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53 Lettre de REMERCIEMENT, à messieurs les membres de la deuxième chambre des états-généraux qui se sont prononcés contre le Collége philosophique, par quelques pères de famille, professant la religion catholique, apostolique et romaine. 2e édition, suivie de la lettre adressée par S. Ex. le directeur-général des affaires du culte catholique, à S. A. C. le prince de Méan, archevêque de Malines. Bruxelles, Lejeune fils et Galaud, in-8. I-25

54 ÉTUDES SUR VIRGILE, comparé avec tous les poètes épiques et dramatiques des anciens et des modernes; par P. F. Tissot, ancien professeur de poésie latine, successeur de Delille au Collége de France. Tome I. Bruxelles, P.-M. De Vroom, in-8°.

Prospectus. Il y a près de 1900 ans que Virgile n'est plus, et depuis ce temps, tous les peuples civilisés n'ont cessé de payer à ses ouvrages de justes tributs d'admiration. Il y a plus, ce n'est pour ainsi dire qu'en imitant les chefs-d'œa-vre du poète latin que les bons écrivains de toute nation se sont rendus célèbres c'est à cette source qu'ils ont puisé les grandes leçons du naturel, de l'élégant et du beau. Les ouvrages du favori de Mécènes ont été traduits dans toutes les langues; une foule de critiques ont commenté avec plas ou moins de talent et de goût, le premier poète de l'antiquité après le divin Homère; ceux-ci se sont bornés à des examens partiels, toujours si peu propres à fixer les idées sur un ouvrage de quelque importance, même quand ces examens sont faits de bonne foi et avec discernement; ceux-là, retenus par une admiration exclusive pour le chantre de Didon, ont passé sous silence les imperfections du poème en faveur de ses beautés; d'autres enfin, mesurant le génie de Virgile aux étroites conceptions du leur, ont dénaturé le chef-d'œuvre de la langue latine par des interprétations forcées; mais il manquait à la littérature de tous les peuples un examen de l'Énéide, impartial, éclairé, profond, appuyé sur des autorités généralement reconnues compétentes.

Il appartenait au successeur de Delille dans la chaire du collège de France d'entreprendre un tel travail; c'est ce que M. P. F. Tissot vient de faire dans un ouvrage de 4 volumes in-8°, dont les deux premiers ont paru vers la fin d'octobre 1825. Le nom du savant professeur, la manière judicieuse avec laquelle il s'est acquitté d'une tâche si délicate et si difficile, les éloges unanimes de tous les journaux de Paris, n'ont pu manquer d'assurer un prompt débit à un ouvrage dont le besoin était si généralement senti: en effet, l'ouvrage paraît à peine et la première édition est presque épuisée.

Toutes ces considérations nous ont déterminés à ne pas priver nos compatriotes des savants commentaires de M. Tissot, appuyés de tant d'années d'expérience et de travaux dans les hautes études.

Un discours préliminaire de deux cents pages environ, présente un coup d'œil général sur tous les poèmes épiques et dramatiques qui ont paru depuis le chantre d'Ilion jusqu'à nos jours: Homère, Virgile, Lucain, Valérins Flaccus, Klopstock, le Tasse, Milton, le Camoëns, le Dante, Voltaire, etc., passent

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tour à tour à l'examen du judicieux critique. Des rapprochemens dans les sujets des poèmes, des comparaisons dans leur marche, des analogies dans les pensées et la situation de leurs héros, sont faits avec un goût, un jugement, une sagacité remarquables. Après cela vient la traduction littérale, simple et élégante de l'Én éide, mêlée de réflexions toujours dirigées dans le même esprit d'observation entre les anciens et les modernes. Enfin suit le texte latin, dont le nom senl de M. Tissot garantit l'exactitude.

Les étudians, les professeurs, les hommes de lettres de toutes les nations doivent avoir entre les mains le Virgile de M. Tissot, comme le guide le plus sûr d'une interprétation fidèle, d'une analyse judicieuse, et d'une critique éclairée.

Pour que rien ne manque à un ouvrage si éminemment classique, nous avons, dans notre réimpression, employé des caractères neufs semblables au prospectus, et l'attention la plus minutieuse a été apportée à tous les détails typographiques.

Le prix de chaque volume, contenant environ quarante feuilles d'impression, est de 6 fr., au lieu de 9 que coûte l'édition de Paris.

55 TRAITÉ DES OBLIGATIONS DE POTHIER, revu, abrégé et mis en rapport avec le code civil actuel et le nouveau code des PaysBas, à l'usage des étudians en droit, par Aug. M. J. Molitor, docteur et lecteur en droit à l'université de Louvain. Louvain, Vanlinthout et Vandenzande, in-8.

Prospectus. Le Traité des obligations par Pothier est sans contredit du petit nombre des ouvrages de droit, qu'on ne saurait trop étudier et méditer (1). L'ordre qui préside à sa rédaction, la lucidité avec laquelle les principes d'une raison éternelle sont exposés, l'enchaînement admirable de ces principes et de leurs conséquences, la justesse des observations, enfin la division de l'ouvrage, décèlent un jurisconsulte consommé et feront survivre son Traité à tous les changemens que la législation pourra éprouver. Cependant quelque religieux que doive être le respect que mérite cet auteur, l'on ne peut disconvenir que les discussions longues et multipliées, dans lesquelles il est entré, l'exposition fréquente des opinions différentes des auteurs et des interprètes, ainsi que les nombreuses digressions relatives au for intérieur, n'entravent d'une manière sensible la marche et la rapidité de l'ouvrage, et le rendent pen propre à être employé comme ouvrage classique.

D'autre part, quoique le fond de ce traité consiste dans le développement de principes d'une vérité immuable, et qu'une grande partie des dispositions positives en vigueur dans le temps où écrivait ce jurisconsulte, ait été maintenue par le Code civil actuel et le nouveau Code des Pays-Bas ; il est néanmoins facile de s'apercevoir que l'ouvrage de Pothier, tel qu'il est, peut difficilement servir de commentaire aux élèves pour l'intelligence de nos lois concer

(1) Nocturna versate manu, versate diurná.

nant les obligations. Car on y rencontre à tout moment des exemples relatifs à des coutumes et à des droits entièrement tombés en désuétude par Ex. concernant les fiefs, un office vénal, etc. etc., ou l'exposition de points positifs, qui aujourd'hui sont modifiés ou détruits; par Ex. concernant l'interdiction des prodigues, la prescription de quarante ans, etc. etc., de sorte que l'élève est exposé à tout confondre et à être imbu d'idées fausses, ou est obligé de consacrer un temps précieux pour disceruer ce qu'il doit étudier, d'avec ce qu'îl doit omettre.

Telles sont les raisons qui ont engagé le nouvel éditeur à simplifier le Traité de Pothier et à le mettre en harmonie avec les dispositions du Code civil actuel et du nouveau Code des Pays-Bas. Ce travail ne peut manquer d'être de la plus grande utilité à MM. les étudians en droit, auxquels il est principalement destiné, et même ne sera pas dénué d'intérêt pour ceux qui ont déjà étudié les obligations et désirent se rappeler en peu de temps les principes fondamentaux d'une matière aussi importante.

Cet ouvrage formera un très-fort volume in-8, sur beau papier carré, justification et caractère comme la dernière édition de Paris, donnée par M. Dupin. Le prix pour les souscripteurs, qui ne paieront rien d'avance, sera de 6 fr. La souscription sera fermée lors de la mise en vente, et le prix sera alors irrévocablement porté à fr. 7; on ne déviera point de cette condition. 56 VIE DE DAVID, premier peintre de Napoléon, par M. A. Th***. Bruxelles, H. Tarlier, in-18, orné d'un portrait.

2-50

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JOURNAUX.

57 BIBLIOTHEQUE MÉDICALE, nationale et étrangère; journal auquel on a réuni les Annales de la médecine physiologique, par F. J. V. Broussais. (11e et 12o cahiers de 1825.) Bruxelles, in-8.

La Bibliothéque médicale est divisée en deux parties principales, l'une consacrée aux mémoires et observations des médecins belges; à la revue des journaux de médecine allemands, anglais, français et italiens; aux analyses des ouvrages les plus remarquables sur l'art de guérir, tant nationaux qu'étrangers, et à des bulletins bibliographiques de tous les ouvrages nouveaux; l'autre destinée aux Annales de la médecine physiologique, telles qu'elles sont publiées à Paris par le professeur Broussais.

Le prix de l'abonnement est de 18 francs pour Bruxelles, et de 22 francs pour les autres villes du royaume. Il en paraît tous les mois un cahier.

58 ARCHIVES PHILOLOGIQUES publiées par Frédéric baron de Reiffenberg, professeur de philosophie spéculative et bibliothécaire de l'université de Louvain, etc. (3e et 4e livraisons.) Louvain, Cuelens, in-8.

Le prix de deux volumes d'environ 300 pages chacun est de 12 francs pour

Louvain, de 13 francs pour le reste du royaume, et de 15 francs pour l'étranger.

Ce recueil est ouvert à la correspondance et aux réclamations des savans, 59 HYGIE, recueil de médecine, d'hygiène, d'économie domestique, bibliographie, nouvelles des sciences, mélanges critiques, historiques et philosophiques, revue générale des journaux de médecine, de pharmacie et des sciences accessoires; rédigé par le chevalier C. J. B. Comet, docteur en médecine de la faculté de Strasbourg; chirurgien-accoucheur, reçu à la faculté de médecine de Paris; membre de la société royale académique des sciences et bachelier en la faculté des lettres de la même ville; membre des sociétés des amis de l'humanité, médico-philanthropique, d'instruction médicale, de médecine pratique et linnéenne de Paris et de Bordeaux, etc., etc. Bruxelles, P. J. Demat; Paris, Mme Sédille, boulevard du Temple, no 16, in-8.

Il paraîtra une livraison de 60 à 70 pages très-compactes par mois, avec une table des matières sur la couverture de chaque livraison, et une table générale et analytique pour chaque volume composé de six cahiers.

Prix de la souscription, franc de port, pour la France et le royaume des Pays-Bas, 20 francs par an.

Les articles communiqués, les livres, pour être annoncés, et les réclamations doivent être adressés, franc de port, à Bruxelles, chez le docteur Comet, Montagne de la Cour, no 1073, ou à Paris, à la librairie de madame Sédille, Boulevard du Temple, no 16.

Avis des éditeurs. La rédaction du journal de santé et d'économie domestique, publié depuis trois ans avec un succès toujours croissant, à Paris, sous le titre Hygie, devait nécessairement souffrir de l'absence de son propriétaire rédacteur en chef, M. le chevalier Comet, docteur en médecine, membre de la société royale académique des sciences de Paris. Aussi ce médecin s'est-il décidé à réunir, en plusieurs volumes qui paraîtront par livraisons, les matériaux qu'il se proposait de publier par articles, et à offrir au public, sous sa garantie personnelle, un ouvrage qui, par sa nature, est destiné à rassembler et à propager les découvertes les plus importantes relatives à l'art de guérir; en même temps que les innovations dangereuses seront signalées, et les manœuvres frauduleuses des charlatans mises au grand jour (1).

(1) Il doit paraître incessamment chez Mlle Delaunay, libraire, rue St Jacques, no 71, à Paris, un beau vol. in-8, composé des articles les plus substantiels publiés dans l'Hygie depuis sa création, par le baron P. Percy, membre de l'institut de France, ancien professeur à la faculté de médecine de Paris, etc. etc., et le chevalier C. J. B. Comet, docteur en médecine, etc., avec le portrait lithographié de chaque auteur. Les personnes qui souscriront à l'Hygie à dater du 1er janvier 1826 ( pour un an) auront gratuitement ce volume et, par ce moyen, la collection complète de l'ouvrage.

La science n'exclut pas la simplicité des termes, la clarté dans le langage; aussi le docteur Comet, tout en écrivant sur une matière tout à la portée des geus du monde, s'exprimera-t-il de manière à être compris de ceux qu'une éducation heureuse a mis à même de se rendre utiles à leurs semblables.

Les lecteurs de l'HYGIE seront constamment au courant des publications nouvelles, tant médicales que traitant des sciences accessoires à l'art de guérir. Tous les ouvrages seront analysés avec l'impartialité qui donne une véritable force à la polémique; une revue générale des journaux scientifiques sera faite régulièrement chaque mois par M. le docteur Comet lui-même, et suivie d'observations critiques on apologétiques.

Nous nous proposons, dit l'auteur dans un avant-propos, de donner d'abord un cours complet de médecine (2); mais nous ne croyons pas devoir nous astreindre à suivre aucun ordre scolastique. La circonstance nous déterminera dans le choix des sujets que nous traiterons. Les maladies Tégnantes, c'est-à-dire celles qui apparaissent le plus ordinairement sous l'influence de la saison qui suivra la publication de chaque livraison de cet ouvrage, seront spécialement et successivement l'objet de nos dissertations. Nous ferons usage d'une division aussi simple que naturelle. Nous distribuerons notre matière en quatre parties principales, sous les titres suivans: Maladies Hyvernales; Maladies Printannières; Maladies Estivales; Maladies Automnales. Sous le titre Maladies Générales, nous décrirons par ordre alphabétique, celles qui attaquent les individus sans avoir pour cause efficiente ou probable la présence d'une des époques de la division régulière de l'année. Sous le titre Hygiène, nous nous occuperons des moyens de conserver la santé. Il nous semble que les avantages que cette marche procure doivent être sentis. Pour l'homme de l'art, comme pour les gens du monde, ils sont incontestables, puisqu'en éveillant l'attention des derniers sur les affections dont ils peuvent être atteints, on leur fait connaître, en même temps, les moyens de s'en préserver où de s'en guérir: de même, en présentant aux praticiens une nosographie de circonstance, leur attention se fixera plus volontiers sar des matières qu'ils connaissent déjà, il est vrai, mais qu'ils étudieront de nouveau et fructueusement, en faisant l'application de la pratique à la théorie. Nous nous défierons toujours des doctrines médicales exclusives, et si nous repoussons avec effroi celles des contre-stimulistes, nous ne suivons pas plus servilement ou aveuglément celles de Brown et autres, ni celles des professears Pinel et Broussais. Nous sommes Éclectiques, c'est-à-dire, que notre philosophie est de n'admettre que ce qu'une intime conviction ou l'expérience nous a décidés à adopter.

(2) Dans la revue générale des journaux, nous reproduirons toutes les observations intéressantes que nous y trouverons, de quelque nature qu'elles soient. Par ce moyen le lecteur pourra suivre les progrès de l'art, et être éclairé sur ses imperfections, de manière à modifier convenablement l'opinion qu'il se sera formée par la lecture de ce cours, qui sera le résumé des études et des expériences les plus heureuses des praticiens les plus distingués du siècle.

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