TROISIÈME CLASSE. GÉOGRAPHIE. TOPOGRAPHIE. Nouvel Atlas élémentaire à l'usage de la jeunesse ouvrage entièrement neuf sur les dessins de MM. Lapie et Poirson. Première livraison contenant trois cartes in-folio de deux feuilles; plus trois autres cartes. Panckoucke. 6 fr. イ Portefeuille géographique et topographique, contenant des planches pour l'explication de la division mathématique du globe terrestre, des cartes générales et particulières, des figures, etc., par MM. Engelmann et Berger, no.1, 11, III. Chez les Marchands de Nouveautés. Prix de chaque numéro 1 fr. 25 c. Plan géométrique de la ville de Paris, projeté sur la méridienne de l'Observatoire, dédié au Roi, par Charles Picquet, géographe de S. M. et de S. A. S. le duc d'Orléans. Une feuille colombier, accompagnée d'une feuille contenant le tableau alphabétique des rues places, etc. Chez l'Auteur-éditeur, quai de Conti, no. 17, et Treuttel et Würtz. Prix, lavé en couleur, 10 fr., lavé à l'encre de la Chine, 7 fr.; en noir, 5 fr. L'exécution de ce nouveau plan est très soigné: il y régne autant de netteté que d'exactitude. D'un moindre format que les plans ordinaires, il réunit dans un petit cadre tout ce qui distingue d'autres plans qui le précédent, el M. Picquet déjà avantageusement connu s'est acquis par là de nouveaux droits à par plusieurs travaux géographiques · la reconnaissance des amateurs et des voyageurs. Description historique de l'Eglise métropolitaine de Rouen, avec le Plan et la Vue du grand Portail de cette Basilique, par N. P. N. Gilbert. Broch. in-8°. Rouen. Frère. 2 fr. 50 c. CHRONOLOGIE. HISTOIRE. 1o. Annales du monde, ou Tableaux chronologiques qui présentent 1 la naissance, les progrès, les réunions, les révolutions et les démembremens des empires; la date du règne de tous les souverains dans les quatre parties du monde, depuis la dispersion des hommes jusqu'à l'an 1816; 2°. le temps où ont vécu les hommes les plus célèbres, dans la guerre, la politique, les sciences et les arts; 3°. un précis des principaux faits qui appartiennent à l'Eglise et des événemens relatifs à l'histoire des empires, depuis leur origine respective, par M. Anot, docteur en théologie, vicaire de l'Eglise de Notre-Dame de Reims. Seconde édition, revue, corrigée et considérablement augmentée; dédiée à S. A. R. Mgr. le duc d'Angoulême, Gr. in-fol. Egron et Treutiel et Würtz. Prix 12 fr. et sur papier fin 15 fr. Nous reviendrons sur cet ouvrage. vence. -- nou roi de Germanie, seconde une velle rébellion; accommodement. - Assemblée de grandes villes. Guerre contre Bozon, roi d'Arles, ou de ProCharles-le-Gras, empereur d'Occident. Ravages causés par les Normands. Mort de Louis, roi de Germanie; générosité des Monarques Mort de Louis III, Carlofrançais. man régne seul, - Prudence de CarloNorman; les Normands en France. mands en Allemagne et en Lorraine. L'empereur Charles-le-Gras traite avec eux. Négociations au sujet de la Lorraine. - Valeur d'Ermengarde. Bozon se maintient dans le royaume d'Arles. Mort d'Hincmar, archevêque de Rheims. Mort du pape Jean VIII. Violences de Hugues, bâtard de Lothaire, roi de Lorraine. Assassinat de Godefroi, prince danois ou Normand, Situation malheureuse de la France. Mort de Carloman; son éloge. Etat de la maison Carlovingienne. Charles-le-Gras, empereur, appelé au préjudice de Charles le- Simple. - est Charles dit le Gras, vingt-huitième Circonstances de l'aroi de France. vènement de Charles-le-Gras au trône. Adrien III, cent huitième pape, le premier qui changea de nom à son avènement au pontificat. Mauvais Les Norgouvernement de Charles. mands; siège de Paris; valeur de ses habitans. Vains secours envoyés par arrive lui-même avec une nombreuse arl'empereur au roi Charles-le-Gras il mée traité honteux; contenance héRéflexions. roïque des Parisiens. Charles-le-Gras objet du mépris de ses sujets; ce prince donne des signes de folie; il est déposé en Allemagne; sa profonde misère; sa mort. Arnoul, roi de Germanie. Division des possessions de la maison Carlovingienne. - Eudes, vingt-neuvième roi de France,- Eudes, comte de Paris, est élu roi de France, au préjudice de Charlesle-Simple: nouveaux détails sur son origine.Divers prétendans à la couronne. 1 réunissent à Charles-le-Simple contre les Normands: Rollon est battu et forcé de lever le siège de Chartres; il se retire vers Rouen; adresse de l'archevêque Francon. Négociations de Robert, Mou- duc de France avec Rollon: traité de Saint-Clair sur Epte; cession, en faveur de Rollon de cette partie de la Neustrie qui s'appella depuis Normandie. — Rollon se fait chrétien et reçoit le nom de Robert. Sage conduite du nouveau duc de Normandie. La Bretagne, ancien fief de la couronne. Abbaye d'Aurillac, monastère de Cluny. Mort de Louis IV, dit l'Enfant, roi de Germanie, mort sans postérité : Courad Ier., comte de Saint-Martin, est élu roi de Germanie. Partie du royaume de Lorraine, reconnaît l'autorité de Charles-le-Simple. Etat de la France; puissance des grands vassaux; Haganon, favori du roi; mécontentemeut de Robert, duc de Saint-Omer, et des autres seigneurs; ambition de Robert; il aspire à la couronne; exil d'Haganon; il est rappelé; la conspiration éclate; Charles est déclaré déchu du trône : Robert se fait sacrer à Rheims. · Charles-le-Simple arme pour sa défense: Robert le poursuit et se ligue avec Henri Ier. dit l'Oiseleur, roi de Germanie. Excursion de nouveaux Normands: ils sont battus dans l'Aquitaine: efforts généreux de Charles-le-Simple: il tue de sa main son compétiteur Robert, duc de France: les seigneurs persistent dans leur révolte. Hugues-le-Grand, fils de Robert. Les mécontens ne veulent entendre à aucune proposition Hugues-le-Grand refuse le titre de roi qu'il fait donner à son beau-frère Raoul, duc de Bourgogue: Raoul est couronné. Décret du concile provincial de Rheims. Habileté d'Eudes; courage des princes bretons. Prise de Meaux par les Normands. Eudes remporte une victoire mémorable diverses manoeuvres et expéditions des Normands; ils sont battus par Arnoul, foi de Germanie. vemens en faveur de Charles-le-Simple: exécution du comte Walgaire. Nou veaux ennemis du roi Eudes; ils mettent Charles-le Simple à leur tête: adresse d'Eudes.-Zuentibolde, fils naturel d'Arnoul, roi de Germanie, agit en faveur de Charles; supériorité d'Eudes: les Normands. Vues d'Arnoul, roi de Germanie, sur l'Italie et sur la BourgogneTransjurane. Habileté de Foulques, archevêque de Rheims : embarras d'Eudes attaqué à-la-fois par les Normands et par Charles-le-Simple. - Eudes reconnaît la royauté et même la supériorité de Charles: partage du royaume. Ranulphe II; son fils Ebles, tige des ducs de Guyenne; origine des vicomtes de Thouars. Le pape Formose: Arnoul, empereur. Le pape Formose jugé après sa mort. Conduite blåmable d'Etienne VI; sa mort. Mort du roi Eudes éloge de ce prince. Charles III, dit le Simple, trentième roi de France. Observations importantes sur le règne de Charles-le-Simple. Sacre― Ambition injuste de Charles: il attaque Zuentibolde, roi de Lorraine: raccommodement: conférences de Gorzi: mort de l'empereur Arnoul: sa postérité. Origine des principautés d'Allemagne. Inconduite de Zuentibolde; soulèvement dans le royaume de Lorraine Louis IV, roi de Germanie lui livra bataille: mort de Zuentibolde sans postérité. Atteutat de Baudoin II, comte de Flandres: assassinat de Foulques, archevêque de Rheims; Hervé lui succéda. Entreprises des Hongrois : Rollon, duc de Normandie, se fortifie aux embouchures des principaux fleuves de France. Ravages dans l'intérieur de la France. Expédition des Normands en Aquitaine; distribution du château royal de Casseuil. Activité du duc Rollon. Zèle des seigneurs qui se : - - Fâcheuse position de Charles. Charles-le-Simple obtient le secours de Henri l'Oiseleur, roi de Germanie, qui entre en France avec une armée. Charles-le-Simple est victime de la perfidie d'Herbert II, comte de Vermandois, et est prisonnier dans Péronne.— Ogive, épouse de Charles, se réfugie chez son frère Altestan, roi d'Angleterre, avec son fils Louis-d'Outremer. Conduite de Raoul.-- - Normands sous la conduite de Rainold; Raoul est blessé. Irruptions des Hongrois; prétentions du comte Herbert: il leint de vouloir rétablir Charles-le-Simple; obstacles qui empêchent l'exécution de ce projet. Mort de Rollon, ou Robert, duc de Normandie. Guillaume de Dreux. Détails sur Eudes, duc d'Aquitaine. Le comte de Vermandois prend les armes contre Raoul et met en liberté le roi Charles. Nou- Prudence de Raoul. velle trahison du comte de Vermandois contre le malheureux Charles. Raoul feint une grande soumission envers Charles et le fait mettre en liberté. Mort de Charles au château d'Atigui. Histoire d'Angleterre, etc. par M. Bertrand de Molleville, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le premier cahier de ce Journal). Article sixième (premier extrait). Les observations de M. de Molleville sur la huitième période, qui embrasse la dynastie des Stuarts, sont également profondes et intéressantes. La constitution anglaise, dit-il, n'avait été violée à aucune époque par le souverain et par le peuple, autant qu'elle la fut sous la dynastie des Stuarts : il faut dire aussi qu'elle n'avait jamais été aussi essentiellement perfectionnée qu'elle le fut par les conséquences néces saires de ces mêmes violations, qui, en faisant connaître les extrémités fatales auxquelles les usurpations pouvaient être poussées de part et d'autre, mirent les vrais amis de leur patrie en état de découvrir les moyens les plus sûrs de prévenir à jamais le retour de ces dissen tions. La querelle imprudemment engagée par Jacques fer. sur les prérogatives qu'il voulait rendre constitutionnelle ment despotique, et contre les prérogatives du peuple, fut encore plus imprudemment continuée par Charles ler., qui n'ayant pas la force d'esprit de son père, avait à lutter contre des parlemens composés d'hommes plus habiles, plus énergiques et surtout mieux instruits des vrais principes de la constitution. Il se trouva bientôt dans la périlleuse alternative de perdre son trône et la vie en défendant ses droits légitimes, ou de les étendre au-delà des bornes constitution nelles, en dissolvant le parlement, et en se dispensant de le rassembler. Il fit l'essai de cette dernière mesure avec un succès complet pendant plusieurs années; mais malheureusement la guerre aussi inutile qu'impolitique dans laquelle il s'engagea contre l'Ecosse, le rejeta du côté le plus dangereux de l'alternative, en le forçant de rassembler un parlement, qui, en se prévalant de la nécessité reconnue de sa convocation, manifesta sur le champ un esprit de fanatisme extravagant et de rébellion qui se répandit bientôt dans toute la nation. Ainsi malgré les vertus et la sagesse que Charles avait déployées dans son administration lorsqu'elle était délivrée de toute surveillance parlementaire, il ne pût sauver son trône et sa vie. La république présenta dans Cromwel l'exemple le plus étonnant de ce qu'on peut opérer, du pouvoir que peut obtenir partout un homme ambitieux, entreprenant, doué d'un grand courage personnel, de beaucoup d'énergie, de prudence et de pénétration, inême sans aucun talent pour la parole, mais avec beaucoup d'hypocrisie et d'ardeur habilement combinées et àa propos. et La restauration si absolument, si universellement anticipée par l'attente impatiente d'une nation fidèle, si honorable pour le souverain et pour les sujets, par les circonstances qui l'accompagnèrent, expia, autant qu'il était possible, un attentat dont l'injustice et l'énormité étaient si profondément et si unanimement abhorrés. Il n'y eut pas un Anglais qui ne désirât de tout son coeur de con courir, autant qu'il était en son pouvoir, à assurer à Charles II, le règne le plus glorieux et le plus fortuné ; et sans doute il eut été l'un et l'autre, si ce prince n'eut pas été incliné à abuser de ces dispositions précieuses qu'à en profiter honorablemeut. Il fallait que son caractère fut bien dépravé, pour que l'expérience, ses longues infortunes et l'échafaud encore fumant de son père, ne lui eussent pas appris que les princes ont aussi des devoirs à remplir, et qu'il est bien peu de trônes dont les foudemens ne soient pas ébranlés et ruinés par l'indolence et par la débauche. Tel était en effet le trône chancelant d'Angleterre, lorsque Jacques II y monta : il aurait fallu beaucoup de prudence et de modération pour le consolider de nouveau. Jacques II n'ayant ni l'une ni l'autre, acheva de le renverser par sa pétulance et son entê tement. BIOGRAPHIE. Notice historique sur S. A. R. madame la duchesse de Berry, contenant des détails sur son séjour à Naples et à Palerme, son entrée à Marseille, son voyage jusqu'à Paris, la description des cérémonies de son mariage. 1 vol. in-18. Audin. 1 fr. 50 c. — 2 fr. Petite Biographie conventionnelle, ou Tableau moral et raisonné des 745 députés qui composaient l'assemblée, dite la convention, etc. 1 vol. in-12. -Eymery et Delaunay. 3 fr. Les Infortunes de plusieurs victimes de la tyrannie de Napoléon Buonaparte,ou Tableau des malheurs de soixante-dix-sept Français déportés sans jugement aux isles Séchelles, à l'occasion de l'affaire de la ma chine infernaie du 3 nivose an IX (24 décembre 1800), par l'une des deux seules victimes qui aient survécu à la déportation (*). 1 vol. in-8°. Mme. Ve. Petit. 5 fr. 6 fr. 30 c. Cet ouvrage ne remplit point du tout l'idée qu'en donne son titre. On n'y trouve pas la moindre trace des malheurs essuyés par les soixante-quinze déportés qui ont péri dans le cours de leur déportation, Le geure et l'époque de leur mort ne sont pas même indiqués. Le seul qui, avec l'auteur ait survécu, ne joue dans la relation qu'un rôle purement passif. Au surplus on ne peut pas assez s'étonner que les longues et terribles souffrances dont l'auteur a été affligé dans les différentes phases de sa déportation, ne lui aient pas procuré au moins l'avantage de le guérir radicalement de la funeste manie de révolutionner. Essai sur la vie de T. Wentworth, comte de Strafford, etc. par le comte de Lally-Tollendal. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le premier cahier de ce Journal). Article septième et dernier (quatrième et dernier extrait). Le bill de mort décrété par les communes contre Strafford, sanctionné par la chambre des pairs et par la commis sion nommée par le roi, fut envoyé par ce prince à Strafford, pour l'avertir qu'il touchait au terme de sa vie, et pour lui peindre l'horrible nécessité dont Charles était autant que lui la victime. Le premier mouvement de Strafford appartint (*) L'auteur de ce tableau est le sieur Lefranc, condamné de nouveau à la dédans le procès criminel des soi-disant portation, par le jugement intervenu patriotes de 1816. |