Histoire des républiques italiennes du moyen âge, Volume 5Furne et ce, 1840 - Italy |
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Albizzi alliés ambassadeurs Andrea Gataro Annales Bonincontrii armée armes attaquer avaient Barbiano bientôt Billii Hist Bologne Boniface IX Braccio de Montone capitaine cardinaux Carmagnola Charles château Chiozza Chron citoyens comte Concile de Constance concile de Pise Cronica d'Este Daniele Chinazzo doge duc de Milan ennemis envoya Estenses Florence Florentins flotte forces François de Carrare galères Gambacorti Génois Genuens Gibelins Gino Capponi Giornali Napoletani gonfalonnier gouvernement Guelfes guerre Guinigi Hawkwood Histor hommes Hongrie Jacobi de Delayto Jacques del Verme Jean Galéaz Jean XXIII Jeanne l'armée l'Église l'Italie Ladislas Leodrisii Cribellii liberté Lombardie Lucques Malatesti Mantoue Marin Sanuto mille florins Miniatensis n'avait Naples négociations Nicolas Padoue paix pape Pérouse peuple Philippe-Marie Piccinino Piero Minerbetti Pisans Pise Poggio Bracciolini prince Quero reine république Rome royaume s'était Scala schisme Scipione Ammirato seigneur de Padoue seul Sfortia Sforza Sigismond soldats Storia Padovana Toscane troupes Ugolotto Venise Vénitiens Vérone Visconti XVIII Zéno
Popular passages
Page 261 - Marenghi, qui erroit loin de sa patrie, frappé d'une sentence capitale, saisit cette circonstance pour rendre à ses concitoyens un service signalé. Il s'élança du rivage, un flambeau à la main, et s'approcha de la galère à la nage, malgré les traits qu'on lançoit contre lui. Percé de trois blessures, il continua longtemps à se soutenir sous la proue, en soulevant son flambeau, jusqu'à ce que le feu se fût communiqué à la galère ennemie de manière à ne plus s'éteindre. Elle brûla...
Page 16 - ... pas abuser de la victoire. « Le doge nous a remis cette feuille « blanche , dirent-ils en présentant un papier à François de « Carrare , pour que vous y fassiez écrire vous-même les con...
Page 317 - Mais tandis que le nord et l'occident de l'Europe voulaient briser le joug de la superstition et de la hiérarchie romaines , les Italiens, ne regardant déjà plus le christianisme que comme une invention politique dont ils faisaient leur profit, entreprenaient avec zèle la défense d'opinions et de préjugés qu'ils ne partageaient plus.
Page 203 - ... jour-là, comme il en avait été, le 17 juin, entre Beaugency et Meung. Avec l'armement et les habitudes d'alors, il était bien difficile de forcer à sortir un ennemi retranché dans son camp. Le plus souvent, pour engager la bataille, il fallait que les deux partis fussent d'accord, et que, après avoir envoyé et accepté le gage du combat, ils eussent fait aplanir, chacun de moitié, le terrain où ils voulaient en venir aux mains.
Page 123 - VI consentit donc à signer, le 29 septembre 1396, une alliance défensive, par laquelle le roi et la république se garantissaient mutuellement l'intégrité de leurs États. Les Florentins promettaient au roi, s'il était attaqué en Italie, une armée auxiliaire de...
Page 50 - Galéaz] annonça qu'il vouloit aller en pèlerinage au temple de la sainte Vierge, au-dessus de Varèse, près du lac Majeur ; et il se mit en route avec une garde nombreuse qui ne s'écartoit pas de lui. Comme il approchoit de Milan, le 6 mai au matin, Bernabos vint à sa rencontre avec ses deux fils aînés. Jean Galéaz, après avoir embrassé son oncle avec tendresse, se retourna vers deux capitaines qui devinrent fameux à son service, Jacques del Verme et Antonio Porro, et il leur donna en...
Page 168 - ... ils la commandent par leurs hauts faits , leurs talens ou leurs crimes : mais l'on ne voit point la nation à laquelle ils appartiennent s'avancer dans aucune carrière ; et tandis qu'eux-mêmes, comme des lumières errantes , brillent et cheminent en tous sens , les divers peuples qu'ils devroient guider s'égarent dans les sentiers tortueux de la politique ; ils avancent et reculent tour à tour : les uns marchent à la liberté , les autres au...
Page 356 - Ses amants et ses généraux se disputaient le pouvoir, tandis qu'elle-même ne vivait que pour satisfaire ses passions licencieuses. Son mari, Jacques de la Marche, obtint enfin, à la sollicitation du pape, d'être relâché de sa prison; mais quand il rentra dans le palais, il y vécut sans crédit ni considération, et presque sous la dépendance de Ser Gianni Caraccioli, grand-sénéchal et favori de sa femme. Il vit avec joie Sforza et Caraccioli armer leurs vieilles bandes l'un contre l'autre,...
Page 6 - Paphos le a5 du même mois (2). Soixante et dix jeunes femmes de cette île, autrefois consacrée à Vénus, tombèrent en son pouvoir dans une surprise; mais, malgré les murmures de ses matelots , il renvoya ces beautés grecques à leurs pères ou à leurs maris , sans permettre qu'il leur fût fait aucun outrage. « Ce n'est pas » pour enlever de tels captifs que notre patrie » nous a envoyés ici » , répondit - il à ceux qui lui reprochoient de ne pas savoir user de lu victoire.
Page 182 - Cette dynastie eut l'avantage presque inouï d'avoir successivement six chefs également distingués. La couronne ne passa point des pères aux enfans, et n'entretint point une mollesse héréditaire ; la 'dissimulation , l'égoïsme et le vice , ne formèrent point l'éducation nécessaire des légitimes successeurs du grand Othon ; la même lutte , les mêmes vicissitudes de fortune qui développèrent son énergie, agirent tout aussi puissamment sur son frère et ses neveux : tous les six avoient...