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Il résulte des rapports faits sur les travaux de cette société, que les états de soixante-neuf départemens, pour 1813, ont donné 323,718 vaccinations et 139,520, dans vingt-cinq départemens pour 1814. Les prix institués par le décret du 7 novembre 1809 ont été partagés, savoir: celui de 3000 fr. entre M. Massant d'Aiguirande, et M. Falles, de Valogne les deux prix de 2000 fr. entre MM. Nodey de Vesoul, Mortan de Metz, Barrey de Besançon, et Boissière de Sainte-Hippolite (du Gard). Les trois autres prix de 1000 fr. sont aussi partagés; et cent médailles d'en. couragement distribuées : le Gard entre en ligne pour quatre.

Les Cours de l'Ecole spéciale des langues orientales vivantes ont recommencé le mardi 5 décembre, dans l'ordre suivant:

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Minerve, ou l'ariétés d'histoire, de géographie, de littérature et de philosophie, tant originales que recueillies dans les meilleurs ouvrages étrangers modernes, par M. MalteBrun. Elle paraîtra dès l'an 1816.

On s'abonne pour cet ouvrage chez l'Editeur, rue Christine, no. 1, et chez MM. Treuttel et Würtz. Le prix de l'abonnement est pour l'année de 24 fr.: il faut ajouter 6 fr. de port pour les départemens: le port pour l'étranger est généralement double.

Annuaire de l'Organiste, par le sieur Lasseux, organiste de Saint-Etienne-du-Mont, divisé en quatre partrimestre.

ties

par

On souscrit pour cet ouvrage, chez l'auteur, rue des Grès, no. 6, près le Panthéon, et chez Janet et Cotelle. En souscrivant on fera une soumission de payer la première partie en la recevant. Chaque partie sera payée 15 fr.

DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE

DEUXIÈME CAHIER, 1816,

Prix pour douze cahiers 15 francs.

cottés aux articles

Les doubles prix, séparés par un tiret annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

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pour le développement du titre et F'adresse, le premier cahier de ce Journal.)

Cet ouvrage est divisé en trois classes. Un aperçu rapide des sujets traités dans la première sera la matière d'un premier article, dans un second article

nous jetterons un coup-d'œil également

rapide sur les deux autres classes.

Article premier.

Le premier objet de la première classe, ce sont les organes de la locomotion.

La squelnologie embrasse d'abord le trone on y considere la colonne vertébrale, la poitrine, la tête, le bassin : elle embrasse ensuite les membres qui se divisent en membres thorachiques, membres abdominaux.

A ces notions succèdent celles des articulations qui se divisent en articulations de la colonne vertébrale de la poitrine, de la tête, du bassin et des os des membres.

Vient ensuite la myologie où l'on décrit également les muscles appartenant aux parties du corps d'où on vient de faire l'énumération.

Le second objet de la première classe, ce sont les organes de la voix on y dé crit le larynx et ses annexes, tels que les cartilages, les ligamens et les muscles.

Le troisième objet de la première classe, ce sont les organes de la sensi bilité: on y considère l'encéphale, respectivement aux parties importantes qu'il embrasse, telles que le cerveau et le cervelet avec leurs enveloppes membraneuses, les ramifications de leurs nerfs et leurs ganglions.

Le quatrième et dernier objet de la première classe, se sont les organes des sensations spéciales dans lesquelles se rangent l'oeil et ses dépendances, l'oreille et ses dépendances, le nez et ses formes nasales, la langue et la peau.

Nouvelles instructions sur les causes et le traitement de la dyssenterie épidémique dans l'arrondissemeni de Dinant, par L. F. Bigeon, docteur en médecine. Broch. in-8°. Dinant, Huart.

Traité des poisons tirés des règnes minéral, végétal et animal, ou Toxicologie générale considéré sous les rapports de la physiologie, de la pathologie et de la médecine légale, par M. Orfila. Deux tomes en 4 volumes. Crochard. 15 fr.

Histoire de la médecine depuis son origine, etc., par Kurt Sprengel... (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le précédent cahier de ce Journal. )

Article premier.

Nous allons donner un aperçu rapide des sujets traités dans les quatre premières sections de l'ouvrage, et dont se compose le premier volume.

La première section a pour objet l'origine de la médecine : ce sont en quelque sorte les temps fabuleux de l'histoire de cette science; mais l'auteur en les retraçant déploie une érudition profonde et une judiciense critique.

La seconde section roule sur l'état de la médecine chez les peuples les plus anciens : elle est divisée en neuf.chapitres. Le premier a pour objet la médecine des Egyptiens avant Psammetique: le second, la médecine des Israélites jusqu'à la captivité de Babylone : le troisième, la médecine des Hébreux : le quatrième, la médecine des anciens Grecs: le cinquième, l'exercice de la médecine dans les temples grecs : le sixième, la médecine des Romains jusqu'au temps de Caton-le-Censeur : le septième, la médecine des Chinois. et des Japonais le huitième, la médcome

des Scythes: le neuvième, la médecine des Celtes.

Jusques-là, la science de la médecine était resserrée dans les bornes les plus étroites, et on peut la considérer comme étant encore dans l'état d'enfance. Nous allons maintenant la voir prendre toutà-coup un grand essor.

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a

« que leur premier devoir est d'observer
<< attentivement la marche de la nature.
«< 11 démontra l'inutilité des thé nies, et
« prouva que l'observation est seule la
« base de la médecine, et que le pre-
« mier devoir des médecins est d'obser-
« ver la marche de la nature. L'art de
« guérir devenu ainsi une science d'ex-
«<périence et de faits aurait dû faire d'im-
« menses progrès : si on eût continué de
« suivie la route qu'Hippocrate avait
« tracée et suivie avec tant de succès, la
« médecine grecque eût atteint en peu
« de temps un degré de perfection dont
« nous pouvons à peine nous former une
« idée; car l'anatomie qui ne tarda pas
« à en augmenter le domaine, semblait
« devoir répandre sur elle la plus vive
a lumière; mais ces brillantes espéran-
<<< ces ne se réalisèrent pas. La simple.
observation répugnait à l'esprit domi-

La troisième section nous offre en effet les premiers travaux scientifiques de la médecine : elle est divisée en trois chapitres; le premier a pour objet les premières traces d'une théorie médicale dans les écoles philosophiques des Grecs; le second, le commencement de l'exercice public de la médecine; le troisiè me, la médecine d'Hippocrate. Ici l'historien remarque que la famille d'Hippocrate, dans l'espace de trois cents aus fourni sept médecins de ce nom, égale ment célèbres et par les cures qu'ils opé«nant du siècle, et l'anatomie ne servit rèrent, et par les écrits qu'ils laissèrent à la postérité; que ces écrits dont ou compre aujourd'hui soixante et douze sont ordinairement attribués à un seul d'entre eux, Hippocrate, fils d'Héraclide, parce que c'est celui qui s'illustra le plus, celui à qui l'on doit les meilleurs ouvrages publiés sous son nom, celui enfin qui a le plus contribué au - perfectionnement de l'art.

« qu'à confirmer les spéculations et les « théories des médecins dogmatistes. >>

La quatrième section roule snr l'histoire de la médecine, depuis Hippocrate jusqu'à l'époque des méthodistes : elle est divisée en quatre chapitres.

Le premier chapitre a pour objet, l'école dogmatique; le second, l'origine de l'histoire naturelle et de l'anatomie le troisième, l'école d'Alexandrie; le quatrième, l'école empirique.

Moyens de former de bons médecins, par M. M. Minuret, docteur en médecine. Broch. in-8°. Potey. 2 fr. 50 c. -3 fr.

Après une excellente relation historique des travaux d'Hippocrate et une rapide analyse de ses ouvrages, l'historien récapitule de la manière suivante les importaus services que cet immortel médecin à rendus à la science de la médecine, et les inconvéniens fâcheux qui sont résultés de s'être écarté de la marche qu'il avait constamment suivie dans MATHÉMATIQUES. ASTRONOMIE. l'étude et la pratique de la médecine.

« La révolution qu'Hippocrate opéra a dans la médecine-pratique, la séméioatique, la pathologie et la diétique fut e d'autant plus avantageuse que la mai< che adoptée avant lui par les Asclepiaedes et les Philosophes n'était nulle

ment propre à conduire la science vers
sa perfection. Il apprit aux médecins

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Principes de mathématiques de feu Joseph Anastase de Coenhio, professeur à l'université de Coimbre, (savoir: ceux de l'arithmétique, de l'algèbre, de son application à la géométrie, du calcul différentiel et intégral exposés d'une manière nou

velle), traduits littéralement du portugais, par J. M. D'Olbrea. Un vol. in-8°. Madame Courcier.

Annuaire présenté au Roi par le bitreau des longitudes pour l'année 1816. Broch. in-8°: Madame Courcier, 1 fr. i fr. 25 c.

DEUXIÈME CLASSE.

ÉCONOMIE RURALE

les

Histoire des progrès de l'agriculture francaise considérée dans ses rapports avec les lois, les cultes, mœurs et le commerce; précédée d'une notice sur l'empire des Gaules et sur l'agriculture des anciens, par M. Delabergerie. Un vol. in-8°. Madame Huzard et Déterville.

ARTS MÉCANIQUES ET

INDUSTRIELS.

Traité simple et concis de géométrie pratique applicable au mesurage de toute espèce d'ouvrages de bâtiment, par Denuelle, architecte - expert. Un vol. in-8°. Chez l'Auteur, rue 'd'Argenteuil, no. 5, et Panckouke.

Chorographie, etc., par M. Boinvilliers. Cinquième édition. Broch. in-12. Delalain. 1 fr. 80 c.

COMMERCE.

Almanach du commerce de Paris, des départemens de la France, et des principales villes du monde, par J. De la Tynna, de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, propriétaire-éditeur de la

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Cet ouvrage renferme : 1) tableau abrégé des principales productions et des principaux objets d'industrie de TEmpire, son étendue, sa population,

banetc. Paris: les manufacturiers, quiers, négocians, marchands de tous états, agens de change, courtiers de commerce, imprimeurs-libraires, journaux et feuilles périodiques, notaires, avocats, avoués, huissiers, etc.; les mimistres, les grandes opérations, les tribunaux, la banque de France, l'admiDistration des postes, et les jours de départ des lettres pour l'Empire et l'étranger, les messageries; une liste particulière des principaux habitans de Paris, contenant les noms et titres des principaux fonctionnaires publics, etc.; enfin les renseignemens les plus étendus dont la connaissance peut être utile au commerce, à l'industrie, aux arts aux affaires. Départemens de l'Empire, l'étendue, les productions, la population, les préfectures, sous-préfectures, cantons, tribunaux, justices de paix conservations des hypothèques, les grandes routes, rivières, canaux navigables, les manufacturiers, banquiers, négo cians, libraires, agens de change, courtiers de commerce, principaux marchands, notaires, avoués et hnissiers ;

et

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