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la cause des propriétes accidentelles des corps lorsque les atmosphéroïdes des corps peuvent circuler les uns autour des autres, le corps est fluide ou solide, la solidité résulte de la compression accidentelle des atmosphéroïdes: cette compression convertit les atmosphéroïdes en poliedres; les polièdres atmosphéroïdaux ont la base des cristallisations. Les plus deuses de toutes les molécules sont celles de l'oxigène ; il est de tous les corps ce1 qui, sous une pression égale, a les plus grandes atmosphéroïdes : l'hydrogène a les qualités contraires Les corps dont les molécules sont très-denses, sont les seuls qui puissent se combiner avec l'oxigène en diverses proportious.

Les lois de la gravitation expliquent la rison pour laquelle les proportions d'oxigène sont presque toujours entre elles en nombre multiple.

La densité du calorique des atmosphé

roïdes s'accroit de la circonférence au centre, mais cet ordre de choses peut être interverti. Plus les molécules se rapprochent, et plus la force attractive qu'elles exercent sur le calorique diminue. L'état de répulsion dans lequel les atmosphéroïdes se trouvent alors entre elles, est la cause qui rend impossible la combinaison par contact entre les molé cules des corps.

Le calorique ne pèse pas seulement vers les molécules dont il s'approche, il pèse vers le centre de la terre, il pèse avec la terre vers le centre du soleil, et avec le soleil vers d'autres centres; il pèse enfin vers le centre de l'univers. Pressé par le calorique des corps voisins, il devient calorique sensible: pressé par l'atmosphère de la terre, il devient calorique électrique; pressé par le poids de P'univers il devient calorique magnétique lancé par les combinaisons chimiques d'où résultent les flammes solaires, il devient torrent humide. Sous quelque forme que le calorique se présente, sa puissance est toujours le produit de sa masse multipliée par sa vitesse : la vitesse du calorique est variable comme ses fonc

tions: le calorique magnétique se meut incomparablement plus vite que le calorique lumineux. La masse du calorique est également variable, non seulement dans ses diverses fonctions, mais encore dans les séries qui appartiennent aux mêmes fonctions: le calorique lancé par le soleil est moins dense que sa lumière : le violet est le plus dense des couleurs de la lumière. La compression des atmosphéroïdes nécessita l'embrâsement universel; leur tendance à la sphéricité qui produisit la première détonnation dût disperser les débris de la sphère primitive. Ces débris qui se meuvent vers tous les points de l'espace et tournent sur leur axe dans les directions sont les étoiles.

Traité de physique expérimentale et mathématique, par J. B. Biot, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le précédent cahier de ce Journal.)

Depuis long temps, M. Biot était très avantageusement connu par d'excel lens mémoires sur diverses bianches des sciences physiques et mathématiques, et par un Traité élémentaire d'astronomie physique, la production la plus utile en ce genre, qui ait encore paru. L'ouvrage que nous annonçons où l'auteur expose d'une manière plus étendue et plus approfondie encore qu'ou ne l'avait fait jusqu'à présent, tout ce que les calculs mathématiques et une longue série d'expériences ont opéré pour le perfectionnement de la physique, lui donnera encore de nouveaux droits à l'estime des savans et à la reconnaissance des élèves.

Cet ouvrage est précédé d'une Introduction adressée à M. Berthollet, L'auteur y expose d'abord les découvertes immenses que dans les derniers temps la physique a faites sur l'unité des poids et mesures la détermination du poids des corps, l'électricité, le magnétisme, la chaleur ou le calorique, la lumière, etc. Ce qui manque, dit-il, à cette immen

sité de richesses réunies à celles qu'on avait entièrement recueillies, c'est l'en semble; c'est une jonction de parties qui en fasse un seul corps, c'est une fixité de données et de principes qui imprime à tous les efforts une même direction: voilà, ajoute-t-il, ce qu'il a tâché de faire l'entreprise était assez difficile: on jugera si j'ai réussi. A ce langage modeste qui est celui d'un vrai savant, M. Biot ajoute les témoignages de sa recounaissance pour les grands secours qu'il a reçus dans l'exécution de son entreprise. Il cite d'abord les tableaux des expériences faites en 1781 et 1782 par MM. Lavoisier et Laplace sur la dilatation des métaux dont on avait lieu de craindre que les résultats eussent été perdus, dont madame Lavoisier a bien voulu faire la recherche, qu'elle a heureusement retrouvés et qu'elle lui a obligeament communiqués: il cite les manuscrits de Coulomb, que madame Coulomb a bien voulu lui confier, et quì, quoiqu'ils ne renfermassent rien d'assez com

plet pour être l'objet d'une publication isolée, lui ont été extrêmement utiles par le détail même des essais que cet habile physicien avait tentés, et par les exemples qu'ils lui ont fournis. Il a trouvé aussi dans l'amitié de plusieurs de ses confrères une assistance d'autant plus précieuse qu'elle est de nature à faire naître en faveur de son ouvrage un préjugé plus favorable. Particulièrement M. Charles, qui a donné tant d'éclat à l'enseignement de la physique expérimentale, lui a communiqué une foule de détails que son expérience et son talent lui avaient suggérés. M. Gay-Lussac lui a communiqué de même tous les ingénieux appareils qu'il a imaginés pour ses le çons publiques, et lui a permis de les décrire. Outre ceux des travaux de cet habile physicien qui sont déjà publiés, et qui devaient naturellement se placer dans l'ouvrage de M. Biot, il lui a confié plusieurs résultats importans sur le degré de l'ébullition de l'eau dans les vases de différente nature, sur le poids des vapeurs, sur celui des gaz et sur

l'hygrométrie. Par sa correspondance avec MM. Brewster et Seebeck, il a eu l'avantage de réunir à son Traité plusieurs faits remarquables sur la polarisation qui ne sont pas encore publiés. Eufin, à défaut d'autres secours, il a souvent tâché de suppléer, par des expériences nouvelles, à ce qui manquait

encore.

Par cette énumération l'on peut juger de l'importance du Traité de M. Biot, puisque non seulement il y a rassemblé de la manière la plus lumineuse et la plus développée toutes les recherches, toutes les découvertes faites pendant plusieurs siècles sur les différentes branches de la physique expérimentale et mathématique qui avaient été publiées, mais encore un grand nombre de recherches et de découvertes qui n'avaient pas vu le jour, et qui complètent en quelque sorte l'enseignement de la science physique.

M. Biot, dans le surplus de son intraduction, donne des détails précieux sur la méthode à laquelle il s'est attaché dans la composition de son Traité et dans lesquels les bornes de notre Journal nous permettent d'autant moins de te suivre, que ne s'y trouvant rien qui puisse en être retranché, sans nuire essentiellement à la clarté, ils ne sout pas susceptibles d'analyse, et qu'il faudrait

les transcrire en entier : on les lira avec autant d'intérêt que de fruit dans Pintroduction même: M. Biot la termine par une déclaration à laquelle il désire qu'on donne toute confiance. Quoiqu'il ait cherché, dit-il, à faire entrer dans son ouvrage tous les résultats qui pouvaient être les plus utiles, il ne doute pas qu'il ne lui en soit échappés d'importans, surtout de ceux qui ont été publiés par les auteurs étrangers à la France: il prie les auteurs de ces découvertes de ne voir dans son silence qu'une omission involontaire et qu'il tâchera de réparer aussitôt qu'elle lui sera connue.

Dans son Traité, M Biot s'écartant de la marche tenue jusqu'ici dans tous les

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Considérations générales. De la balance et de la manière de s'en servir. De la construction du thermomètre et de la manière de s'en servir. Sur les des tructions et les reproductions de chaleur qui s'observent pendant le changement d'état des corps. De la pression atmosphérique et du baroniètre. Rapports du baromètre et du thermomètre.

lides.

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Lois de la condensation et de la dilatation de l'air et des gaz, sous des pressions diverses à une même température- Desp pompes à liquides et à gaz. Mesure de la dilatation des corps so→ Mesure de la dilatation des gaz par la chaleur.. De la dilatation des liquides par la chaleur. Lois de la dilatation des liquides à toutes les tempéSur les forces, qui constituent les corps dans les divers états de solides, de liquides et de gaz. De's vapeurs en général, et d'abord de leur formation et de leur force élastique dans le vide. Mesure du poids des vapeurs sous un vo lume donné à une pression et une tem

ratures.

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Des Etudes du médecin, de leur con nexions et de leur méthodologie: discours prononcé à la rentrée de la faculté de médecine de Montpellier, le 17 novembre 1815, par M. Prunelle, professeur de médecine légale et d'histoire de la médecine. Brochure in-4°. MéquignonMarvis. 3 fr.

Les maladies de l'utérus ou de la matrice, par M. Nauche, médecin consultant de l'institution royale des jeunes aveugles; médecin de bienfaisance, et de la société maternelle pour le quatrième arrondissement; de l'institution de charité de Saint-Vincent de Paul, et membre de plusieurs sociétés académiques et médicales. Un vol. in-8". Gabon, Croullebois, Pauteur, rue du Bouloy, n°. 8, et au bureau de l'Almanach du commerce, rue J. J. Rousseau 6 fr. - 7 fr. 50 c.

n°. 20.

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Des

térus; des moles, des concrétions de l'utérus et de ses polypes; de la rétention la rétention du sang dans l'utérus et dans du foetus après sa mort dans l'utérus ; de le vagin; des corps étrangers introduits dans l'utérus et ses dépendances. lesions ou solutions de continuité de l'utérus et de ses dépendances ; des contusious et des plaies de l'utérus et du perforation de l'utérus et du vagin. vagin; de la rupture de l'utérus, de la Des inflammations de l'utérus et de ses dépendances; de l'inflammation aiguë du tissu propre de l'utérus; de l'inflammation et de l'engorgement chronique du tissu propre de l'utérus; de l'inflam→ mation aiguë du tissu muqueux de l'utérus; de la suppression du catarrhe utérin chronique; de l'inflammation des ligamens de l'utérus; des trompes et des ovaires; de l'inflammation du vagin. rhagies utérines par excès d'action, ou Des hemorrhagies utérines; des hémoractives; des hémorrhagies utérines passives; des hémorrhagies utérines par lésion des vaisseaux sanguins. -Des lesions de la sensibilité et de la contractilité de l'utérus, du spasme de l'utérus ou l'hystérie; des convulsions de l'utérus, de l'atouie de l'utérus et dé la chlorose; de l'inertie de l'utérus.- Des vices de l'utérus; du cancer de l'utérus ; considérations générales; description du cancer de Putérus; du cancer des dépendances de, l'utérus; des végétations fongueuses de l'utérus; de l'ossification et de la pétrification du corps de cet organe. - Des lesions et des fonctions de l'utérus; de la menstruation difficile; de la diminution dans la quantité des règles; de la suppression des règles trop abondantes ; des règles chez les femmes enceintes et chez les nourrices: des accidens qui arrivent à l'époque de la cessation des règles; de la stérilité; de la fausse conception; de la grossesse chez les nourrices; des accidens de la grossesse, de ses effets sur les maladies qui surviennent pendant sa durée, et de ceux de ces mêmes maladies sur la grossessé; des maladies et de la mort du

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ÉCONOMIE RUrale et domES- adopté par l'auteur, à donner une idée

TIQUE.

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Essai sur les épizooties, par L. B. Guersent, docteur en médecine, médecin du bureau de bienfaisance du quartier Saint-Avoie médecin adjoint de la maison de santé du faubourg Saint-Martin, et membre de plusieurs sociétés médicales et savantes. Un vol. in-8. Panckouke et madame Huzard.

Les ouvrages les plus étendus que nous possédions sur les épizooties sont ceux du docteur Paulet, de Vicq-d'Azir et du professeur Pozzi : le premier est entièrement épuisé, et d'un prix d'autant plus élevé qu'il est devenu très-rare. Cet ouvrage d'ailleurs est purement historique, et peu propre, d'après l'ordre

exacte des différentes maladies épizootiques l'ouvrage de Vicq-d'Azir est uniquement relatif à la peste varioleuse et à la peste charbonneuse, et par conséquent très-incomplet: quant à celui du professeur Pozzi, publié à Milan en 1812, il renferme peu de faits et de descriptions, mais beaucoup d'idées théoriques, priucipalement sur la contagion, de sorte que l'auteur ne s'est pas proposé de faire en particulier les maladies

counaître épizootiques.

L'Essai que nous annonçons, n'est qu'une réimpression de l'article épizootie du Dictionnaire des sciences médica. les: on a seulement ajouté, à la fin, une note sur la clavelée pour remplir la lalativement à cette maladie des moutons, cune qu'on avait été forcé de laisser, redans l'article epizootie, parce que Jans le Dictionnaire on avait traité à part de la clavelće.

Ou doit savoir gré à M. Panckouke d'avoir détaché du Dictionnaire des sciences médicales qui, à beaucoup près, n'est pas par son étendue et par son prix à la portée de tout le nionde un argénéralité des départemens de la France. ticle qui sera d'une grande utilité à la

Première partie. Epizooties des mammifères en général. De la distinction

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