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C'est vous que j'aimerai, prés fleuris, onde pure;
J'irai dans les forêts couler ma vie obscure.
Dieux! que ne suis-je assis aux bords du Sperchius!
Quand pourrai-je fouler les beaux vallons d'Hémus!
Oh! qui me portera sur le riant Taygète,
Et d'un épais feuillage ombragera ma tête!
Heureux le sage, instruit des lois de l'univers,
Dont l'ame inébranlable affronte les revers,
Qui regarde en pitié......

PAGE 159, VERS 6.

Et se rit du vain bruit.....

Ibidem, VERS II.

Le Danube en fureur vomissant des soldats,
La grandeur des Romains, la chute des états,
Et la pitié pénible, et l'importune envie,
N'altérèrent jamais le calme de sa vie.
Jamais aux tribunaux.....

Ibidem, VERS 27.

Le frère s'applaudit teint du sang fraternel,
Et va vivre et mourir loin du toit paternel.
Le laboureur en paix.....

PAGE 161, VERS 25.

Ainsi Rome, aujourd'hui l'arbitre des humains,
Dut l'empire du monde à de rustiques mains.

O jours de l'âge d'or, jours heureux, mœurs champêtres !
L'homme était sans tyrans, les animaux sans maîtres;
L'airain n'assemblait point des soldats furieux;
Et l'homicide acier, et l'or impérieux,
Ces métaux, l'instrument et l'appât de la guerre,
N'avaient ni ravagé ni corrompu la terre.

DU LIVRE TROISIÈME.

PAGE 191, VERS II.

Osons à notre tour, par des sentiers nouveaux,

SONS

Dans les champs de la gloire atteindre nos rivaux.

PAGE 193, VERS 15.

Sur les portes je peins les exploits de César :
Là, deux peuples divers deux fois suivent son char.
Pour graver sa défaite et tracer notre gloire,
L'Indien me fournit son or et son ivoire.
Ici j'offre l'Asie embrassant nos genoux,
Le Parthe combattant et fuyant devant nous :
Plus loin mugit le Nil qu'ensanglante Bellone,
Et l'airain des vaisseaux se transforme en colonne.
Au milieu je ranime.....

PAGE 195, VERS 11.

Et celui des rivages.

PAGE 215, VERS 6.

Si leur riche toison fait la pourpre des rois,
Sa parure est utile au lieu d'être éclatante;
Le nocher sur les eaux, le soldat sous la tente,
Opposent sa dépouille aux rigueurs des frimas.
Ses enfants sont nombreux.....

Ibidem, VERS 15.

Le jour au fond des bois, sur la cime des monts, Elle broute la ronce, elle vit de buissons;

Et le soir, sous son toit, qu'elle sait reconnaître,
Rentre avec sa famille, et vient nourrir son maître.
Nourris-la donc toi-même au milieu des hivers,
Et tiens sa maison chaude.....

PAGE 219, VERS 21.

C'est là que ces mortels, près de leurs noirs foyers Où brûlent des ormeaux et des chênes entiers, Aussi grossiers que l'ours qui fournit leur parure, Dans un morne loisir coulent leur vie obscure, Passant au jeu les nuits, et bravant les hivers, Boivent un jus piquant, nectar de ces déserts.

PAGE 221, VERS 18.

En des flots de nectar il transforme ces eaux.

PAGE 227, VERS 16.

Mais non, pères, enfants, tout périt sans ressource. PAGE 231, VERS 5.

L'émail d'un vert gazon, l'asyle d'un bois sombre.

Ibidem, VERS 9.

Dans leurs regards est peinte une morne tristesse ;
Leur flanc est décharné, leur pas se ralentit ;

Et, penché mollement, leur front s'apesantit.

DU LIVRE QUATRIÈME.

PAGE 261, VERS 15.

Nx foule aux pieds les fleurs, et des feuilles humides Ne détache en courant les diamants limpides.

PAGE 263, VERS 5.

Un ruisseau transparent qui baigne leur séjour,
Et l'ombre d'un palmier impénétrable au jour.
PAGE 265, VERS 7.

Que l'if ne croisse pas près de leur édifice;
Loin d'elles sur le feu fais rougir l'écrevisse ;
Crains les profondes eaux, les vapeurs du limon,
Et ces bruyants échos qui redoublent le son.

Mais le printemps renaît, l'hiver fuit, l'air s'épure, Et l'astre des saisons rajeunit la nature;

L'abeille prend son vol, parcourt les arbrisseaux;

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PAGE 271, VERS 21.

Interrompait encor la course des ruisseaux.

PAGE 277, VERS 2.

Et place un nouveau roi.....

PAGE 285, VERS 10.

Aristée autrefois vit mourir ses abeilles :
Des vallons du Pénée il part en soupirant;
Vers la source du fleuve il arrive en pleurant ;
Il s'arrête, il s'écrie: O Cyrène! ô ma mère!
Si je puis me vanter.....

PAGE 297, VERS 4.

A ses chants accouraient du fond des noirs royaumes
Des spectres pâlissants, de livides fantômes;
Semblables aux essaims de ces oiseaux nombreux
Que chasse au fond d'un bois l'orage ténébreux;
Des vierges, des époux, des héros et des mères,
Des enfants moissonnés dans les bras de leurs pères,
Victimes que le Styx, bordé de noirs roseaux,
Environne neuf fois de ses lugubres eaux.

L'enfer même s'émut dans ses cavernes sombres;
Le Cerbère oublia d'épouvanter les ombres;
Sur sa roue immobile Ixion respira;

Et, sensible une fois, Alecton soupira.

Enfin il revenait des gouffres du Ténare, Possesseur d'Eurydice, et vainqueur du Tartare; Sans voir sa tendre amante, il précédait ses pas; Proserpine à ce prix l'arrachait au trépas.

Tout secondait leurs vœux, tout flattait leur tendresse ; Soudain ce faible amant.....

PAGE 299, VERS 5.

Orphée, ah! cher époux ! quel transport malheureux! Dit-elle ton amour nous a perdus tous deux.

:

Adieu; l'enfer se rouvre, et mes yeux s'obscurcissent,
Mes bras tendus vers toi déjà s'apesantissent;

Et la mort, déployant son ombre autour de moi,
M'entraîne loin du jour.....

FIN.

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