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Essais sur les Bardes, t. II. - Franintroduction à la Chronique des ducs adie. Histoire littéraire de la France,

BENOIST OU BENOÎT, théologien et biographe anglais, mort en 1193, et, suivant l'évêque Nicholson, en 1200. Il entra dans l'ordre de Saint-Benoit, fut prieur du monastère de Cantorbéry, puis abbé de Péterborough. En 1189 il assista au couronnement de Richard Ier, et en 1191 il fut élu garde du grand sceau. On a de lui: Vie de l'archevêque Thomas Becket; Histoire de Henri II et de Richard 1er, de 1170 à 1192; Oxford, 1735, 2 vol., édition Hearne ; ouvrage que les Anglais considèrent comme la meilleure relation historique de l'époque. Biographia Britannica.

BENOIST (Jean). Voy.. BENOÎT.

BENOIST OU BENOÎT (Pierre-Vincent), homme politique et publiciste français, né à Angers le 5 janvier 1758, mort à Paris le 1er décembre 1834. Il débuta par le journalisme, et devint, après le 18 brumaire, chef de division et directeur de la correspondance au ministère [de l'intérieur. Nommé en 1814 commissaire à l'intérieur par le gouvernement provisoire, il devint plus tard conseiller d'État, et continua, sous l'abbé de Montesquiou, à diriger les principales opérations de l'administration intérieure. Privé de ses emplois au 20 mars 1815, il les recouvra au retour de Louis XVIII, et fut chargé de la direction de la comptabilité des communes. Il représenta en 1815 et en 1816, à la chambre des députés, le département de Maine-et-Loire, et il vota presque toujours avec la majorité. Il se prononça pour le renouvellement quinquennal de la chambre, et proposa l'éligibilité à l'âge de trente ans. Ce vote témoignait de quelques dispositions libérales qui ne durèrent pas. Rayé de

la liste des conseillers d'Etat, il y fut rétabli sous le ministère Decazes. Appelé de nouveau à la chambre en 1824, il soutint le ministère Villèle jusqu'en 1828. Dès 1823, il était directeur général des contributions indirectes; et, en 1828, il échangea ce titre contre celui de ministre d'État et membre du conseil privé. Vers la même époque, il reçut le titre de comte. Il cultiva les lettres, pendant que sa femme se distinguaît comme peintre. On a de lui: Cléopâtre, abrégé de La Calprenède; Paris, 1789, 3 vol. in-12; le Cultivateur anglais, 1800-1801, 18 vol. in-8°. (en collaboration avec Lamare et Billecoq); Voyages dans les parties du sud de l'Amérique septentrionale; trad. de l'anglais de W. Barham, 1798, 2 vol. in-8°, avec carte; · Mémoires de miss Bellamy, célèbre actrice de Londres; trad. de l'anglais, 1799, 2 vol.; le Moine; trad. de l'anglais de Lewis, 1797, 3 vol. (en collaboration avec Lamare).

-

Rabbe, Boisjolin et Sainte-Preuve, Biographie des Contemporains.

BENOIST (Marie-Guilhelmine LEROUX-DELAVILLE, dame ), femme peintre française, née à Paris le 18 décembre 1767, morte en cette ville le 7 octobre 1826. C'est l'Émilie de Demoustier, dans ses Lettres sur la Mythologie. Elle se voua aux beaux-arts; Lebrun fut son premier maître, et elle suivit aussi les leçons de David. On lui doit de nombreux portraits de Napoléon, de Marie-Louise, et d'autres membres de la famille de l'empereur. Son mari, M. Benoist, était alors chef de division. Elle peignit avec talent d'autres sujets. Ses tableaux les plus remarqués sont : Une vieille Femme tenant un petit enfant sur ses genoux, tableau intitulé aussi les Extrémes se touchent; la Devineresse, peinte avec Mongin.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon. Rabbe, etc., Biographie des Contemporains.

*BENOIST, chanoine de l'église de SaintPierre de Rome, vivait vers le milieu du douzième siècle, sous le pape Innocent II. Il a écrit un traité De ecclesiastico Ordine totius anni, et præcipue apostolicæ dignitatis et totius curiæ, publié à Paris en 1689, dans le tom. II, page 118, du Musæum italicum. CH. RICHARD. Casim. Oudin, Commentarium de Scriptoribus ecclesiasticis, t. II, col. 1194-1195.

* BENOIST, évêque de Marseille, vivait dans la première moitié du treizième siècle. Il fut un des premiers religieux de l'ordre des Frères Mineurs, et, à ce que l'on croit, un des premiers compagnons ou disciples de saint François d'Assise. En 1229 il fut choisi, par le cardinal de SanAngelo, comme arbitre d'un différend qui s'était élevé entre les Marseillais et le monastère de Saint-Victor. Il composa un traité destiné à réfuter diverses erreurs, sous le titre de summa Trinitate et fide catholica in Decretalibus, publié en 1713, par Baluze, dans le tom. VI de ses Miscellanea, in-8°. Plus tard, il entreprit

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la belle grotte décorée d'un Neptur
de haut, et placée en regard du
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mée russe en Allemagne et en France. Au retour de celle de France, il devint aide de camp de Nicolas, auquel, lors de la rébellion militaire qui éclata à l'avénement de cet empereur, il donna de sérieuses preuves de dévouement. Il fut nommé membre de la commission chargée d'informer au sujet de la conspiration. Son habileté dans cette occasion lui valut le grade de chef de la gendarmerie, et de commandant du quartier général impérial. A partir de ce moment, il fut presque absolument attaché à la personne de l'empereur, et chargé de diriger la troisième division de la chancellerie impériale, division qui est le centre d'un système de police secrète à l'intérieur et au dehors. Le titre de comte fut accordé à sa famille, et lui-même fut appelé au sénat. Une diminution de faveur, toujours si sensible au cœur d'un courtisan, le rendit malade et abrégea ses jours.

Conversations- Lexicon.

* BENKENDORFF (Constantin), frère dv
précédent, général et diplomate russe, né
1784. Commandant d'une division de Cosaq
il fut l'un des premiers à traverser l'Aller
à la poursuite de l'armée française. En
parvint au grade de général de divisior
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crivain allemand, vitié du onzième siècle. at par l'anti-pape Guibert, Clément III. Dans son zèle il écrivit contre Sylvestre III, de magie, et contre Grégoire VI, qu'il simoniaque. On a en outre de lui une u plutôt une satire de Grégoire VII. Auberi, Histoire des Cardinaur.

*BENOIST, trouvère anglo-normand du douzième siècle, est l'auteur d'une Histoire en vers des Ducs de Normandie, qu'il composa d'après l'ordre de Henri II, roi d'Angleterre,

e nuit qu'après la paix qui a régné de 1154 à 1189. Il écrivit après gui put se retirer du théau rire quelque temps dans

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Wace, son contemporain, qui exprima, à la fin du roman de Rou, le mécontentement qu'il éprouvait de voir confier à un autre une tâche qu'il se flattait d'avoir lui-même suffisamment remplie. Le même Wace dit qu'il avait vu couronner le jeune Henri, fils de Henri II; et comme le couronnement eut lieu en 1170, c'est après cette année que Benoist a dù écrire la Chronique. En parlant des soldats normands, il ne manque jamais de dire les nôtres; il ne

entre lui et le feld-maréchal Koutousof l'engage- doit par conséquent pas être confondu avec Be

rent à quitter l'armée. Après la mort de ce chef, Benningsen prit le commandement de l'armée de réserve dite de Pologne, et il eut une grande part à la victoire remportée par les alliés Leipzig. Victorieux, le 18 octobre, à Zweinaunla dignité de comte, et plus tard il fut un insdorf, il fut élevé, sur le champ de bataille, à tant investi du commandement en chef de l'ar

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inée russe.

Après la paix, il fut nommé au com

noit de Sainte-Maure, auteur d'un poëme de trente mille vers connu sous le nom de Roman de Troie. L'abbé de La Rue, dans ses Essais historiques sur les Bardes, Jongleurs et Trouvères, a essayé néanmoins de prouver que l'auteur de ce poëme était le même que celui de la Chronique des ducs de Normandie; et cette opinion a été suivie par un grand nombre d'historiens, entre autres par les auteurs de

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nandement de l'armée qui occupait la Bessarabie; l'Histoire littéraire de la France. M. Paulin mais en 1818 il donna encore une fois sa démission, et se retira dans ses terres du royaume de Hanovre, où il mourut, ayant perdu la vue à la suite d'une chute de cheval. Outre des Mémoires sur sa vie, on a de Benningsen un ouvrage intitulé Pensées sur quelques connaissances indispensables à un officier de cavalerie; Riga, 1794 et 1803. [Enc. des g. du m.]

Die Zeitgenossen (les Contemporains ), 1822, ge série, 47-66. Conversations-Lexicon.

BENNON (saint), évêque de Meissen en Allemagne, né en 1011, mort en 1107, embrassa

Pâris, en citant, dans le sixième volume des Manuscrits de la Bibliothèque nationale, des vers d'Eustache Deschamps, a soutenu depuis, avec assez de vraisemblance, qu'il fallait ranger l'auteur du Roman de Troie parmi les poètes de la Champagne.

M. Francisque Michel, éditeur de la Chronique des Ducs de Normandie, a combattu aussi l'opinion émise à ce sujet par l'abbé de La Rue, qui, du reste, a le mérite d'avoir un des premiers appelé l'attention sur l'œuvre du poëte anglo-normand. Le manuscrit du poème de

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Essais sur les Bardes, t. II. - FranIntroduction à la Chronique des ducs indie. - Histoire littéraire de la France,

BENOIST OU BENOÎT, théologien et biographe anglais, mort en 1193, et, suivant l'évêque Nicholson, en 1200. Il entra dans l'ordre de Saint-Benoit, fut prieur du monastère de Cantorbéry, puis abbé de Péterborough. En 1189 il assista au couronnement de Richard Ier, et en 1191 il fut élu garde du grand sceau. On a de lui: Vie de l'archevêque Thomas Becket; Histoire de Henri II et de Richard 1er, de 1170 à 1192; Oxford, 1735, 2 vol., édition Hearne; ouvrage que les Anglais considèrent comme la meilleure relation historique de l'époque. Biographia Britannica.

BENOIST (Jean). Voy.. BENOÎT.

BENOIST OU BENOÎT (Pierre-Vincent), homme politique et publiciste français, né à Angers le 5 janvier 1758, mort à Paris le 1er décembre 1834. Il débuta par le journalisme, et devint, après le 18 brumaire, chef de division et directeur de la correspondance au ministère {de l'intérieur. Nommé en 1814 commissaire à l'intérieur par le gouvernement provisoire, il devint plus tard conseiller d'État, et continua, sous l'abbé de Montesquiou, à diriger les principales opérations de l'administration intérieure. Privé de ses emplois au 20 mars 1815, il les recouvra au retour de Louis XVIII, et fut chargé de la direction de la comptabilité des communes. Il représenta en 1815 et en 1816, à la chambre des députés, le département de Maine-et-Loire, et il vota presque toujours avec la majorité. Il se prononça pour le renouvellement quinquennal de la chambre, et proposa l'éligibilité à l'âge de trente ans. Ce vote témoignait de quelques dispositions libérales qui ne durèrent pas. Rayé de

la liste des conseillers d'Etat, il y fut rétabli sous le ministère Decazes. Appelé de nouveau à la chambre en 1824, il soutint le ministère Villèle jusqu'en 1828. Dès 1823, il était directeur général des contributions indirectes; et, en 1828, il échangea ce titre contre celui de ministre d'État et membre du conseil privé. Vers la même époque, il reçut le titre de comte. Il cultiva les lettres, pendant que sa femme se distinguait comme peintre. On a de lui: Cléopátre, abrégé de La Calprenède; Paris, 1789, 3 vol. in-12; le Cultivateur anglais, 1800-1801, 18 vol. in-8°. (en collaboration avec Lamare et Billecoq ); Voyages dans les parties du sud de l'Amérique septentrionale; trad. de l'anglais de W. Barham, 1798, 2 vol. in-8°, avec carte; Mémoires de miss Bellamy, célèbre actrice de Londres; trad. de l'anglais, 1799, 2 vol.; le Moine; trad. de l'anglais de Lewis, 1797, 3 vol. (en collaboration avec Lamare ).

Rabbe, Boisjolin et Sainte-Preuve, Biographie des Contemporains.

BENOIST (Marie-Guilhelmine LEROUX-DELAVILLE, dame ), femme peintre française, née à Paris le 18 décembre 1767, morte en cette ville le 7 octobre 1826. C'est l'Émilie de Demoustier, dans ses Lettres sur la Mythologie. Elle se voua aux beaux-arts; Lebrun fut son premier maître, et elle suivit aussi les leçons de David. On lui doit de nombreux portraits de Napoléon, de Marie-Louise, et d'autres membres de la famille de l'empereur. Son mari, M. Benoist, était alors chef de division. Elle peignit avec talent d'autres sujets. Ses tableaux les plus remarqués sont : Une vieille Femme tenant un petit enfant sur ses genoux, tableau intitulé aussi les Extrémes se touchent; la Devineresse, peinte avec Mongin.

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon. Rabbe, etc., Biographie des Contemporains.

*BENOIST, chanoine de l'église de SaintPierre de Rome, vivait vers le milieu du douzième siècle, sous le pape Innocent II. Il a écrit un traité De ecclesiastico Ordine totius anni, et præcipue apostolicæ dignitatis et totius curiæ, publié à Paris en 1689, dans le tom. II, page 118, du Musæum italicum. CH. RICHARD. Casim. Oudin, Commentarium de Scriptoribus ecclesiasticis, t. II, col. 1194-1195.

* BENOIST, évêque de Marseille, vivait dans la première moitié du treizième siècle. Il fut un des premiers religieux de l'ordre des Frères Mineurs, et, à ce que l'on croit, un des premiers compagnons ou disciples de saint François d'Assise. En 1229 il fut choisi, par le cardinal de SanAngelo, comme arbitre d'un différend qui s'était élevé entre les Marseillais et le monastère de Saint-Victor. Il composa un traité destiné à réfuter diverses erreurs, sous le titre de De summa Trinitate et fide catholica in Decretalibus, publié en 1713, par Baluze, dans le tom. VI de ses Miscellanea, in-8°. Plus tard, il entreprit

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mée russe en Allemagne et en France. Au retour de celle de France, il devint aide de camp de Nicolas, auquel, lors de la rébellion militaire qui éclata à l'avénement de cet empereur, il donna de sérieuses preuves de dévouement. Il fut nommé membre de la commission chargée d'informer au sujet de la conspiration. Son habileté dans cette occasion lui valut le grade de chef de la gendarmerie, et de commandant du quartier général impérial. A partir de ce moment, il fut presque absolument attaché à la personne de l'empereur, et chargé de diriger la troisième division de la chancellerie impériale, division qui est le centre d'un système de police secrète à l'intérieur et au dehors. Le titre de comte fut accordé à sa famille, et lui-même fut appelé au sénat. Une diminution de faveur, toujours si sensible au cœur d'un courtisan, le rendit malade et abrégea ses jours.

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Le, il écrivit contre Sylvestre III, de magie, et contre Grégoire VI, qu'il simoniaque. On a en outre de lui une u plutôt une satire de Grégoire VII. Auberi, Histoire des Cardinaux.

*BENOIST, trouvère anglo-normand du douzième siècle, est l'auteur d'une Histoire en vers des Ducs de Normandie, qu'il composa d'après l'ordre de Henri II, roi d'Angleterre,

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il ne manque jamais de dire les nôtres; il ne

noft de Sainte-Maure, auteur d'un poëme de trente mille vers connu sous le nom de Roman de Troie. L'abbé de La Rue, dans ses Essais historiques sur les Bardes, Jongleurs et Trouvères, a essayé néanmoins de prouver que l'auteur de ce poëme était le même que celui de la Chronique des ducs de Normandie; et cette opinion a été suivie par un grand nombre d'historiens, entre autres par les auteurs de l'Histoire littéraire de la France. M. Paulin

mais en 1818 il donna encore une fois sa démis- Pâris, en citant, dans le sixième volume des Masion, et se retira dans ses terres du royaume de nuscrits de la Bibliothèque nationale, des

Hanovre,

où il mourut, ayant perdu la vue à la suite d'une chute de cheval. Outre des Mémoires sur sa vie, on a de Benningsen un ouvrage intitulé Pensées sur quelques connaissances indispensables à un officier de cavalerie; Riga, 1794 et 1803. [Enc. des g. du m.]

Die Zeitgenossen (les Contemporains), 1822, 2o série, 47-66.- Conversations-Lexicon.

BENNON (saint), évêque de Meissen en Allemagne, né en 1011, mort en 1107, embrassa

vers d'Eustache Deschamps, a soutenu depuis, avec assez de vraisemblance, qu'il fallait ranger l'auteur du Roman de Troie parmi les poëtes de la Champagne.

M. Francisque Michel, éditeur de la Chronique des Ducs de Normandie, a combattu aussi l'opinion émise à ce sujet par l'abbé de La Rue, qui, du reste, a le mérite d'avoir un des premiers appelé l'attention sur l'œuvre du poëte anglo-normand. Le manuscrit du poème de

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Rabbe, Boisjolin et Sainte-Preuve, Biographie des Contemporains.

BENOIST (Marie-Guilhelmine LEROUX-DELAVILLE, dame ), femme peintre française, née à Paris le 18 décembre 1767, morte en cette ville le 7 octobre 1826. C'est l'Émilie de Demoustier, dans ses Lettres sur la Mythologie. Elle se voua aux beaux-arts; Lebrun fut son premier maître, et elle suivit aussi les leçons de David. On lui doit de nombreux portraits de Napoléon, de Marie-Louise, et d'autres membres de la famille de l'empereur. Son mari, M. Benoist, était alors chef de division. Elle peignit avec talent d'autres sujets. Ses tableaux les plus remarqués sont : Une vieille Femme tenant un petit enfant sur ses genoux, tableau intitulé aussi les Extrémes se touchent; la Devineresse, peinte avec Mongin.

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BENOIST (Jean). Voy.. BENOÎT. BENOIST OU BENOÎT (Pierre-Vincent ), homme politique et publiciste français, né à Angers le 5 janvier 1758, mort à Paris le 1er décembre 1834. Il débuta par le journalisme, et devint, après le 18 brumaire, chef de division et directeur de la correspondance au ministère [de l'intérieur. Nommé en 1814 commissaire à l'intérieur par le gouvernement provisoire, il devint plus tard conseiller d'État, et continua, Sous l'abbé de Montesquiou, à diriger les principales opérations de l'administration intérieure. Privé de ses emplois au 20 mars 1815, il les recouvra au retour de Louis XVIII, et fut chargé de la direction de la comptabilité des communes. Il représenta en 1815 et en 1816, à la chambre des députés, le département de Maine-et-Loire, et il vota presque toujours avec la majorité. Il se prononça pour le renouvellement quinquennal de la chambre, et proposa l'éligibilité à l'âge de trente ans. Ce vote témoignait de quelques dispositions libérales qui ne durèrent pas. Rayé de

Nagler, Neues Allgemeines Künstler-Lexicon. Rabbe, etc., Biographie des Contemporains.

*BENOIST, chanoine de l'église de SaintPierre de Rome, vivait vers le milieu du douzième siècle, sous le pape Innocent II. Il a écrit un traité De ecclesiastico Ordine totius anni, et præcipue apostolicæ dignitatis et totius curiæ, publié à Paris en 1689, dans le tom. II, page 118, du Musæum italicum. CH. RICHARD. Casim. Oudin, Commentarium de Scriptoribus ecclesiasticis, t. II, col. 1194-1195.

* BENOIST, évêque de Marseille, vivait dans la première moitié du treizième siècle. Il fut un des premiers religieux de l'ordre des Frères Mineurs, et, à ce que l'on croit, un des premiers compagnons ou disciples de saint François d'Assise. En 1229 il fut choisi, par le cardinal de SanAngelo, comme arbitre d'un différend qui s'était élevé entre les Marseillais et le monastère de Saint-Victor. Il composa un traité destiné à réfuter diverses erreurs, sous le titre de summa Trinitate et fide catholica in Decretalibus, publié en 1713, par Baluze, dans le tom. VI de ses Miscellanea, in-8°. Plus tard, il entreprit

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