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Contenu : Les espérances et les réalités; par L. de Sismondi. Dans une note, les rédacteurs disent : « Nous attachons, sous plusieurs rapports, une grande im. portance à ce mémoire, et nous appellerions vivement sur lui l'attention consciencieuse des hommes de bonne foi, à quelque opinion qu'ils appartiennent, s'il n'était déjà suffisamment recommandé par le nom de son auteur. - De la pairie; par Anselme Petetin.Analyse des constitutions de tous les états représentatifs sous le rapport de l'organisation de la Chambre haute dans les diverses constitutions; par A. Dufau. Cet article est extrait d'un ouvrage inédit que M. Dufau se propose de publier. -Analyse des ouvrages suivans: Collection des rapports généraux sur les travaux du Conseil de salubrité de la ville de Paris, etc.; par de Moléon.~ Demonology and Witchcraft; par Walter Scott. Mémoires, correspondance et onvrages inédits de Diderot, publiés d'après les manuscrits confiés, en mou. rant, par l'auteur à Grimm. - OEuvres littéraires de M. Jay. - Bulletin biblio graphique. Notices sur 66 ouvrages français et étrangers. Nouvelles scientifiques et littéraires.

Revue britannique, ou Choix d'articles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bretagne. in-8. Chez Dondey-Dupré. Mai.

effet, telle maison de Paris, d'une valeur locative de 12,000 fr., n'en rapporte plus que 8,000 aujourd'hui. Si donc cette maison valait naguère 250,000 fr., il est clair que maintenant elle n'en vaut pas plus de 187,000..... Que cette guerre générale que des insensés demandent ait lieu, et la fortune publique éprouvera probablement une nouvelle réduction au moins équivalente. Se figure-t-on ce qui adviendrait si la fortune de la France se trouvait réduite de moitié cu de deux cinquièmes, dans un moment où les nécessités de la guerre nous forceraient d'augmenter notre budget dans une proportion épouvantable de le porter, par exemple, à deux milliards et peut-être plus haut? Encore si cette guerre était une nécessité ou un devoir, il faudrait y satisfaire, coûte que coûte... Ges idées guerrières, dont on entretient des masses ignorantes, font un mal affreux; elles empêchent le succès des négociations entamées pour obtenir de l'Europe un désarmement général. Les puissances du continent, toujours sous la crainte que le parti de la guerre ne prenne possession de notre cabinet, se croient, pour leur salut, obligées de maintenir un état militaire qui cependant accable leurs populations. Bon gré, mal gré, il faut que nous en fassions autant, et que nous entretenions une masse de soldats, consommateurs improductifs, dont le salaire grossit encore dans d'énormes proportions nos monstrueux budgets..... On a calculé

que

Contenu : Le Bilan de la guerre et des émeutes. Nous regrettons de ne pouvoir tirer que quelques chiffres de cet article original, non traduit de l'anglais. Les raisonnemens de l'auteur se lient entre eux, et ne sont guère susceptibles d'être analysés. La seule crainte, dit l'auteur, de voir une administration guerroyante succéder à une administration pacifique a déjà eu une action désastreuse sur la fortune de la France. Les valeurs mobilières ont baissé de 20 à 25 pour cent, et une partie des immeubles n'a pas subi une dépression moins considérable. En Journal général de la Littérature de France 1831. No 10. 0

la moyenne de la dépense d'un soldat, y compris les sous-officiers et les officiers, n'est pas moins de 750 fr. par an; 200,000 soldats de plus qu'il ne nous en faudrait sur le pied de paix coûtent donc environ 150 millions. Si on ajoute à cette dépense celle des chevaux de la cavalerie et des attelages de l'artillerie, elle pourra hardiment être évaluée à 200 millions fr. Comment ne pas reculer devant ces chiffres ! Mais, en temps de guerre, cette dépense serait encore bien plus considérable..... Le personnel d'une émeute se compose

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d'environ, mille personnes; et comme l'émeute a déjà sa poétique et ses règles, sa durée habituelle est de trois jours. La moyenne de la journée des acteurs qui figurent dans cette trilogie peut être évaluée à 4 fr. par tête, qui sont perdus pour eux, tant que dure l'émeute. C'est donc une dépense d'environ 12,000 fr. pour les trois jours. Mais ce n'est pas tout; chacune de ces émeutes fait mettre au moins 5,000 gardes nationaux sur pied. Comme les gardes nationaux appartiennent en général à des classes plus élevées que les comparses des émeutes, c'est caver au plus bas que d'évaluer leur journée à 5 fr. A ce compte 5,000 gardes nationaux enlevés à leurs travaux habituels, pendant trois jours, feraient donc une perte de 75,000 fr., qui, réunis aux 12,000 d'autre part, équivaudraient à une capitation de 87.000 fr. mise sur une partie de la population de Paris. Or le capital de l'omnium de notre dette non rachetée est de 4,538,888,459 fr. Une baisse de 2 pour cent produit donc une diminution de 90,777,769 fr. dans le capital des rentiers. Ajoutez à cela les ravages qui échappent, par leur étendue même, à toute espèce d'appréciation,les atteintes que ces troubles portent au commerce et à l'industrie, les commandes qui leur sont faites révoquées; les ouvriers congédiés des ateliers pour tomber dans la plus affreuse détresse, qui devient à son tour un principe de nouveaux troubles, et vous aurez quelque idée du mal que nous font les ambitieux et les étourdis qui nous agitent de leur stérile et turbulente activité. Civilisation comparée des anciens et des modernes. (Oxford Prize-Essays.) Charles Bell. (New monthly Magazine). Notices biographiques sur ce célèbre physiologiste anglais. -La Cour de Charles II. (London Magazine). lei unjaub, ou les cing sources. Scènes de l'Hindoustan. bleau des exportations des Etats Unis en 1820. Le négociant ruiné, conte. (Blackwood's Magazine). Barbara S***, conte. (London Magazine). Notices

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de poésie trad. de l'angl.)—Droit public interne et externe; par Silvestre Pinheiro-Ferreira. (Analyse).- Notre-Dame du Mûrier, nouvelle bretonne; par Ch. de Comméquiers. Le Mariage à la mode, ou à défaut de mieux on prend ce qui se trouve; proverbe. Voyage pittoresque dans les Alpes; par Gustave de Lalance. (Suite). Souvenirs de la révolution, par Charles Nodier. (Extrait de l'ouvrage sous ce titre). — Le Concours général. L'Académie française. - Le Roi des Ribauds. (Extrait de l'ouvrage de ce nom, par le bibliophile Jacob).- Combat de taureaux.Marion Delorme. (Analyse très-favorable de cette comédie de Victor Hugo). — Portrait d'une jeune fille, trad. de l'angl. De l'école de Ronsard au 16° siècle; par Gérard.— Bayard à Lyon. (Episode de la vie du chevalier sans peur et sans reproche).-Le Masque de fer; par Avenel. (Notice sur ce personnage enigmatique). Cinquième lettre inédite du bibliophile L. Jacob à M. Grapelet, imprimeur. (Sur l'histoire de la poésie). -Poésies, etc.

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Bibliothèque universelle des sciences, belles-lettres et arts. in-8. Genève. Paris, rue de Richelieu, n. 6o. Juin, juillet.

Contenu: Jain. Sur une croisade des

Norvégiens en Palestine, au commencement du 12° siècle.-De l'état actuel de la république de Guatemala, ou de l'Amérique centrale. — Observations sur l'Islande. Voyage du capitaine Beechey. (Extrait). - Précis de dramatique, ou de l'art de composer ét exécu ter les pièces de théâtre; par ViolletLeduc. (Extrait). L'ouvrage de M. Viollet est peu connu et mérite de l'être davantage. (L'auteur fait la part aux classiques et aux romantiques, et démontre la nécessité de renoncer de nos jours aux trois règles d'unité d'Aristote, nos mœurs et notre goût ayant changé). -Une scène de l'Orient, écrite à Jérusalem.-La belle infortunée, nouvelle; trad. de l'allem. de Doering. — Physique. Sur les propriétés électro-magnétiques des filons métallifères du Cornouailles; par Rob. Were Fox. (Extrait de Philosophical Transactions). — Observations thermo - électriques; par Muncke. - Géographie physique. Remarques sur des glaces flottantes ren. contrées à des latitudes remarquablement basses, dans les mers du sud ; par le capit. James Horsburgh.- Géologie. Sur les restes d'éléphans et d'autres quadrupèdes, que l'on trouve dans les falaises de boue gelée, de la baie d'Eschholtz, du détroit de Bebring, etc.; par Buckland. (Extrait de Edinburgh Review).- Médecine. Seconde lettre de M. Peschier sur l'emploi du coton daus le pansement des plaies.-Agriculture. Avantages de la culture de la betterave champêtre pour la nourriture et l'engraissement du bétail.— Arts chimiques. Sur la graisse des vins, - Arts mécaniques. Sur une horloge perpétuelle, construite au moyen des piles sèches de Zamboni.-Discours sur l'histoire de la mesure du temps, prononcé à Genève, le 13 juin 1831, par G. Maurice. Juillet. Discours sur quelques points de l'histoire des Lombards en Italie.Sur l'épidémie du cholera-morbus qui a régné dans l'lude en 1827. - Analyse de Lucrèce, trad. en vers et en prose, par Pongerville.-Analyse de l'ouvrage

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intitulé: De la peinture à l'huile, par Mérimée. Voyages scientifiques dans les Alpes; par le prof. Hugo. (Extrait). -Moeurs allemandes : Réception d'un compagnon tonnelier. — Physique. Recherches sur l'intensité magnétique en Suisse et en Italie; par Quetelet. (Extrait). Observations sur la production rapide de la vapeur par le contact avec des métaux élevés à une haute température; par R. Johnson. (Extrait de American Journal of science).-Mémoire sur l'étincelle excitée dans les liquides, ou moyen d'un électromoteur voltaïque ; par Marianini. — Chimie. Du kermès minéral, par Berzelius. — Agriculture. Exposé sur la culture du blé de maïs, servant à la fabrication des chapeaux de paille de Florence. Botanique. Flore de Sénégambie; par MM. Leprieur et Perrottet. - Médecine. Extraits de quatre ouvrages anglais, sur le choleramorbus.-Arts mécaniques. Sur les ma. chines à vapeur; par David Gilbert. Mélanges, etc.

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Mémorial encyclopédique et progressif des connaissances humaines, etc. Par Bailly de Merlieux. in-8. Rue du JardinetSaint-André-des-Arts, n. 8. Sep

tembre.

Respiration Genre

Contenu: Sciences physiques. Sur l'arrangement particulier que prennent des particules libres sur un corps élastique en vibration. Observatoire mobile, inventé par J. South. Essai du noir animal des raffineries. - Sciences naturettes. Impressions de pieds d'animaux dans un banc de grès. — Classifications des terrains tertiaires. des plantes; par Dutrochet. nouveau: Pectodonton. Lesson.-Scienocs agricoles. Machine à battre les gerbes. -Insectes qui dévorent les céréales en France. Culture du fraisier. Abstinence extraordinaire.-Homme exhalant une odeur d'ambre.- Propriétés fébrifuges du boux; par Rousseau.-Sciences législatives. Droit civil, commerciál,

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· Arts métallurgiques. Applications nouvelles des puits forés. Essais de fonte pour canons. Faire éclore en

biver des fleurs naturelles de toutes saisons. Nouveau four pour cuire le pain et en retirer de l'alcool. Economie domestique. Préparation du bouillon.-Rillons de Tours.- Conservation des asperges. Arts mixtes. Etoffe en bois. Arts d'agrément. Equitation : Mors annulaire. Arts intellectuels. Gisement de pierres lithographiques.Moyen d'empêcher les gravures de maculer.-Nouvelle méthode pour stéréotyper. - Histoire, géographie, voyages. Volcan sous-marin et apparition d'une île nouvelle - Conservation des parties molles des animaux antidiluviens. Changement de forme dans le sommet du Mont-Blanc. Connaissances géographiques des Arabes. Pétition des Indous. (Cette pétition est signée par plus de 4,000 individus de toute secte ou caste, et représente plus de 60 millions de sujets soumis au sceptre britannique. Ils réclament pour tonte l'Inde britannique l'application des lois et des tribunaux anglais pour la sécurité de la vie, de la propriété et du caractère personnel des individus). Archives historiques. Récompenses nationales.

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- Chemin construit sous l'Euphrate à Babylone. Condition des femmes tartares.-La grotte de Samoun (en Egypte). Etablissement des frères Moraves au Cap de Bonne-Espérance. - Statistique et population de Rome. Statistique de la justice criminelle en Angleterre. - Billard en fer, vase gigantesque. Employés à la perception des impôts

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en Grande-Bretagne. Enfans trouvés et orphelins de Paris. - Statistique des caisses d'épargne.-Statistique des accidens dans les mines du département de la Loire en 1830. Statistique du sui

cide en Allemagne.-Ossemens fossiles à New-York. Maison de correction pour les enfans, à New York. — Climat du détroit de Magellan. - Monument celtique à Maroc. - Portrait de la reine des îles Sandwich.-Biographie. Biblio graphie.

Mémoires, correspondance et ouvrages inédits de Diderot, publiés d'après les manuscrits confiés, en mourant, par l'auteur å Grimm. in-8. Chez Paulin et chez Mesnier. Tomes III et IV. 14 fr.

Contenu: Lettres à mademoiselle Volland, de 1769 à 1774. Ces lettres sont confidentielles et remarquables, seulement par leur ton enjoué ; les premières sont datées de Paris; les dernières, de 1773 et 1774, le sont de Saint-Pétersbourg et de La Haye. - Voyage à Bourbonne. Notices sur les eaux de Bourbonne-les-Bains et sur quelques antiquités qui s'y trouvent.- Voyage à Langres. Description historique et topographique de cette ville.-Correspondance de Fatconet; lettres sur le désir de transmettre son nom à la postérité. Diderot ne croyait pas plus en Dieu qu'à la vie future, mais la postérité était pour lui l'autre monde de l'homme religieux; il ne pouvait entendre de sang-froid soutenir avec obstination que l'idée du jugement de la postérité n'entrait pour rien dans les inspirations de l'artiste et du poète, et que le génie, ce pur don de la nature, est la cause unique des grandes choses. Ces lettres furent écrites pendant le séjour de Falconet en Russie où Catherine l'avait appelé comme le statuaire le plus habile de l'époque pour exécuter la statue équestre de Pierre-le-Grand. Paradoxe sur le comédien. Dialogue. Nous en citerons quelques phrases re

marquables. En parlant de l'inégalité des acteurs qui jouent d'âme, l'un des interlocuteurs dit: Ne vous attendez de, leur part à aucune unité; leur jeu est alternativement fort et faible, chaud et froid, plat et sublime. Ils manqueront demain l'endroit où ils auront excellé aujourd'hui; en revanche, ils excelleront dans celui qu'ils auront manqué la veille. Au lieu que le comédien qui jouera de réflexion, d'étude de la nature humaine, d'imitation constante d'après quelque modèle idéal, d'imagination, de mémoire, sera un, le même à toutes les représentations, toujours également parfait tout a été mesuré, combiné, appris, ordonné dans sa tête; il n'y a dans sa déclamation ni monotonie, ni dissonance. La chaleur a son progrès, ses élans, ses rémissions, son commencement, son milieu, son extrême. Ce sont les mêmes accens, les mêmes posi tions, les mêmes mouvemens; s'il y a quelque différence d'une représentation à l'autre, c'est ordinairement à l'avan tage de la dernière. Il ne sera pas journalier: c'est une glace toujours disposée à montrer les objets et à les montrer avec la même précision, la même force et la même vérité..... On a dit que les comédiens n'avaient aucun caractère, parce qu'en les jouant tous ils perdaient celui que la nature leur avait donné, et qu'ils devenaient faux, comme le médecin, le chirurgien et le boucher deviennent durs. Je crois qu'on a pris la cause pour l'effet, et qu'ils ne sont propres à les jouer tous que parce qu'ils n'en ont point. — Entretien entre d'Alembert et Diderot. Cet entretien roule sur le matérialisme. Rêve de d'Alembert. Entretien entre d'Alembert, mademoiselle de l'Espinasse et le médecin Bordeu. Dans cet entretien, mademoiselle de l'Espinasse fait preuve de ses connaissances en anatomie : a D'après vos principes, dit-elle à M. Bordeu, il me semble que, par une suite d'opérations purement mécaniques, je réduirais le premier génie de la terre à une masse de chair organisée, à laquelle on

ne laisserait que la sensibilité du moment, et que l'on ramenerait cette masse informe de l'état de stupidité le plus profond qu'on puisse imaginer à la condition de l'homme de génie. L'un de ces deux phénomènes consisterait à mutiler l'écheveau primitif d'un certain nombre de ses brins, et à bien brouiller le reste; et le phénomène inverse à restituer à l'écheveau les brins qu'on en aurait détachés, et à abandonner le tout à un heureux développement. Exemple: J'ôte à Newton les deux brins auditifs, et plus de sensations de sons; les brins olfactifs, et plus de sensations d'odeurs; les brins optiques, et plus de sensations de couleurs; les brins palatins, et plus de sensations de saveurs; je supprime ou brouille les autres, et adieu l'organisation du cerveau, la mémoire, le jugement, les désirs, les aversions, les passions, la volonté, la conscience de soi, et voilà une masse informe qui n'a retenu que la vie et la sensibilitė..... Je reprends cette masse et je lui restitue les brins olfactifs, elle flaire; les brins auditifs, et elle entend; les brins optiques, et elle voit; les brins palatins, et elle goûte. En démêlant le reste de l'ècheveau, je permets aux autres brins de se développer, et je vois renaître la mémoire, les comparaisons, le jugement, la raison, les désirs, les aversions, les passions, l'aptitude naturelle, le talent, et je retrouve mon homme de génie, et cela sans l'entremise d'aucun agent hétérogène et intelligible.-La promenade du sceptique. Ce morceau, écrit en 1747, est inédit. On conçoit facilement la raison qui en a empêché sa publication; l'auteur y démolit de fond en comble tout l'édifice de la religion, et y jette le ridicule à pleines mains. Les athées sculs et ceux qui sont tentés de le devenir le liront.

Dubois, cardinal, ou Tout chemin mène à Rome, proverbe historique. Une tuerie de Cosaques, scènes d'invasion. Par Godefroy Cavaignac (publié par Charles

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