DE LA LITTÉRATURE DE FRANCE. QUATRIÈME CAHIER, 1816. Prix pour douze cahiers 15 francs. un tiret Les doubles prix, séparés par coltés aux articles annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux. PREMIÈRE CLASSE. HISTOIRE NATURELLE. Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères généraux et particuliers de ces animaux, leur distribution, leurs classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales espèces qui s'y rapportent; précédée d'une introduction offrant la détermination des caractères essentiels de l'animal, sa distinction du végétal et des autres corps natureis, enfin l'exposition des principes fondamentaux de la zoologie, par M. le chevalier Delamarck, membre de l'Institut royal de France, de la lé Journal général, 1816, No. 4. gion d'honneur, et de plusieurs sociétés savantes de l'Europe, professeur de zoologie au Muséum d'histoire naturelle. Tome I et II. 2 gros vol. in-8°. Verdière. 13 fr. 16 fr. 20 c. Nous reviendrons sur cet ouvrage. Mémoire sur les animaux sans vertėbres, par J. C. Savigny, membre de l'Institut d'Egypte et de la légion d'honneur. Première partie : description et classification des animaux invertébrés et articulés, connus sous les noms de crustacées, d'insectes, d'anolides, etc., premier fascicule, Un vol. in-8°. G. Dufour. 5 fṛ. G Alphabet du petit naturaliste, ou Notions élémentaires d'histoire naturelle; suivi d'un vocabulaire composant les trois règnes, et le cri des animaux, orné de 26 sujets de gravures en taille-douce. Broch. in-12. Eymery. 75 c. BOTANIQUE. Concordance des trois Systêmes de Tournefort, de Linnæus et de Jussieu, par le systême foliaire appliqué aux genres des plantes qui crois sent spontanément dans le rayon de dix lieues autour de Paris, au moyen duquel on connaîtra surle-champ et simultanément le nom générique de ces plantes et leurs caractères classiques dans ce systême, par M. Louis Lefébure, membre de plusieurs sociétés littéraires, ancien sous-préfet de Verdun. Broch. in-8°. Desoer. 3 fr. La souscription qui a eu lieu chez Desoer, pour l'impression de l'ouvrage que nous annonçons, et qui renferme entre autres morceaux les deux premiers discours prononcés par l'auteur à l'Athénée royal de Paris, continuera d'être ouverte chez le même libraire pour le troisième et le quatrième discours qui paraîtrout inces samment. Le titre que l'auteur a donné à son Ouvrage peut paraître un peu fastueux à la première inspection; mais il nous a paru pleinement justifié par l'exposition qu'il fait de son systême. Ce systême développé dans ses quatre discours qui ont été entendus avec beaucoup d'intérêt à T'Athénée de Paris, va imprimer une direction toute nouvelle et probablement très-heureuse à l'étude de la botanique: non-seulement on en saisit facilement les principes, mais on en reconnaît presque sur-le-champ la justesse. Contrairement à l'opinion établie jusqu'ici deux par sur des motifs arbitraires, c'est la fenille de la plante qu'on se refusait à admettre même comme caractère classique de systême qui sert de base au systême de l'auteur. Les plantes y sont distribuées en deux classes: dans la première se rangent toutes les plantes qui font voir des fleurs sur leur tige dans la seconde, toutes celles qui n'en ont aucune sur la tige, et dont toutes les feuilles garnissent seulement le pied. Ces classes se divisent seulement en trois ordres, suivant que les feuilles sont insérées : une deux, deuxième ordre; - trois par trois, par une, premier ordre :troisième ordre. Ces ordres sont subdivisés en douze tribus qui ont pour signe caractéristique les formes de corolle empruntées du système de Tournefort, qui l'opinion commune attribue d'avoir moyen heureux de ranger la moyenne partie des organes de la plante dans un ordre plus naturel que celui qu'ou avait adopté jusqu'à lui. Mais une découverte vraiment particulière à l'auteur, c'est qu'il a trouvé que le systême de Linnæus, loin d'être un systême propre à Linnæus, et totalement étranger à celui de Tournefort, comme on l'avait toujours cru jusqu'alors, n'en est véritablement, au contraire, sans que Linnæus s'en soit douté lui-même, que la simple continuation, que le complément parfait. Il suffit en effet d'appliquer les vingt-quatre classes de Linnæus, c'est - à - dire, les vingt quatre classes qui les constituent aux familles de Tournefort rangées dans l'ordre ou le systême foliaire, pour distinguer toutes les familles ou genres exactement caractérisés. Il paraîtra saus doute bien étonnant que depuis que ces systêmes sont en usage et dans les mains, pour ainsi dire, de tant de botanistes proprement dits ou d'amateurs, ce rapprochement si utile n'ait pas encore été présenté; mais M. Lefébure, dans son discours, annonce qu'il ne l'aurait jamais fait lui-même, s'il n'y eut pas été amené par la distribution qui s'est trouvée être le résultat des caractères dé la trouvé dans le choix du corolle un feuille prise pour base de son systême. Il s'ensuit que ce systême renferme toutes les plantes provenant de tiges de feuilles et de fleurs, en deux classes, trois ordres, douze tribus et vingt-quatre prototypes de genres dont on découvre le Dom par un simple coup-d'œil jetté sur ses quatre degrés de classification; et aulieu de plusieurs années qu'on emploie ordinairement à l'étude des plantes, il ne faut qu'une intelligence ordinaire, et, pour ainsi dire, quelques momens pour arriver au même but. Les noms de Tournefort et de Linnæus sont déjà une garantie respectable du bon choix des caractères classiques employés dans le systême de M. Lefébure; et la manière tout-à-la fois victorieuse et intéressante dont il a prouvé, dans ses discours à l'Athénée, que la feuille devait naturellement concourir avec le corolle et les organes des sexes à une bonne classification, ne paraft pas avoir encore éprouvé de réclamations de la part des disciples qui, depuis longtemps, suivent d'autres principes mo dernes. PHYSIQUE ET CHIMIE. Essai d'un cours élémentaire et général des sciences physiques, par P. P. Beudant, etc. (Voyez pour le développement du titre et l'adresse, le deuxième cahier de ce Journal.) Cet ouvrage est divisé en huit livres, dont nous donnerons, comme nous l'avons annoncé, la table analytique en autant d'articles. Article premier. Le premier livre, à la tête duquel est une introduction générale, renferme sept chapitres Le premier chapitre offre les caractères généraux des corps et de leurs différens états.Espace absolu et relatif. - - tique; il est divisé en trois articles. ArLe troisième chapitre roule sur la staticle. Composition des forces appli- Résultante des quées en un point. Résultante des forces de directions conforces dirigées sur uue même droite. vergentes; parallelogramme des forces. Art. 2. Composition des forces appliquées à un certain nombre de points liés invariablement entre eux. Premier cas: Composition des forces paralleles. Les forces agissant dans le même sens. Les forces agissant en sens contraiDeuxième cas: Composition des forces situées dans un même plan. Composition résultante de deux forces; des momens. Composition du nombre quelconque de forces. Troisième cas: Composition des forces qui agissent d'une manière quelconque dans l'espace. -- res. Un tel systême peut être décomposé en deux autres. - Trois cas à considérer dans la composition de ces systêmes. Art. 3. Conditious d'équilibre d'un corps solide entre les forces qui le sollicitent. Premier cas équilibre d'un corps libre. -Le corps étant sollicité par une force, ou par plusieurs forces appliquées au même point. Le corps étant sollicité par deux forces appliquées en points Le corps étant sollicité par des forces paralleles. Le corps étant sollicité par des forces situées d'une ma différens pière quelconque dans l'espace, et dout la même pour tous les corps, en faisant chacun a son point particulier d'appli- abstraction de la résistance de l'air. Art. cation. Deuxième cas équilibre d'un 2. Du centre de gravité. Définition. corps assujéti par un ou plusieurs points, Le étant assujéti par un point. Le corps étant assujéti par un axe. Le corps étant appuyé sur une surface. Application aux trois machines simples: levier, tour, plan incliné, - corps Le quatrième chapitre a pour objet la dynamique : il est divisé en sept articles. Art. 1. Mouvement uniforme. meut accéléré. Définition. Définition. Mesure de la vitesse d'un corps. Art. 2. Mouvement uniformé Comment on soumet ce mouvement au calcul. Résultats du calcul. Art. 3. Monvement uniformément retardé. Art. 4. Mouvement varié. Art. 5. Ses mouveManière de concemens curvilignes. voir ce mouvement. — Moyen de le soumettre au calcul. - Ce qu'on entend par vitesse dans cette espèce de mouvement. Exemple d'un mouvement curviligne parabolique. Cas où la force accélératrice est désiguée vers un point fixe: résultat important du calcul, Art. 6. Mouvement d'un point matériel sur une courbe donnée. Exemple d'un mouvement circulaire: force centrifuge cons Force centrifuge variant. Mouvement curviligne quelconque. - Effet des forces centrifuges. Art. 7. De la mesure des forces. Forces pliquées à des forces de même nature et de volumes différens. Forces appliquées à des corps différens par leur maure. Les forces qui communiquent des vitesses différentes à des masses différentes, sont entre elles comme les produits des masses par les vitesses. La quantité de mouvement est le produit de la masse d'un corps par sa vitesse. Evaluation des masses. Le chapitre cinquième concerne la gravitation: il est divisé en neuf articles. Hypothèse de l'atArt. 1. Définition. traction terestre. Tous les corps sont soumis à cette attraction.. Dans un même lieu de la terre, l'attraction est poids d'un corps. · Fixation de l'unité de poids : c'est le gramme en France. Art. 4. De la pesanteur spécifique. Définition. Comment on peut avoir la pesanteur spécifique des corps. Unité de pesanteur spécifique : c'est Peau distillée qu'on prend pour cette vanité. - Pesanteur spécifique des liquides. Pesanteur spécifique des solides : premier moyen de l'obtenir; exemple: deuxième moyen de l'obtenir. - Attention à avoir pour les corps susceptibles d'imbiber l'eau. Attention à avoir pour les corps solubles dans l'eau.-Tableau des pesanteurs spécifiques de quelques substances. Art. 5. Accélération des Première graves pendant leur chute. expérience à ce sujet, où l'on prouve que les espaces parcourus par les graves pendant leur chute, sont entre eux comme les carrés des temps. Principe de la machine d'Atwood pour faire ces expériences plus facilement -Description d'un appareil qui remplace la machine d'Atwood. -Expériences sur la loi de la chute des graves.-Expli cations de quelques observations journalières: pourquoi la chute d'une pierre est à craindre : pourquoi il est dangereux de sauter d'un endroit élevé. — Ex pendule simple et composé. Résultat du calcul. Application de ces résultats. Pendule à sonnerie; la longueur à Paris; il est plus juste à l'équateur qu'aux poles. Détermination de l'intensité de la gravité à une latitude donnée par l'observation du pendule. Conséquences qui résultent de la variation de la gravité à diverses latitudes: mouvement de la rotation de la terre: forme de ce globe. Le pendule fait voir que la gravité varie à différents distances au-dessus de la terre. Art. 9. Gravitation universelle. Conjecture et calcul de Newton sur les mauvemens des corps célestes Lois de Kepler sur les mouvemens des corps célestes. Conséquences de ces lois. tion que possède chaque corps céleste s'étend indéfiniment autour de lui. La propriété attractive est une qualité essentielle de la matière; d'où résulte ce principe de Newton. Les molécules de la matière s'attirent en raison directe des masses et en raison inverse des carrés des distances. En conséquence de ce principe, tous les corps doivent s'attirer mutuellement. Expérience de Cavendish à ce sujet, au moyen de la balance de torsion.. Détermination de la densité de la terre qui résulte de l'expérience de Cavendish. - L'attrac Le chapitre sixième traite de l'attraction de cohésion. Définition de cette propriété de la matière, Comment cette espèce d'attraction diffère de l'attraction planétaire ou attraction d'adhésion. - Difficulté de réagréer entre elles des particules très-divisées. - Exemple des réintégrations par une forte pression. Effets de l'attraction de cohésion. Modifica Modifications apportées à la cohésion des corps par la température. tions apportées par le plus ou moins de contact des particules. Essai sur le gaz azote atmosphérique, considéré dans ses rapports sur l'existence des animaux lu à la première classe de l'Institut le 31 octobre 1814, par Th. Dagoumer, suivi du rapport des commissaires nommés par l'Institut, Broch. in-8°. Latour et Delaunay. 1 fr, 50 c. Annales de Physique et de Chimie, par MM. Arago, Bertholet, etc. no. 1, 1816. Crochard. Prix de l'abonnement pour Paris 20 fr., pour les départemens 23 fr., pour l'étranger 26 fr. ANATOMIE, PHYSIOLOGIE. MEDECINE. CHIRURGIE. PHARMACIE. Enveloppe des testicules; conformation générale; organisation des testicules. Del'épididyme. Du cordon des vaisseaux spermatiques. duit déférent. § 2. Des vésicules séminales, de la prostate et des conduits Des vésicules séminales. éjaculateurs. De la prostate. Des glandes de Cowper ou accessoires. Des conduits éjaculatoires. § 3. De la verge; conformation générale; organisation de la verge; des tégumens de la verge et du prépuce. Du corps caverneux; conformation générale; organisation du corps caverneux. - De l'uréthre; disposition générale; organisation de l'uréthre; du gland. |