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traités en deux règles, et mis à la portée des enfans mêmes. Par Collin. 6 édition, augmentée. in-12. Chez Bossange père. 6o c..

Examen critique des dictionnaires de la langue française, ou Recherches grammaticales et littéraires sur l'orthographe, l'acception, la définition et l'étymologie des mots. Par Charles Nodier. in-8. Chez Delangle.

BULLETIN DES SOCIÉTÉS SAVANTES.

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Institut royal. Juillet 1828. Sujets de prix remis au concours pour 1829. « Rechercher quel fut l'état politique des cités grecques de l'Europe, des îles de l'Asie mineure, depuis le commencement du 18e siècle avant notre ère, jusqu'à l'établissement de l'empire de Constantinople.» • Exposition exacte du système de philosophie connu sous les noms de néoplatonisme, philosophie éclectique ou syncrétisme, qui a été enseignée par les philosophes de l'école d'Alexandrie et des écoles contemporaines, notamment de celles d'Athènes et de Rome, depuis la fin du 11° siècle de l'ère chrétienne, jusqu'à la conquête de l'Egypte par les Arabes.»

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Prix proposé pour 1850. « Tracer le tableau des changemens survenus dans la géographie des Gaules après la chute de l'empire romain, dans le but de faire connaître les noms des villes, cantons, provinces, comtés, duchés, et toutes les divisions civiles, territoriales et militaires de la monarchie française en-deçà du Rhin, sous les deux premières races de nos rois. >> Feu M. Allier de Hauteroche a légué une rente de 400 francs pour la fondation d'un prix annuel, en faveur de l'auteur du meilleur ouvrage de numismatique. Notice historique sur la vie et les ouvrages de feu le comte Lanjuinais, par Dacier. Mémoire intitulé : Nouveaux renseigne

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OEuvres de F.-B. Hoffman, ornées du portrait de l'auteur, et précédées d'une notice sur sa vie. io vol. in-8. de 500 à 550 pag. chacun.

Au moment où la mort est venue terminer sa laborieuse et honorable carrière, M. Hoffman songeait à la publication de ses œuvres. Déjà il avait rassemblé Ja plupart de ses articles littéraires insérés dans plusieurs journaux, notamment dans celui des Débats, et choisi ceux de ses ouvrages dramatiques qu'il jugeait dignes de lui survivre. Sa volonté sera exécutée avec un respect religieux. Toutefois, il nous serait devenu presqu'impossible de ne pas trahir quelques-unes de ses intentions, si une intimité qui remonte à plus de quinze années, n'avait mis l'éditeur à même de connaître, à cet égard, toute la pensée de M. Hoffman. Plus d'une fois celui-ci lui témoigna le désir de confier à l'amitié la plus grande partie de ce travail que des occupations quotidiennes et les atteintes d'une maladie douloureuse ne lui permettaient point d'entreprendre seul. Comme écrivain dramatique, l'auteur de Médée, d'Adrien, de Nephte, d'Euphrosine, de Stratonice et de beaucoup d'autres pièces, qui toutes ont obtenu le succès le plus mérité, réunit l'entente de la scène au dialogue le plus piquant et le plus naturel. Personne n'a mieux connu que lui la coupe musicale, ni composé des vers plus faits pour être lus. Certes, ce n'est pas à la représen

ces,

tation de ses opéras qu'on peut s'écrier avec Figaro Ce qui ne vaut pas la peine d'être dit on le chante! Chénier, daus son Tableau de la Littérature française, signale Euphrosine et Stratonice comme des ouvrages conçus, écrits avec sagesse et dignes d'être embellis par la superbe musique de Méhul. Cette flexibilité de talent dont parle la deuxième classe de l'Institut ne fut jamais plus remarquable que dans la polémique des journaux. Beaux-arts, littérature, scienM. Hoffman traita de tout en maî tre habile, et triompha de ses adversaires, sans employer d'autres armes que celles de la raison et de l'esprit, et saps que la vaste érudition qu'il possédait nuisît à la clarté, à la grâce, à la légèreté de son style. Athlète d'autant plus redoutable qu'il ne lançait le sarcasme qu'après avoir convaincu le lecteur, il s'est acquis dans la critique une renommée impérissable et une réputation d'honnête homme. Jamais, sur ce dernier point, le moindre doute ne s'est élevé dans l'esprit de ceux qui croyaient avoir le plus à s'irriter de la sévérité de ses jugemens, et il fut toujours reconnu par eux que si certains de ses confrères faisaient leur idole de l'or, M. Hoffman n'encensait qu'une seule divinité : la conscience. C'est ce qui donne aujourd'hui un double prix à cette partie de ses œuvres, de laquelle nous ferons disparaître les articles qui tiraient leur principal mérite de la circonstance; mais nous conserverons scrupuleusement tous ceux qui ont obtenu le plus de succès, au risque de rouvrir quelques blessures faites à des amours propres littéraires. Après avoir dirigé ses premiers coups contre le vieux Clément de Dijon, qu'il contraignit à la retraite, et donné à Geoffroy une leçon d'histoire, M. Hoffman combattit sans pitié toutes les espèces de charlatanisme. On se rappelle avec quelle inépuisable gaîté il marqua du sceau du ridicule la crânomanie du docteur Gall et les rêves du magnétisme. Mais de toutes les guerres qu'il entreprit dans l'intérêt du bien public

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et qu'il soutint avec la plus courageuse persévérance, celle qu'il a faite aux disciples de Loyola suffirait pour immortaliser son nom. Prenant dans cette lutte un chemin différent de celui que Pascal et Voltaire avaient suivi, jamais il n'attaqua les modernes Escobar qu'avec les doctrines tirées des ouvrages de leurs devanciers, et il ne voulut lancer un seul trait contre les jésuites qu'en le tirant de l'arsenal du jésuitisme. Pourquoi la faulx du Temps a-t-elle tranché ses jours avant l'instant de la victoire! Deux mois encore, il aurait expiré comme Mithridate, en voyant fuir les Romains. Cet ouvrage sera imprimé sur caractères neufs et sur beau papier. Il en paraîtra au moins un volume par mois. Le premier sera mis en vente le 10 novembre prochain. Le prix du volume est de 7 fr.-8 fr. 50 c. On soucrit chez Lefebvre. (Extrait du Prospectus).

OEuvres de Rabelais édition variorum, augmentée de pièces inédites, des songes drolatiques de Pantagruel, ouvrage posthume, avec l'explication en regard; des remarques de Le Duchat, de Bernier, de Le Motteux, de l'abbé de Marsy, de Voltaire, de Ginguené, etc.; et d'un nouveau commentaire historique et philologique, par MM. Elci Johanneau et Esmangart.

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Cette édition, imprimée en caractères cicero sur papier superfin d'Annonay, due aux presses de M. J. Didot l'aîné, est ornée de 152 gravures, dont 120 caricatures des Songes drolatiques, gravées sur bois par M. Thompson, dix vignettes, et deux portraits de Rabelais, gravés par nos plus habiles artistes, d'après les dessins de M. Devéria, et d'une carte du Chinonais tirée de l'atlas de Cassini, pour l'intelligence du Gargantua et du Pantagruel. Elle a été publiée de nouveau en 22 livraisons, qui paraissent tous les 15 jours. La pre

mière livraison est en vente depuis le 15 juin. L'ouvrage entier pourra être livré immédiatement aux personnes qui le désireront. Prix de chaque livraison : Papier fin satinė. 5 fr. Carré vélio. 10 fr. Grand raisin vélin, figures avant la lettre. 15 fr. On souscrit chez Henri Feret, place du Palais-Royal.

de Pierre

et

Chefs-d'oeuvre Thomas Corneille, avec les notes de tous les commentateurs. Un vol. in-8, imprimé sur cavalier vélin et orné d'un beau portrait de P. Corneille. Chez Charles Béchet. 12 fr.

Le théâtre, encore dans l'enfance, n'offrait que de pâles copies ou des traductions languissantes; les règles étaient inconnues ou négligées. Comme on ignorait encore le secret de plaire ou d'amuser par la peinture naïve de mœurs, on s'efforçait d'y suppléer en multipliant les incidents; et les intrigues étaient obscures et embarrassées. Enfin quelques personnages de convention étaient seuls en droit d'exciter le rire par leurs vêtemens et leurs gestes grotesques, leurs sentimens ou leur langage semé d'équivoques. Tout-à-coup Corneille prend son essor, et met entre son siècle et lui un espace que l'œil a de la peine à mesurer. Les poëtes espagnols Diamante et Guilain de Castro lui fournissent le sujet du Cid: il le traite en komme bien supérieur à ses modèles. Pour la première fois les spectateurs entendent la voix touchante des passions; les cœurs sont agités d'une émotion inconnue, les larmes coulent, l'admiration est excitée; et ce poëme, le premier de nos chefs-d'œuvre, dévoile toute l'étendue du génie de son auteur. On sait le succès du Cid et les persécutions dont il fut jugé digne. Si l'esprit cherche à recueillir les traits qui distinguent le génie de Corneille, d'abord s'offrent à lui l'élévation et la force, ensuite l'éloquence et la variété. Les deux premières qualités dominent dans

il

ses belles compositions. Par elles seules quelquefois, à défaut de tout autre genre d'intérêt, il tient notre esprit en haleine en excitant l'admiration, sentiment vif, rapide, qui agrandit, élève nos idées, et nous fait partager l'ivresse du poëte. Lisez le discours du vieux don Diegue au roi, le cinquième acte des Horaces, la réponse de César à Ptolémée, la conversation de l'ompée et de Sertorius: n'y trouvez-vous pas cette chaleur de sentimens, cette énergie de preuves, cet enchaînement d'idées lumineux et rapide, à l'aide desquels l'éloquence soumet la raison ? Corneille, ainsi que nous l'avons déjà dit, a non seulement épuré la scène, a de plus fondé les trois genres qui y règnent encore. De trente-deux pièces qu'il nous a laissées, aucune ne se ressemble. Il donne à chaque siècle sa couleur historique et locale; il peint, avec plus ou moins de force, mais avec une égale vérité, l'héroïsme des preux, l'inflexible vertu des premiers Romains, la grandeur des Césars maîtres du monde, l'enthousiasme des martyrs, et la bassesse de Rome dégénérée. Enfin, malgré le blâme que la critique a mêlé si souvent à ses louanges, le Cid, les Horaces, Polyeucte, et le troisième acte de Psyché, prouvent que Corneille se serait élevé plus souvent au sublime des passions tendres si ses principes de goût n'eussent donné une autre direction à son génie. Ce qu'on n'a pas assez remarqué, c'est que ses défauts sont presque tous dûs à son siècle, dont les grands hommes ne peuvent jamais secouer entièrement le joug. Il écrivait après les troubles de la fronde: faut-il s'étonner que la politique de cour qui remplissait tous les esprits de ses subtilités, et qui lui fournit de si belles pages, dégénère ailleurs en dissertations languissantes? L'amour, dans ses dernières pièces surtout, n'est-il pas l'amour des ruettes, guindé, précieux et raisonneur? Enfin, si dans ses morceaux mêmes les plus remarquables on rencontre quelques traits comiques, ne doit-on pas en accuser et

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Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques. Par MM. Andral, Bégin, Blandin, Bouillaud, Bouvier, Cruveilhier, Cullerier, Devergie (Alph.), Dugès, Dupuytren, Foville, Guibourt, Jolly, Lallemand, Londe, Magendie, Ratier, Rayer, Roche, Sanson. 15 vol. in-8.

Ce Dictionnaire offrira le précieux avantage de reproduire avec fidélité l'état présent de la science. Toutes ses parties seront empreintes de cet esprit d'une critique éclairée, qui est aujour.. d'hui si nécessaire lorsqu'on traite de la médecine et dé la chirurgie pratiques. L'observation clinique, la pratique des grands maîtres, les expériences sur les animaux vivans, et, toutes les fois qu'il deviendra possible d'y recourir, le calles cul lui-même, seront invoqués par auteurs, afin d'arriver à la rigoureuse appréciation des effets des médiagens cinaux ou des opérations chirurgicales. Ils ne perdront jamais de vue que l'objet le plus important de leur travail est moins encore d'énumérer et de décrire que d'apprécier et de réduire à leur juste valeur cette foule de pratiques bizarres, de procédés inutiles, que l'ignorance, l'empirisme ou le désir de se

singulariser ont introduits, dans tons les temps, dans l'exercice de la médecine et de la chirurgie. Eclairer les praticiens, aplanir devant eux les difficultés attachées au diagnostic et au traitement des maladies, rechercher ce qu'il y a de bon, de douteux, d'erroné ou de téméraire dans les conseils qu'on ne cesse de leur prodiguer, tel sera le caractère distinctif du nouveau Dictionnaire. La situation favorable de la plupart des auteurs, placés à la tête de grands établissemens, le zèle dont ils ont donné tant de gages, l'esprit expérimental et sévère qui les anime, sont de sûrs garans que rien ne sera négligé pour faire du Dictionnaires de médecine et de chirurgie pratiques un livre éminemment utile, et bientôt indispensable, à tous les médecins pour qui la pratique n'est pas la routine, et la thérapeutique un vain recueil de formules.

Ce Dictionnaire sera composé de 12 à 15 volumes de 550 à 600 pages; caractère petit-romain neuf de H. Didot; 42 lignes à la page. Les notes bibliographiques seront en petit-texte. Par ce moyen, ceDictionnaire aura surles autres l'avantage de contenir autant de matières, en moins de volumes, et d'offrir en plus les notes bibliographiques dont la lacune était vivement sentie. Le premier volume paraîtra en octobre 1828. A partir de cette époque les autres se succéderont de trois mois en trois mois. Le prix de chaque volume sera de 7 fr., et franc de port par la poste, de 9 fr. Les éditeurs prennent l'engagement de livrer gratis aux souscripteurs tous les volumes qui dépasseraient le nombre quinze. On souscrit chez Gabon, Baillière, Crochard, etc.

(Extrait du Prospectus.)

IMPRIMERIE DE MARCHAND DU BREUIL, Rue de la Harpe, no 80.

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Les doubles prix, séparés par un tiret, cotés aux articles annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASS E.

HISTOIRE NATURELLE.

Histoire naturelle des lépidop-
tères, etc. Par J. Duponchet.
in-8. Chez Méquignon-Marvis.
Tome VII. Partie I. (Nocturnes.
Tome IV. Première partie). Livr.
XI, avec 2 pl. 3 fr.; pap. vélin,
6 fr.

Histoire naturelle des mammifères.
Par Geoffroy Saint-Hilaire et
Fr. Cuvier. in-fol. Chez Belin.
Livr. LVIII. avec 6 pl. color.
15 fr.

Dictionnaire des sciences naturelles, etc. in-8. Chez Levrault. Tome LV (TORT—TS). — Planches, Cahier LIV. Prix du volume. 6 fr.; du cahier de planches. 5 fr.

Iconographie des reptiles, ou Collection de figures représentant les reptiles qui peuvent servir de types pour chaque degré d'organisation et de formes, avec des détails anatomiques, dessinés sur pierre. Par Mme S. Lamouroux

Journal général de la littérature de France. 1828. N° 10.

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