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In eodem volumine : Joannis de Monteregio de triangulis omnimodis libri quinque. Accessit de qua

draturâ circuli dialogus, etc., etc. Basileæ, Henr. Petrus, 1533.

George Purbach ou Peurbach, en latin Purbachius, astronome, né en 1423, à Peurbach ou Peyrbach, en Autriche, prit son nom de cette petite ville, située à 8 lieues à l'ouest de Lintz. Il eut pour disciple Jean Muller, et monrut le 8 Avril 1461. Jean de Mont-Royal (Joannes de Monteregio) ou Regiomontanus, ou Jean de Konigsberg, est le même que Jean Muller, né au village d'Unfind, près Koenigsberg, dans le duché de Saxe-Hildburghausen, dépendant de la Franconie, en 1436, et mort à Rome en 1476. L'usage des écrivains de cette époque était de se désigner eux-mêmes par leurs noms de baptême, auxquel, ils joignaient ceux des lieux de leur naissance.

1515 Composition mathématique de Claude Ptolémée, traduite pour la première fois du grec en français, sur les manuscrits originaux de la Bibliothèque impériale de Paris, par M. Halma, et suivies des notes de M. Delambre, (avec le texte grec). Paris, Henri Grand, 1813, 2 vol. gr. in-4.°

L'abbé Halma (Nicolas B.), savant mathématicien, adjoint au corps du génie, professeur de mathématiques et de géographie au Prytanée de Paris, et professeur de géographie à l'école militaire de Fontainebleau, l'un des conservateurs de la bibliothèque de Sainte-Geneviève, chanoine honoraire de l'église métropolitaine de Paris, correspondant de l'Académie royale des sciences de Berlin, né à Sedan, le 31 Décembre 1755, est mort à Paris, le 4 Juin 1828.

1316 Chronologie de Ptolémée : Table chronologique des

règnes, prolongée jusqu'à la prise de Constantinople par les Turcs, apparitions fixes de C. Ptolémée, Théon, etc., et introduction de Géminus aux phénomènes célestes, traduites pour la première fois du grec en français (avec le texte grec), suivies de recherches historiques sur les observations astronomiques des anciens, traduites de l'allemand de M. Ideler, Membre de l'Académie royale de Prusse, et précédées d'un discours préliminaire et de deux dissertations sur la réduction des années et des mois des anciens, à la forme des nôtres, par M. l'abbé Halma, pour servir à l'intelligence de son édition grecque-française de l'Almageste. Paris, Bobée, 1819, 1 vol. in-4. 1517 Hypothèses et époques des planètes, de C. Pto

lémée, et Hypothèses de Proclus Diadoclius, traduites du grec en français, (avec le texte grec); suivies de trois mémoires traduits de l'allemand de M. Ideler, sur les connaissances astronomiques des Chaldéens, sur le cycle de Méton, et sur l'ère persique; et précédées d'un discours préliminaire et de deux dissertations sur les mois macédoniens, et sur le calendrier judaïque, par M. l'abbé Halma. Paris, Merlin, 1820, 1 vol. in-4.°

1318 Commentaire de Théon d'Alexandrie, sur le premier livre de la composition mathématique de Ptolémée, traduit pour la première fois du grec en français, sur les manuscrits de la Bibliothèque du Roi, (avec le texte grec), par l'abbé Halma. Paris, Merlin, 1821, 3 vol. in-4.°

Théon, l'un des plus illustres professeurs de l'école d'Alexandrie, florissait dans la seconde moitié du quatrième siècle.

1319 Theodosii Tripolite sphæricorum libri III, à Christophoro Clavio, Bambergensi, perspicuis demonstrationibus ac Scholiis illustrati.

Item Ejusdem Christophori Clavii sinus, lineæ tangentes, et secantes; Triangula rectilinea atque sphærica. Romæ, Dominic. Basa, 1586, i vol. in-4. parchemin.

Théodose de Tripoli, né en Bithynie, était contemporain de Géminus de Rhodes et de Sosigènes, deux astronomes qui florissaient cinquante ans avant l'ère vulgaire. Le principal ouvrage de Theodose de Tripoli est son traité de la sphère, qui, suivant Montucla, est un des morceaux les plus précieux de la géométrie

ancienne.

1320 Les trois livres des élémens sphériques de Théodose

Tripolitain, traduits de latin en français par D. Henrion, mathématicien. Paris, Pacard, 1613, 1 vol. in-8.° parchemin.

TRAITÉS ÉLÉMENTAIRES ET GÉNÉRAUX.

1321 Astronomiques discours; par Jacques Bassantin, écossois. Lyon, de Tournes, 1557, in-fol.

Jacques Bassantin, né en Ecosse, sous le règne de Jacques IV, enseigna quelque temps les mathématiques à Paris. Il retourna dans son pays en 1562 et y mourut en 1568.

1322 De priore Astronomiæ parte seu de sphærâ, libri

duo. Auctore Jacobo Cheyneio ab Arnage, scoto. Duaci, Bogard, 1575, 1 vol. pet. in-8.o parch. 1323 Cœlestium corporum et rerum ab ipsis pendentium accurata explicatio per instrumenta, rotulas et figuras, etc. Auctore Jo. Paulo Galuccio. Venetiis, Somoschi, 1605, 1 vol. in-4.° parch.

Jean-Paul Galluzzi, savant astronome du seizième siècle, né à Salo, dans le Brescian, inventa un instrument pour l'observation des phénomènes célestes, et fut l'un des premiers Membres de l'Académie de Venise, fondée en 1593.

1324 Speculum astronomicum, sivè Organum formâ map

pæ expressum: in quo, licet immobili, omnes qui in primo Cælo, primoque mobili spectari solent motus, per canones eâ de re conscriptos, planissimè sinè ullius regulæ aut volvelli beneficio repræsentantur. Authore A. Romano, equite aurato, Comite palatino, Medico cæsareo, atque D. Joannis novi monasterii Herbipoli Canonico. Lovanii, Joan. Masius, 1606, in-4."

In eodem volumine : Chronologia, hoc est, Brevis descriptio rerum memorabilium, in provinciis, hâc adjunctâ tabulâ topographica, comprehensis gestarum, usque ad hunc M. D. IIIC. Annum præsentem ex variis fide dignis authoribus collecta, per Levinum Hulsium Gandensem, not. Imp. Norimbergæ, Christoph. Lochnerus, 1597. Sur le titre de l'ouvrage, une petite gravure présente les blasons et les noms des provinces dont il est fait mention dans cette Chronologie.

Item J. B. Gramage Andoverpensis Namurcum (id est historia namurcensis, series Comitum, etc., etc.). Antuerpiæ, Martinus Nutius, 1607. 1325 Cœlum Stellatum Christianum, ad majorem Dei omnipotentis, sanctæque ejus tam triumphantis quàm militantis Ecclesiæ gloriam, obductis gentilium simulacris, eidem Domino et Creatori suo, postliminio quasi restitutum, humili conatu et voto Julii Schilleri, Augustani Vindelici; Sociali operâ Joannis Bayeri, uranometriam novam priore accuratiorem, locupletioremque suppeditantis : Matthiæ Kageri, picturam primò concinnantis; scalpello, quà imagines, Luca Kiliani; quà stellas, Gasparis Schecksii; prælo Andrea Apergeri. Augustæ Vindelicorum, 1627, 1 vol. in-fol. obl.

Jean Schiller, astronome, né à Augsbourg, dans le seizième siècle, imagina de substituer aux dénominations des constellations, prises dans la mythologie païenne, des noms tirés des Saintes écritures et de la légende, mais ce projet de réforme ne fut point goûté par les astronomes.

1326 Sphère du monde, d'Alexandre Picolomini, traduite du toscan en français, par Jacques Goupil, (médecin). Paris, Cavellat, 1608, 1 vol. in-8.° parchemin.

Alexandre Picolomini ou Piccolomini, né à Sienne en 1508, était de la même famille que le pape Pie II. Il mourut le 12 Mars 1578.

1327 Traité de la sphère et de ses parties. Plus, le Planisphère universel. Rouen, Caillové, 1651, 1 vol. pet. in-4. parchemin.

Dans le même volume: L'usage de la sphère plate universelle; avec son explication. Rouen, Caillové, 1650.

1328 Isaaci Habrechti Planiglobium cæleste ac terrestre ; Argentorati quondam, nunc operâ Johannis Christophori Sturmii, Norimbergæ, emendatiùs, auctiùs ac universaliùs editum. Norimbergæ, Gerhardus, 1662, 1 vol. in-4.°

L'édition de Strasbourg est de 1628. Cet ouvrage fut réimprimé en allemand à Nuremberg, en 1666.

1329 Petri Gassendi institutio astronomica juxtà hypotheses tàm veterum quàm Copernici et Tychonis. Parisiis, Heuqueville, 1647, 1 vol. in-4 ° parch. Voyez ci-dessus n • 80.

1330 Elémens d'Astronomie, par Cassini (le fils), maître des comptes, de l'Académie royale des sciences,

et de la Société royale de Londres. Paris, impr. royale, 1740, 1 vol. in-4. fig.

Cet ouvrage, entrepris sur la demande du duc de Bourgogne, fut depuis traduit en latin par le père Hell, professeur à Vienne. Jacques Cassini, né à Paris, en 1677, mort dans sa terre de Thury, le 16 Avril 1756, était fils du célèbre Jean-Dominique Cassini, né à Périnaldo, dans le comté de Nice, que Colbert attira et sut fixer en France

1331 Leçons élémentaires d'astronomie géométrique et physique, par l'abbé de la Caille, de l'Académie

royale des sciences. Paris, Guérin et Delatour, 1761, 1 vol. in-8.°

C'est la 4 et dernière édition que l'auteur ait donnée de cet excellent ouvrage. La 1.e est de 1746, M. Lalande en a fait imprimer une nouvelle avec des notes en 1780, celle de 1761 étant épuisée.

1332 Astronomie, par M. Lalande, 2.° édition, revue et augmentée. Paris, V. Desaint, 1771-1781, 4 vol. in-4.°

Joseph-Jérome-Lefrançois Lalande, célèbre astronome, successeur de Delisle comme directeur de l'Observatoire de Paris, professeur d'astronomie au collège de France, Membre de l'ancienne Académie royale des sciences, et plus tard de l'institut, de l'Académie de marine de Brest, Membre des Académies de Loudres, de Berlin, de Saint-Pétersbourg, de Stockholm, de Copenhague, de Bologne, etc., etc. ué à Bourg en Bresse, le 11 Juillet 1732, est mort à Paris, le 4 Avril 1807.

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1333 Abrégé d'Astronomie, par M. Lalande. Paris, Desaint, 1774, 1 vol. in-8.°

1334 Introduction à l'étude de l'Astronomie physique, par M. Cousin, de l'Académie royale des sciences. Paris, Didot, 1787, 1 vol. in-4.°

On y trouve la haute géométrie appliquée à l'astronomie.

1335 Traité élémentaire d'Astronomie physique, par J. B. Biot, Membre de l'Institut de France, etc., avec des additions relatives à l'astronomie nautique, par M. de Rossel, ancien capitaine de

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