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Clodion, dit le Chevelu, second roi de France. Conquêtes de ce prince au nord de la Gaule. H s'avance témérairement jusqu'à Tours. Il se replie et pénètre dans l'Artois : il est surpris et battu par mars Etius auprès de Lens. Quels avaient pu être les motifs de Clodion?- Les Bretous dans l'Armorique.

Récit de l'opération de l'armée royale du Midi sous les ordres de M.gr le duc d'Angoulême, depuis le 9 jusqu'au 16 avril 1815, par M. Suleau. Deuxième édition. Broch. in-8°. Egron.

Les Mérovingiens et les Carlovingiens, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le premier cahier de ce Journal.)

Dans deux premiers articles nous donnerons le sommaire des événemens qui ont eu lieu pendant le règne de chacun des princes de la race mérovingienne dans les deux articles snivans, nous suivrons la même marche relativement aux princes de la race carlovingienne.

Article premier.

Des recheches préliminaires très-intéressantes sur l'état de la Gaule avant son invasion par les Francs précèdent la narration que font les auteurs des événemens qui signalèrent le règne de Pharamond, le premier Franc qui forma un établissement dans la Gaule,

Pharamond, premier roi de France, Avénement de ce prince au trône. Situation de l'empire d'Occident sous Honorius. Division des Francs en Saliens et en Ripuariens. Les premiers s'établissent sur la rive gauche du Rhin. Pharamond profite de la trauquillité qui suit son invasion pour donner de la

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Prise de Trèves et de Cologne : cette dernière, capitale des Ripuariens. Pourquoi Clodion est-il appelé le Chevelu? Zèle de St.-Germain d'Auxerre et de Saint-Loup, évêque de Troies. Mort de Clodion : Le moine Caffien. sa famille.

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Mérouée, troisième roi de France.— Ce prince n'était pas héritier du trône. Son origine. -Paix pendant les premières années de sou règne. Attila: son caractère. Les Francs soumis à Mérouée s'opposent en vain à ce qu'il passe le Rhin. Il pénètre dans la Gaule ses ravages siège d'Orléans. comte Etius, Théodoric, roi des Visigoths et Mérouée marchent au secours de cette ville.-Retraite d'Attila.-Bataille de Châlons: mort de Théodoric. Retraite définitive d'Attila. Conduite astucieuse d'Etius envers Mérouée et ses autres alliés. Mécontentement de Thorismond. - Attila en Italie. Etius assassiné par les ordres de Valentinien III, jaloux de sa gloire: cet empereur est lui-même massacré. Thorismond périt aussi de mort violente à Toulouse: Avitus, seigneur auvergnat, empereur. Conquêtes de Mérouée : sa mort,

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nement sage d'Egidius: son expédition contre les Visigoths: il meurt du poison. La mort de Théodoric empêche les Visigoths de profiter de cet avantage. Siagrius, fils d'Egidius, mécontente les Francs. Fidélité remarquable de Viomade en vers Childeric: ce prince rentre dans ses états; il est reçu avec enthousiasme. Ses exploits, sa boune conduite, son mariage avec Basine. Ses enfans, sa mort: découverte de son tombeau en 1658. - Réflexions sur les événemens de son règne. Situation de l'empire d'Occident. Situation de l'empire d'Orient.

-

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Clovis premier, cinquième roi de France: premier roi des Chrétiens. Clovis rend permanent l'établissement des Francs: il est considéré comme fondateur de la monarchie : habileté de sa conduite. Obstacles qu'il eut à sur monter. - Disette d'événemens pendant les premières années de son règne. Guerre contre les Romains: triomphe de Clovis mort de Siagrius. Vase de Sois- Clovis épouse Clotilde. permet le baptême de ses enfans. taille de Tolbiac. Clovis se fait chrétien: Sainte Ampoule. Oriflamme. Bons effets de la conversion de Clovis : sa conduite avec les Bourguignons: traité secret avec Gondebaud. · Mort de Godégésile frère de Gondebaud. Causes de la haine de Clovis contre Ala ric, roi des Visigoths. Rupture avec Gondebaud : faute politique de Clovis.

sons.

Ba

Prétexte de la guerre contre Alaric.➡ Clovis se sert de motifs religieux pour commencer les hostilités. Bataille de Vouillé mort d'Alaric. Adresse de Clovis. Son fils Thiéry et le roi de Bourgogne agissent dans les provinces du Midi : Ibas, général de Théodoric les repousse retraite de Clovis : il conserve la majeure partie de ses conquêtes: prise d'Angoulême. Politique de Clovis : il reçoit les ornemens de Patrice et d'Auguste. - Il fait de Paris sa capitale et fonde Sainte-Geneviève. Cruauté de Clovis mort violente de Sigebert et de

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reuse princesse; Frédégonde est élevée à la dignité de reine. Humiliation de Chilpéric et de Frédégonde. — Chilpéric veut se venger par une nouvelle trahison; Sigebert le réduit aux abois; Frédégonde arrête ses succès en le faisant assassiner. La haine de Frédégonde contre Brunehault mal secondée. Cette dernière reléguée à Rouen.- Elle épouse le jeune Mérouée, fils de Chilpéric; couroux de Frédégonde; mort du jeune prince. Procès de Prétextat; mort de Clovis, le dernier des fils de la reine Audouère, Naissance de Clotaire II; projet de mariage de la princesse Rigouthe avec Recarède, prince Visigoth; elle arrive à Toulouse.. Assassinat de Chilpéric sa mort; son caractère; ses occupations.

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Clotaire II, dixième roi de France. - Frédégonde obtient le secours de Gon. tran; elle est cxilée; mort de Pretextat. - Recherches sur la mort de Chilpéric. Baptême du jeune roi qui reçoit le nom de Clotaire II; mouvemens des Bretous et des Gascous. Effets de la mort du roi Goutran; habileté et fermeté de Frédégonde; elle gagne la bataille de Elle profite de la mort de Childebert; victoire de Latofao; mort de Frédégonde; son éloge; Clotaire eut à déplorer sa perte; if perd la bataille de Dormenil; traité désavantageux. - Fermeté et sages mesures de Clotaire; Landri commaude ses troupes; il est défait. - Divisions entre Thiéry et Théodebert, rois de diverses parties de la France. Bonnes mœurs de Clotaire; les circonstances le favorisent; il profite des fautes de son cousin; il se lie avec Thiéry; l'infidélité de ce dernier lui procure des partisans; mort de Thiéry; Arnoul, Pépin de Lauden, Garnier-Redon se déclarent pour lui; il immole les enfans de Thiéry; sa cruauté en vers Brunehault; mort de cette reine. Clotaire possède toute la monarchie; il gouverné avec saMouvemens gesse; concile de Paris.

en Bourgogne; le Patrice Alethée; les reines Hadeltrude et Bérétrude; naissance de 'Caribert. - Modération de Clotaire.

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Nous allons consacrer cet article à l'analyse des observations générales de M. de Molleville sur la cinquième période:

Les différeus changemens, dit-il, que la constitution anglaise a successivement éprouvés, avant de parvenir au degré de stabilité qu'elle a atteint aujourd'hui, sont aussi curieux qu'intéressans à observer. La forme des gouvernemens breton, romain, saxou et normand, a été

développée dans les articles précédens.

Les trois successeurs de Guillaume-le

Conquérant, étant regardés comme usurpateurs, régnèrent avec un titre contesté pour lequel ils tâchèrent d'obtenir l'appui de leurs sujets anglais, en leur accédant de nouvelles chartes, en leur promettant de bonnes lois; mais les chartes et les promesses royales étaient si souvent violées, que le clergé et plusieurs barons ne jurèrent fidélité à Etienne, le dernier roi de la race normande, que pour le temps où il serait lui même fi

dèle à observer ces chartes et ses pro

messes.

L'accession de Henri II de l'illustre maison d'Anjou ou des Plantagénètes qui réunissant à l'Angleterre les riches

et nombreuses provinces qu'il possédait sur le Continent, le rendait le plus puissant souverain de l'Europe devait opérer un grand changement dans l'état politique de l'Angleterre.

La limitation du service féodal à quarante jours avait en ce pays, comme dans tout le reste de l'Europe les plus grands inconvéniens: Henri II remédia en grande partie à cet abus, en introduisant l'usage de commuer en argent l'obligation du service militaire personnel, et de lever une taxe sur les fiefs des barons et chevaliers, au lieu d'exiger le service personnel de ses vassaux. Les empiète mens respectifs des grands barons sur l'autorité du monarque, et de celui-ci sur la liberté de ses sujets étaient un vice radical plus difficile à corriger. La fermeté de Henri II réprima la licence qui résultait de ce choc: elle fut contenue d'une manière plus violente par Richard Coeur-de-Lion; mais les vices et les folies de Jean Sansterre forcèrent ses sujets et les mirent en état d'obtenir de ce prince la grande charte, ce palladium de la liberté anglaise : elle contenait le développement authentique et clair de la constitution britannique telle qu'elle existait alors. Le pouvoir législatif était exercé par le roi et le grand conseil qui, dans la suite, fut appelé parlement. Les archevêques, les évêques et les principaux prieurs étaient membres de ce conseil à un double titre; savoir: 1o. par la prescription, comme ayant joui de ce privilége depuis l'établissement du christianisme à raison de la supériorité de leurs lumières; 2°. par leur droit de baronnage, comme relevant personnellement du roi par le service militaire. Les barons relevant aussi de la couronne, par tenure militaire, étaient une autre partie constituante de ce grand conseil, tous les autres tenans immédiats de la cou100ne obligés au service de chevalier avaient, en cette qualité, le droit de siéger dans ces assemblées où les communes ne furent admises que quelques siècles après la conquête. A cette époque,

qu'il est difficile de fixer avec précision, le nombre des représentans envoyés au parlement par chaque comtés, ville ou faubourg n'était pas invariablement fixe. A la fin, vers le règne de Richard II, l'usage d'envoyer deux membres commença à être si généralement observé, que cette coutume devint une loi. Le nombre des villes et hourgs qui envoyaient des membres au parlement à cette époque était encore plus incertain et plus variable; il dépendait beaucoup des shérifs des différens comtés auxquels le mandement du roi était adressé avec ordre de faire élire un certain nombre de citoyens (ordinairement deux ) pour chaque ville, et de bourgeois pour chaque bourg de leur comté sans exception.

Avant l'année 1343, le parlement n'avait pas été habituellement divisé en deux chambres, quoique les différens ordres qui les composaient se retirassent quelquefois pour discuter séparément leurs in. térêts respectifs ; et dans ces conférences particulières, les chevaliers des comtés siégeaient presque toujours avec les comtes, et les barons, comme étant originairement du même ordre. Mais aussitôt que ces chevaliers cessèrent d'être membres

du parlement de plein droit, et n'y furent admis que comme représentans élus des chevaliers de leur comté, leur union cessa d'exister, parce que ceux-ci siégeant de leur propre droit, n'avaient à répondre de leur conduite à personne, tandis que les chevaliers étant membres élus étaient incontestablement obligés d'avoir particulièrement égard aux intérêts et aux opinions de leurs constituans. Cette union des barons avec les chevaliers des comtés fut finalement dissoute, ou discontinna en 1343, lorsque le roi assembla un parlement pour le consulter sur la question de savoir s'il fallait faire la paix avec la France par la médiation du pape: il demanda que les barons et les prélats délibérassent ensemble sur cette question, et que les chevaliers des comtés s'assemblassent avec les communes dans la chambre peinte pour le même

objet, et que les uns et les autres se réunissent ensuite en plein parlement pour y rapporter leur avis: ainsi s'introduisit cette institution qui s'est maintenue depuis avec quelques petites interruptions et avec très-peu de changemens. Chaque lord spirituel et temporel recevait une sommation particulière du roi pour chaque parlement, et ceux qui n'en avaient point reçu n'avaient pas le droit d'assister à cette assemblée. Le roi usait quelquefois de sa prérogative pour appeler, par des sommations particulières, à la chambre des pairs, quelques chevaliers les plus distingués et les plus opulens, quoique leurs terres ne relevassent pas de la couronne par baronnie; et ceux d'entre eux qui étaient régulièrement sommés ainsi pendant un temps considérable devenaient lords du parlement en vertu de ces sommations ou mandemens cet honneur était ordinairement accordé à leurs héritiers qui continuaient d'être sommés au parlement de la même manière.

Ce fut sous le règne de Richard II que s'introduisit l'usage de créer des barous par lettres-patentes qui leur conféraient, ainsi qu'à leurs héritiers mâles, les honneurs et dignités de baron sous un certain titre, avec tous les autres privilèges de la pairie. Ainsi, à la fin de cette période, la chambre des pairs était com posée de trois différentes espèces de barons; les uns P'étaient par la tenure, d'autres par writs ou sommations, et d'autres par lettres patentes. Par ces moyens, le nombre des membres de la chambre des pairs variait à chaque session, ainsi qu'il plaisait au roi, ce qui assurait alors à la couronne une puissante influence dans cette chambre. La chambre des communes composée de chevaliers des comtés et des représentans des villes et des bourgs, était si complète à cette époque qu'il parut nécessaire, qu'un des membres fut élu à l'ouverture de chaque session pour présider à leurs debats, et faire, en leur nom, au roi et à la chambre des pairs les communications

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savans

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La conquête des Normands favorisa infiniment la renaissance des lettres en Angleterre, parce que Guillaume-le-Conquérant qui avait reçu une bonne éducation aimait beaucoup la conversation des et leur conférait les plus riches bénéfices et les plus éminentes dignités de l'église il excita ainsi une ardeur extraordinaire parmi le clergé pour les travaux littéraires; et il attira en Angleterre plusieurs savans étrangers dont l'exemple et les instructions propagèrent la connaissance des lettres : leurs progrès furent d'autant plus rapides, que l'art de faire le papier fut inventé à cette époque. Cependant, jusqu'à la fin du douzième siècle, les ecclésiastiques furent les seuls qui enseignèrent et pratiquèrent la médecine et les autres sciences,

A l'égard de la violence du caractère et de la brutalité des mœurs de ce temps, on peut en juger par la querelle qui s'éleva entre les archevêques de Cantorbéry et d'York dans une assemblée du clergé présidée par le légat du pape. Les deux archevêques prétendant siéger à sa droite, cette question de préséance fit naî

(*) Telle est évidemment l'origine de l'orateur de la chambre des communes : M. de Molleville n'en a pas fait l'observation: il l'a laissé faire sans douté au lecteur.

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