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Art vétérinaire. Nécessité des haras fixes. De la manière dont les chevaux sont traités en France: disproportion de la charge avec la force harnachement et inconvénient des couvertures en laine: soins, ferrures et projet d'instruction pour les maréchaux. Avantages de la propagation des chevaux et productions du sol français prix à accorder, et manière avantageuse de les distribuer, - Nécessité de conserver pour les haras les vainqueurs des prix. Sommes exportées annuellement de France pour achat de cheChoix des étalons.

vaux.

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par le même. Broch. in-12. Même adresse. 1 fr.

Du Fléau des incendies, et de l'unique moyen de garantir les habitations, par le même. Br. in-12. Même adresse. 1 fr.

Epreuves de caractères français, allemands, coulés, rondes, financières, anglaises, vignettes, fleurons et passe-partout, in-folio. Metz. Madame Verronais.

Des ac- FINANCE S. couplemens. De l'Egypte, des Mame-Description du

lucks et des Arabes. cheval.

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COMMERCE.

Comparaison des bases de la loi de finances du 28 avril 1816, avec quelques principes applicables au Budjet de 1817, par P. P. Lemercier, ancien banquier. Br. in-8°. Patris.

Nouvelle Législation de l'impôt et du crédit, publiée par M. G.... D..., ancien magistrat. Un vol. in-8°. Delaunay. Eymery. 4 fr. 4 fr.

50 c.

Choix de projets et d'édifices parti- Code des contributions indirectes,

culiers composés par des élèves de l'école polytechnique; ou Précis de leçons d'architecture données en cette école. Cinq cahiers in-4. Chez Durand, à l'Ecole polytechnique, et Ganeh, rue du Battoir, no. 10. Prix de chaque cahier 6 fr.

Méthode facile et économique de réédifier les églises paroissiales, et de les décorer à peu de frais, par Cointereau. Broch. in-12. Delaunay et Brunot-Labbe. 75 c.

Les Petits Bâtisseurs en exercice,

ou Recueil des lois, arrêtés du gouvernement, décrets, ordonnances, avis du conseil-d'état, décisions ministérielles, arrêts de la cour de cassation, en matière de contributions indirectes, par Charles d'Agar, chef de la section administrative du contentieux des contributions indirectes. Un vol. in-8°. Chez l'Auteur, rue Neuve-SaintFrançois, n°. 3.

De l'Utilité d'un entrepôt universel à Paris, ou Avantages pour la France des produits de l'industrie étran

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GEOGRAPHIE. TOPOGRAPHIE.

STATISTIQUE.

Carte détaillée des environs de Paris, indiquant les routes de poste à plus de trente-cinq lieues, dressée par Gotthold, d'après Cassini, revue et augmentée par les soins de J. Goujon, sur la carte de France, par les ingénieurs des ponts et chaussées, et sur celles des postes de 1816, imprimées sur un quart de feuille de papier dit colombier. Chez Goujon, éditeur, marchand de cartes géographiques, rue du Bac, no. 6. 1 fr. 50 c.

On se figurera difficilement que, dans un cadre d'une si petite étendue on soit parvenu indiquer, sans qu'il en résulte aucune confusion, toutes les routes de postes et autres, les villes, bourgs et villages un peu importans, et qu'il présente autant de détails géographiques. La Carte doit sa clarté et la distinction

parfaite de toutes les indications cidessus énoncées à la netteté et à la pureté du burin de MM. J. B. Tardieu et Pélicier dont les noms suffisent pour la recommander aux amateurs.

Six grandes Cartes géographiques élémentaires. Chez M. M. Gianni, rue Saint-Honoré, no. 313. Topographie physique et médicale de la ville de Strasbourg, avec des tableaux statistiques, une vue ct le plan de la ville, par J. P. Graffenauer, docteur en médecine. Un vol. in-8°. Strasbourg. Levrault.

Lettres écrites d'Italie en 1812 et 1813, etc., par F. Lullin de Châteauvieux. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le sixième cahier de ce Journal.)

Nous revenous sur cet ouvrage qui

mérite à tous égards de fixer l'atten- tagnes n'inspire plus d'effioi, et les peuttion du public.

Il a paru dans les dix-septième et dixhuitième siècles un assez grand nombre de relations de l'Italie en général, et beaucoup plus encore des diverses parties de cette belle contrée ; mais dans aucune on ne l'a considérée sous le rapport si intéressant de son agriculture : C'est principalement sous ce rapport que M. de Châteauvieux l'a parcourue avec. les yeux d'un excellent observateur. Tout est neuf et néanmoins tout est approfondi dans ses lettres adressées à M. Pictet, le digne appréciatcur de ses recherches précieuses et des résultats importans qu'elles reuferment. Nous partagerons en plusieurs articles l'analyse que nous nous proposons d'offrir de cet Ouvrage. Le premier roulera uniquement sur les sensatious qu'a éprouvéés le voyageur en descendant des Alpes en Italie: on a très judicieusement cru devoir observer dans une note que ses lettres ont été écrites pendant le temps de la domination française en Italie.

Article premier.

L'Italie, dit le voyageur, s'annonçait d'avance à mon imagination comme un pays enchanté, séparé du reste de la terre par des abîmes à peine accessibles: il me semblait que je deva.s trouver audelà des Alpes des mœurs, des nations, ainsi qu'une nature dont la physionomie aurait un caractère absolument unique... Je viens de traverser les Alpes, mais je n'ai plus ressenti l'émotion qu'elles m'avaient d'abord inspirée. Les routes majestueuses qui viennent de s'ouvrir dans leurs précipices ont détruit les barrières données à l'Italie par la nature. Ces immenses travaux en applanissant les rochers ont rabaissé les Alpes et désenchanté Meillerie (*). Le nom de ces mon

(*) L'auteur ici fait allusion à l'enchanteresse description des rochers de Millerie par J., J. Rousseau.

ples ne sont plus séparés par elles en les rapprochant, ces communications faciles effacent le caractère original des nations; elles prennent les mêmes mœu:s avec des besoins et des habitudes setblables. L'instinct de nationalité se dissipe peu à peu par cette communauté de tous les usages de la vie, et l'on parcourt bientôt l'Europe entiere en croyant rester toujours au milieu du même penple. Ce sentiment, poursuit le voyageur, m'a frappé dès mon arrivée à Turin: je me suis cru dans une grande et belle ville de France.... Quel sera le résultat de cette fusion de tous les peuples, de cette uniformité de mœurs, de cette cultérêts une même tendance? Les physioture commune qui donne à tous les innomies nationales, en s'effaçaut sur tout le continent, éteindront-elles en même temps les rivalités des peuples, avec ‹e chaque nation se désigne à elle-même, sentiment intime par lequel chaque Etat, tion? J'ai peine à le croire quelque et qui lui est propre comme sa respira

chose me blesse dans cette image; et lorsque je vois sur les bords du Tibre des arrêts du Conseil d'Etat affichés sur

des poteaux, un cri de ma conscience me révèle que je suis sur la terre des Romaius, et non dans le pays des Celtes, sur les rives de l'Indre ou de l'Adour. Les peuples, sans histoire et sans traditions, peuvent se fondre les uns dans les autres; mais ceux qui doivent aux siècles une longue venonimée, leur conservent involontairement un culte qui devient l'ame de leur nationalité, et je doute que des décrets puissent détruire ce culte et anéantir l'histoire. Cependant la ruine presque universelle de tout le systême féodal, des castes et des priviléges, en rapprochant l'égalité des droits de tous les citoyens, doit dissoudre l'influence des forces individuelles, pour placer cette influence dans la loi, c'està-dire dans la force universelle dès lors les distinctions ne pouvant plus appartenir au rang, deviendront l'appanage des places, de la fortune et des talens

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unique levier pour sortir de l'égalité commune. On peut prévoir que de ce moment tous les intérêts, toute la tendance des besoins de la vie iront à se

procurer ce genre de distinctious; et comine les moyens pour y parvenir sont les mêmes partout, toute la population européenne se trouvera presqu'à son inscu inspirée par le même génie. L'ordre politique et la législation stationnaires par leur nature, serout également obligés de plier sous l'effort de ces nouvelles mœurs enfantées par la marche séculaire de la civilisation : ce ne sera qu'à la fin de cette revolution générale qu'on pourra apprécier toutes les conséquences mais il est curieux de signaler dans la route du temps les faits par les quels s'annonce ce grand changement daus l'ordre social.

L'Italie est un des pays de l'Europe où l'on peut le mieux remarquer cette tendance universelle de notre âge. La destruction de la féodalité et de tous ses vestiges ne s'y est pas opérée, comme en France, par la plus épouvantable vioJence; le temps, les lumières et la force des choses y ont préparé des opinions que le doit de conquête y a sanctionnées. On peut facilement observer le dé veloppement que l'esprit du temps a produit en Italie, et c'est un point de yue sous lequel elle offre aujourd'hui un grand intérêt ses vieilles aristocraties sont tombées au premier souffle, ses petites souverainetés ont disparu avec le cortège pompeux qui décorait leur impuissance. De plus grandes divisions territoriales ont donné un moment aux Italens l'espérance de se réunir, après vingt siècles, en un corps de nation : ils ont reçu une législation uniforme et une même impulsion on les a débarrassés, nalgré la résistance des vieilles habitu des, de tout ce qui entravait la marche universelle de la révolution sociale, et on les a jetés dans les cadres de la plus redoutable de toutes les armées: étonnés d'y figurer, ils ont pris le bonnet de grenad.er, plus par force que par choix

peut être, et sous ces nouveaux drapeaux, ils ont combattu comme anonymes, ou plutôt sous le nom de français, mais avec une bravoure qui leur a valu l'estime des soldats, et leur a appris qu'ils n'étaient pas plus étrangers aux périls de la guerie qu'aux délices du repos. De si grands changemens dans la destinée de ce peuple en ont apporté dans ses usages et dans ses intérêts. Les Italiens ont parcouru l'Europe, déportés en masse par la conscription, ou chargés des intérêts généraux de la guerre et de l'administration d'un grand état : ils ont été ainsi chercher dans l'étranger nouvelles séries de mœurs et de connaissances, tandis que ces mêines étrangers apportaient chez eux de nouvelles institutions et des formes réglementaires qui leur étaient absolument inconnues. Un gouvernement extrême dans ses volontés et rapide dans leur exécution, a établi d'autorité en Italie un ordre, une police, une exactitude contraire à lontes les anciennes habitudes. Pendant que la conscription enlevait cette classe oisive et surabondante de la société qui encom brait les rues, les hantes classes de la nation appauvries par la guerre, ont été obligées de prendre un esprit d'intérieur. et des goûts domestiques dont leur moralité manquait totalement. La suppression des couvens, en laissant aux mères le soin d'élever leurs enfans, leur a inspiré ce besoin des convenances, instinct de l'amour maternel qui bannit peu peu cette tolérance de mœurs si reprochée aux femmes d'Italie, et dont l'habitude seule balançait l'immoralité Par là l'esprit, de famille achèvera peut-être de s'établir en Italie.

Sans doute, ce changement dans les moeurs n'est pas encore devenu une habitude universelle à laquelle l'opinion ne permet plus de déroger: car il faut beaucoup de temps pour que la moralité de tout un peuple se renouvelle entièrement; mais on peut annoncer ce changement, parce que les circonstances l'appellent Ce qu'on apperçoit distinc

nes

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tement aujourd'hui, c'est la création d'une classe d'hommes inconnue autrefois et déjà très-répandue, classe qui se voue à la vie active, soit dans les camps, soit dans l'administration, dans les affaires, ou dans la culture des sciences. Les hommes qui la composent sont jeuanimés, avides d'instruction; ils la cherchent et l'obtiennent ils ne se concentrent plus, comme leurs pères, dans un cercle borné, mais ils appartiennent à la civilisation européenne. Les arts et la poésie ont cessé en même temps d'être un objet de culte pour les Italiens: il est totalement négligé par les hommes de talens on ne tourne plus ces talens que vers les sciences naturelles et les connaissances politiques. On n'ose plus parler des tableaux faits par les deux uniques peintres dont le nom soit connu. Federici seul lutte encore sans succès pour soutenir la réputation des auteurs dramatiques. Monti a recueilli la dernière palme poétique, et Veluti celle du chant... Un grand homme conserve à lui seul toute la renommée de l'antique gloire de l'Italie dans les arts: c'est Canova. L'impulsion générale se dirige ainsi loin des régions de l'imagination vers l'esprit d'ordre dans les affaires, vers le désir d'améliorer sa situation par l'intelligence et l'économie, vers le désir d'employer ses forces à des choses utiles dans l'ordre social et particulier.... Ce mouvement s'est porté immédiatement vers l'agriculture, puisque l'Italie n'avait que peu de fabriques et des ports fermés la par guerre au commerce d'échange, dès-lors presque aucun moyen d'étendre son industrie, autrement que par ses productions agricoles. Cette amélioration même n'avait qu'un champ borné à parcourir, car l'Italie, cette ancienne patrie de la civilisation, avait déjà traversé toutes les phases de la prospérité publique : on y avait déjà depuis long-temps adopté l'ingénieuse culture des assolemens, un vaste systême d'irrigations, et les meilleures méthodes d'exploitations rustiques.... Il était beaucoup plus essentiel de renouveler les

hommes que les choses en Italie: on en trouvera la preuve dans l'exposition de l'état de l'agriculture en Italie, qui sera la matière des articles suivans.

HISTOIRE.

Les siéges, batailles et combats mémorabies de l'histoire ancienne et moderne ouvrage qui peut être considéré comme les faits militaires des Juifs, des Egyptiens, des Persans, des Mèdes, des Assyriens, des Grecs, des Macédoniens, des Carthaginois, des Romains et des Gaulois, par M. de Saint-Alais, auteur de l'Histoire des maisons souveraines de l'Europe. Un vol. in-8°. Eymery. 6 fr.

Procès de Charles I.er, roi d'Angleterre, suivi du Procès des vingtneuf régicides mis en justice après la restauration de Charles II. Un vol. in-8°. Nicolle. 6 fr.-7 fr. 50 c.

Mémoires particuliers, pour servir à l'histoire de la fin du règne de Louis XVI, par A. S. Bertrand de Molleville, ministre secrétaire d'état sous le règne de ce prince. 2 vol. in-8°. Michaud. 12 fr.

Histoire de la révolution française, depuis 1787 jusqu'en 1816, par M. H. M. Lemaire. 3 vol. in-12. Le Dentu. 10 fr.

Histoire abrégé du Pontificat, par M. Benoiston de Châteauneuf. Tome I, in-8°. Chez l'Auteur, rue Saint-Dominique-d'Enfer. 5 fr.

Les Mérovingiens et les Carlovingiens, etc... (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le

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