Revue historique, Volume 25

Front Cover
Gabriel Monod, Charles Bémont, Sébastien Charléty
Librairie G. Bailleère, 1884 - History

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 370 - Que le cours des fleuves est la propriété commune et inaliénable de toutes les contrées arrosées par leurs eaux ; « Qu'une nation ne saurait sans injustice prétendre au droit d'occuper exclusivement le canal d'une rivière et d'empêcher que les peuples voisins, qui bordent les rives supérieures, ne jouissent des mêmes avantages...
Page 431 - Répertoire des travaux historiques, contenant l'analyse des publications faites en France et à l'étranger sur l'histoire, les monuments et la langue de la France pendant l'année 1881.
Page 105 - Sceaux, ministre de la Justice, du ministre de l'Intérieur, du ministre des Finances, du ministre de la Guerre, du ministre de la Marine, du ministre...
Page 307 - ... pousse son enfant vers un état où il n'ya ni honneur, ni profit, ni sûreté ? On en a déjà chassé plusieurs, sans aucune sorte de formalité. Au reste, s'il s'amende jamais, ce ne sera pas de quatre siècles ; en attendant, il perdra la France ; ou, si l'État et les cours souveraines subsistent encore, ces cours souveraines seront derechef exterminées par le monarque, ou le monarque jeté dans les fers par elles. Si elles étaient capables de quelque vue profonde, avant le milieu du siècle...
Page 94 - Impériale n'insistera plus sur l'article de la convention du 8 septembre 1808, qui empêche l'augmentation de l'armée prussienne, augmentation évidemment indispensable à mesure du besoin que j'aurai de plus de troupes, pour le but convenu et pour la défense de mes États. « Quant aux avantages que la Prusse, en cas de succès auxquels elle aurait contribué par l'emploi...
Page 316 - L'homme qui pense verra en elle la femme qui connaît le grand ressort, et je sais bien ce qu'il se dira, car je me le suis dit. Ce tableau démontre au moins le prodigieux avantage d'une nation qui tend à la police d'après un plan réglé, et d'une nation qui n'y arrive jamais parfaitement, parce qu'elle suit de siècle en siècle l'impulsion fortuite des circonstances qui donnent lieu à des institutions folles , absurdes, contradictoires.
Page 312 - ... davantage sur ce point que j'ai suffisamment examiné à l'occasion de l'enregistrement. 36. Nous étions sous un gouvernement ou, du moins, nous nous croyions sous un gouvernement vraiment monarchique. Un roi qui peut tout sur son peuple; entre ce roi tout-puissant et son peuple, un corps intermédiaire autorisé à suspendre l'exécution de la volonté du roi; un roi qui veut inutilement et qui n'est pas obéi, si sa volonté n'est vérifiée, c'est-à-dire déclarée conforme au bien général,...
Page 307 - Avant que de connaître les mains infâmes dans lesquelles elle allait tomber, elle s'en est désolée et avec raison : il y avait entre la tête du despote et nos yeux une grande toile d'araignée sur laquelle la multitude adorait une grande image de la liberté. Les clairvoyants avaient regardé depuis longtemps à travers les petits trous de la toile, et savaient bien ce qu'il y avait derrière; on a déchiré la toile, et la tyrannie s'est montrée à face découverte.
Page 307 - ... face découverte. Quand un peuple n'est pas libre, c'est encore une chose précieuse que l'opinion qu'il a de sa liberté ; il avait cette opinion, il fallait la lui laisser ; à présent il est esclave et il le sent et il le voit.
Page 94 - Je profite donc avec plaisir de l'interpellation de SM l'empereur des Français, pour lui proposer, à cette fin et pour tous les cas, une alliance offensive et défensive, en vertu de laquelle, dans toutes les guerres qui ne seraient pas étrangères aux intérêts de ma...

Bibliographic information