vança en chancelant. Les apôtres pendant ce temps-là se décbaussaient en hâte, c'est-à-dire, tâchaient de faire sortir leurs pieds de l'extrémite du pantalon, fait en forme de bas avec une ouverture au talon, laquelle ne se trouvant pas assez grande ou les apôtres pas assez adroits, le chausson rebelle restait accroché au bout du pied de plusieurs d'entre eux, ne pouvant plus ni entrer ni sortir. Il y eut dans l'assemblée un petit mouvement d'hilarité; mais on vint à leur secours, et le membre destiné à l'honneur d'être lavé par le pape fut dégagé : c'était un seul pied. Le pape versa un peu d'eau sur ce pied et parut ensuite l'essuyer. Miroir de Diane Ferracina. Mola di Gaeta. Pompéia

·(lac).

α

Capoue. Baie de Naples. Herculanum. (Cette description est fort intéressante, mais non susceptible d'extrait.) Portici.- Le Vésuve.. « Une demi-heure de chemin nous conduisit au pied du cône, lequel était composé de cendres ou plutôt de sable volcanique, formant un angle de près de 45o, c'està-dire, aussi rapide que possible; heureusement qu'un courant de lave, élevé quelques pieds au-dessus de ce sable mouvant, nous servait d'échelle. A l'aide des mains autant que des pieds, et dans une heure a peu près, en y comprenant quelques intervalles de repos et d'admiration, nous arrivâmes dans un endroit où la chaleur du sol, ou plutôt de la croûte volcanique se faisait sentir sous nos pieds. Des vapeurs brûlantes sortaient d'un grand nombre de petites crevasses, dont les parois étaient couvertes de soufre en efflorescence; du papier, le bout d'un bâton y prenaient feu, et en approchant l'oreille, l'on entendait un bruit semblable à celui d'an fluide en ébullition : tout annonçait que nous nous trouvions sur une sorte de croûte assez mince, idée qui donnait matière à de sérieuses réflexions. Quelques pas de plus nous firent arriver sur le bord du cratère même, formé par l'éruption de l'hiver dernier. Ce n'était

point au reste l'abîme effrayant que nous nous étions représenté, sans fond, sans rives, où mitonnait la lave en fusion; mais tout simplement un creux circuculaire en entounoir de quatre ou cinq cents pieds de profondeur, dont la pente était couverte de cendres graveleuses, comme celle au travers de laquelle nous étions montés, et dont le fond présentait une surface horizontale de peu d'étendue et de même nature que le reste. Nous fîmes le tour du bord étroit dont la circonférence avait près d'une demi-lieue, ayant à droite et à gauche une pente, qu'en poésie on aurait fort bien pu qualifier de précipice. D'une hauteur de 3,800 pieds, la vue planait sur la mer et ses populeux rivages, et sur une grande partie du royaume de Naples. Sous nos pieds étaient les villes et villages modernes, qui se sont élevés sur les ruines des cités antiques ensevelies sous les matières volcaniques qu'a vomies le cratère, sur le bord duquel nous marchions; il semblait que d'un coup de pied nous aurions pu faire tomber assez de cendres, de scories et de fragmens de lave, pour les ensevelir à leur tour. Leur effrayante proximité du volcan semblait ne leur laisser aucune chance de salut. - Camaldoli. Campo Marso. Maurs. Le peuple consomme peu, et ce peu est encore à très-bon marché. Pour trois grains par jour (15 centimes), un homme se procure autant de macaroni qu'il en peut manger; et pour trois grains de plus, il a sa fritura', c'est-à-dire, du fort bon poisson et du jardinage, sortant de la poële à frire de l'un des nombreux cuisiniers ambulans du coin des rues; et ce ne sont pas encore là toutes les jouissances gastronomiques quisoient à sa portée. Pour un demi-grain, on lui sert son eau à la glace, et pour deux grains de plus on lui fait avec cette eau de la limonade, en y mêlant du jus de citron et du sucre, et le voilà nourri et abreuvé avec luxe, pour environ quarante-un centimes par jour. Les fem

D

mes au-dessus du commun ne vont pas à pied, et celles qui ne sauraient faire la dépense d'une voiture, sont condamnées par la coutume à un emprisonnement perpétuel; elles vont seulement à l'église, suivies de quelque pauvre hère qui joue le laquais, affublé de l'antique livrée, et portant le coussin et les heures sous son bras. Les maisons sont couvertes d'un toit plat, sorte de terrasse, ornée de plantes et d'arbrisseaux où les femmes vont prendre l'air. Leur esprit sans culture ne nourrit d'autre idée que celle de se procurer un amant, et les contes de Boccace et de La Fontaine donnent une idée assez juste de leurs mœurs. Le théâtre de Saint-Charles, rebâti depuis son incendie, le plus beau peut-être de l'Europe, quoique trop élevé, est certainement le plus élégant et le mieux tenu. La couleur des loges est gris et or; les places du parterre, numérotées et séparées par des bras en forme de fauteuil, sont louées d'avance de même que celles des loges; mais ici, comme partout en Italie, le bruit empêche la musique.-Caserta. Pozzuolo. La grande route est une galerie souterraine, taillée dans le tuf volcanique, appelée Grotte de Fozzuolo; elle a un mille de longueur, et c'est probablement l'ouvrage de cette espèce le plus ancien qui existe. Deux fois l'an, en octobre et en février, les derniers rayons du soleil traversent cette longue galerie, qui est assez large pour que trois voitures y passent de front. De cet antique passage au cap de Misène, toute la côte, qui a cinq ou six milles de longueur, est parsemée de ruines; ce sont des temples, des bains, des maisons de campagne, des théâtres, des amphithéâtres, comme le Colisée ; des inôles ou jetées pour abriter les vaissaux et des fanaux pour les guider. Ces constructions, toutes antiques, s'étendent dans quelques endroits jusque sous l'eau, et même à une grande profon

Histoire de la législation. Par le marquis de Pastoret, vice-président de la chambre des pairs, ministre d'état, etc., etc. in-8. Impr. royale. Chez Treuttel et Würtz. T. VIII et IX. 14 fr.

Contenu : Tome VIII. Du gouvernement et des lois des peuples du Péloponèse, autres que des Lacédémoniens. Législation des Argiens, des Sicyoniens, Corinthiens, Arcadiens, Eléens, Messéniens, Achéens. Législation de quelques peuples voisins de l'Attique, qui en avaient fait ou qui en firent partie. Des Mégariens, des Eginètes, des Béotiens. Législations des Phocidiens et de deux peuples voisins, les Locriens et les Doriens.- Législation des Etoliens et des Acarnaniens. - Législation des Epirotes. Des Thessaliens, des Macédoniens. Du gouvernement et des lois des îles voisines de la Grèce. Législation des Eubéens. Tome IX. Législation des îles connues sous le nom des Cyclades. Législation des peuples qui habitaient les autres îles de la mer Egée. Législation des Rhodiens, des Cypriens.. Des états grecs de l'Asie mineure. Des Ioniens, des Eoliens et des Doriens. Législation des autres

Dictionnaire de maximes, ou Choix de maximes, sentences, réflexions et définitions extraites des moralistes et des écrivains tant anciens que modernes. Par G. Hennequin. in-8. Chez Kilian. 7 fr.

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Gymnastique des jeunes gens, ou Traité élémentaire des différens exercices propres à fortifier le corps, à entretenir la santé et

à préparer un bon tempérament. in-18. avec 33 pl. Chez Audot. 2 fr. 50. c.

BEAUX-ARTS.

Essai historique et descriptif sur l'église et l'abbaye de SaintGeorges-de-Bocherville, près Rouen, avec un grand nombre de planches lithographiées ou gravées par l'auteur,et plusieurs vignettes. ParAchille Deville, membre de la commission des antiquités de la Seine-inférieure, etc. in-4. Rouen. Impr. de Periaux jeune. Paris, chez Treuttel et Würtz. 15 fr. pap. ord. et 30 fr.pap. vélin.

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Cet ouvrage est imprimé avec luxe peu commun. Parmi les nombreuses lithographies qui représentent l'église et l'abbaye avec ses sculptures, se trouve un portrait du duc d'OrléansLongueville, dessiné par l'auteur, que nous regardons comme un chef-d'œuvre de lithographie. Les vignettes et culsde-lampe sont de main de maître. L'ouvrage doit vivement intéresser les antiquaires français et anglais.

Voyage pittoresque des Pyrénées françaises et des départemens adjacens, dédié au Roi, par Melling, peintre paysagiste du Roi. in-fol. Chez Treuttel et Würtz. Livr. VII. 30 fr.

Contenu: Bagnères de Bigorre, Hauts-Pyrénées. Thermes Marie-Thé.

Oasis d'Audjelah et de Maradéh, accompagnée de cartes géographiques et topographiques, et de planches représentant les monumens de ces contrées. Par J. R. Pacho. Seconde partie. (Cyrénaïque orientate). Livr. IV.

Contenu: Ruines d'anciens thermes situés dans la vallée de Koubbeh. Coupes, plans, détails des monumens sépulcraux de Zaouani. Vue d'un grand monument funéraire situé dans les environs du golfe Naustathmus. Vue de la partie septentrionale des ruines de Ghernes.-Quatrième vue des grottes de la Necropolis de Cyrène. Coupes et détails de la façade de la planche XXXV et d'un tombean, situé dans la Nécropolis de Cyrène. - Coupe. des deux façades des grottes de la Nécropolis de Cyrène. Plans de diverses grottes de la Nécropolis de Cyrène. Peinture trouvée dans l'intérieur d'une grotte de la Nécropolis de Cyrène. Torse colossal, en marbre, parmi les ruines de Cyrène.

L'ouvrage aura 20 livraisons. Architecture antique de la Sicile, etc. Par Hittorfet Zanth. in-fol. Chez J. Renouard. Livr. V. avec 6 pl., 10 fr.; colombier vélin, 20 fr.

L'ouvrage aura 30 livraisons.

Iconographie instructive, ou Collection de portraits des personnages les plus célèbres de l'histoire moderne. Par Bretonnier, Fontaine, etc. in-8. Rue du Pot-de-Fer, no 20. Livr. II, III et IV. avec 4 portraits. 2 fr.

La collection aura 56 livraisons.

Voyage à Athènes et à Constantinople, ou Collection de portraits, vues et costumes grecs et ottomans peints d'après nature en 1819, lithographiés à Paris et coloriés. Par Louis Dupré, élève de David. in-fol. Chez l'Auteur) rue Cassette, n° 28. Livr. V. avec 4 pl. 20. fr.

L'ouvrage aura 10 livraisons.

Vues des côtes de Francé, dans l'Océan et dans la Méditerranée. peintes et gravées par Louis Garneray, décrites par E.Jouy.