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patrie, assiégée par Démétrius - Poliocertes. Ce prince, suivant Vitruve, avait ordonné à l'architecte Epimarque de construire une hélépole d'une grandeur prodigieuse, c'est-à-dire une tour roulante, qui pût faciliter aux assiégeans le moyen d'aborder les remparts de la ville. Diognète inonda promptement le terrain où l'hélépole devait passer. Elle devint dès lors inutile, et Démétrius fut forcé de lever le siége.

DIOMÈDE (mythol. ), fille de Phorbas, qu'Achille prit pour maîtresse, lorsqu'Agamemnon lui eut enlevé Bri

seis.

COS,

DIOMÈDE (mythol.), fils de Tyde et de Deiphile, fille d'Adraste, roi d'Arétait roi d'Etolie. Il partit avec les princes grecs pour la guerre de Troie ; ses exploits 'y firent regarder comme le plus brave de toute l'armée, après Achille et Ajax, fils de Télamon. Homère représente ce héros comme le favori de Pallas.

DIOMÈDE, gramm, plus ancien que Priscien, qui le cite souvent. On a de lui 3 livres, De orationis partibus, et vario rhetorum genere. On préfère de toutes les différ. edit. publ., celle d'Elie Putschius, 1605, in-4°.

DION, de Syracuse, capit. et gendre de Denys l'ancien, tyran de Syracuse, engagea ce prince à faire venir Platon à sa cour. Dion chassa de Syracuse Denysle-Jeune, et rendit de grands services à sa patrie. Il fut assassiné par Callipe, un de ses amis, l'an 354 av. J. C.

DION-CASSIUS, cél. hist. grec, de Nicée en Bythinie, était fils d'Apronien, gouvern. de Cilicie, sous les emp. Trajan et Adrien, fut élevé au rang de sénateur par Pertinax, au consulat par Sévère, à la place de gouv. de Smyrne, de Pergame, de l'Afrique, de la Dalmatie et de la Pannonie. Il revint à Rome, où il fut consul pour la deuxième fois en 229, et retourna ensuite dans son pays, où il finit ses jours. Il composa en grec une Hist. romaine, dont il ne reste qu'une partie, et dont la meilleure, édit. est celle d'Herman-Samuel Reimarus, Hambourg, 1750, in-fol., grec et latin, avec des notes, Hanau, 1606, in-fol. Boisguilbert l'a trad. en franc., Paris, 1674, 2 vol. in-12; Dionis Cassii historiarum fragmenta, gr., cum novis earumdem lectionibus, nunc primum edita, à Jac. Morellio, Bassani, 1798, in-So, réimp. à Paris en 1800.

DIÓN - CHRYSOSTOME, c'est-àdire, bouche d'or, cél. orat. et philos.

grec, natif de Prusse, ville de Bithynie, voulut persuader à Vespasien de quitter l'empire. Il fut haï de Domitien; mais il acquit l'estime de Trajan. Ce prince, ami des talens, le faisait mettre souvent dans sa litière, pour s'entretenir avec lui, et le fit monter sur son char de triomphe. La première édit. de ses ouv. est de Venise, 1551, in-8°. Les meilleures sont celles de Paris, 1604, in-fol., avec les notes de Casaubon, et de Léipsick, 1784, 2 vol. in-8°, avec les remarques de J. J. Reiske.

I. DIONIS (Pierre), cél. chirurg., fut premier chirurg. de la dauphine et des enfans de France, nommé démonstrateur des dissections anatomiques, et des opérations chirurgicales au jardin des Plantes, m. à Paris sa patrie en 1718. Les plus connus de ses ouv. sont: Cours d'opérations de chirurgie, 1707, réimpr. pour la 3e fois en 1736 à Paris, in-8°; Anatomie de l'homme, ouv. trad. en lang, tartare par le P. Parennin, jés., et dont la meilleure édit. est de 1729, par Davaux; Traité de la manière de secourir les femmes dans leurs accouchemens, in-8°, estimé, etc.

DIONIS (Charles), méd. de Paris, m. en 1776, a laissé, entre autres, une Dissertation sur le Ténia ou ver solitaire, avec une Lettre sur la poudre de sympathie, propre contre le rhumatisme simple ou goutteux, 1749, in-12.

DIONIS DU SÉJOUR (Achille-Pierre), né à Paris en 1734, conseill. au parl., m. en 1794. Les Mémoires de l'acad. des sciences, dont il était membre, renferment plus. de ses écrits; les princip. sont: Traité des courbes algébriques, 1756, in-12; Méthode générale et directe pour résoudre les problémes relatifs aux éclipses; Recherches sur la gnomonique et les rétrogradations des planètes, 1761, in-8°; Traité analytique des mouvemens apparens des corps célestes, 1774, 2 vol. in-4°; Essai sur les comètes en général, etc. On trouve dans cet écrit l'hist. de toutes les comètes qui ont paru depuis l'an 837 jusqu'en 1775; Essai sur les phénomènes relatifs aux disparitions périodiques de l'anneau de Saturne, 1776, in-8°. Dionis était associé des académies de Londres, Stockhom et Gottingue.

DIOPHANTE, né à Alexandrie vers le milieu du 4e s., m. âgé 84 ans, excell. math., passe pour l'inventeur de l'algèbre. Il vivait sous le règne d'Antonin. Il nous reste six livres des Questions arithmétiques, impr. pour la pré

mière fois en 1475, puis à Paris, 1621, in-fol., et Toulouse, 1670, in-fol. Ces six livres, reste d'un ouvr. qui en avait treize, ont d'abord été trad. et commentés par Xylander, ensuite de nouveau et avec plus d'intelligence par Meziriac, et enfin réimp. avec les notes de Fermat en 1670.

DIORES (mythol. ), jeune Troyen, parent de Priam, accompagna Enée qui fuyait sa patrie en cendres; il perit de la main de Turnus.

DIORES (mythol. ), de la race d'Amaryncée, fut choisi par les Grecs pour conduire dix vaisseaux au siége de Troie. Cet armement faisait partie des forces dont Épéus, excell. ingénieur, avait le command. Diorès fut blessé mortellement par le Thrace Pirus.

DIORPHUS (mythol. ), né d'une pierre et de Mitras, qui désirait un enfant mâle, avait fait vou de n'avoir

DIOTALLEVI (François), év. de St.-Ange-des-Lombards, dans le roy. de Naples, vivait vers l'an 1610, nế à Rimini, où il enseigna la théol. et la philos. Sous le pontif. de Clément VIII, il se signala dans la grande dispute de ce tems, de Auxiliis, et composa un traité, pour défendre l'opinion des jés., sous ce titre: Opusculum de concursu Dei ad actus liberos voluntatis creatæ. Il a donné aussi un Traité de l'usure, qui n'a pas été publié. Il m'. à Rome, à l'âge de 41 ans.

DJOUNAH, neveu de Four ou Porus, dépouilla le tyran Syner-Tchand des états de son oncle qu'Alexandre lui avait donnés, selon les traditions orientales, et dont il jouissait depuis 70 ans. Il le fit mourir peu après. Devenu ainsi paisible possesseur du trône de ses ancêtres, il rendit la justice avec exactitude, et protégea l'agriculture. Son règne fut de 30 ans. Il était tributaire des rois de Perse, et laissa 22 enfans qui détruisirent son ouvrage, l'un nommé Kelyân-Tchand qui lui succéda, et fut détrôné, par son horrible tyrannie, les autres, par leurs séditions.

aucun commerce avec les femmes. DIOSCORE, fam. patriarche d'Alexandrie, succéda à St.-Cyrille en 444, il prit l'hérét. Eutyches sous sa protection. Il soutint opiniâtrement ses systèmes dans le faux concile d'Ephèse en 449, appelé le brigandage d'Ephèse. DIPPEL (Jean - Conrad), écriv. cél. De retour à Alexandrie, il osa excompar ses opinions, se nommait dans ses munier le pape St.-Léon; mais l'année ouv. Christianus Democritus. Il attaqua suivante il fut déposé dans un concile vivement la relig. réf., dans son Pade Constantinople. Cité au concile gé-pismus Protestantium vapulans. Ce livre néral de Chalcédoine, il refusa d'y comparaître. Cette assemblée, tenue en 451, le déposa de l'épiscopat et du sacerdoce. L'empereur l'exila à Gangres en Paphlagonie, où il m. l'an 458.

DIOSCORE, diacre de Rome, élu antipape l'an 530, le même jour que Boniface II fut placé sur la chaire pontificale, m. env. 3 sem. après.

DIOSCORIDE ( Pédacius), méd. d'Anazarbe en Cilicie, sous le règne de Néron, suivit d'abord le métier des armes; et il cultiva ensuite la connaissance des simples, sur lesquelles il donna un Ouvrage ( Venise, 1499, in-fol., et 1518, in-4°, en grec et en latin), qu'ont à peu près copié ceux qui ont traité après lui cette matière, et que Matthiole a commenté.

DIOSCORIDE, grav. anc., quitta la Grèce où il était né pour se rendre à Rome auprès de l'emp. Auguste, qui lui fit graver son portrait, soit sur un cachet, soit sur des pierres précieuses. Il existe dans le cabinet des antiques de la bibliot. impér. une améthyste, offrant la tête de Solon, superieurement gravée, et sur laquelle on lit en gree le noin de Dioscoride.

ayant soulevé contre lui les protest., il
quitta la théol. pour la chimie, dont il
adopta les rêveries sur la transmutation
des métaux. Après avoir parcouru dif-
férens pays,
if fut appelé à Stockolm
en 1727, pour y traiter le roi d'une ma-
ladie; mais les protest. l'en firent sortir
en 1733. Dippel retourna en Allemagne.
Il pub. une espèce de patente, dans la-
quelle il annonçait qu'il ne mourrait pas
avant l'an 1808; on le trouva mort dans
son lit au château de Widgenstein, en
1734, à 62 ans. On lui attribue l'in-
vention du bleu de Prusse.

DIRADOUR, cel. doct. arménien, flor. dans le 14 s. Le patriarche Lazar Ciahghetzy le regarde comme l'homme le plus savant de son tems. On connaît de lui un Livre de Sermons à l'usage des prédicateurs; un Traité de logique et de métaphysique; Trente-six Homélies, etc.

DIRADOUR, év. de Passen, dans la gr. Arménie, flor. au commenc. du 14 s. Il m. vers l'an 1345 ou 1348. Il a laissé beaucoup de m.ss. sur la théol. et sur des sujets de dévotion.

DIRANOUN, sav. doct. arménien,

né à Gaban vers l'an 1003 de J. C. L'histor. Matthieu d'Edesse, dans ses m.ss. armeniens, lui donne le surnom de Philosophe. Cet aut. m. vers l'an 1974, et laissa m.ss.: La Doctrine et la propension des philosophes; Discours sur les proverbes et la sagesse de Salomon; Règles de la vie heureuse.

DIRATZOU-MAGHAKIA, sav. arménien, né à Constant. vers l'an 1660, m. vers l'an 1719. Ses ouv. restés inédits sont: Histoire de la Révolution arrivée à Constant. en 1703; Vie d'Avedick, patriarche arménien, à Constantinople, surnommé le Cruel, avec quelques détails historiques sur la conduite du fameux Feyzoullah Effendi: La biblioth. impér. possède un exempl. de ces deux ouvr. en un petit vol.; Histoire sur le merite de plusieurs docteurs arméniens; Abrégé historique des rois d'Arménie des dynasties Haïkienne, Arsacide, Facratide et Rupénienne.

DIRATZOU-BAGHDASSAR, cél. gramm. et poëte arménien, né à Constantinople, flor. dans le 18e s. On a de lui Grammaire arménienne ; Recueil de Sonnets et de Chansons, Constant., chacun en un vol. in-8°; Phétorique à l'usage de la jeunesse, restée m.ss.

DIRCÉ (mythol.), seconde femme de Lycus, roi de Thèbes, voyant Antiope enceinte quoique répudiée, crut qu'elle vivait toujours avec son ancien mari. Elle la fit enfermer dans une prison, d'où Jupiter l'ayant tirée, elle alla se cacher sur le mont Cithéron, et y mit au monde deux jumeaux, Amphion et Zétus, qui, dans la suite, firent mourir Lycus, et attachèrent Dircé à la queue d'un cheval indompté, qui l'emporta sur des rochers où elle fut mise en pièces. Les dieux, touchés de son malheur, la changèrent en fontaine de son nom.Une autre DIRCÉ ayant ose comparer sa beauté à celle de Pallas, fut changée en poisson.

m.

DIROIS (Francois), doct. de Sorbonne, précepteur de Thomas du Fossé, ami des solitaires de Port - Royal, chan. d'Avranches, où il vivait encore en 1691. On a de lui: Preuves et préjugés pour la religion chrétienne et catholique, in-4°; Histoire ecclésiast. de chaque siècle, qu'on trouve dans l'Abr. de l'Hist. de France par Mézerai.

DIROUG, fils de Moussigun, né en 395 à Zarichad, ville de la grande Arménie, travailla avec Mesrob, inventeur des caract. arméniens, à la traduct. des livres sacrés et profanes dans la langue

de son pays: m. vers l'an 459. Il a laissé m.ss. Concordance des Evang.; un gr. nombre d'Homélies; Vie d'Isaac ler.

DISCORDE (mythol.), déesse que Jupiter chassa du ciel ? parce qu'elle

brouillait continuellem. les Dieux.

DISDIER (Franc.-Michel), de l'acad. royale de chirurg. de Paris, et démonstrat. d'anat. dans celle de peint. et de sculpt. de St.-Luc, né à Grenoble vers le commenc. du 18e s., est aut.: d'Hist. exacte des os, Lyon, 1737, 1745, 1759, in-12, Paris, 1767, in-12, Traité des avec fig.; bandages, Paris, 1741, 1754, in-12; Sarcologie, on Traité des parties molles, Ire partie, de la Myologie, Paris, 1748, in-12; 2° partie, des Viscères, Paris, 1753; 2 vol. in-12; 3° partie, des Vaisseaux, des Nerfs et des Glandes. Sa Myologie est fort imparfaite; Exposition exacte, ou Tableaux anatomiques, Paris, 1758, in-fol.

DISNEY (Jean), theol. et magist. d'Angl., né en 1677 à Lincoln, m. en 1730. On a de lui: deux Essais sur l'exécution des lois contre les mauvaises moeurs et les profanations, in-8°; Primitiæ sacræ, ou Réflexions sur la solitude religieuse, in-8°; Flora, qui se trouve en tête d'une traduct. du poëme des Jardins de Rapin; Généalogie de l'illustre maison de Brunswick-Lunenberg; Idée de l'ancienne loi contre l'immoralité et les profanations, in-fol.

DITHMAR, év. de Merzbourg en 1018, né en 976, m. en ro28, etait fils de Sigefroi, comte de Saxe. Il laissa une Chronique pour servir à l'hist. des emp. Henri I, Othon II et III, et Henri II, sous lequel il vivait. La meilleure édit., et la scule qui soit sans lacunes, est celle que le sav. Leibnitz a donné dans ses Ecrivains, servant à illustrer l'Hist. de Brunswick, avec des variantes et des corrections, in-fol.

DITHMAR (Juste-Christophe), à Rothembourg en Hesse, d'un ministre protest., m. à Francfort en 1737, où il était prof. d'hist. Ses princip. ouv. sont: Scriptores rerum Germanicarum, 1727, in-fol.; Dissertation sur l'ordre militaire du Bain, 1729, in-fol.; Histoire de l'ordre de St.-Jean, dans le Brandebourg, 1728, in-4o, en allem.; une édit. des An nales des duchés de Clèves et de Juliers, par Teschenmacher, qu'il a enrichie de notes et d'observ., 1721, in-fol.; des Dissertations académiques; et une sav. édit. De Moribus Germanorum de Tacite, Francf., 1725.

DITTON (Humfroi), né à Salisbury,

en 1675, maître de math. à Londres, où il m. en 1715, s'associa au fam. Guillaune Whiston, son ami, pour chercher le secret des longit. sur mer, qu'ils se flattèrent tous deux d'avoir trouvé. Ditton a publié : Démonstrations de la religion chrétienne, 1712, Lond., in-8°, trad. en franç. par La Chapelle, sous ce titre la Religion chrétienne démontrée par la résurrection. de N. S. J. C., Amsterdam, 1728, 2 vol. in-8°, Paris, 1729, in-4°.

DIVAEUS ou VAN DIEVE (Pierre), né à Louvain l'an 1536. Il fut chargé l'an 1575, de la recherche des priviléges de cette ville, quitta ses emplois en 1582 pour s'attacher au parti du prince d'Orange. Il m. à Malines en 1591. Il a écrit des ouvrages sur l'hist. du Brabant, de Louvain, etc., en lat. Paquot les a rec. à Louvain, 1757, in-fol.

DIVINI (Eustache), cél. artiste ital., excellait dans l'art de faire des télescopes. Huyghens fut plus habile que lui. Divini lui contesta la vérité de cette découverte par un ouv. publié l'an 1660, in-8°, sous ce titre : Brevis annotatio in systema Saturnium. Huyghens le pulvérisa dans une réponse. Divini mourut

vers 1663.

DIVITIAC, druide et philos. gaulois, un des chefs de la républ. d'Autum, es-timé et aimé de Cicéron et de César, fut le premier qui introduisit les Romains dans cette partie des Gaules.

DIVRYou DIVERY (Jeban), natif d'Hiencourt, méd. à Mantes, flor. vers la fin du 15 s. Ses princip. ouv. en vers fr. sont: Poëme sur l'origine et les conquestes des François depuis le parlement de Francion, fils d'Hector de Troyes, jusqu'à présent, Paris, 1508; in -4° Triumphes de France, translatés de latin en françois, selon le texte de Curre Macuertin, Paris, 1508, in-40; Dialogue de Salomon et de Marcolphus, avec les dicts des sept sages et autres philosophes de Grèce, Paris, 1509, etc.

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DIUS-FIDIUS (mythol.), anc. dieu des Sabins, dont le culte passa à Rome. Il était regardé comme le dieu de la bonne foi.

DLUGOSS (Jean), Pol., archev. de Léopold, m. en 1480, à 63 ans, est aut. d'une Hist. de Pologne en lat., Francf., 1711, in-fol., en 12 liv.; le 13e fut imp. Leipsick en 1712, in-fol.

DOBELIUS ou VON DOBELN (JeanJacques), méd. né à Dantzick dans le 1 s., m. en 1684, prof. de math. en l'univ. de Rostock. On lui attribue :

Joannis Antonidæ Vander Linden Meletemata medicinæ Hippocraticæ con tracta, Francofurti, 1672, in-4°; Lazari Riverii opera medica universa ibid., 1674, in-fol.-Dobélius (Jean Jacques), son fils, méd., né à Rostock en 1674, m. en 1743 à Lunden, a publ. : Historia academic Lundensis; Compendium physiologic medicœ anatomicis demonstrationibus illustratæ.

DODARD (Denys), cél. méd., né à Paris en 1634, où il m. en 1707, fut méd. de Louis XIV, membre de l'acad, des scien. On a de lui: Mém. pour servir à l'histoire des plantes, Paris, 1676 in-fol.; Mémoire sur la voix de l'homme et ses différens tons, avec deux Supplé mens, dans les Mémoires de l'acad, des sciences; Statica medicina Gallica, 2 vol. in-12; des Dissertations m.ss. sur la saignée, sur la diète des anciens, sur leur boisson.-Jean-Bapt.-Claude DoDART, son fils, 1er méd. du roi, comme lui, m. à Paris en 1730, laissa des Notes sur l'Histoire générale des drogues de

P. Pomet.

DODD (Guillaume), chapelain du roi, né en 1729 à Bourne, dans le comté de Lincoln, forma le projet, en 1776, d'une édit. magnifique de Shakespear, et fit, sous le nom du comte de Chesterfield, son protecteur, de faux billets pour 4200 liv. sterlings. Il fut pendu pour ce crime en 1777. Il a laissé 3 vol. de Sermons sur les miracles et les para boles. Il a trad, en angl. ceux de Massillon, et les Poésies de Callimaque, et a donné un Recueil de poésies, des Réflexions sur la mort, in-12; les Consolations des affligés, in-8°. On a publié, après sa mort, ses Pensées dans sa prison, avec sa Vie en tête.

:

DODDRIDGE ou DODERIDGE (sir Jean), juge angl., né à Barnstaple, au comté de Dévonshire, m. en 1628. Il a écrit le Flambeau du jurisconsulte, 1629, in-4°; le Ministre parfait, 1670, in-40; Histoire des états anciens et modernes de la principauté de Galles, du duché de Cornouailles et du comté de Chester, 1630, in-4°; le Jurisconsulte anglais, 1631, in-40; Opinions touchant l'antiq., la puissance, l'ordre, etc., de la haute cour du parlement en Angleterre, 1658, in-8°. Orton a donné la vie de ce jurisconsulte.

DODDRIDGE ou DODDRIGUE (Philippe), théol. angl., né à Londres en 1702, m. en 1751 à Lisb. Ses ouv. les plus connus en Fr. sont des Sermons in-8°; Explications familières du nou❤

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veau Testament, 6 vol. in-40; De la naissance et des progrès de la religion dans les ames; La Vie du colonel Gardiner, etc.

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DODECHIN, prêtre, né dans l'élect. de Trèves, au 14 s.. fit le de voyage la Palestine, dont il a publ. la Descript. Il a aussi continué la Chron. de Marianus Scotus, depuis 1083 jusqu'en 1200.

DODOENS ou DODONEUS (Rambert), né à Malines en 1518, méd. des emp. Maximilien II et Rodolphe II, m. dans sa patrie en 1585. On distingue dans le nombre de ses ouvr.: Frumentorum, leguminum, historia, Antverpiæ, 1569, in-8°; Florum et coronariarum odoratarumque nonnullarum herbarum historia, ibid., 1568, in-12; Purgantium, radicum, herbarum, historia, ibid., 1574, in-8°, Stirpium historiæ libri XXX, ibid., 1616, in-f., trad. en fr. sous le titre d'Hist. des Plantes, Anvers, 1557, in-fol.; Medicinalium observationum exempla rara, 1585, in-8°; Une Hist. de la vigne et du vin, 1580; Phisiologices, medicinæ partis, tabulæ expedite, Coloniæ, 1581, in-12, Lugduni Batav., 1585, in-8°; Plus. autres Traités, et une Edit. de Paul Eginète, Bâle, 1546.

DODSLEY (Robert), aut. et libraire, né à Mansfield en 1703, m. à Durham en 1764. Il a pub. des poésies int.: La Muse en livrée; La Boutique de Bagatelles, coméd., dont Pope parle avantageusement, et qui eut un gr. succès; elle fut suivie Du Roi et le Moulin de Mansfield. Cléone, tragédie, fut son chef-d'oeuvre. On a encore de lui: Economie de la vie humaine; Choix de Fables d'Esope et d'autres fabulistes. On a recueilli ses OEuvres mélées, 2 vol. in-8°.

DODSON (Michel), sav. écriv. angl., né à Marlborough, en 1732, m. en 1779. Il a écrit: Vie du doct. Forster.

DODSWORTH (Roger), géographe angl., né en 1585, au comté d'York, m. en 1654, a rec. les Antiquités de sa province en 62 vol. in-fol. Il a travaillé avec Dugdale au Monasticon Anglicanum, 3 vol. in-fol., et a donné un supplém. intit. Les Histoires des anciennes Abbayes, 2 vol. in-fol.

:

DODWELL (Henri), né à Dublin en 1641, m. à Shottesbrooke en 1711, fut prof. d'hist. à Oxford. Ses princip. ouv. sont: Discours épistolaires, Londres, 1706, in-8°; Dissertations latines sur St.-Cyprien, 1684, in-8°; Geographic veteris scriptores Græci mino

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res, Oxford, 1698 et 1712, 4 vol. in-8°; De veteribus Cyclis; Oxford, 1701, in-40; Annales Thucydidis et Xenophontis, 1702, in-4°, ouvr. recherché; De late Phalaridis et Pythagora, Lond., 1704, in-8°; plus. Editions d'auteurs classiques. Sa Vie, en angl. 2 vol. in-12, a été publ. en français par Brokesby.

DOEG, Iduméen, écuyer de Saül, rapporta à ce prince que David, passant par Nobé, avait conspiré contre lui avec le gr.-prêtre Achimélec. Cette calomnie mit Saül dans une telle colère, qu'il désola la ville de Nobé, et fit douner la mort, par la main du lâche Doëg, au gr.-pontife et à 85 prêtres, l'an 1061 av. J. C. C'est à cette occasion que David comp. les Psaumes 51 et 108.

DOÈS (Jacq. Van der), peintre et grav., né à Amst. en 1623, m. en 1673. Il vint à Paris et de là à Rome. Il adopta le genre de Bamboche. Ses paysages sont peints avec une grande intelligence ainsi que les moutons et les chèvres.

DOGGET (Thomas), poète dram. et coméd., m. eu 1721, jouait avec succès les comiques au théâtre de DruryLane. Il a comp. la Fête de campagne, com., changée depuis en une farce intit. Flora, ou le Paysan'dans le puits.

DOGLIONI (Jean-Nicolas), de Venise, a publié une Histoire abrégée de Venise, Venise, 1598; Abrégé de l'Histoire universelle, 1605; Histoire de Bellune, qui fut donnée à Venise 1588, et que Grévius a insérée dans son Trésor des histoires d'Italie.

DOISSIN (Louis), jés. ; m. en 1753, à 32 ans, est connu par 2 Poëmes lat.; l'un sur la Sculpture, l'autre sur la Gravure, écrits d'un style élégant, 1752, 1 vol. in-12, trad. en 1757, in-12.

DOISY (Pierre), direct. du bureau des comptes des parties casuelles, m. en 1760, est aut. d'un ouvr. sous ce titre: Le royaume de France et les Etats de la Lorraine, en forme de dictionnaire, in-4°, 1745 et 1753.

DOLABELLA (Publius Cornélius), gendre de Cicéron, prit le parti de Jules-César contre Pompée, et se trouva aux bat. de Pharsale, d'Afrique et de Munda. Il fut tribun, consul et gouv. de Syric. Ayant fait mourir, à Smyrne, Trébonius, gouv. de l'Asie-Mineure, l'un des meurtriers de César, on le déclara ennemi de la républ. Enfin, après quelques succès dans l'Asie-Mineure, il se vit réduit à se donner la mort dans Laodicée, où il fut assiégé par Cassius

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