Histoire des Républiques italiennes du Moyen Âge, Volume 7

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Popular passages

Page 197 - Famagosta, le 3 octobre 13yS, avec trente-six galères et quatorze milles hommes de débarquement. Dès le 10 du même mois, Famagosta fut prise; le jeune roi, avec ses oncles et son conseil, tombèrent au pouvoir des vainqueurs , et l'île entière fut soumise. Cependant les Génois punirent avec modération l'offense qui leur avoit fait prendre les armes; ils ne livrèrent au dernier supplice que trois des gentilshommes qui avoient dirigé le massacre de leurs compatriotes : ils envoyèrent à...
Page 382 - ... signer, le 29 septembre 1396, une alliance défensive, par laquelle le roi et la république se garantissaient mutuellement l'intégrité de leurs États. Les Florentins promettaient au roi, s'il était attaqué en Italie, une armée auxiliaire de trois mille chevaux ; le roi, en retour, promettait d'envoyer à leur aide, en cas de besoin, une armée digne de porter ses étendards et d'être commandée par un prince du sang. Si les alliés étaient (1) Piero Miuerhelli, 139-1, c.
Page 212 - Cbiozza , pour demander la paix aux Génois. Le conseil de guerre où ces députés furent introduits étoit présidé par Pierre Doria et François de Carrare. Les Vénitiens reconnurent leur défaite, et ils invitèrent leurs rivaux à ne pas abuser de la victoire.
Page 39 - Les nobles fui36g. rent rappelés à la ville, rétablis dans tous leurs droits, et rendus capables d'exercer toutes les magistratures, excepté la seigneurie. Les autres ordres continuèrent à partager les offices supérieurs, dans une proportion fixée par les lois (i). L'empereur , en partant de Sienne , avoit eu d'abord l'intention de se rendre à Pisé ; mais , informé que cette ville étoit sous ' les armes , il craignit d'y être exposé à une sédition semblable à celle à laquelle il...
Page 266 - Bernabos vint à sa rencontre avec ses deux fils aînés. Jean Galéaz, après avoir embrassé son oncle avec tendresse, se retourna vers deux capitaines qui devinrent fameux à son service, Jacques del Verme et Antonio Porro, et il leur donna en langue allemande, qui étoit alors la langue militaire de toute l'Europe, l'ordre d'arrêter Bernabos. Aussitôt les soldats arrachèrent à ce seigneur la bride de sa mule ; ils coupèrent le ceinturon de son épée, et l'entraînèrent loin des siens,...
Page 286 - ... succès. Supérieur à tous par la profondeur de sa politique, incapable de remords pour le crime , ou de honte pour la mauvaise - foi , .il tendoit, avec ses vastes moyens , à soumettre toute l'Italie; et s'il en avoit achevé la conquête, il auroit trouvé peu d'obstacles à étendre sa domination sur les contrées voisines. Mais la liberté italienne fut sauvée quelque temps encore , parce que, dans la carrière de son ambition, Jean Galéaz eut à combattre la vertu , le courage et la...
Page 209 - Une triple chaîne fut tendue au travers de chaque port; de place en place elle étoit défendue par des sandoni, grands vaisseaux immobiles chargés de machines de guerre et de soldats. Dans quelques endroits, les Vénitiens ajoutèrent à ces chaînes une espèce de fortification flottante ; composée de poutres énormes artistement liées ensemble , et qui sembloient rendre toute approche impossible (i).
Page 281 - C'est là qu'il mourut, le i3 octobre i689, après avoir donné plus de scandale à la chrétienté par son emportement, son imprudence et sa cruauté, que les pontifes les plus décriés du dixième siècle. Pierre Tommacelli , cardinal de Naples , qui prit le nom de Boniface IX, fut élevé à la chaire de saint Pierre, par les cardinaux de l'obédience d'Urbain VI, le g novembre 1 389.
Page 38 - ... janvier, l'anarchie parut redoubler. Les nobles exilés faisoient la guerre à la république ; les Douze et les Salimbéni s'étoient rendus odieux par leur association avec les ennemis de l'état : les Neuf et les Réformateurs s'efforçoient vainement de réconcilier des partis acharnés les uns contre les autres. La guerre se prolongea entre la ville et les campagnes, pendant une partie de l'été suivant -, elle fut enfin terminée le 3o juin , par l'entremise des Florentins dont tous les...
Page 440 - L'Allemagne et l'Italie apprirent avec un égal étonnement, par l'issue de ce combat , la supériorité de la cavalerie italienne. Les Allemands n'avoient point perfectionné leur armure ou leur tactique dans le cours du dernier siècle : les freins et les brides qu'ils employoient , étoient trop foibles pour qu'ils pussent demeurer maîtres de leurs chevaux dans l'ardeur du combat. Les Italiens , au contraire, depuis qu'ils étoient rentrés dans la carrière militaire , avoient fait usage de...

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