Achille Richard. 4° édition, augmentée du caractère des familles naturelles du règne végétal. in-8. avec 8 pl. Chez Béchet jeune. 8 fr. fig. color. 10 fr.

P. Decandolle, Botanicon Gallicam, seu Synopsis plantarum in Flora Gallica descriptarum. Editio secunda. Ex herbariis et schedis Candollianis propriisque digestum a J. E. Duby. Tome I. de 544 pages petit texte. Chez madame veuve Desray. 12 fr. -14 fr.

Cette édition, attendue depuis longtemps avec impatience par les botanistes, contient la description d'un trèsgrand nombre d'espèces nouvelles, et d'importantes améliorations dans la nomenclature des plantes. Le premier volume contient : Plantas vasculares.

PHYSIQUE. CHIMIE.

Traité du calorique, ou de la Nature, des causes et de l'action de la chaleur; trad. de l'angl. et revu par M. Desmarest. 3 vol. in-18. avec fig. Chez Audot.

3 fr.

La théorie de la chaleur est de la plus grande importance, surtout dans les arts, où l'on n'emploie pas impunément cet agent puissant quand on ne connaît pas son mode d'action. La connaissance de ses phénomènes est indispensable dans toutes les classes de la société. Cet ouvrage fait partie de l'Encyclopédie populaire.

Tableaux synoptiques, ou Abrégé des caractères chimiques des bases falsifiables. Par Edouard Laugier et A. de Kramer. in-8.

avec 8 tableaux. Chez DondeyDupré fils. 2 fr. 50 c.

Dictionnaire des drogues simples et composées, ou Dictionnaire d'histoire naturelle médicale, de pharmacologie et de chimie pharmaceutique. Par MM. A. Chevallier, A. Richard et A.Guillemin. in-8. Chez Béchet jeune. Tome III. (GES-ONO). 7 fr. 50 c.

Elémens de physique expérimentale et de météorologie. Par R. Pouillet. in-8. avec pl. Chez Béchet jeune. Tome I. Part. II.

MÉDECINE. CHIRURGIE.

Notice des travaux de la Société royale de médecine de Bordeaux. Par Dupuch-Lapointe. in-8. Bordeaux. 1827. Lawalle jeune.

Les principaux mémoires sont relatifs à la médecine légale.

Petite Pharmacie domestique, contenant la préparation des médicamens et l'indication des premiers secours à donner aux malades, à l'usage des personnes bienfaisantes. Par Blanchard, pharmacien. 2 vol. in-18. Chez Audot. 2 fr.

Ce livre fait partie de l'Encyclopédie populaire.

Mémoires sur trois genres differens de cas rares, dans l'ordre physiologico-pathologique. Par Prosper Denis. in-8. Chez Baillière.

ÉCONOMIE RURALE ET DOMESTIQUE.

Des races ovines de l'Angleterre, ou Guide de l'éleveur de mou tons à longue laine. Par le baron de Mortemart - Boiste. in-8. Boulogne.

Ouvrage couronné par la Société d'agriculture de Boulogne.

Art de multiplier les serins, de les élever, de les instruire et de les guérir des maladies auxquelles ils sont sujets. in-18. avec fig. Chez Baudouin frères. 3 fr.

Dictionnaire portatif du cultivateur. Par Destormes. 1i édit. augmentée. 2 vol. in-8. Chez Wolf, cour du Commerce, no 3. 10 fr.

écrire, des encres noires, de couleur, de la Chine, de celle propre a marquer le linge, etc. ; des cires et pains a cacheter, des colles à bouche et autres; des crayons, de la sandaraque, des sables de couleur, du papierglacé, et des différens papiers à calquer; des papiers glacés, huilés, à dérouiller, etc., etc.; suivi d'un tableau de tous les formats de papier, avec leurs mesures. 2 vol. in-18. avec pl. Chez Audot. 2 fr.

Ce livre fait partie de l'Encyclopédie populaire.

La Machine a vapeurs. Leçons familières sur sa construction et la manière de la faire fonctionner, précédées d'un précis historique sur son invention et ses améliorations successives. Par Dionysius Lardner. Trad. de l'angl. par E. Pelouze. 4 vol. in-18. avec pl. Chez Audot. 4 fr.

Breviaire du Gastronome, ou l'Art d'ordonner le dîner de chaque jour, suivant les diverses saisons de l'année; pour la petite et la grande propriété. Précédé d'une Histoire de la Cuisine française, ancienne et moderne. Par Alex. Martin. 2° édit. augmentée de plusieurs menus nouveaux. in-18.

une

La gastronomie étant moins 'science qu'un art, nous croyons devoir la ranger sous l'article Arts mécaniques et industriels. Nous avons annoncé, dans un de nos précédens numéros, la première édition de ce Bréviaire qui parait avoir eu un assez grand succès pour en nécessiter une seconde. Il se compose de quatre chapitres qui traitent: Des ustensiles de cuisine. - Du choix d'un bon cuisinier. De la cuisine de santé. De la richesse des gastronomes. Le volume est terminé par un calendrier nutritif, et les menus des quatre saisons. Le tout est précédé d'unc Histoire de la cuisine, dont nous allons citer quelques passages: On confond assez généralement le gastronome et le gourmand; cependant l'un et l'autre sont séparés de toute la distance qu'il ya entre un poète et un versificateur, entre un artiste et un ouvrier, un architecte et un maçon. Tous tant que nous enfans déchus d'Adam, nous apportons en venant au monde, des dispositions à la gourmandise. On naît gourmand comme on naît poète; c'est l'art, l'étude, qui fait le gastronome comme l'orateur. La gourmandise est un péché mortel; la gastronomie n'est pas même un péché véniel. — L'art de la gueule, comme parle Montaigne, est aussi ancien que le monde. S'il faut en croire le ju f El-Bassum, savant com. mentateur du Talmud, le plat de lentilles

sommes,

pour lequel Esaü vendit son droit d'aînesse avait été accommodė par quelque grand cuisinier post-diluvien, dont El-Bassum n'a pu découvrir le nom malgré quinze ans de recherches....-Il ne paraît pas que les sciences culinaires aient jeté un grand éclat sous la premère ni sous la seconde race de nos rois. Grégoire de Tours nous a conservé le détail d'un repas de guerriers francs, qui ferait hausser les épaules de pitié ;

on dirait les guerriers de l'Iliade à table. Charlemagne, s'il faut en croire Eginbard, mangeait peu, et se nourrissait plus mal encore. Philippe-le-Bel restait à peine une demi-heure à table. François 1er pensait plus aux femmes qu'à la boune chère; toutefois c'est sous le règne de ce monarque galant qu'on place la naissance de la science gastronomique en France. Le grand mouvement que Luther avait imprimé à la maison humaine s'étendit jusque dans l'âtre domestique. C'est à table que les réformés et les catholiques gagnaient les âmes....Gonthier d'Anderach est le ère de notre cuisine nationale, comme Descartes de la philosophie française. Si l'un a suscité des génies tels que Spinosa, Mallebranche, Locke, l'autre a été suivi d'une postérité d'artistes dont les travaux, ainsi que les noms ne passeront jamais. Qui n'a pas entendu parler des Dalègre, des Kichant, des Souvent, des Mézelier? Dans moins de six ans, on compte que Gonthier trouva sept coulis, neuf ragoûts, trente-une sauces, vingt-un potages; qu'on nous dise si Descartes a découvert aulant de vérités !.... Noties vant auteur passe en revue tous les personnages célèbres dans l'art culinaire, et montre dans ses recherches autant d'érudition que de goût. I cite avec éloge Catherine de Médicis, Henri de Valois, etc., etc. Mais, c'est du siècle de Louis XIV, dit-il, que date l'étude et la science des sauces en France. Sous Louis XIII, presque toutes les viandes étaient mangées rôties ou grillées ;, chaque boulanger avait un four où le marchand comme le grand-seigneur envoyait cuire la viande de table: peu à peu on sentit l'importance des sauces. Une sauce faite dans les principes de l'art ouvre l'appétit, l'aiguillonne, l'excite, le ressuscite, titille le palais avec d'admirables délices, embaume l'odorat, enivre tous les sens de volupté.... Les progrès