DE LA LITTÉRATURE DE FRANCE SIXIÈME CAHIER, 1816. Prix pour douze cahiers 15 francs. cottes aux articles Les doubles prix, séparés par un tiret annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux. 3 vertèbres, et qui prouvent aussi l'existence d'une progression dans la composition et le perfectionnement de l'organisation de ces animaux. La troisième partie contient l'exposition des moyens employés par la nature. pour instituer la vie animale dans un corps, composer ensuite progressivement l'organisation des différens animaux, et établir entre eux divers organes particuliers qui leur donnent des facultés en rapports avec ces organes. L'auteur pose quatre lois à cet égard. Première loi la vie, par ses propres forces tend continuellement à accroître le volume de tout corps qui la possède, et à étendre les dimensions de ses parties jusqu'à un terme qu'elle amène elle-même. Deuxième loi la production d'un nouvel organe dans un corps auimal, résulte d'un nouveau besoin survenu qui continue de se faire sentir, et d'un mouvement que ce besoin fait naître et entretient. Troisième loi le développement des organes et leur force d'action sont constamment en raison de l'emploi de ces organes. Quatrième loi : tout ce qui a été acquis, tracé ou changé dans l'organisation des individus, pendant le cours de leur vie, est conservé par la génération, et transmis aux nouveaux individus qui proviennent de ceux qui ont éprouvé ces changemens. La quatrième partie concerne les facultés observées dans les animaux, et toutes considérées comme des phénomènes uniquement organiques. penchans de l'homme rapportés à leur La sixième partie considère la nature ou la puissance en quelque sorte mécanique qui a donné l'existence aux animaux, et qui les fait nécessairement ce qu'ils sont. La septième et dernière partie offre la distribution générale des animaux, de ses divisions, et des principes sur lesquels ces objets doivent être fondés. Histoire naturelle des Crustacés des environs de Nice, par A. Risso, membre associé des académies de Turin, etc. Un vol. in-8°. avec 3 planches. A la librairie grecque, etc., rue des Fossés-Montmartre. 3 fr. Essai sur l'histoire de la nature, dédié au roi, par MM. Gavoty et Toulouzan. 3 vol. in-8°. de plus de 1800 pag. Arthus Bertrand, 20 fr. 26 fr. Nous annonçons de nouveau cet ouvrage pour ceux de nos lecteurs qui pe connaissent pas l'annonce que nous en avons faite dans notre Journal en 1815: ils pourront en prendre une idée aussi exacte qu'avantageuse dans les apperçus que nous en avons donnés en plusieurs articles de ce Journal: ils y verront que les richesses du style y correspondent à la profondeur des observations sur les divers phénomènes de la nature. PHYSIQUE. Essai d'un cours élémentaire et gé, néral des sciences physiques, par P. P. Beudant, etc. (Voyez pour le Chapitre premier. Figure des corps liquides. — Les très petites portions de liquides prennent naturellement la forme globuleuse : cause de cette forme. Modification apportée à la forme sphérique par l'attraction des liquides et des corps qui les supportent. Modification apportée par la gravité. La surface d'un liquide dans un vase est plane ou horiForme des particules inté zontale. grantes liquides. Chapitre second. De la porosité. Chapitre troisième. De l'impénétraLes liquides sont impénétrables aux solides.. Les liquides sont impénétrables entre eux. Les liquides sont impénétrables aux gaz.-- Pompe foulaute. Chapitre quatrième. De la compressibilité. Chapitre cinquième. De l'élasticité, L'élasticité des liquides a lieu par changement de forme. Chapitre sixième. De l'adhésion des liquides avec les différens, corps. Ad hésion des différens métaux au mercure.. - Corps susceptibles ou non d'être mouillés. Corps qui attirent l'humidité. Diverses actions des liquides les uns sur les autres. cal; dans un vase incliné; dans un vase dont les parois latérales sont inclinées du dedans au dehors; dans un vase dont les parois sont inclinées du dehors au dedans. - Pression sur les parois horizontales supérieures. Pression sur les parois latérales; parois verticales, parois inclinées du dedans au dehors; parois inclinées du dehois au dedans.-Pression de l'eau sur les digues; pression des liquides sur les parois d'un vase qui s'y trouve en partie plongé. Pression dans toutes directions; établissement du niveau dans les tubes communiquans; application à la conduite des eaux; épaisseur à duite, sources naturelles daus les endroits donner aux parois des tuyaux de conélevés; où un vase renferme des liquides de densources jaillissantes; puits; cas sités différentes. Chapitre huitième.. Des effets de la Pression des liquides sur les corps qui y sont plongés. Les corps solides perdent une partie de leur poids par l'immersion dans un liquide. à ce sujet. Expérience Pourquoi il est plus facile de remuer un corps lorsqu'il est plongé dans l'eau que lorsqu'il est dans l'air. Principes pour la détermination de la pesanteur spécifique des solides. Chapitre neuvième. Des corps flottaus. Le corps flottant déplace un volume liquide dont le poids est égal au sieu. Conséquences qu'on en tire; expériences diverses. De la natation. - Influence de la forme des corps sur leur flottaison. Emploi des corps flottans pour le transport des fardeaux. Emploi des corps flottans pour soulever des masses placées au fond du liquide, pour soulever des vannes, pour remettre un navire à flot. Autre moyen de remettre un navire à flot. Des aréomètres; aréoSeconde section. Principes d'équilibre mètre du Farenheit; aréomètre de Beaudes corps liquides. Chapitre septième. Manière dont les liquides pressent sur les parois des vases qui les renferment. Considérations générales. Pression sur la paroi horiBontale inférieure; dans un vase verti mé; exemple de l'utilité de cet aréométre; aréomètre de Nicholson pour la pe santeur spécifique des solides. Chapitre dixième. De l'ascension, ou de l'abaissement des liquides autour des corps qui y sont plongés. Ascension Chapitre dix-huitième. Du choc et de la résistance des liquides. Considérations théoriques. Résultats de la théorie avantages de couvrir les piles des ponts par des avant-bacs. Expérien ces relatives à la proportionnalité de la résistance à la densité des liquides. Expériences relatives à la proportionnalité des résistances aux étendues des carrés des sinus d'incidence. surfaces, aux carrés des vitesses, et aux Expé riences relatives à la valeur absolue de Expériences sur la résisla résistance. tance des liquides enfermés dans des caObservation's diverses. naux étroits. Des mouvemens réfractés. Chapitre dix-neuvième. Des mouvemens oscillatoires et vibratoires des liquides. — Oscillation d'un liquide dans un siphon.-Application aux oscillations qui ont lieu à la surface des grandes masses liquides. Particularités des grands mouvemens d'ondulation. -Mouvemens vibratoires. Systéme universel, ou de l'univers et de ses phénomènes considérés comme les effets d'une cause unique ouvrage dans lequel on a recueilli et mis à la portée du commun des lecteurs ce que la science moderne présente de plus curieux sur la physique, l'astronomie, la chimie, la géologie, etc., dédié à Monseigneur le duc d'Angoulême, par M. Thilorier. 4 vol. in-8°. avec figures. Chez les libraires de Paris, et chez l'auteur, rue des Capuci nes, no. 7. 25 fr. 31 fr. Nous ne pouvons pas donner une idée plus exacte de cet ouvrage, qu'en trans crivant l'exposition que l'auteur lui-même a faite, dans son introduction, des bases de son systême dont les quatre volumes renferment le développement et les preuves que l'auteur appelle le commentaire de son texts: c'est ce que nous allons faire en deux articles. Le calorique pur est la matière primi tive; il est la matière unique. Tous les corps de l'univers ne sont que des combinaisons de calorique. La matière est sortie des mains du Créateur dans l'état de fluidité parfaite. La gravitation est la cause du mouvement; la gravitation et le mouvement sont la cause de tout, Dieu n'a produit qu'une fois ; mais il continue d'agir; et les causes secondes qui produisent sans cesse ne sont que les instrumens de sa volonté. La matière abandonnée à ses propres forces est de venue une sphère unique circonscrite par le vide absolu; elle est encore aujourd'hui ce qu'elle était autrefois : les corps qui s'y sont formés ne sont que des accidens quelques atômes combinés entre eux par juxta-position sont devenus des molécules primaires; ces molécules ont été, pour le calorique, des centres d'altraction; chaque molécule s'est entourée d'une atmosphéroïde de calorique dont elle est désormais inséparable (*). Les molécules primaires ont formé, par leur réaction, les molécules élémentaires qui ont aussi leurs atmosphéroïdes, et qui, comme les molécules primaires, se com◄ binent entre elles par simple rapprochement. Les lois de la gravitation sont les mêmes à de petites distances et à de grandes des est infiniment grand comparativedistances. Le diamètre des atmosphéroi ment à celui de leurs molécules centra les. Le vide qui existe entre les atômes du calorique est imcomparablement plus grand que le diamètre de ces atômes. Il n'y a pas dans la nature deux molécules de même densité : les ressemblances approximatives forment des séries qui déterminent les propriétés essentielles des corps : il y a combinaison entre les corps, toutes les fois que leurs molécules s'approchent assez pour que leur gravitation réciproque les maintienne en état de repos relatif. Une combinaison résulte d'un plus grand rapprochement et d'une plus grande attraction, détruit une première combinaison, et donne naissance à un plus grand rapprochement et à une plus forte attraction. Les atmosphéroïdes, dans leur état naturel, sont sphériques ou sphéroïdales: lorque leur forme naturelle est détruite, la gravitation le leur rend. La tendance des atmosphéroïdes à la sphéricité est une puissance positive; elle est (*) L'ensemble des sphères concentriques que les atômes forment, en se rapprochant d'une molécule, compose ce que l'auteur appelle atmosphéroïde : cetta explication était nécessaire pour l'intel ligence de son systême. |