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Livre septième. Du calorique, soit rayonnant, soit latent. Sur les rapports de la lumière et du calorique. Lois du réfroidissement et du réchauffement des corps dans des milieux indéfinis. Influence de l'état et de la nature des surfaces sur le rayonnement du calorique: théorie de son équilibre par échanges Lois de la propagation de la chaleur dans les corps solides. De la capacité des corps pour le calorique. Des machines à vapeurs. Supplement à l'optique. Sur la diffraction de la lumière. Addition à l'optique. Détermination des quantités de lumière réfléchie par les corps.

CHIMIE.

Nouveaux élémens de chimie théorique et pratique à l'usage des étudians en pharmacie et en médecine, et de tous ceux qui se préparent à subir leur examen, par A. Fabulet. Deuxième édition refaite et augmentée du double, avec quatorze planches représentant trentesept figures. Un vol. in-8°. Bechet. 12 fr. -15 fr.

MÉDECINE. CHIRURGIE.

PHARMACIE.

Collection d'observations cliniques, par M. A. Petit, docteur en médecine de la Faculté de Montpellier, et ancien chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu de Lyon. Un vol. in-8°. Lyon, Amable-Leroi. Paris, Gabon, 5 fr. 6 fr. 50 c.

Nouveaux aperçus sur les causes el les effets des glaires, par J. L. Doussin-Dubreuil, docteur en médecine, et membre de plusieurs sociétés académiques et médicales. Broch. in-8°. L'Auteur, rue des Saints-Pères. n°. 17, et Delaunay. 2 fr. 2 fr. 50 c.

Cet ouvrage ajoute de nouvelles et importantes observations à celles que reufermait un Traité sur les glaires du même auteur qui parut en 1794, et qui eut successivement sept éditions. Mémoire sur les dangers des émanations marécageuses et sur la maladie épidémique observée à Pantin et dans plusieurs communes voisines du canal de l'Ourcq en 1810, 1811, 1812 et 1813, par J. L. Caillard, docteur en médecine. Un vol. in-8°. Méquignon Marvis.

Hygiène oculaire, ou Avis aur personnes dont les yeux sont faibles et d'une trop grande sensibilité, avec des nouvelles considérations sur les causes de la myopie ou vue basse, sur l'action des verres convexes et concaves, par J. H. Reveillé-Parise, docteur en médecine. Un vol.in-12. Mêine adresse.

Police judiciaire pharmaco - chimi

que, ou Traité des alimens salubres, de leur sophistication et des altérations qu'ils éprouvent dans les vaisseaux qui servent à leur préparation; des substances tirées des trois règnes que l'on peut considérer comme poisons; des matières venéneuses que fournissent les serpens, les crapauds, les vers, les insectes, etc., et des mesures de surveillance et de police nécessaires pour prévenir les méprises si funestes dans la préparation des remèdes, par M. W. H. G. Remer, docteur en médecine, professeur à l'Université de Koenigsberg, directeur de l'Institut clinique, etc.; traduit de l'allemand par F. J. B. Bouillon-Lagrange et A. Vogel; précédé d'un Rapport sur cet ouvrage, fait à l'Institut par GuytonMorveau. Un vol. in-8°. Caille et Ravier. 6 fr. 50 c.

La chimie, perfectionnée, comme elle l'a été vers la fin dn dix-huitième siècle, et comme elle continue de l'être dans le dix-neuvième, a rendu les plus grands services à la médecine. En procurant de grandes lumières sur les parties constituantes des végétaux et des minéraux, elle a prémuni contre le danger des méprises que l'on commettait dans la composition de la plupart des médicamens où par un aveugle amalgame on mêlait des substances végétales ou minérales dont l'action réciproque avait l'effet d'en détruire l'efficacité en les neutralisant,

et

assez souvent même l'inconvénient beaucoup plus grave de les convertir en une sorte de poison. Plusieurs savans ont relevé les obligations infinies que sous ce rapport la médecine a eue à la chimie mais on s'était beaucoup moins occupé de l'utilité de cette science pour indi quer les altérations que les alimens les plus salubres éprouvent dans les vais

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seaux qui servent à leur préparation avec les moyens d'y remédier, et pour préve lance et de police les funestes méprises qui se commettent trop fréquemment dans les préparations des médicamens. C'est de ces deux objets d'uu si grand intérêt pour l'humanité que M. Remer avantageusement counu en Allemagne comme l'un des éditéurs des archives de Koenigsberg, s'est spécialement occupé dans l'ouvrage que nous annonçons. Nous ne pouvons pas en donner une idée plus satisfaisante qu'en transcrivant ici le rapport qu'en a fait à l'Institut, en 1813, M. Guyton-Morveau si profondé ment initié dans toutes les parties de la chimie. Il y donne d'abord une analyse rapide, mais très-lumineuse des différentes parties de l'ouvrage, et il en apprécie ensuite avec l'impartialité d'un vrai philosophe et les lumières d'un savant distingué tout le mérite.

de salutaires mesures de surveil

« Dans la première section, servant « d'introduction, l'auteur s'attache à « faire sentir la nécessité d'une surveil

lance active de l'autorité secondée des « lumières des hommes de l'art, surtout « en ce qui intéresse la vie des citoyens « et les fraudes auxquelles ils sont si « souvent exposés : il donne ensuite une « idée générale des principes de la chi« mie, des substances réputées simples, « des affinités, des moyens d'analyse, de « l'emploi des réactifs, et de tout ce qui « appartient particulièrement à la chi« mie des arts. La seconde section traite « successivement des alimens salubres, « de leur sophistication, des altérations « qu'ils éprouvent dans les vaisseaux de « poterie et de métal qui servent à leur « préparation; de l'action délétère des a peintures et vernis; des drogues mé« dicinales; des visites auxquelles elles « doivent être assujéties: de la salubrité « de l'air; des moyens de la juger, de « la conserver, de la rétablir; des mé« langes et des fabrications des objets « de luxe, tels que les tabacs, les thés, « les chocolats, les pommades et para fums; des inflammations spontannées

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*et combustions humaines; des super<< cheries des alchimistes; des fausses «monnaies et des moyens de les recon<< naître; de la fabrication des titres et «< papiers d'état, et des procédés pour la "prévenir et la découvrir. Dans la troi«sième section, l'auteur passe en revue toutes les substances tirées des trois « règnes que l'on peut considérer comme « poisons, soit par leurs propriétés chi«miques, soit par leur action mécani«que. Il examine sous ce point de vue « les acides, les sels, les métaux, les « matières végétales, telles que le lau<<rier-cerise l'opium, les résines de << scammonée, de jalap, la gomme gut«.te, la sabine, la cigue, la belladonna, a la jusquianne, l'aqua top-hana sur la " quelle les opinions sont si divisées, et « l'acétate de plomb auquel il donne pour synonyme l'expression de poudre de succession de Brinvilliers, etc. « Viennent ensuite les matières âcres

drastiques et vénimeuses que fournis« sent quelques auimaux, tels que les « serpens, les crapauds, les vers, les << insectes, etc.: il en assigne les caractères, les moyens d'en déterminer la nature. Il rappelle, à ce sujet, les ex"périences de M. de Humboldt sur l'ac«tion que les nerfs mis à nu éprouvent « de quelques-uns de ces poisons, et qui « font espérer que le galvanisme pourra «servir un jour à les faire reconnaître. «Le dernier chapitre est consacré à l'exposition des mesures de surveillance a et de police nécessaires pour prévenir « les méprises si funestes dans la prépa«ration des remèdes. L'auteur place en « tête l'article de l'ordonnauce crimi« nelle de l'empereur Charles, contre les « pharmaciens qui sont convaincus d'ignorance et d'impéritie: il rapporte deux « exemples, où l'adininistration d'une « once et demie de nitre au lieu de sel « de Glauber, jeta les malades dans un « état de faiblesse qui dura un an ; il in« dique les précautions pour éviter ces « accidens; il insiste sur la nécessité de « visiter les boutiques et les magasins, de l'ordre à y observer contre les er

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<< reurs des élèves ; et il donne enfin une « notice des caractères d'après lesquels « on peut juger les drogues les plus usuelales. L'attention avec laquelle il décrit « les formes cristallines des sels annonce << assez qu'il regarde comme illicite et « dangereux de les tenir en poudre.

« Pour faire connaître, dit M. Guy« ton de Morveau, la manière dont l'au«teur établit ses opinions, j'en pren« drai quelques exemples dans le nom «bre de ceux qui présentent un plus grand intérêt par la fréquence des ac«cidens contre lesquels il faut être en garde. Fourcroy avait indiqué, en « 1789, Peau chargé de gaz hydrogène « sulfuré pour découvrir les vins adou« cis par le plomb: après avoir rappelé « ce procédé, M. Remer recommande a particulièrement ce qu'il appelle li « queur d'épreuve d'Hannemanu qui en « diffère seulement par l'addition d'a«< cide tartarique, comme servant à assurer l'essai par la propriété de retenir <<< les autres métaux en dissolution: il « étend à un grand nombre de cas l'ap«plication de ce réactif, et jusqu'aux « métaux fins dans lesquels on soupçon«nerait un reste de plomb (*): il a porté « une grande attention sur les moyens « d'apprécier les dangers résultans des « vaisseaux destinés à la préparation des <<< alimens et des médicamens. A l'exem«ple du docteur Hufeland, il interdit « dans les pharmacies même la vaisselle « d'argent, si elle n'est exprès fabriquée «sans alliage: il désire voir s'étendre « l'usage des poteries sans oxides métal«liques il regrette que le procédé si « simple par lequel on peut juger si cet << étamage doit être renouvelé, et qui << consiste à jeter un clou dans un mé« lange d'ean et de vinaigre que l'on y « aura fait bouillir, ne soit pas devenu « familier jusques dans les cuisines.

(*) Cette pratique a été formellement interdite par plusieurs arrêts du parlement, aux droguistes et revendeurs, à la suite d'incidens graves qu'ils avaient occasionnés.

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que

en

«A en juger par ce qu'il dit de l'u« sage que les gens riches font « Suède, depuis que les vaisseaux de « cuivre y sont défendus, de l'émail « de Rioman sur fer composé de fluate de chaux et de gypse calciné: il pa<< raît le seul obstacle à ce qu'il « devienne plus général est la fréquence «de leur rupture par la maladresse des « domestiques: il s'explique formelle«ment contre la composition d'étain et « de zinc qu'on a essayé d'introduire en Allemague sous le nom d'étain son« nant, ainsi que l'étamage du cuivre « par le zinc dont l'oxide, dit-il, se dis« sout facilement dans tous les acides, et « devient dans ce cas très-dangereux: « il n'accorde guères plus de confiance à «la dorure intérieure, même sur argent, s'il n'est exempt d'alliage: il « joge la platiuure trop chère (*). J'ai « annoncé, poursuit M. Guyton de Mor« veau, que l'auteur n'avait pas négligé d'indiquer les procédés endiométriques et le moyen de désinfecter l'air « vicié par des émanations putrides et « des miasmes contagieux. Je dois ajou«ter qu'il décrit avec soin les divers ap«pareils de fumigations d'acides muria

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que oxigène adoptés aux circonstan« ces locales, à la grandeur des salles et « à l'intensité de Pinfection, et qu'il «rend témoignage de l'expérience qu'il

a faite lui-même de l'efficacité de ce «gaz contre les effluves putrides et ca«davéreux.

« On voit, conclut M. Guyton de « Morveau, qu'il était difficile de se for«mer un plan plus vaste, et d'apporter plus de soin à son exécution : l'érudi«tion qu'il y a répandue et qui paraît « au premier coup-d'oeil surcharger un « peu le volume, n'est pas un vain éta

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Nous terminerons cet article, en observant que la traduction de l'ouvrage de M. Remer a éminemment le mérite qui doit principalement distinguer les traductions d'ouvrages de ce genre, la clarté et la propriété d'expression : les -deux savans traducteurs y out, ensuite, jeté çà et là plusieurs notes dont l'objet est d'éclaircir l'original et d'y ajouter même quelques développemens aussi curieux qu'utiles: nous citerons en particulier, la note qui se trouve pages 327, 328 et 329.

Exposé des bains de vapeurs : verlus du sirop végétal connu pour spécifique dans les maladies du sang et de la lymphe: vertus de l'antiphtisis, ou topique végétal, pour la guérison des maladies du poumon, par le sieur Gérard, officier de santé. Broch. in-8°. Chez l'Auteur, boulevard de Bonnes-Nouvelles, n°. 8.

Dictionnaire des sciences médicales. Tome XVI, in-8°. avec planches. Panckoucke. 9 fr.

Quatre des planches représentent les divers accès de la folie, article traité par M. Esquirol; savoir, la mélancolie, la démence, l'idiotisme, la fureur : on n'avait point encore figuré ces tristes caractères de la dégradation de l'esprit humain. M. Alibert a donné, dans ce volume l'article Frambœsia, maladie de la peau, qui rappelle par sa iorine, par sa couleur, souvent même par sa consistance le fruit du framboisier et qui

n'avait jamais été décrite ; c'est M. Boyer qui a rédigé l'article Fracture: une figure représente l'appareil inventé par ce célèbre professeur. Les traits caractéristiques et les modifications des admirables fonctions de l'économie animale sont développées dans un article par MM. Chaussier et Adelon. On doit à M. Percy et à son élève M. Laurent les

articles Foulure, Foyer, Fermentation; à MM. Pariset, Virey et Berard plusieurs articles sur les forces en générale et sur les forces musculaire, vitale et médicatrice en particulier; à M. Flamant, l'article Forceps, à M. Murat, l'article Fistule; à M. Breschet, l'article Fungus; à M. Renauldin, les articles Flatuosité et Fluxion.

DEUXIÈME CLASSE.

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cannelles aérifères, et autres instrumens pour la décantation et la filtration des liquides. Un vol. in-8°. Chez l'Auteur, rue Saint-Sauveur, n°. 18. Madame Huzard et Colas. fr. 50 c. 7. fr. 50 c. 9

Nous reviendrons sur cet ouvrage.

Manuel du vigneron du département de la Moselle, par J. P. Jaunez, membre de la société d'agriculture de ce département, et ingénieur de la ville de Metz. Broch. in-8". A Metz, chez Collignon.

Mémoire sur les chevaux arabes, etc. par M. le chevalier Chatelain, of- / ficier supérieur de cavalerie. Un vol. in-8°. avec figure. Madame Huzard. 2 fr. 50 c. 3 fr.

Nous revenons sur cet ouvrage que nous avions déjà annoncé dans le septième cabier de ce Journal, afin d'en indiquer le prix qui avait été omis dans cette annouce, et de donner des développemens plus étendus que nous ne l'avions fait aux matières qui y sont traitées. L'auteur fait précéder les notions qu'il nous donne sur les chevaux arabes, et qu'il a recueillies dans ses voyages en Asie et en Afrique, par des considérations générales dont voici l'objet.

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