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prof. d'éloq., et membre des acad. de Florence et della Crusca. Il a écrit un grand nombre de Dissertations sur la musique des anciens.

DONI D'ATTICHI (Louis), minime, d'une famille noble, originaire de Florence; le card. de Richelieu le nomma à l'évéc. de Riez, ensuite à celui d'Autun; il m. en 1664, à 68 ans. On a de lui: Histoire des Minimes ; Vie de la reine Jeanne, fondatrice des Annonciades, in-8°; Celle du cardinal de Bérulle, en latin, in-8°; Histoire des cardinaux, en latin, 1660, 2 volumes in-folio, etc.

DONIA (Matth.), de Palerme, méd. cél. de son tems, flor. vers l'an 1600. il a écrit: Medica miscellanea; De nivis usu; Centiloquium medicinale; Melicus ecloga, Panormi, 1595; Formica, Dialogus, et un poëme héroïque intitulé: Saint-George.

DONINDA (mythol.), divinité celtique, dont le nom seul n'est venu jusqu'à nous que par la découverte d'une inscript. aux environs du lac de Genève et près de Lausanne.

DONNE (Jean), né à Londres en 1573, voyagea dans une partie de l'Europe, m. en 1631. It fit tour à tour des Poésies galantes et des Satires de son siècle. Hume dit qu'on y trouve des étincelles de génie, mais absolument suffoquées par la plus dure et la plus grossière expression. Jean Watton pub. sa vie en angl., Londres, 1658, in-12.

DONNE (Benjamin), mathém. angl,, né en 1729 à Bideford, au Devonshire, m. en 1798, a donné en 1761 une Description de sa province; un Essai sur les mathématiques, in-8°; Abrégé de physique experimentale, in-12, et, en 1574, Le Guide du marinier breton; des Traités de géométrie, d'autres de trigonométrie, et un Traité de la manière de tenir les comptes.

DONNER (Raphaël), sculpt. allem., m. sexagénaire à Vienne en 1740, a dé coré une place de cette ville de la belle fontaine qu'on y admire. On lui doit encore la statue de l'emp. Charles VI, qu'on voit à Breitenfurt.

DONNINI (Denys-Jérôme), peint., né à Correggio en 1681, m. à Bologne en 1743. Il a peint un gr. nombre de 7 bleaux assez estimés, répandus à Bologne, à Turin, à Florence, à Tivoli, à Reggio, à Bergame, etc.

DONNIZONÉ, prêtre, vivait sous les règues de Henri IV et de Henri V.

Il a donné la Vie de la comtesse Mathilde, Ingolstadt, 1612, in-4°.

DONOSO (Joseph), peint. et archit. espag., né à Consuegra en 1628, m. à Madrid en 1686, était élève de Feruandez. Sa manière approche beaucoup de celle de Paul Véronèse. Il a laisse un excellent m.ss. sur la coupe des pierres, sur l'architect. et la perspective.

DONZELLINI (Jérôme), sav. méd. ital., né à Ozzi-Nuovi, dans le 16 s., au territoire de Brescia, y pratiqua son art. Il se retira à Venise; mais ayant été accusé d'avoir offensé la religion, il fut condam. à être jete dans l'eau, en 1560. Il est aut. de Epistola ad Josephum Valdanium, de naturá, causis el cu ratione febris pestilentis, Venetiis, 1550, in 40; De remediis injuriarum ferendarum, sive de compescenda ird, ibid., 1586, in-4o, Altorfii, 1587, in-8°, Lugduni Batav., 1635, in-12. Il a trad. en latin le Traité de Galien; intit. De Ptisaná. Ses Consilia medica et ses Epistolæ medicæ se trouvent dans le Rec. de Scholzius, impr. à Francfort en 1598, in-fol.

DONZELLINI (Joseph), médecin à Naples. Ses princip. ouvr. sont : Synopsis de opobalsamo orientali, Neapoli, 1640, in-40; Liber de opobalsamo; additio apologetica ad suam de opobalsamo orientali synopsim, Neap., 1643; Antidotario Napoletano di nuovo riformato è corretto, Naples, 1649, in-4o; Teatro pharmaceutico, dogmatico spargirico, con l'aggiunta del Tomaso Donzelli, figlio dell' autore, Rome, 1677, in-fol.

DONZELLINI (Joseph-Ant.), méd,, né à Consenza au royaume de Naples, a donné: Quæstio convivialis de usu mathematum in arte medicá, Venetiis, 1707, in-8°.

DOPPELMAYER (Jean-Gabriel), né à Nuremberg en 1677, membre des acad. de Pétersbourg, de Lond. et de Berlin, m. en 1750. On lui doit des ouv. de Géogr. et de Phys., écrits en sa langue. Il a publ. en lat. : Physica experimentis illustrata, in-4°; Atlas colestis, in quo 30 tabulæ astronomica æri incisa continentur, 1742, in-fol.

DORANGE ( Jacq.-Nicolas Pierre), poète fr., m. à la fleur de ses ans en 1811, est aut. d'une Traduct. des Bucoliques, Ouvrage qui annonce la sagesse du goût de son auteur. Comme la langue du Tasse lui était familière, il résolut d'en faire une traduct.; mais la mort l'empêcha de la terminer.

I. DORAT (Jean), Auratus, poète | gr., lat., fr., natif du Limousin, s'appelait Dinemandi ou Disnematin, et prit le nom de la ville de Dorat. Charles IX créa pour lui la place de Poète royal. Scaliger dit qu'il composa plus de 50,000 vers gr. et lat. Il m. en 1588, à 80 ans. Ses Poésies ont été impr. à Paris, 1586, 2 vol. in-8°. Ce poëte fut pourvu en 1560 d'une chaire de profess. royal en langue grecque à Paris. Sa fille Magdelaine, épouse de Nicolas Goulu, à qui Dorat céda sa chaire, était distinguée par son esprit: elle savait parfaitement le lat., le grec, l'espag. et l'ital. Elle m. en 1636, â l'âge de 88 ans. Dorat (Louis), fils aîné du preced. peut dire qu'il avait sucé le goût de la poésie avec le lait, puisque dès l'âge de to ans il trad. en vers fr. une pièce lat., que son père avait composée sur le retour de la reine mère du roi, Catherine de Médicis. Cette trad, se trouve dans l'édit. des Poésies de ce dernier, faite en 1586. Il paraît que le talent précoce du jeune poète n'a pas produit dans la suite les fruits que l'on pouvait en espérer ; car l'ouvr. dont on vient de ler est le seul que l'on cite de lui, et son existence a été assez obscure pour que les biogr. n'en parlent qu'à l'occasion de son père.

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On

par

II. DORAT (Claude-Jos.), né à Paris en 1734, d'un audit. des comptes. II entra dans les mousquetaires en 1757, et en sortit bientôt après, pour se consacrer entièrement à la littér. Il débuta par la trag. de Zulica, et par des Heroïdes. Il réussit mieux auprès des gens du monde par des pièces légères, où, à l'imitation de Voltaire, il sut saisir à propos les singularités du moment et l'esprit du jour; mais il n'eut ni le coloris brillant ni la gaîté spirituelle de son modèle. Il m. en 1780, après avoir dissipé une fortune assez considérable en magnifiques édit. de ses ouvr., qui forment 22 vol. in-8°, ornés de grav. Celle de ses Fables lui coûta plus de 30,000 liv., et ne se vendit pas. Un critique paya le livre, et coupa les estampes, et laissa les vers au libraire. Le Rec. volum. de ses ouvr. a été réduit, en 1786, en 3 pet, vol. in-12.

DORBAY (Franc.), archit. à Paris, élève du cél. Le Vau', donna le dessin de l'église du college Mazarin, et de plus. gr. ouvr. au Louvre et aux Tuileries. Il était lié avec Boileau, se servit de qui son témoignage pour nuire à Perrault, et disputer à ce dernier la gloire d'avoir

fourni les dessins de la colonnade du Louvre. Il m. en 1697, à Paris.

DORÉ (Pierre), dominic., doct. de Sorb., prof. de théol., m. en 1566, a été désigné, à ce qu'on croit, par Rabelais, sous le nom de notre maître Doribus; il n'est connu que par des ouvr. écrits bizarrement, et intit. de même, selon le goût de son siècle. Les plus burlesques sont: La Tourterelle de viduité, 1571, in-12; Le Passereau solitaire; Les neuf Médicamens du chrétien malade; Les Allumettes du feu divin pour faire ardre les cœurs humains en l'amour de Dieu, Paris, 1538, in-8°; Le chef spirituel; La Conserve de grace, prise du psaume Conserva me; Oraison, Panégyrique pour Cl. de Lorraine, duc de Guyse, Paris, 1574, in-12.

II. DORIA (André Céva ), noble génois, l'un des plus cél. capit. de son siècle, né à Oneille en 1468, d'une anc. fam. de Gènes. La réputation de valeur et de prudence qu'il s'était acquise le fit nommer, vers 1513, capit. gen. des galères. Des révol. arrivées dans le de gouv. Gênes le déterminèrent à entrer au service de François Ier, qui le nomma gén. de ses galères et amir. des mers du Levant. Doria était alors propriétaire de 8 galères bien armées. Il rendit à ce monarque des services importans, et défit l'armée navale de l'emp. dans le port de Naples en 1528. Quelques tems après, ayant été desservi auprès de François Ier qui voulut le faire arrêter, il embrassa le parti de Charles-Quint, s'empara de plus. galères de Fr., fit révolter Gènes et en chassa les Fr. Doria porta ensuite la terreur dans la mer de la Grèce, prit sur les Turcs, Patras et Coron en 1532, et remporta sur eux une fam. victoire navale. A son retour, Charles-Quint le fit prince de Melphes, et chev. de la Toison d'or. Doria continua de servir glorieusement son prince jusqu'en 1560, époque où il m. à Gènes, âgé de 94 ans. Les Génois lui firent ériger une statue. Doria (PaulMathias), de la famille du précédent, m. à Naples en 1745, âgé de 84 ans, est aut. de divers Ouvrages de math., de philos. et de polit. Le plus remarquable est: Della educazione del principe in-4°. On en a fait plus. édit. (Antoine), cél. capit, génois, parent du précéd., se signala dans le meme tems. Il a donné une Histoire abrégée des événemens arrivés dans le monde sous Charles V, Gênes, 1571, in-4°.

Doria

DORIA (Dragonetto), poëte cél. du 16e s. En 1558, il fit impr. à Bâle le

Traité d'Antoine Galatée, int.: De situ Iapigiæ. Il a laissé: Miscellanea hymnorum, epigrammatum et paradoxorum, publ., après sa mort, Dantzick, 1597, in-4°, avec une Notice sur sa vie.

DORIA (Paul), de Naples, flor. dans le 17 s. On a de lui un gr. nombre d'ouv., entre autres Il capitano filo- | sojo; Il petit maitre alla moda e disinvolto; L'amicizia alla moda ; Lettere diverse; Problema; Trattato metafisico, fisico, morale e politico; Considerazioni geometriche, logiche, e metafisiche sopra gli elementi d'Euclide. La Danse, dialogue dans lequel l'aut. cherche la cause pour laquelle les femmes, en dansant ne s'arrêtent jamais. Discours, dans lequel il cherche à rendre raison du goût que les hommes ont à prendre du tabac. La logique des cuisiniers.

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DORIGNY (Michel), peint. et grav., né à St.-Quentin en 1617, m. en 1665, prof. de l'acad. de peint. à Paris, fut disciple et gendre du fam. Vouet, dont il suivit la manière. Il grava à l'eau-forte la plus gr. partie de ses ouv., et leur donna le véritable caract. de leur aut. On connaît de lui l'estampe appelée la Mansarde. Dorigny (Louis), fils du précéd., se distingua dans le même art que son père. Né à Paris en 1654, il passa la plus grande partie de sa vie à Venise et à Vérone, où il m. en 1742.

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Dorigny (Nicolas), son frère cadet, m. à Paris en 1746, à l'âge de 89 ans, memb. de l'acad. de peint. excella dans la grav. On lui doit les Cartons de Raphaël. Le roi George Ier le combla de biens, et le créa chev.

DORIMON.(N.), coméd., donna au théâtre de Lyon, en 1658, Le festin de Pierre, ou le fils criminel, tragi-coméd., impr. à Paris en 1661 et 1665, in-12. Attaché au théâtre de Mademoiselle, il y donna diverses pièces qui ont été impr. en 1661, 2 vol. in-12.

DORING ou DORINK (Mathias), franciscain allem., prof. de théol., m. à Kiritz, sa patrie, en 1494, est aut. de Abrégé du Miroir historial de Vincent de Beauvais, continué jusqu'en 1493. On croit que c'est ce qu'on appelle communément la Chronique de Nuremberg, parce que la 1re édit. en fut faite en cette ville, en 1672, in-4°.

DORING (Michel), méd., né à Breslaw, où il m. en 1644. On a de lui: De medicina et medicis adversùs Jatromastigas et Pseudo-Jatros, libri duo, Giessæ, 1611, in-8°; Acroama medico-philosophicum de opii usu, qua

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litate et virtute, et ejus operandi modo, lene, 1620, in-8°; De opobalsamo Syriaco, Judaïco, Egyptiaco, Peruviano, Tolutano et Europæo, ibid., 1620, in-8°; Fasciculus tractatuum de peste, Bregæ, 1641, in-4°.

DORION, music. égypt., voyagea dans la Grèce, et s'établit longtems à la cour de Nicocréon, tyran de Chypre, et à celle de Philippe de Macédoine. Il jouait parfaitement de la flûte, et inventa sur cet instrum. le mode appelé Dorionien, de son nom " que ses disciples opposèrent à ceux qui suivaient la méth. d'Antigénide. Athénée nous a conservé plus. saillies de Dorion, qui était tout à la fois bon music. et agréable

convive.

DORIS (mythol.), fille de l'Océan et de Thétis, épousa son frère Nérée, dont elle ent cinquante nymphes appelées les Néréides.

DORMANS (Jean de ), card., év. de Beauvais, chancelier de France sous Charles V, m. en 1373, a fondé à Paris en 1370 le coll. de Dormans, dit de St.Jean-de-Beauvais.

DORNA (Bernard), cél. jurisc. du 13° s., né en Provence, est aut. De libellorum conceptionibus, et autre ouv.

DORNAVIUS (Gaspard), méd. orat. et poète, né à Zigenrik dans le Voigtland, m. en 1631, dans un âge avancé, conseill. et méd. des princes de Brieg et de Lignitz. Ses princip. ouv. sont: Amphitheatrum sapientiæ Socratice, Hanovre, 1619, 2 vol. in-fol.; Homo diabolus, hoc est Auctorum veterum et recentiorum, de calumniæ natura et remediis, silloge, Hanau, 1619 et 1670, in-fol.; De incremento dominationis Turcicæ, etc.

DORNEVAL, parisien, m. en 1766, a passé sa vie à travailler pour le théâtre de la Foire ses meilleures pièces se trou vent dans ce Théâtre, qu'il a rédigé avec Le Sage ct, Fuzelier, Paris, 1724, 10 vol. in-12.

DORNKRELL D'EBERHERTZ, (Tobie), méd., natif d'Iglau en Moravie, exerça sa prof. à Lunebourg, où il m. en 1605. Il a écrit: Dispensatorium novum continens, ad omnia propemodùm humani corporis pathemata, remedia selecta, Ulysseæ, 1600, in-4°, et avec le Traité de purgatione du même aut., Hamburgi, 1604, in-12; Lipsiæ, 1623, in-12; lenæ, 1645, in-12; Medulla totius praxeos medicæ aphoristica, Erfurti, 1656, in-4°.

DORONATZY (Paul), né en 1043,

entra dans un couvent arménien, appelé Arakialk-Mecho, où il protessa, et m. en 1754. On a de lui: Livre contre Théopiste, sav. grec de son s., impr. à Constant. en 1752, vol. in-fol.; Abrégé historique des conciles de Nicée et d'Ephèse, m.ss.; Commentaire sur la prophétie de Daniel; Livre des sermons à l'usage des prédicateurs.

DOROTHÉE (S.), disciple du moine Jean, surnommé le Prophète, et maître de Dosithée, fut à la tête d'un monast. en Palestine, vers l'an 560. Il a laissé des Sermons, ou Instructions pour les moines, trad. en fr. par l'abbé de Rancé, 1686, in-8°; et des Lettres en grec et en latin.

DOROUVIÈRE (GUERIN de la), avocat à Angers, et ensuite à Paris. Le duc de La Vallière qui le nomme Guérin d'Aronières, prétend qu'il finit être par jés. On ne connaît de lui qu'une trag. de Panthée ou l'Amour conjugal, impr. à Angers, 1608, in-8°.

DORPIUS (Martin), né à Naaldrwyck en Holl., m. à la fleur de son age en 1525, enseignait la philos. à l'univ. de Louvain. Quoiqu'ami d'Erasme, il écrivit contre son Eloge de la Folie. La réponse de celui-ci, datée d'Anvers 1515, est un modèle de politesse. Ces deux sav. se reconcilièrent. On a encore de lui: Dialogus Veneris et Cupidinis, Hercu lem animi ancipitem; Epistola de Hollandorum moribus; Un supplément à Aulularia de Plauete; Oratio de laudibus Aristotelis adversùs L. Vallam, et d'autres Harangues acad.

DORSANE (Antoine), natif d'Issou dun, doct. de Sorb. Il a laissé un Journal contenant l'histoire et les anecdoctes de ce qui s'est passé de plus intéressant à Rome et en Fr., dans l'affaire de la constit. Unigenitus, 2 vol. in-4°, ou 6 vol. in-12. Il m. en 1728.

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DORSET (Thomas SACKVILLE, comte de), gr.-trésorier d'Angleterre, né en 1536, voyagea en Fr. et en Ital. A son retour en Angl., il fut créé baron de Buckhurst, ambass. en France, vers Charles IX, l'an 1571, et vers les Provinces-Unies en 1587, ensuite chevalier de l'ordre de la Jarretière en 1589, et chanc. de l'univ. d'Oxford en 1591; il m. en 1608. On a de lui: Le Miroir des magistrats, en vers, avec une préface en prose; L'Histoire en vers de l'infortuné duc de Buckingham, du tems de Richard III. Dorset (Charles SACKVILLE, Comte de), descendant du précé dent, né en 1637. Son goût pour les b. Tom. I.

lett. lui fit refuser des emplois à la Cour; il accepta néanmoins des ambass., où il ne s'agissait que de complimens; il fit cause commune avec les mécontens, pour mettre Guillaume, prince d'Orange, sur le trône, il le servit si bien, qu'il devint memb. de son cons. privé; il s'en retira en 1698, et m. à Bath en 1706. Ses poésies se trouvent avec celles de Rochester 1731, in-12.- Dorset (Charles), vicomte de SACKVILLE, de la même famille des précéd., né en 1716. En 1773, le roi d'Angl. le créa ministre des colonies. II. m. en 1785. Les Lettres de Junius, attribuées à Burke, sont, dit-on, de Charles Dorset.

DORSTENIUS (Theodoric), méd. à Cassel, né en Westphalie dans le 15 s., m. à Cassel en 1552, à 60 ans. Il a donné: Botanicon, continens herbarum, aliorumque simplicium, quorum usus in medicina est, etc., Franc., 1540, in-fo.

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DORTOMAN (Nicolas), méd., natif d'Arnheim dans la prov. de Gueldre pratiqua son art à Montpellier jusqu'à sa mort, arrivée en 1596. Il a composé: De causis et effectibus thermarum Bellilucanarum parvő intervalló à Monspeliensi urbe distantium, libri duo, Lugduni, 1579, in-8°.

DORVIGNY (N.), aut. dram., m. à Paris, dans une profonde misère, en 1812. On a de lui un grand nombre de coméd., proverbes et parodies, dont plusieurs obtinrent un grand succès à l'époque où elles furent jouées; savoir: Les Battus payent l'amende, proverbe, comédie, parade, ou ce qu'on voudra, 1779, in-8°, fut jouée cent quatre-vingt-huit fois; tous les Jocrisses, etc. Il a encore donné Ma Tante Géneviève, ou Je l'ai échappé belle, 1801, 4 v. in-18; le Nouv. Roman comique, ou Voyage et Avanture d'un Souffleur, d'un Perruquier et d'un Costumier de spectacle, Paris 1801, 4 vol. in-12; Les Amans du Faubourg Saint-Martin, 1801, 4 vol. in-18; Mille et un Guignon, ou l'Homme qui a renoncé à tout, 1806, 4 vol. in-12; La Femme à projets, ou l'Abus de l'Esprit et des Talens, 1807, 4 vol. in-12, etc.

DORUS (mythol. ), second fils d'Hellon, suiv. quelques mythol., et, selon d'autres, de Neptune et d'Alope, fut exposé par sa mère, et nourri jumens.

par

des

DORYCLES (mythol.), grec, qui, par ses talens militaires et son intrépidité dans les combats, mérita l'honneur d'un monument public qu'on lui consa→ cra dans la Laconie.

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DORYLAS (mythol. ) fut un de ceux qui embrassèrent les intérêts de Persée, à la Cour de Céphée, roi d'Arcadie. Ses richesses immenses surpassaient celles des plus opulens Libyens.

DOSA (George), paysan de Transylvanie, fut couronné roi de Hongrie en 1513 par les paysans révoltés. Jean, vaivode de Transylvanie, les défit l'année d'après, et prit ce roi, qu'on fit asseoir sur un trône de fer rouge, une couronne sur la tête, et un sceptre à la main, l'un et l'autre du même métal et aussi ardent. On lui fit ensuite subir des tourmens inouis, ainsi qu'à ses partisans. (Voyez Nicolai Istnasfii Hist. Hungarica libri XXXIV, Cologne, 1685, in-fol.)

DOSCHES (Francois), disciple de Simon Morin, illuminé, a consigné ses rêves extravagans dans un écrit qui a pour titre : Abrégé de l'arsenal de la foi, 4 pag. in-4o, très-rare.

DOSIADAS, poète grec, dont il nous reste un petit poème, les Autels, du genre de ceux qu'on a appelés Difficiles nuga. Ces Autels, au nombre de deux, sont construits de vers inégaux figuratifs.

près de Ferrare, vers la fin du 15° siècle. Après avoir étudié les principes de leur art chez Laurent Costa, ils séjournèrent à Rome, dans le tems où l'école de Raphaël jetait le plus grand éclat. Les Dossi se rendirent ensuite à Venise, et revinrent se fixer dans leur patrie, où les ducs Alfonse et Hercule les employèrent et les comblèrent de bienfaits. Leurs tableaux sont très rares. La galerie de Dresde en possède 7, et le Musée Napoléon est enrichi de celui de la Circoncision, qui est très-beau. Dossi l'aîné m. en 1560.

DOSSIEN (Michel), grav., né à Paris, en 1685, à gravé au burin plusieurs pièces qui sont estimées.

DOTTEVILLE (Jean-Henri), oratorien, né à Palaiseau (Seine-et-Oise), en 1716. En 1749, il donna la Traduction de Salluste, 1 vol. in-12, souvent réimpr., avec la Vie de cet historien, des Notes critiques, et une Notice des éditions de Salluste. En 1772, parut la traduction des Histoires de Tacile, avec des notes, 2 vol. in-12; et en 1788, la traduction complète de Tacite, en 7 vol. in-12; mais dans cette trad., Dotte

La forme en est agréable, mais la poésieville a adopté celle de la Vie d'Agricola,

en est faible.

DOSIO (Jean-Antoine), né à Florence en 1513, exerça d'abord la prof. d'orfevre et de sculpt., puis s'adonna à l'archit, avec le plus grand succès. Rome et Florence renferment plusieurs de ses édifices.

DOSITHÉE, gén. des juifs, fils de Bacénor, défit l'armée de Timothée, battit Gorgias, et le fit prisonnier. Il m. l'an 163 av. J. C.

the

et des Mœurs des Germains, par la Blet-
terie: il a refait presqu'à neuf la trad.
des six premiers liv. des Annales, et il
a trad. le reste des Annales et l'Histoire.
L'édition de
vol. in-8°, ou 7 vol.
1799, 7
in-12, est moins belle que celle de 1788.
Dotteville a traduit la Mostellaria de
Plaute, Versailles, 1803, in-8°. Il s'oc-
cupait, dit-on, d'une traduction com-
plète de cet auteur, lorsqu'il mourut à
Versailles en 1807.

DOTTI (Barthélemi), cél. satirique du territoire de Brescia vers l'an 1642. S'étant transporté à Milan pour revendi

DOSITHÉE, magicien de Samarie, qui se disait le Messie, regardé comme le premier hérésiarque, s'appliquait toutes les prophéties qui regardent J. C. quer des droits d'héritage qu'on lui conIl avait à sa suite trente disciples, et n'en testait, il fut condamné à une longue voulait pas davantage. Il avait admis, prison dans le château de Tortone, pour parmi eux, une femme qu'il appelait la quelques-uns de ses écrits qui furent brûLune. Il observait la circoncision, jeu-les par le bourreau. Echappé de sa prison, nait beaucoup, et recommandait surtout Ja virginité. Pour persuader qu'il était monté au ciel, il se retira dans une caverne, où il se laissa mourir de faim. Sa secte subsista en Egypte jusqu'au 6 s. Un de ses disciples étant mort, il prit à sa place Simon, qui surpassa bientôt son maître; ce fut Simon le Magicien.

DOSMA DELGADO (Roderic), chan. espagnol, sav. dans les lang. orient., m. en 1607, a donné plusieurs ouvrages sur Ecriture-Sainte.

DOSSI (Jean-Baptiste), et DOSSO, doux frères peintres, naquirent à Desso

il se réfugia à Venise, servit dans les armées de la république, puis après 20 ans de séjour à Venise, il fut assassiné en 1712. Ses Satires ont été publiées à Genève, (Paris) 1757, 2 vol. in-12: elles sont ail nombre de 52. Ses Rime sonetti, contre le sénat de Milan, parurent à Venise en 1689, in-12.

DOTTI (Charles-François), né dans le territoire de Brescia, étudia l'archict. à Bologne, sous Bibiéna, et m. dans cette ville en 1759, à l'âge de 89 ans. On a de lui plus. ouv. italiens, relatifs à son art, et impr. à Bologne.

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