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aient autorisé, et dans lequel LUYNES tua son ennemi, que plusieurs combats heureux avaient rendu formidable. Après cet évènement, il s'attacha entièrement à la maison royale. En 1576 il s'empara adroitement, et sur la commission secrète de la reine-mère, du poste important du Pont-Saint-Esprit: ce qui déplut à Damville, qui réclama envain là-dessus, bien que cette surprise fût contraire aux édits de pacification; mais les protestants la regardèrent comme une nouvelle déclaration de guerre et prirent les armes sur plusieurs points de la France. LUYNES fut investi, en 1577, du gouvernement du Pont-Saint-Esprit, du bourg Saint-Andéo et d'autres places. Le P. Justin (t. 2, pag. 233) dit qu'en 1578, à l'occasion d'une émeute qu'il y eut au PontSaint-Esprit, LUYNES quitta cette ville et alla s'établir à Mornas avec sa famille. Les services qu'il rendit, dans ces temps de troubles, à la cause de la monarchie, firent pleuvoir sur sa tête des pensions et des indemnités. Il se trouvait de retour à Mornas en 1584 et 1586. Il demeura fidèle à Henri IV dès que le trône fut ouvert à ce prince. Ayant obtenu en 1591 une place pour son fils aîné parmi les pages de la chambre du roi, et s'étant mis en route pour le Vénaissin, il tomba malade à Melun, y mourut et y fut enseveli le 6 février 1592. (Voy. Pithon-Curt, t. 4, pag. 173 et suiv.)

ALBERT-DE-LUYNES (CHARLES D'), fils aîné du précédent, vint au monde le 5 août 1578, non à Mornas comme on l'a souvent imprimé, mais au Pont-StEsprit, pendant que son père avait le gouvernement de cette ville. Il ne fut baptisé qu'en 1592, à Paris, dans l'église de Saint-Denis et eut pour parrain

Henri IV (1); ce fut à l'occasion du mariage de ce roi avec Marie de Médicis que CHARLES fut présenté à la cour (2). Il était un peu camus (5), mais d'une figure fort aimable. Nommé d'abord page de la chambre du roi, il fut attaché ensuite, ainsi que ses deux frères (Brantes et Cadenet), à la personne du Dauphin, à qui il plut singulièrement par son habileté à dresser des piesgrièches, oiseaux qui divertissaient beaucoup le fils de Henri IV. Dès que Louis

avec le Saint-Siège, fit présenter le jeune (1) Henri IV n'étant pas encore réconcilié D'ALBERT, sur les fonts sacrés, par le cardinal de Bourbon et le sieur de Bellegarde, son grand-écuyer.

(2) Tous les auteurs sont loin d'accorder aux D'ALBERT une origine aussi illustre que celle qui leur a été attribuée par les généalogistes et les biographes depuis la grande et subite élévation de cette famille. Certains mémoires assurent que CHARLES D'ALBERT et ses deux frères n'avaient, en débutant à la cour, qu'un manteau qu'ils portaient tour à tour. Ils s'aimaient tendrement, et leur étroite union ne contribua pas peu à les faire disentré d'abord et peut-être même avec Brantinguer. On a prétendu que CHARLES était tes, comme page chez le comte de Lude, qui lui procura une pension du roi, et l'on trois de ce modique revenu. (Voy. Biograajoute qu'ils vécurent assez long-temps tous phie de Michaud, au mot Luynes (Charles d'Albert).

Fr. de Malherbe à faire, au sujet de CH. (3) On ignore le motif qui porta le poète D'ALBERT, cette épitaphe:

Cet absynthe, au nez de barbet,
En son tombeau fait sa demeure.
Chacun en rit, et moi j'en pleure;
Je le voudrais voir au gibet.

Ce mot absynthe est une froide allusion au nom de Luynes et rappelle le substantif aluine, ancienne dénomination de cette plante. Malherbe eût agi plus noblement, adulé vivant. Ce poète avait dédié au duc de s'il n'eût pas déchiré mort celui qu'il avait

LUYNES sa traduction du 33e livre de Tite

Live, traduction que Mile de Gournay trouvait n'être qu'un bouillon d'eau claire, parce que le style en est trivial, languissant et sans élégance. (Voy. la Biographie de Michaud, au mot Malherbe.) (Voy. aussi le Menagiana, édit. de Paris, 1693, in-12, pag. 94.)

XIII fût monté sur le trône, D'ALBERT fut choisi pour être un des premiers gentilshommes de la chambre ; il devint ensuite gouverneur d'Amboise (1615), obtint l'année d'après la capitainerie du château des Tuileries, fut nommé conseiller d'état, et eut en 1616 le titre de grand-fauconnier de France. Le maréchal d'Ancre prit de l'ombrage en voyant l'inclination du roi pour D'ALBERT, qui occupait Louis XIII á des amusements souvent puérils ou à des exercices de piété. Mais celui-ci voulant seul posséder les bonnes grâces du monarque, s'unit aux ennemis de Concini, devint l'âme de leurs complots et réussit à perdre ce rival, qui mourut assassiné en 1617 sur le pont tournant du Louvre. D'ALBERT se fit donner la totalité des biens de la victime, dont le Parlement avait prononcé la confiscation; il les réclama même, ajoute-t-on, avec avidité partout où ils se trouvaient. Au bout de fort peu de temps il était revêtu de toutes les charges et emplois qu'avait eus l'important personnage qu'il cherchait à faire oublier; et il épousa, par contrat passé au Louvre, en septembre 1617, en présence du roi et de la reine, des princes et des princesses du sang, Marie de Rohan, surintendante de la maison d'Anne d'Autriche, qui se rendit célèbre, sous le nom de Chevreuse, par sa faveur auprès de la reine, par ses talents et par ses intrigues dans les affaires de l'état (1). D'ALBERT obtint, en août 1619, que

(1 Elle mourut en 1679, veuve du duc de Chevreuse (Claude de Lorraine). Quelqu'un montrant à Malherbe la marquise de Guercheville devenue dame de la reine, lui dit: Voilà ce qu'a fait la vertu le poète, de son côté, lui montrant Madame la connétable de Luynes qui avait un tabouret, lui répondit: Voilà ce qu'a fait le vice! (Voy. Biographie de Michaud, au mot Malherbe).

la terre de Maillé, située à 3 lieues de Tours, fût érigée pour lui en duchépairie sous le nom de Luynes (1). En cette même année il fut décoré du collier de l'ordre du Saint-Esprit. Ayant décidé le roi à reprendre une autorité que sa mère n'était pas capable d'exercer, il ne tarda pas à faire exiler cette princesse, dont il redoutait toujours l'ascendant sur son fils. Devenu ainsi dépositaire de toute la puissance royale, il s'annonça d'abord par une administration assez ferme et assez sage pour réduire au silence ses antagonistes les plus déterminés. Il fut l'un des plus redoutables adversaires des calvinistes, et contribua puissamment à les empêcher d'exécuter le plan qu'ils avaient conçu de faire du royaume une république fédérative (Voy. les mém. d'Aubéry-du-Maurier). Mais LUYNES s'aliéna l'esprit des Français lorsqu'ils le virent dévoré d'une ambition sans bornes, et si acharné contre la reine-mère. Manquant de tout talent militaire, il n'hésila point à faire revivre en 1621, dans son intérêt seulement, la charge de connétable, vacante depuis la mort du maréchal de Montmorenci ; on se régla pour le cérémonial sur ce qui s'était pratiqué lorsque Charles d'Albret fut fait connétable par Charles VI. La conformité des noms d'Albret et d'Albert, et l'identité du prénom Charles, devaient flatter l'orgueil du favori de Louis XIII. On parvint à exciter de diverses manières contre LUYNES la jalousie du roi, qui était très-enclin à celle passion (2). LUYNES Voulant montrer

(1) Les deux frères de CH. D'ALBERT eurent aussi chacun une terre considérable érigée en duché-pairie. L'un était duc de Chaulnes et l'autre duc de Luxembourg.

(2) Louis XIII s'offusqua des honneurs qu'on rendait au connétable; ce prince voyant un ambassadeur qui allait chez ce

qu'il n'était pas tout-à-fait indigne de la première dignité de France, fit déclarer la guerre aux religionnaires et marcha contr'eux avec le roi qui commandait en personne; mais cette brillante armée, après avoir surpris quelques places peu importantes, vint échouer devant Montauban dont, au bout de trois mois d'attaque, elle fut obligée de lever honteusement le siège. Ce revers ranima la haine des courtisans, et désabusa le roi sur le compte du connétable, qui était en même temps garde des sceaux. LUYNES, lui seul, ne voulait pas croire à l'imminence de sa disgrâce, qu'il prévint par sa mort, arrivée le 14 décembre 1621, au camp de Longuetille, à la suite d'une fièvre pourprée dont il avait ressenti les premières atteintes au siège de Monheurt en Guienne. D'aucuns ont écrit qu'il avait péri par le poison. On raconte qu'il se trouva tellement abandonné dans sa maladie, que pendant deux jours qu'il fut à l'agonie, à peine y avait-il un de ses gens qui voulût demeurer dans sa chambre. On ajoute même que lorsqu'on porta sa dépouille à son duché de Luynes pour la mettre en terre, au lieu de prêtres qui priassent pour lui, deux de ses valets jouèrent au piquet pendant qu'ils faisaient repaître leurs chevaux; ses équipages furent pillés et il ne resta pas même un drap pour couvrir le cercueil; il fallut que l'abbé Ruccellai et un nommé Contades fissent embaumer le corps et qu'ils se chargeassent des funérailles, quoique les frères du dé

dernier, se prit à dire : Il va à l'audience du roi Luynes. Le favori, averti des discours dn monarque, parut s'en inquiéter si peu qu'il disait tout haut: J'ai su gagner ses bonnes grâces, je saurai bien les conserver. Il est bon de temps en temps que je lui donne de petits chagrins; cela réveille l'amitié.

funt fussent alors à l'armée. Mais ce récit, peut-être dicté par la haine, ne s'accorde guère avec celui du Mercure français; d'après ce dernier, le convoi funèbre, qui devait se rendre à Maillé, étant arrivé à Tours le 11 janvier 1622, tous les corps religieux vinrent le recevoir; le connétable avait été placé dans un charriot tiré par 6 chevaux accompagné de pages, de suisses et de gentilshommes en deuil; il fut enfin déposé dans l'église cathédrale, où le lendemain fut célébré un service auquel assistèrent un maréchal, plusieurs gentilshommes, le présidial et le corps de ville. Quoi qu'il en soit, un homme, aussi haut placé que LUYNES, ne pouvait manquer d'être l'objet d'une foule d'écrits satiriques; il sut toutefois préparer et maintenir son élévation malgré des factions puissantes dont il triompha sans effusion de sang. Ceux qui ont voulu faire son éloge, ont reconnu qu'il était doux et bienfaisant, incapable d'une longue haine (1), réglé dans sa conduite et dans ses mœurs, ennemi de la calomnie et de la médisance, attentif au bien et à la gloire de l'état. Mais la plupart conviennent qu'il était ambitieux, et qu'il ne fut point sans reproche à l'égard du malheureux Concini, quels que fussent les torts de ce florentin parvenu. Ce fut par les soins de LUYNES que les Jésuites obtinrent la permission d'ouvrir leur collége à Paris. Il châtia souvent la licence de quelques écrivains qui chaque jour inondaient le public de libelles insolents et dangereux. Du

(1) Un historien a dit du connétable de LUYNES qu'il avait fait beaucoup de bien à ses amis et peu de mal à ses ennemis. Ce n'était pas assez (ajoute M. Hippolyte de Laporte, auteur de l'article Luynes dans la biographie de Michaud), les Français à cette époque avaient besoin d'un ministre du caractère du cardinal de Richelieu.

reste on en vit paraître plus d'un contre lui après sa mort. Le Recueil des pièces les plus curieuses qui ont été faites pendant le règne du connétable de Luynes, in-8°. 1622, 1624, 1628, 1632, est très-connu. La Chronique des favoris (56 pages, sans date ni désignation de lieu d'impression), est une satyre gaie et amère contre les LUYNES, faite par Langlois, dit Fancan, chanoine de S'-Honoré. On a en français: Histoire du connétable de Lune, favori de Jean II. Paris, 1720, in-12, livre qu'on accuse l'évêque de Luçon (Riche lieu) d'avoir fait imprimer dans le temps, pour comparer à Dom Alvaro de Luna (ministre de Jean II roi de Castille, élevé à la dignité de connétable en 1423), dont la fin avait été tragique (il mourut sur l'échafaud), le connétable de LUYNES qui portait presque le mème nom. Mais quand le cardinal de Richelieu lui eut succédé au ministère, d'autres firent réimprimer contre lui-même, en 1641, celle histoire qui, suivant une note de Claude Jolly, aurait été faite par le sieur Chaintreau. Le MuséeCalvet possède l'effigie du connétable de LUYNES, peinte par M. Debacq.

ALBERT (HONORÉ D'), duc de Chaulnes, frère puiné du précédent, naquit probablement à Mornas vers la fin du 16° siècle. Il parut à la cour sous le nom de Cadenet (1), et fut bientôt com

(1) On lit dans Expilly (au mot Cadenet)

que la terre de ce nom a appartenu avec titre de comté à la maison d'Albert-Luynes. Ménage (Dictionn. étymologique de la langue française, nouv. édit. corrigée et augmentée par A. F. Jault, 2 vol. in-folio. Paris, 1750, t. 1, p. 278, au mot Cadenette) nous apprend qu'on a appelé cadenette une petite moustache de cheveux du côté droit, parce que Honoré d'AlbeRT, maréchal de France, seigneur de Cadenet, porta le premier de ces sortes de moustaches. On a nommé depuis ainsi les cheveux des faces

pris dans les bonnes grâces du roi, qui en 1615 le nomma lieutenant au gouvernement d'Amboise dont LUYNES était titulaire. Il devint successivement mestre de camp du régiment de Normandie (1617), lieutenant-général au gouvernement de Picardie, chevalier des Ordres du roi et maréchal de France (1619). Il épousa la riche héritière Charlotte d'Ailly, comtesse de Chaulnes, à condition que lui et sa postérité prendraient le nom, les armes et le cri de la maison d'Ailly. Créé duc et pair de France en 1621, il porta dès lors le nom de duc de CHAULNES. Il servit au siége de Saint-Jean d'Angély et de Montauban, et obtint le gouvernement des ville et citadelle d'Amiens à la mort du connétable son frère. En 1625 il commanda, avec le maréchal de la Force, l'armée de Picardie, province dont il fut fait gouverneur en 1633. A la tête de la même armée, il entra en 1635 en Artois où il prit et fit raser différents châteaux. Les Espagnols s'étant avancés au nombre de 14000, CHAULNES, trop faible pour les combattre, distribua ses troupes dans les places frontières d'où elles harcelaient l'ennemi; mais ayant été renforcé par 1500 chevaux, il marcha à l'ennemi qui se retira. A la formation des régiments de cavalerie en 1636, il en eut un de son nom. On le vit, en janvier 1636, pénétrer de nouveau dans l'Artois avec 1200 hommes de ses garnisons, y brûler plusieurs bourgs et villages, et défaire 400 Irlandais, auxiliaires des Espagnols. En 1640 il fit, avec le maréchal de Châtillon, le siége d'Arras, qui se rendit le 10 août. Après

quand ils étaient bouclés. (Voyez le mot Cadenette dans le Nouveau dictionnaire des origines, inventions et découvertes, par M. Fr. Noël et M. Carpentier, 2e édit. revue, corrig. et augm. par les auteurs et par M. Puissant fils, t. 1, in-8°. Paris, 1840.)

cette campagne, CHAULNES quitta le service des armes, et, s'étant démis en 1643 du gouvernement de Picardie, on lui donna celui d'Auvergne, qu'il garda jusqu'au 30 octobre 1649, date de son décès.

ALBERTAS (ANTOINE D'), natif d'Albe (Italie), forcé de quitter son pays pendant la lutte des Guelfes et des Gibelins, se réfugia en Provence, où sa postérité forma plusieurs branches. Pierre d'Hosier fait mention de lui (Table des illustres Provençaux) parmi les gentilshommes qui s'opposèrent à Louis, duc d'Anjou, gouverneur du Languedoc, lorsque celui-ci vint ravager la Provence en 1375. Peu de temps après s'être fixé à Apt, ayant été nommé commandant de la garde bourgeoise, il soutint avec vigueur et succès l'attaque que Raymond de Turenne fit tenter de nuit par escalade sur cette ville en 1390, du côté de la porte Saint-Martin. L'ennemi, étonné d'une résistance à laquelle il ne s'attendait pas, s'enfuit en désordre, laissant quelques blessés au pied des murailles. (Remerville, Hist. d'Apt, mst. Carpent. pag. 342 et 835. Boze, ibid. liv. 3, ch. 5, p. 191.)

ALBERTAS (SURLÉON D'), né à Apt et issu de la même famille, arma, à ses dépens, à raison de 650 écus par mois, un galion sur lequel il rendit d'importants services au roi Charles VIII, en la guerre de Naples (1494). Lui et son frère Antoine (qui reçut à Apt dans sa maison le roi René en 1452, et qu'il ne faut pas confondre avec le précédent) armèrent deux autres galions en la seconde guerre que Louis XII porta dans le même royaume. Antoine y mourut, et SURLLON, s'étant retiré à Marseille, y commença une branche de son nom,

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ALBERTAS (GASPARD D'), parent des précédents, naquit à Apt au commencement du 17e siècle, et fut fait premier consul de cette ville en 1635, alors que l'alarme régnait en Provence, les Espagnols s'étant emparés des iles Sle. Marguerite en septembre de la mème année: dans cette conjoncture, des milices ayant été ordonnées, Apt mit sur pied une compagnie d'infanterie, dont le commandement fut confié à Jean Bot de Cardebas, chevalier d'Auribeau. ALBERTAS joua un des principaux rôles dans sa ville natale, pendant que des factions la divisaient, par suite de la lutte du parlement de Provence contre l'autorité royale (1). Il était encore consul en 1649, lorsqu'il fut invité à se rendre auprès du comte d'Alais pour l'assurer que les Aptésiens se conformeraient entièrement aux intentions du gouvernement. Le désordre qui régnait à Aix était tel lorsqu'il y arriva, qu'à peine put-il aborder le gouverneur que la multitude tenait comme assiégé dans l'hôtel de ville, et qui fut obligé d'aller résider à Toulon pour agir avec plus de liberté. Honoré de Brancas, seigneur de Villeneuve, premier procureur du

(1) La cause de tous ces mouvements était un arrêt de la cour, établissant, sous le nom de semestre, un nouveau parlement qui devait partager avec l'ancien les attributions de la justice, et le remplacer de 6 en 6 mois dans l'exercice de ses fonctions. Le mécontentement fit surgir 2 factions, celle du ruban blanc (parti du parlement) et celle du ruban bleu (parti du roi); il en résulta des émeutes et des actes de brigandage. La plupart des villes de Promentaires. Le peuple d'Apt fut de ce nomvence embrassèrent la cause des parle

bre.

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