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primitive de chaque fable, soit d'après M. Guillon, soit d'après d'autres auteurs: Le Chéne et le Roseau, liv. 1, fab. 22, tirée d'Ésore qui met l'olivier au lieu du chêne. Les Animaux malades de la peste, liv. VII, fab. 1, tirée du sermon xiv de Jean RAULIN. -Le Juge arbitre, l'Hospitalier et le Solitaire (1), liv. XII, fab. 28; on en ignore la source. Le Savetier et le Financier, liv. vIII, fab. 2, tirée par allusion, de Jan. Eric. ERITHRAEUS (J. Vict. Rossi), De modo scrib. hist. — Le Rat qui s'est retiré du monde, liv. vII, fab. 3; la source de ce malin apo. logue m'est inconnue. Le Cochet, le Chat et le Souriceau, liv. vi, fab. 5, tirée d'ABSTEMIUS. — Le Lion et le Moucheron, liv. II, fab. 9, tirée d'ÉSOPE. -Le Renard et le Bouc, liv. III, fab. 5, tirée de LOCKMAN qui met le cerf au lieu du bouc. La Mouche et le Coche, liv. VII, fab. 9, tirée de LOCKMAN.-L'Alouette et ses petits, etc., liv. IV, fab. 22, tirée d'ÉsoPE cité par Aulu-Gelle. — Le Meúnier, son Fils et l'Ane, liv. III, fab. 1, tirée de Robert GOBIN (dans ses Loups ravissans, etc. ). Les deux Pigeons, liv. Ix, fab. 2, tirée de PILPAY. -Le Paysan du Danube, liv. x1, fab. 7, tirée non

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(1) Quoique cette fable soit une des dernières que La Fontaine ait faites, elle n'en est pas moins remarquable, et j'ai à me féliciter de m'être trouvé d'accord sur ce point avec M. Valckenaer, qui dans son intéressante Vie de La Fontaine, dit expressément : « << La fable le Juge arbitre, l'Hospitalier, etc. est une des meilleures que La Fontaine ait écrites. Elle se recommaude à l'attention des lecteurs, non-seulement par le talent du poëte, mais aussi par l'im portance de la morale. »

de Marc-Aurèle ; la source en est postérieure.-Le Corbeau et le Renard, liv. 1', fab. 2, tirée d'ÉSOPE.

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La Grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un bœuf, liv. i, fab. 3, tirée de PHÈDRE. - Le Loup et le Chien, liv. 1, fab. 5, tirée de PHÈDRE. - La Besace, liv. 1, fab. 7, tirée, dit-on, d'ÉSOPE, mais plutôt de PHÈDRE.-L'Hirondelle et les petits Oiseaux, liv. 1, fab. 8, tirée d'Ésore. fab. 8, tirée d'ÉSOPE. - Le Loup et l'Agneau, liv. 1, fab. 10, tirée d'ÉSOPE. Le Rat de ville et le Rat des Champs, liv. 1, fab. 9, tirée d'HORACE. Le Renard et la Cicogne, liv. 1, fab. 18, tiréed'ÉSOPE.-L'Aigle et l'Escarbot, liv. 11, fab. 8, tirée d'ÉSOPE. - La Lice et sa compagne, liv. 11, fab. 7, tirée de PHÈDRE.-Le Loup et la Cicogne liv. 111, fab. 9, tirée d'ÉSOPE. Le Chat et le vieux Rat, liv. III, fab. 18, tirée d'ÉSOPE.-Le Jardinier et son Seigneur, liv. Iv, fab. 4, tirée d'une source inconnue.—L'Ane et le petit Chien, liv. Iv, fab. 5, tirée d'ÉSOPE. -L'œil du Mattre, liv. IV,

fab. 21,

II

tirée

de PHÈDRE. Le Renard qui a la queue coupée, liv. v fab. 5, tirée d'ÉSOPE.

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La Vieille et les

ས་

fab. 19,

tirée

deux Servantes, liv. v, fab. 6, tirée d'Ésope. Le Lion s'en allant en guerre, liv. d'ABSTEMIUS.-L'Ours et les deux Compagnons, liv. v fab. 20, tirée d'Ésope. — Phébus et Borée, liv. vi, fab. 3, tirée de LOCKMAN. Le Villageois et le Serpent, liv. vi, fab. 13, tirée d'ÉSOPE. -Le Charretier embourbé, liv. vi, fab. 18, tirée d'AVIENUS.- La Discorde, liv. vi, fab. 20, source inconnue. La jeune Veuve, liv. vi, fab. 21

tirée d'ABSTEMIUS. -La Laitière et le pot au lait,

liv. vII,

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fab. 10, tirée de PILPAY (le Santon et le pot de miel ). Les deux Coqs, liv. vII, fab. 13 tirée d'ÉSOPE. -Le Chat, la Belette et le petit Lapin, liv. vII, fab. 16, tirée de PILPAY (le Chat et la Perdrix).-Les Femmes et le Secret, liv. vIII, fab. 6, tirée d'ABSTEMIUS. -Les deux Amis, liv. VIII, fab. 119 tirée de PILPAY.-L'Éducation, liv. VIII, fab. 24, tirée d'ÉSOPE.-Le Loup et le Chasseur, liv. VIII, fab. 27, tirée de PILPAY.-L'Huitre et les Plaideurs, liv. Ix, fab. 9, tirée de CAMERARIUS. Le Singe et le Chat, liv. Ix, fab. 17; la source en est ignorée. Le Gland et la Citrouille, liv. Ix, fab. 4, tirée d'ABSTEMIUS.-L'Homme et la Couleuvre, liv. x, fab. 2, tirée de PILPAY. - La Tortue et les deux Canards, liv. x, fab. 3, tirée de PILPAY. - Les Lapins, liv. x, fab. 15; on n'en connoît pas la source. - Le Vieillard et les trois Jeunes hommes, liv. xi, fab. 8, tirée par imitation de l'Anthologie grecque (Le Sort ou les trois Jeunes filles ). -Les deux Chèvres, liv. XII, fab. 4, source ignorée. Le Chat et les deux Moineaux, L'Amour

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liv. XII fab. tirée de FURETIÈRE.

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2,

tirée

et la Folie, liv. XII, fab. 14, tirée de Louise LABÉ. Le Philosophe Scythe, liv. xII, fab. 20, d'AULU-GELLE.

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Telles sont les cinquante-six fables de La Fontaine qui passent pour les meilleures; nous aurions pu sans doute y en ajouter plusieurs autres, telles que le Curé et le Mort, dont le récit parfait intéresseroit dayan

tage si le sujet étoit mieux choisi; le Cheval et le Loup, etc. etc. etc. ; mais nous n'avons voulu mentionner que celles sur lesquelles s'est prononcée plus particulièrement l'opinion des gens de goût.

L'Élégie de La Fontaine sur la disgrace de Fouquet passe pour la meilleure de notre langue ; l'auteur y déplore l'infortune du surintendant son bienfaiteur, dans les termes les plus touchans, et ose implorer pour lui la clémence d'un maître irrité.

PONCE-DENIS ECOUCHARD LEBRUN (n. 1729m. 1807), s'est surtout fait connoître par des odes et par des épigrammes. Parmi les odes, on distingue celle qui est relative au tremblement de terre de Lisbonne; celle qu'il a adressée à Voltaire en faveur de la petite-nièce de Corneille; la seconde sur Buffon; celle sur l'Enthousiasme ; et enfin celle qu'on peut appeler son exegi monumentum. En général les poésies de M. Lebrun sont fortes, énergiques; elles l'ont fait surnommer le Pindare français. C'est à la postérité à confirmer ce titre glorieux.

ALAIN-RÉNÉ LE SAGE (n. 1667-m. 1747). On peut, sans crainte d'être démenti, assurer que Gilblas est le chef-d'œuvre des romans de Le Sage et peut-être de tous les romans français. C'est un tableau moral et animé de la vie humaine peint d'après nature. Toutes les conditions y paroissent pour recevoir ou pour donner une leçon. C'est là que l'instruction n'est jamais sans agrément. La bonne plai

santerie assaisonne par-tout cet excellent livre. Plusieurs traits ont passé en proverbe, comme par exem ple, les homélies de l'archevêque de Grenade; l'in terrogatoire des domestiques de Samuel Simon; la peinture de l'audience d'un premier commis, de l'impertinence des comédiens, de la vanité d'un par venu de la folie d'un poëte, de l'intérieur d'une grande maison, du caractère des grands, des mœurs de leurs domestiques, etc. C'est l'école du monde que Gilblas.

Le Diable boiteux, quoique très agréable, est bien éloigné de Gilblas.

Le Bachelier de Salamanque est beaucoup au dessous du précédent.

Tous les autres romans de Le Sage n'approchent pas même du Bachelier que La Harpe cependant regarde comme le plus mauvais de ses romans. II est inutile de les citer.

M. A. LUCAIN (n. 791 de R. 38 de J.-C.—m. 818 de R. 65 de J.-C. ). Ce poëte passe à juste titre pour un auteur ampoulé, ne conservant aucune mesure et se livrant à toute la fougue de son imagination; mais il n'en est pas moins un grand poëte; et quoique sa Pharsale en x chants, ne soit guère qu'une histoire écrite en vers la plupart boursouflés, il est certain qu'elle renferme de très beaux morceaux parmi lesquels on distingue : les portraits de César et de Pompée mis en opposition (chant 1.er); lẹ tableau des secondes noces de Caton avec son épouse

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