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Lemeste). in-8. Chez Mae V Béchet. 7 fr.

M. Cavaignac est le même jeune homme qui a récemment défendu devant les tribunaux, avec beaucoup d'éloquence, la cause du républicanisme et des républicains de 1830 dont il s'est vanté de faire partie. Sous le rapport du talent littéraire, M. Cavaignac mérite des éloges. Les deux proverbes qu'il vient de publier, et qu'il assure avoir écrits avant la révolution de 1830, témoignent d'un amour exalté de la patrie et de grandes qualités littéraires. Le proverbe intitulé Dubois cardinal est tiré de l'histoire de ce fameux personnage. La Tuerie de Cosaques est un morceau plein de chaleur, mais qui offre un spectacle cruel, celui du massacre sans nécessité.

Contes misanthropiques.

Henry Berthoud, publiés par Charles Lemeste. in-8. Chez Werdet.

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Académie royale de médecine. Août 1831. Cholera-morbus. Par Vaccine. Monstruosité. - Remèdes secrets. Société phrenologique de Paris. Prix proposé pour 1832. « Exposer les connaissances positives qui constituent la science phrénologique dans son état actuel. »

Enigmes historiques, géographiques et mythologiques. Par Carrière Laffaux. in 12. Chez Constant Letellier.

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ÉTUDE DES LANGUES.

Vocabulaire français-turc, à l'usage des interprètes, des commerçans, des navigateurs, et autres voyageurs dans le Levant. Par T. X. Bianchi, secrétaire - interprète du roi pour les langues orientales. in-8. de plus de mille pages d'impression. Chez l'auteur, rue de Seine, n. 41, et chez A. Ledoux. 30 fr.

Nous reviendrons sur cet ouvrage. L'auteur se propose de publier sous peu un Dictionnaire turo français, dans le même format.

Corrigé de la Praxigraphie, ou

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Académie royale des sciences. Juillet, août 1831. Cause physique de l'endosmose; par Dutrochet M. Gannal adresse un échantillon de charpie vierge, dont il est l'inventeur. (Cette charpie vient d'être adoptée pour le service des hôpitaux, comme exempte d'une fonle d'inconvéniens auxquels est sujette la charpie ordinaire). Sur les propriétés fébrifuges du houx; par Eman. Rousseau. — Procédés employés par M. Daleschamps, pour obtenir le principe amer febrifuge, qu'il appelle ilicine. port sur un mémoire de M. Virey, intitulé Flore nocturne, ou recherches nouvelles sur les fleurs qui veillent de nuit, et sur les causes de ce phénomène.

Rap

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chercher quelle est son origine; décrire ses habitudes, ses moyens de conservation et de reproduction; dire l'époque où les jeunes pucerons naissent ou éclosent; quelle est la durée de leur vie. Les mâles sont-ils seuls pourvus d'ailes? Est-il constant que le puceron lanigère s'enfonce dans la terre pendant l'hiver ? Vit-il sur les racines de la même manière que sur les brauches? A quelle cause peut-on attribuer sa disparition subite de quelques arbres? A-t-il des ennemis qui puissent le détruire ou le faire fuir des contréees où il se trouve ? Comment se transporte-t-il d'un pays dans un autre? Le trouve-t-on sur d'autres arbres ou arbustes que le pommier? Combien, enfin, y a-t-il d'années qu'il a commencé à se montrer en Normandie? Classe des belles lettres et des arts. « Quelle peut être l'influence de l'instruction des classes inférieures sur le bonheur des nations et sur le perfectionnement de l'espèce humaine? »

ANNONCES.

Le Père de famille. Journal de la société d'instruction populaire, manuel périodique, progressif, instructif et amusant, destiné à améliorer la condition physique, morale et intellectuelle du peuple des villes et des campagnes.

Le but que la société d'instruction populaire se propose est d'augmenter le bien-être matériel de cette partie inté ressante de la nation; de développer de plus en plus ses facultés morales et intellectuelles, et d'enseigner à la plupart de ceux qui la composent à tirer de leur avoir le meilleur parti possible. Revue politique du mois, bulletin historique, hygiène ou moyen de conserver sa santé, médecine pratique, morale en préceptes et actions, agriculture, horticulture ou science du jardinage, économie domestique, industrie, connaissances usuelles et pratiques, législation rurale, constructions rastiques, notions élé

mentaires de notre droit public constitutionnel ou instruction sur la nouvelle Charte. Anecdotes amusantes, faits curieux, inventions utiles, maladies des artisans et leurs remèdes. Conseils utiles aux ouvriers, guerre aux préjugés et à la superstition. Education primaire, bibliothèque populaire, calendrier ánnuel, culture convenable dans chaque mois, chansons, facéties de l'époque; enfin, tout ce qui paraîtra utile trouvera naturellement sa place dans le Père de Famille.

Ce journal paraît chaque mois, par livraison in-8° de 48 pages au moins, avec planches lorsqu'il en sera besoin. Prix de la souscription pour l'année, 12 fr. 13 fr. 80. On souscrit rue des Trois-Frères, n. 11 bis.

(Extrait du Prospectus).

Le Protestant, journal religieux, politique, philosophique et littéraire.

Ce journal est créé pour devenir, comme son titre l'indique, le représentant sincère et fidèle du protestantisme national de France. Ses for dateurs et ses rédacteurs ne renient aucune fraternité étrangère; une de leurs espérances est que le Protestant servira de nouveau lien entre la France et les diverses églises nées de la réformation et du refuge. Mais ils ont pensé qu'une entreprise formée dans le but de donner un organe spécial au protestantisme de France devait être toute française. Le capital qui assure la durée de l'entreprise et la régularité du service est réuni. Aucune des signatures qui le ga. rantissent n'est venue de l'étranger, et la presque totalité des actions appartient à des pasteurs français ou à des membres du consistoire et du diaconat de l'église réformée de Paris. M. le pasteur Athanase Coquerel, place de l'Arsenal, n. 4, s'est chargé gratuitement d'être le directeur et le rédacteur principal du Protestant. M. H. Giral, diacre de l'église réformée de Paris, a bien

voulu se charger, gratuitement aussi, de la gestion du capital de l'entreprise. Exposer devant le public qui nous connaît si peu et si mal la foi de nos antiques et glorieuses églises, leur servir d'intermédiaire auprès du gouvernement et du savant illustre chargé de la direction des cultes non catholiques, défendre leurs droits, révéler leurs besoins, et håter, avec autant d'énergie sincère que la charité en permet, les progrès partout croissans de notre sainte religion, voilà notre but. Les principes qui dirigeront notre travail sont simples: 1° nous serons fidèles à notre titre, en ramenant au point de vue de la religion les questions modernes de politique, de littérature et de philosophie, parce que nous pensons qu'il appartient à la religion seule de les dominer toutes ; 2o nous avons confiance en la force de la vérité: nous croyons qu'elle n'a nul besoin d'attaquer pour triompher, et qu'il est inutile d'appeler la polémique à son aide; nous ne voulons point faire de controverse entre protestans, et descendre dans la stérile arène des querelles dogmatiques; nous nous tiendrons toujours à distance du séparatisme, parce que la foi, selon nous, n'est rien sans la charité, et que la charité véritable prie, non seulement pour tous, mais aussi avec tous. Nous appelons respectueusement sur notre entreprise la protection des vénérables consistoires réformés et luthériens de France. Nous osons espérer le concours bienveillant des pasteurs : notre entreprise ne peut prospérer sans leur appui; nous comptons sur leur zèle et pour le répandre et pour le rédiger.

Le Protestant paraîtra les 1er, 10 et 20 de chaque mois, en une feuille in-4. Les articles et notes à insérer, et en général toutes les communications concernant la rédaction, doivent être adressés, franc de port, au bureau du journal. Prix, par

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Traité de phrénologie humaine et comparée. Par Jh. Vimont. 2 vol. in-4. accompagnés d'un magnifique atlas in-folio de 120 planches, contenant plus de 300 sujets d'anatomie humaine et comparée, d'une parfaite exécution. On souscrit chez Baillière. -Le même ouvrage en anglais, chez le même.

Cet ouvrage paraîtra par livraisons. Chaque livraison contiendra six planches représentant divers sujets d'anatomie comparée, avec un texte explicatif anglais et français. Le prix de chaque livraison est de 14 fr. pour la France, et 15 sh. pour l'Angleterre. La première livraison paraîtra le 1er octobre et les autres successivement les premiers de chaque mois.

DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

ONZIÈME CAHIER, 1831.

Prix, pour 12 cahiers par an, 15 fr. franc de port.

Les doubles prix, séparés par un tiret, cotés aux articles annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASSE.

HISTOIRE NATURELLE.

Théorie des ressemblances, ou Essai philosophique sur les moyens de déterminer les dispositions physiques et morales des animaux, d'après les analogies de formes, de robes et de couleurs. Parle chevalier de G. M. gr. in-4. avec 20 planches coloriées. Chez Treuttet et Würtz. 40 fr.

Cet essai a pour objet d'établir, d'une

manière incontestable, que là où se trouvent des formes, des robes et des couleurs identiques, dans l'immense série des êtres organisés, là se rencontrent aussi les mêmes conformités d'instincts, d'habitudes et de mœurs. Cette loi, remarque l'auteur, est principalement applicable au regne animal, car toutes les fois qu'un être offre avec quelque autre, dans les diverses parties dont il est composé, des ressemblances extérieures, son caractère moral doit tenir à la fois de celui de chacun des animaux dont il

Journal général de la Littérature de France. 1831. N° 11.

P

se rapproche. Dominé par un goût prononcé pour la nature, l'auteur s'est attaché à réunir autour de lui un grand nombre d'espèces vivantes d'animaux; s'appliquant avec persévérance à les étudier, il a pu recueillir des faits nombreux et en tirer les inductions qu'il développe dans son ouvrage. Son travail devant être une confirmation des doctrines de Porta, de Lavater et de Gall, et pouvant être aussi applicable à l'espèce humaine, il a cru devoir donner un exposé rapide et philosophique des vingt-sept organes contenus dans le cerveau humain d'après Gall, et des vingt organes que renferme celui des animaux. Voici le tableau de ces organes: 1. Amour physique. Cet organe, dit l'auteur, forme généralement un cerveau à part; son développpement est annoncé par la largeur de la nuque, et souvent il est tel qu'il maîtrise tous les autres. Que l'on prenne, par exemple, une perruche au moment de ses amours et lorsqu'elle demande qu'on la caresse; on la verra, renversant sa tête en offrant sa nuque pour qu'on la frotte sur cette partie, manifester par ses regards et ses attitudes le plaisir qu'elle éprouve. II. Amour des enfans. Chez les animaux cet organe prend plus de volume que dans l'espèce humaine; les plus doux deviennent féroces et s'exposent aux périls les plus imminens, pour défendre leurs petits contre les poursuites de l'homme et de leurs autres ennemis.III. Organe de l'amitié. L'auteur a observé que dans sa volière, plusieurs mâles de ses oiseaux du Sénégal ne se quittent jamais et ne sont nullement sensibles aux charmes de leur femelle. -IV. Courage. L'audace et l'intrépidité accompagnent constamment le développement de cet organe. Trop prononcé, il produit le caractère querelleur, grondeur. On le rencontre aussi fréquemment chez les animaux. V. Instinct carnassier. Penchant à la destruction. Dans le roitelet, cet organe a un volume prodigieux. - VI. La ruse. Cet organe se trouve fréquemment chez

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les animaux ; tout le monde connaît les ruses du renard, du chat, etc.-VII. Instinct de la parole. Trop développé, cet instinct porte an vol et à l'avarice. La civilisation n'existant pas parmi les animaux, ils sont par conséquent tous voleurs.-VIII. Orgueil. L'auteur présume que cet organe existe chez les animaux ; car, lorsqu'il lui est arrivé d'introduire dans sa volière un oiseau dont la robe ne plaisait pas à ses hôtes habituels, il a toujours remarqué qu'il était maltraité pendant plusieurs jours. — IX. Vanité. Ce sentiment se trouve aussi chez les animaux: Mes oiseaux, dit l'auteur, s'admirent continuellement devant les glaces que j'ai placées dans leur volière.»- X. Circonspection. Cet organe existe aussi chez les animaux; tous ceux qui vivent en société placent des sentinelles pour leur sûreté. XI. Educabilité. Cette organisation se trouve aussi chez plusieurs animaux, principalement chez ceux qui peuvent être apprivoisės facilement comme les serins, les sansonnets, etc. XII. Organe des voyages. Les oiseaux de passage, tels que le rossignol, l'oie et le canard sauvage, ont cette saillie très-prononcée.

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-XIII. Souvenir des personnes. Les chiens, les chevaux, les éléphans, les singes et les abeilles ont la mémoire des personnes à un très-haut dégré. XIV. Facilité pour apprendre par cœur. Tous les individus qui ont des yeux saillans sont doués, dit Gall, d'une mémoire extrêmement heureuse. On remarque que les oiseaux qui ont les plus gros yeux sont aussi ceux qui chantent le mieux. Le rossignol en est une preuve. — XV. Organe des langues. Chez les perroquets et les sausonnets, on trouve l'organe de cette faculté.-XVI Organe des couleurs. Gall n'accorde point cet organe aux animaux. -XVII. Organe de la musique. La plupart des oiseaux naissent chanteurs, et ils atteignent aux sommités de l'art sans étude et sans effort.-XVIII. Organe du calcul. Tous les animaux connaissent à merveille le nombre de leurs petits, et les migrateurs

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