NUMB. XIII. VOL. IV. BY C. VALLANCE Y, L. L. D. " He that, answereth a Matter before be heareth it, it is felly " and shame unto him." ; Prov. xviii. 13. Scotia Gallowanos, ex Galleeia in HISPANIA oriundos, HIBERNIAE Gallowanis nomen fuum indidille.). '. " , S. BoCuart de Ant. Gosselini veter. Gallorum Hiftor. judicium, V. p. 1186 Calliterides-ịnsulz decem funt numero.----primis temporibus foli Phænices à Gadibus eò pegaciatum iverunt, celantes alios iltam, nasigationem. STRABO, Lib. 3. p. 175. Qui peut doutar que la correspondence qu' eurent les Anciens Brotansi pendant tant de fiecles, fait avec les Phéniciens, foit avec les Carthaginois, ne leur eut donné une connoissance parfait, non seulement des moeurs & des coutumes, mais aussi de la Religion Phénicienne. Ce Commerce même n'auroit pu se soutenir pendant up, fi long espace de temps, si los Pheniciens n'euffent point eu dans ces Illes de grands établissemens, avec libertè dy faire profefion publique de hew Religion, qui, par conséquent, ne pouvoit être ignorée des naturels du païs: il est même tres vraifemblable que ce fut de ces Insulaires, dont les Saxons reçurent. la connoissance du Culte d' Altarte, c'est-a-dire d'Isis, par le moyen du commerce qu'ils eurent de tout temps sur les côtes des Ifles Britanniques. Abbé de Fontenu, mem. de Litter, T. 7. I will send those that escape of them, unto the nations, to Tarshish, Pul and Lud, that draw the bow: to Tubal and Javan, To THE ISLES AFAR OFF, that have not heard my fame, neither have seen my glory, and they shall declare my glory among the Gentiles. Isaiah, Ixvi 19. DU B L I N: PRINTER TO THE ANTIQUARIAN SOCIETY ; MDCC LXXXIV. On confond les terms anciens, différement cloignés du berceau du monde ; & si on leur fait grace de la stupiditè, on n'y voit qu'ignorance & ténebres. Mais l'ignorance eft en nous, qui les connaisons mal. Lett. sur l'orig. des Sciences : addressées a M. Voltaire par M. Bailly. Les Orientaux avouent que les noms de Gog & de Magog, de Gin & de Magin, de Tchin & de Matchin, font synonymes. Tchin est le mot oriental dont nous avons fait le nom de la Chinc. Lett. sur l'Atlantide de Platon. par M. Bailly. Les langues bien connues, bien étudiées peuvent donc revelér l'origine des peuples, leur parenté, lés païs qu'ils ont habités, la terme des connaisfances où ils font arrivés & le degré de maturité de leur esprit. On peut regarder les peuples de la Grece & de l'Italie comme les descendans des Pheniciens & des Phrygicns : mais les peuples du Nord, qul parlaient l'IRLANDOIS & le Runique, avaient donc unc origine communc avec les PHENICIENS. Les peuples en voiageant n'ont point changé de nom, ni d'idées : ils ont imposé à des païs nouveaux des noms anciens, des noms familiers & chers. Le present est le fils du passé, il lui ressemble : ce que nous lisons de ces anciens tems eft l'histoire de nos fondations en Amerique où nous avons . transporté la France, l'Angleterre & l'Espagne. Il ne faut pas entreprendre de lever entierement le voile d' l'antiquitè ; ce voile est charge du poids de tant de fiecles, il faut tant d'efforts pour en foulever une partie ; c'eft bien assez d'apperccrois quelque chose. (Ibid.) |