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D. C. CES.- Divus Caius Cæsar.

D. C. D. C. D. E. -Diebus Cæsaris

dictatoris causa dicata est.

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Δημαρχικής εξουσίας. Tribunitia po

testate, consul tertio. DET.-Detractum.

D. C. N. N. B. D. De Cæsare nemo D. F.- Dotem fecit. Decii filius.

non benè dicat.

D.C. D. P. —Dies cum dedit publicè. |
D. C. S.- De consulum sententiâ, ou
de consulis, ou consilii sententiâ.
DCT.-Detractum.

D. D. Deo dicavit, dotis datio, Deus de-
dit, Diis dantibus, dono dedit, dedica-
vit, damnum dedit, dies dedit, dandas
dedicaverunt.

D. DD.-Dono dederunt.

D. D. D.- Datus decreto decurionum, ou dono dedit, dicavit.

D. D. D. A. A. A. — Dedicârunt, dederunt, dono, auro, argento, ære. D. D. D. D. Dignum Deo donum

dicavit.

DD. E. H. L. 10. LIB. DN. MAR. PV.
ET. LI. P. -Dedicatus est hic locus
Iovi liberatori, deinde Marti pugna-
tori et Libero patri.

DD. IMM. S. Diis immortalibus

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D. G.- Dedit gratis.

DI.— Change en Z; Zabolus pour Diabolus.

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Delego.

D. L. D. P.-Diis locum dedit publicè.
D. L. S.-Diis laribus sacrum.

D. M. Diis Manibus, domus moriis,
Divus, maximus, Diis maximis, dolum
malum, donavit monumentuin.

Dono dedit libero mu- D. M. E.-Deo magno æterno.

Dies mali venerunt.

D. M. B. F.-Diis Manibus benemerentibus fecit.

Dare de nutu mihi D. M. FV. C. - Dolo malo, fraudisve

DD. NN.-Domini nostri.

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-

les médailles, seulement depuis Do- | D. R. Drusus.
milien, tout au plus sous les succes-D. RM.-De Romanis.
seurs de Sévère, jamais sur les me- DR. P.-Dare promittit.
dailles des Francs.
D. RP. De republicâ.

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ᎠᎢ.
D. TB.

. De tribubus.

DOMS. COS. XIII.LVD.SÆC. F. C.-D. T. G. Q. S. De tuo genio quod

Dominus consul XIII ludos sæcula

res faciendos curavit. DOT. - Dotem.

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sentis.

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Anthropologie.

RAPPORT FAIT A L'ACADÉMIE DES SCIENCES SUR LA COLLECTION D'ANTHROPOLOGIE RECUEILLIE PENDANT L'EXPÉDITION DE L'ASTROLABE ET DE LA ZÉLÉE,

PAR M. SERRES.

Voilà plus d'un an que les deux corvettes l'Astrolabe et la Zélée sont rentrées dans le port de Toulon, après une absence de trentehuit mois. On a peine à se figurer quelle abondante moisson de faits scientifiques et d'objets d'histoire naturelle, combien de documens relatifs à la physique du globe, à la géographie, ont été recueillis pendant cette longue et périlleuse campagne. Ces faits et ces collections ayant été soumis à l'examen de l'Académie des sciences, elle a entendu des rapports distincts sur l'ensemble de ces travaux. Or, entre les résultats scientifiques obtenus pendant cette expédition, ceux concernant l'anthropologie présentent un intérêt tout particulier. et doivent, à raison de leur importance, trouver place dans les Annales. En effet, contrairement à l'opinion émise par les demisavans du siècle dernier, qui, pour mettre en défaut l'auteur de la Génèse, voulaient nous faire croire que les peuples étaient étrangers les uns aux autres, ils concourent à conformer, par de nouveaux argumens, l'origine unique des nations répandues à la surface du globe. Ce cinquième monde que les découvertes des navigateurs modernes ont donné à l'humanité; ces peuplades de l'Océanie qui ont pris rang au banquet de la grande famille, n'ont pas exigé la création d'une classe nouvelle en ethnographie, mais sont allés se fondre dans celles déjà formées. Cette conclusion découle évidemment du rapport de M. Serres sur la collection d'anthropologie recueillie pendant l'expédition de l'Astrolabe et de la Zelec. Nous aimons à croire que nos lecteurs verront avec plaisir ce beau travail; aussi le reproduironsnous presqu'en entier,

A toutes les époques des sciences naturelles, fait observer l'illustre rapporteur, l'histoire du genre humain a été pour les physiologistes et les philosophes l'objet d'une attention spéciale. Tous ont compris que l'anthropologie devait tenir le premier rang, et personne n'ignore quelle marche progressive lui ont imprimée, dans ces derniers tems surtout, les travaux de Camper, de Buffon, de Sommering, de Blumenbach, de Pallas, de Cuvier, de Dumoulin et des navigateurs modernes.

Tandis qu'ils travaillaient à rassembler ainsi les faits destinés à lui servir de base, des faits d'une autre nature venaient se grouper autour des premiers et corroborer leurs inductions. Epris d'une passion nouvelle, inconnue jusqu'alors, certains hommes s'attachaient à suivre, avec une sagacité surprenante, et une persévérance vraiment digne d'admiration, la filiation des races humaines, les migrations, les mélanges et le sort des peuples dans les traces que leurs langues ont laissées, et, par leurs recherches, jetaient de vives lumières sur les combinaisons physiques et morales qui en ont été le résultat.

»

Toutefois, malgré la multitude de ces observateurs et de ces travaux, et bien que les nations qui peuplent la surface du globe soient à peu près toutes connues, l'anthropologie est encore bien incomplète et bien inexacte; il s'en faut même beaucoup que ses progrès soient aussi grands que ceux des autres parties de la zoologie. Cette imperfection, reconnue de tout le monde, tient, dit M. Serres, à des » causes qui arrêtent à chaque pas l'observateur, et le détournent de » sa route en l'empêchant d'attaquer de front les obstacles qu'il ren>> contre. » L'absence d'un musée spécialement destiné à l'anthropo-logie explique, selon lui, les progrès lents et tardifs de cette science. Il remarque ensuite que ceux de la zoologie datent de l'établissement des musées, et il attribue à la lacune qui existe, sous ce rapport, en anthropologie, la divergence des savans sur l'unité ou la pluralité des types auxquels peuvent être ramenées les variétés du genre humain.« On conçoit cependant, continue-t-il, que la détermination de ces types est la clef de l'anthropologie; car, avant de recher» cher comment ces races se combinent par l'effet des croisemens, il » est nécessaire de préciser leurs traits. Sans cela, comment séparer » ce qui s'entremêle sans cesse, comment distinguer ce qui, sans cesse, » tend à se confondre? »>

Ça donc été pour l'anthropologie un grand pas vers le progrès, un véritable élément de succès, d'avoir rapporté les variétés de l'espèce humaine à trois types primordiaux: la race blanche, on caucasique; la jaune, ou mongolique; la noire, ou éthiopienne'. - Quant aux méthodes diverses employées pour arriver à cette classification, elles méritent de fixer l'attention. M. de Walkenaer y a été conduit par ses recherches approfondies sur la géographie et l'histoire des peuples; M. Cuvier, par ses études comparatives sur le règne animal, et M. le contre-amiral Dumont-d'Urville, ainsi que plusieurs autres voyageurs, par l'observation directe de l'ensemble des traits et des habitudes des peuples divers qu'ils ont visités. On n'attribuera pas, sans doute, à un pur effet du hasard ce même résultat qu'ils ont obtenu en marchaut par des voies diverses. Reste à savoir maintenant si la comparaison des langues, des traditions et des monumens le confirmera.

« Quoi qu'il en soit, l'anthropologie peut, dès ce moment, le prendre pour base de ses études, afin de se rendre raison, d'une part, des caractères propres à chacune de ces races; et de rechercher, de l'autre, les lois selon lesquelles s'opère le mélange et la combinaison de ces caractères par l'effet de leur croisement. On arrivera, par cette méthode, à reconnaître et à retrouver encore l'empreinte de ces caractères chez les peuples les plus civilisés de la race caucasique, et à expliquer comment il se fait que, dans cette race, certains individus rappellent la race mongolique, d'autres la race éthiopique, chez laquelle on les remarque souvent à des degrés très-marqués. En un mot, on aura la clef des diversités des tempéramens.

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Une fois en possession de ces notions physiques, la science doit s'en servir pour s'élever à des recherches morales qui en sont les conséquences. Dans tous les tems, les physiologistes ont été frappés des rapports du physique et du moral de l'homme. Mais, pour les voir se dessiner clairement et dans toute leur étendue, il faut prendre les races humaines en masse; alors seulement on peut sans peine découvrir leurs effets, soit dans l'aptitude comparée de ces races pour

'On sait que les trois races de Cuvier, Link, etc., la blanche, la jaune et la nègre sont également regardées comme descendant de Japhet, de Sem et Cham. Voir les figures des races d'après Blumembach, dans notre t. 1x. p. 444.

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