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QUATRIÈME CLASSE.

BEAUX-ARTS.

Galerie de Saint-Bruno, fondateur de l'ordre des Chartreux, peinte par Lesueur, dessinée et gravée par A. Villerey Collection complète, gr. in-8°. Chez l'Auteur, rue et Porte St.-Jacques, n°. 174. Prix 30 fr. sur gr. rais. vélin, et 60 fr. sur Jésus vélin.

Cet ouvrage est composé de vingt-six planches, dont la première offre le portrait de Lesueur, et les vingt-cinq autres, les tableaux qui forment la galerie du Luxembourg si avantageusement com nue sous le nom de Galerie de Le Sueur. Ces planches sout précédées de la vie de cet artiste écrite avec élégance et avecle sentiment de la beauté de l'art. On y a joint une explication rapide, mais suffisante du sujet de choque planche.

la

C'est une chose véritablement surpremante et qui décèle un rare talent, que dans des planches d'une si petite proportion (*), M. Villerey soit parvenu à rendre tout l'effet de vingt-cinq ta bleaux de Lesueur, quant au dessin, à la composition et à l'expression les seules parties de la peinture, qui puissent être reproduites à un certain point par gravure, et qu'on retrouve dans toutes ces estampes ce caractère frappant ces expressions divines dans les têtes, ce naturel dans la pose des personnages qui rappèlent le génie éminent du plus grand peintre de l'Italie, et qui à juste titre ont fait donner à Lesueur le surnom glorieux du Raphael de la France. On peut dire que dans cette collection complète de la Galerie de Saint-Bruno, M.

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(*) Ces planches n'ont que trois pouces quatre lignes de haut sur deux pouces deux ligues de large.

Villerey rivalise avec les dessinateurs les plus célèbres en ce genre, tels bastien Leclerc, Bernard Picard, Coque Séchin et Moreau le jeune. La délicatesse du burin correspond à celle du dessin. Les illustres Français, ou Tableaux historiques des grands hommes de la France pris dans tous les genres de célébrité, dessinés par Marillier, et gravés par M. Ponce. Neuvième et dernier cahier in-folio. Chez l'Auteur, impasse des Feuillantines, no. 19. 15 fr.

Dans cet ouvrage suivi avec persévérance et très-heureusement terminé, le dessinateur et le graveur ont concouru avec le même succès à reproduire les personnages de la France, en tous genres, dont elle s'honore le plus ; ils sont au nombre de cinquante-six.

ROMANS.

Adolphe : Anecdote trouvée dans les papiers d'un Inconnu, etpubliée par M. Benjamin de Constant. 1 vol. in-12. Treuttel et Würtz. Prix 3 fr. 50 c. 4 fr.

Cet ouvrage prouve qu'une tête forte qui s'est long-temps occupée des importantes questions que présente l'économie politique et qui les a résoutes de manière à conquérir l'opinion publique, peut descendre avec le même succès dans le domaine de l'imagination et y rivaliser avec les écrivains les plus distingués dans le genre des productions romanesques. Des citatious de plusieurs morceaux de l'ouvrage suffiront pour justifier cette assertion, et feront la matière de deux articles. Dans le premier l'on verra, quelle vigueur de pinceau l'auteur trace le portrait d'un de ses principaux personnages: Daus le second, comme il sait

avec

faire parler à son Adolphe le langage brûlant de la passion.

Article premier.

« Ellénore n'avait qu'un esprit ordi. << naire mais ses idées étaient justes, « et ses expressions, toujours simples, « étaient quelquefois frappantes par la << noblesse et l'élévation de ses senti«mens: elle avait beaucoup de préjugés, << mais tous ses préjugés étaient en seus « inverse de sou intérêt; elle élévait deux « enfans qu'elle avait eus du comte de * P***, avec une austérité excessive: On « eût dit quelquefois qu'une révolte secrète se mêlait à l'attachement plutôt passionné que tendre, qu'elle leur mon << trait, et les lui rendait en quel. que sorte importuus. Lorsqu'on lui faisait à bonne intention quelque « remarque sur que ses enfans grandissaient, sur les talens qu'ils promettaient, avoir, sur la carrière qu'ils auraient à suivre, on la voyait pâlir de l'idée qu'il faudrait qu'un jour << elle leur avouait leur naissance; mais « le moindre danger, une heure d'absence la ramenait à eux avec une an«xiété où l'on démêlait une espèce de emords, et le désir de leur donner

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ce

« par ses caresses, le bonheur qu'elle n'y « trouvait pas elle-même. Cette oppo<<sition entre ses sentimens et la place « qu'elle occupait dans le monde avait << rendu son honneur fort inégale. Souvent « elle était rêveuse et taciturne,quélque« fois elle parlait avec impétuosité: coma me elle était tourmentée d'une idée par «ticulière, au milieu de la conversation « la plus générale, elle ne restait jamais « parfaitement calme; mais par cela « même, il y avait dans sa manière quel« que chose de fougueux et d'inattendu « qui la rendait plus piquante qu'elle « n'aurait dû l'être naturellement. La « bizarrerie de sa position suppléait à « la nouveauté des idées: on l'exami« nait avec intérêt et curiosité comme un bel orage... Elle parlait plusieurs a langues, imparfaitement à la vérité, « mais toujours avec vivacité, quelque «fois avec grace; ses idées semblaient « se faire jour à travers les obstacles, et « sortir de cette lutte plus agréables, « plus naïves et plus neuves; car les « idiômes étrangers rajeunissaient les « pensées, et les débarrassaient de ces « tournures qui les font paraître tour-à« tour communes et affectées ».

CINQUIÈME

ÉTUDE DES LANGUES. Programme du cours de langue et de littérature chinoise et de tartaremandchoud, précédé du discours prononcé à la première séance de ce

cours,

dans l'une des salles du Col

lège royal de France, le 16 janvier 1815, par M. Abel-Remusat, docteur en médecine de la faculté de Paris, recteur et professeur royal. Broch. in-8°. Charles.

ALMANACHS.

Almanach royal pour l'année bissex

CLASS E.

tile 1816. 1 vol. gros in-8°. Testu, 10 fr. broch. 5 fr. 50 c. relié. 3 fr. de plus par la poste.

Almanach du Voyageur, ou Guide du Négociant dans les départemens,

contenant les routes et les villes de

la France, les principales villes de l'Europe et les distances de Paris, avec l'indication des principaux hôtels et auberges. 1 vol. in-18. Beaucé, 2 fr. 50 c. 3 fr. 50 c.

DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

SEPTIÈME CAHIER, 1816.

Prix pour douze cahiers 15 francs.

un tiret

cottés aux articles

Les doubles prix, séparés par annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASSE.

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Animaux apathiques : Ils renferment 1) les infusoires; 2) les polypes; 3) les radiaires; 4) les vers ces animaux ne leur irritabilité excitée. Caractère physisentent point, et ne se meuvent que par que: point de cerveau, ni de masse médullaire alongée; point de sons; formes variées; rarement des articulations.

Animaux sensibles: Ils renferment 1) les insectes; 2) arachnides; 3) les crustacés; 4) les annélides; 5) les cirripèdes ; les mollusques: ces animaux sentent, mais n'obtiennent de leurs sensapèces d'idées simples qu'ils ne peuvent tions que des perceptions des objets, escombiner entre elles pour en obtenir de de colonne vertébrale; un cervean et le complexes. Caractère physique: point plus souvent une masse médullaire alougée; quelques uns sont distincts; les or

N

ganes du mouvement attachés sous la peau, forme symétrique par des parties paires.

Animaux vertèbres: Ils renferment tous les animaux intelligens: 1) les poissons; 2) les reptiles; 3) les oiseaux; 4) les mainmifères : ces animaux sentent, acquièrent des idées conservables, excitent des opérations entre ces idées qui leur en fournissent d'autres, et sont intelligens dans différens degrés. Caractère physique: une colonne vertébrale; un cerveau et une moëlle épinière; des sens distincts; les organes du mouvement fixés sur les parties d'un squelette intérieur; formes symétriques par des parties paires.

M. Delamarck, en ne traitant que des

animaux sans vertèbres s'est ouvert en

core un champ très-vaste à parcourir. Les deux volumes que nous avons annoncé ne renferment que les infusoires, les polypes et les radiaires: les autres animaux sans vertèbres exigent un très grand nombre d'autres volumes: Dans les deux premiers tout est divisé par ordres et par classes on conçoit que cet ouvrage u'est pas susceptible d'analyse.

ouvrage observe que depuis plusieurs années, les botanistes plus entraînés par la gloire attachée aux nouvelles découvertes, que mus par un sincère amour de la science, ont trop négligé en général l'examen approfondi des plantes déjà connues. Cependant, dit-il, des recherches dirigées vers ce but sont tout aussi utiles, aussi honorables que celles qui tendent à augmenter le nombre des végétaux connus depuis long-temps. D'après cette considération, il a porté ses vues sur la monographie des plantes, et pour un premier essai il a choisi la Potentille qui, principalement à raison des nombreux synonymes dont elle était surchargée, exigeait un grand nombre de corrections. Dans son travail, il a remonté jusqu'à Bauhin : il a soigneusement étudié les herbiers de Tournefort, de Vaillant, de Michaux et le riche trésor des Annales du Muséum d'histoire naturelle. MM. de Jussieu, Delamarck, Desfontaines, Villars, de Candolle, Loy, seleur-Deslongchamps lui ont piocuré l'inspection des jardins botaniques et des jardins qui sont à leur disposition, dans la vue sur-tout de lui donner plus de certitude sur l'identité des synonymes. MM. -de Humboldt et Bonpland lui ont obligeaminent communiqué quatre espèces de Potentilles qu'ils ont recueillies dans les contrées équinoxiales et lui ont permis de les faire graver. De plus, ayant entrepris plusieurs voyages dans l'Allemagne, l'Autriche, le pays de Salzbourg, différens lieux de l'Alsace sa patrie, et dans les montagues des Vosges et du Jura la soigneusement examiné les Potentilles dont les espèces s'offraient à lui sous diverses formes. Avec des recherches si persévérantes, avec de si nombreux secours, l'auteur peut légiti mement se flatter de n'avoir rien laissé à désirer sur la monographie de la Potentille: c'est de quoi pourront s'assurer les botanistes et les amateurs de la botauique les plus distingués, tant à la lecture de son ouvrage qui n'est pas susceptible d'analyse, qu'à l'inspection des planches Dans son introduction, l'auteur de cet dont il est suivi, et dans lesquelles toutes.

BOTANIQUE.

Monographia de Potentilla, præmissis nonnullis observationibus circa familiam Rosacearum, auctore C. G. Nestler, M. D. P. schol. pharm. Argent. Prof. adj. cum tabulis æneis XII. (En français): Monographie de la Potentille, précédée de quelques observations concernant la famille des Rosacé's, par C. G. Nestler, docteur en médecine et professeur adjoint de pharmacie en l'Ecole de Stras bourg. 1 vol. in-4°. avec douze planches en taille-douce. Paris et Strasbourg. Treuttel et Würtz. 6 fr. 7 fr.

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du héron; emploi de son principe dans diverses maisons; ludion; machines souflantes; élasticité de l'air au degré de condensation ordinaire; machine pneumatique simple; machine pneumatique à deux corps de pompes; autres expériences sur l'élasticité de l'air ordinaire.

Chapitre cinquième. De la pesanteur des fluides aëriformes; expériences qui prouveut la pesanteur de l'air; pesanteur spécifique; procédé pour récol ter le gaz fondé sur les différences des pesanteurs spécifiques.

Deuxième section. Principes de l'équilibre des fluides aëriformes.

Chapitre sixième. Manière dont les des vases qui les renferment : considerafluides aëriformes pèsent sur les parois tions bioriques; expériences à ce sujet ; pressions sur les parois des vases de pe tites dimensions fermés ou ouverts; mélanges des gaz entre eux.

de l'atmosphère à la surface de la terre Chapitre septième. De la pression et de ses différens effets: considération s théoriques; expériences qui procurent la pression de l'atmosphère; hémisphère de Magdebourg: construction du baro mètre; élévation des mesures dans le tube de cet instrument: élévation des autres liquides en vertu de la pression de l'atmosphère; pompe aspirante, cas où cette pompe refuse de faire son effet; pompe aspirante et foulante; du syphon simple; syphon intermittent; son application au canal de Languedoc; tâte liqueur, chaute pleure ou pompe de cellier; entonnoir magique; fontaine intermittente; fontaine intermittente naturelle.

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