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CUYCK (Jean van), conseill. et consnl | d'Utrecht sa patrie, m. en 1566. Il est édit. des Offices de Cicéron, avec des remarques; et des Vies de CornéliusNépos, Utrecht, 1542, in-8°.

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CUYCK (Henri), né à Culenberg dans la Gueldre, docteur en theol. de P'univ. de Louvain, official et grand vicaire de l'archev. de Malines et ensuite évêq. de Ruremonde en 1596, où il m. en 1609. Ses princip. ouv. sont: Orationes, Louvain, 1596, in-8°; Speculum concubinariorum sacerdotum, etc., Cologne, 1599, et Louvain, 1610; une Edit. des OEuvres de Cassianus, Anvers, 1578, in-8°.

CYANÉE (mythol. ), fille du fleuve Méandre, et mère de Caune et de Biblis, fut métamorphosée en rocher, pour n'avoir pas voulu écouter un jeune homme qui l'aimait passionnément, et qui se tua en sa présence, sans lui avoir causé la moindre émotion. Une autre Cyanée, nymphe de Syracuse, fut aimée du fleuve Anapis. Pluton, pour la punir d'avoir voulu s'opposer à l'enlèvem. de Proserpine, la changea en fontaine.

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CYANIPPE (mythol.), prince de Syracuse. Ayant méprisé les fêtes de Bacchus, il fut frappé d'une telle ivresse, qu'il fit violence à Cyané sa fille. L'île de Syracuse fut désolée aussitôt par une peste horrible.

CYAXARES Ier, roi des Mèdes, succéda, l'an 635 av. Jésus-Christ, à son père Phraortes, tué devant Ninive. Il tourna ses armes contre cette ville pour venger cette mort; et comme il était près de s'en rendre maître, une armée formidable de Scythes vint lui enlever sa proie. Obligé de lever le siège, il marcha contre eux, et fut vaincu; mais il les vainquit à son tour, les chassa entièrement de ses états, et fit ensuite la guerre contre Halyates, roi de Lydie. Cette guerre fut terminée par le mariage d'Ariane, fille de ce prince, avec Astiages, fils de Cyaxares. Il mourut l'an 595 av. J. C., après un règne de 40 ans.

CYBELE (mythol.), femme de Saturne, et fille du Ciel et de la Terre, exposée dans une forêt, où les bêtes féroces prirent soin de son enfance, et la nourrirent, aima passionnement Atys, jeune berger phrygien, qui la dédaigna, et dont elle se vengea en le métamorphosant en pin. Les nations adorèrent Cybėle sous le nom de Déesse de la Terre. Les poètes l'ont désignée sous différens noms, tirés la plupart des montagnes de Phrygie; les principaux sont :

Ops, Rhée, Vesta, Dindymène, Bérécynthe, la Bonne Déesse, la Mère des Dieux.

CYCHRÉE (mythol.), fils de la nymphe Salamis et de Neptune, fut surnommé le Serpent, à cause de sa prudence, et honoré comme un dieu dans P'Attique et à Salamine.

CYCINNIS (mythol.), satyre de la suite de Bacchus, inventa une danse moitié grave, moitié gaie, qui prit son

nom.

CYCLOPES (mythol. ), hommes monstrueux. Homère et Théocrite les disent premiers habitans de la Sicile, et les représentent comme des géants d'une grandeur énorme, n'ayant qu'un œil tout rond au milieu du front.

CYDIAS, peintre grec, originaire de Cytnos, du tems d'Euphranor, et comme lui il peignit à l'encaustique. On cite de lui un Tableau en ce genre, représentant les Argonautes.

CYDON (mythol.), fils de Thégéate, alla fonder une colonie dans l'île de Crète, et y fonda l'île de Cydonie.

CYDROLAUS (mythol.), fils de Ma carée, vint s'établir dans la ville de Samos et en devint roi.

CYGNE (Martin du), jésuite, célá prof. d'éloquence, né à Saint-Omer en 1619, m. en 1669. On a de lui: Explanatio rhetorica; Ars metrica et Ars poetica, Louvain, 1755; Ars historica, St.-Omer, 1669: Fons eloquentiæ, sive M. T. Ciceronis orationes Liége 1675, 4 vol. in-12; Comœdiæ XII phrasi, cum Plautiná, tum Terentianá, concinnatæ, Liége, 1679, 2 vol. in-12.

CYGNUS (mythol.), roi des Liguriens, que Jupiter changea en cygne pour avoir pleuré l'aventure de Phaeton son frère et de ses sœurs.

CYLLABARE (mythol.), fils de Sthénélus, régna dans la ville d'Argos, et réunit par sa valeur un très-grand territoire à son empire, qui passa après lui à la famille de Pélops.

CYNATHUS, poète grec de Chios, vivait vers la 69e olymp. Le scholiaste de Pindare (Ad hemeor, vol. II. princ.) lui attribue l'Hymne à Apollon, que nous avons sous le nom d'Homère, à qui il est attribué par Thucydide.

CYNÉ AS, originaire de Thessalie, disciple de Démosthènes et ministre de Pyrrhus, fut également philosophe et orateur célèbre. Cynéas abrégea le livre d'Enée le Tacticien, sur la défense des

places. Casaubon a publié cet Abrégé avec une version latine, dans le Polybe de Paris, 1609, in-fol. De Beausobre en a donné une trad. franç., avec des Commentaires, 1757, in-4°.

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CYNEGIRE, soldat athénien, poursuivant les Perses dans leurs vaisseaux après la bat. de Marathon, l'an 490 av. l'ère chr., eut la main droite coupée en montant à l'abordage. Il reprit le navire de la main gauche, mais cette main lui fut encore coupée; alors il saisit, diton, le vaisseau avec les dents.

CYNISCA (mythol.), fille d'Archidame, roi de Sparte, fut la première femme qui remporta le prix de la course des chars aux jeux olympiq.

CYNOSURE (mythol.), nymphe du mont Ida, l'une des nourrices de Jupiter, qui, en reconnaissance de ses soins, la changea en étoile, et la plaça près du pôle.

CYPARISSE (mythol. ), jeune garcon très-beau, fils de Télèphe, de l'île de Cée, fut aimé d'Apollon.

CYPRIANI (N.), peintre ital., m. å Londres en 1785, est regardé comme un gr. maître. Ses nombr. product., répandues en Europe par le burin de Bartolozzi, respirent la grâce et la beauté.

CYPRIANUS (Abraham), méd. et chirurg., né à Amst., se rendit célèbre par l'opération de la taille. On ignore l'époque de sa naiss. et de sa mort. Son princip. ouv. est: Epistola exhibens historiam fœtus humani post 21 menses ex uteri tubá, matre salvá ac superstite, excisi, Lugd. Batav., 1700, in-8°, avec fig.; en français, Amst., 1707, in-8°; Cystitomia hypogastrica, Londini 1724, in-4°.

CYPRIEN (St.), né à Carthage, d'une famille riche et illustre, donna des leçons d'éloq. à Carthage. Il était alors païen. Il se fit chrétien l'an 246, fut élevé à la prêtrise et à la chaire de Carthage, l'an 248. Les persécut. de l'emp. Dèce contre les chrétiens l'obligèrent d'abandonner son troupeau. De retour à Carthage, il tint des conciles; mais la persécution s'étant rallumée, il fut relégué à Curube, à 16 lieues de Carthage. Arrêté peu de tems après, il eut la téte tranchée en 258. Toutes ses Œuvres ont été trad. en francais par Lombert, 1672, in-4°. Ponce, diacre, dom Gervaise, abbé de la Trappe, et le même Lombert, ont écrit sa Vie.

St. Cyprien, év. de Carthage, le Magicien, décapité sous Diocletien l'an 304. Celui-ci était d'Antioche de Syrie. La recherche qu'il fit, avant sa conversion,

des secrets magiques, lui fit donner le surnom de Magicien.

CYPRIS (mythol.), surnom de Vénus, à qui l'île de Cypre était consacrée.

CYPSÈLE, fils d'Aétion, était Corinthien. Sa naissance fut, dit-on, prédite par l'oracle de Delphes. Consulté par son père, cet oracle répondit : « que l'aigle produirait une pierre qui accablerait les Corinthiens. » Cypsèle s'empara en effet de la souv., vers l'an 659 av. J. C., et y régna environ 30 ans. Péryandre, son fils, qui lui succéda, eut deux enfans: Cypsele, qui devint insensé, et Lycophron.

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CYRANO DE BERGERAC (Nicolas-Savinien), ainsi nommé du lieu de sa naissance en 1620, gentilh. du Périgord. It vint à Paris et étudia sous le cél. Gassendi, avec Chapelle, Molière et Bernier; il embrassa le parti des armes signala par sa bravoure au siége de Mouà celui d'Arras, en 1640, et en plus. autres occasions; ce qui lui fit donner le nom d'Intrépide. Deux blessures qu'il reçut et l'amour des lettres lui firent abandonner le métier de la guerre. Il m. en 1655. Outre plusieurs pièces de théâtre. On a de lui: Histoire comique des états et empires de la Lune; Hist. comique des états et empires du Soleil; des Lettres; un petit recueil d'Entretiens pointus; un Fragment de physique. Ses ouv. forment 3 vol. in-12, Amst., 1710, 2 vol. in-12.

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CYRENE (mythol.), fille d'Hypsée, roi des Lapithes, fut enlevée par Apollon qui la transporta en Lybie, où elle devint mère d'Aristée, célébré Vir

gile.

par

CYRENIUS, gouverneur de Syrie, chargé de faire le dénombrement, pendant lequel J. C. vint au monde. Son vrai nom était Sulpit. Quirinius.

CYRESTÈNES, de Sycione, fut le premier qui attela deux chevaux de front à un char qui en prit le nom de biga. Cette sorte de char parut la première fois dans les jeux olympiq. et dans ceux du cirque à Rome.

CYRIAC d'Ancône, antiquaire, a fait en Italic une ample collection de monnaies, médailles, inscriptions, pierres précieuses, etc.: il a, un des premiers, introduit le goût de ce genre de cabinets. Il flor. dans le 15o siècle.

CYRIADE, l'un des vingt-neuf tyrans qui envahirent la plus grande partie des provinces de l'empire romain, sous les règnes de Valérien et de Gallien, était fils d'un homme de qualité d'Orient, qui

possédait de grandes richesses. Il passa dans la Perse, engagea Sapor Ier à declarer la guerre aux Romains. Ce prince l'ayant mis à la tête de son 'armée, il conquit plus. provinces, pénétra dans la Syrie et saccagea Antioche, qui en était la capitale; il prit le titre d'Auguste, mit à contribution une partie de l'Orient. Ses soldats indignés de ses déréglemens et de sa hauteur, l'assassinèrent en 258. Cyriade ne porta qu'environ une année le titre d'Auguste.

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CYRIAQUE, patriarche de Constant. l'an 595, success. de Jean-le-Jeûneur, prit, à l'exemple de son prédécess., nom d'Evêque oecuménique ou universel, et voulut se faire donner ce titre dans un concile; mais s'étant opposé à l'emper. Phocas, qui attaquait les immunités et les priviléges de l'eglise, ce prince defendit, par un édit, de donner fe titre qu'il avait pris à d'autres évêques qu'à celui de Rome. Cyriaque en m., on, de chagrin, l'an 606.

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CYRILLE, patriarche de Jérusalem, né vers l'an 315, succéda à Maxime dans le patriarcat, en 350. S'étant brouillé avec Acace, év. de Césarée, au sujet des prérogatives de leurs siéges, il fut accusé par cet évêque, qui était arien, d'avoir vendu les trésors de l'église, quoiqu'il n'eût dépouillé les temples que pour se courir les pauvres dans un tems de famine. Un concile assemblé à Césarée par Acace le déposa en 357. Il fut retabli sur son siége par le conc. de Seleucie en 359, et son persecuteur chassé du sien. Les intrigues d'Acace le firent déposer de nouveau en 360. Julien, success. de l'emper. Constance, ayant commencé son règne par le rappel des exilés, Cyrille rentra dans son siege. L'empereur Valens l'en tira une troisieme fois, et ce ne fut qu'à la mort de ce prince, en 378, qu'il retourna à Jérusalem. Le concile de Constantinople, de 380, approuva son ordination et son élection. Il m. en 386. Dom Touttée, bénéd. de St.-Manr, a publié une édit. de toutes les OEuvres de saint Cyrille, en grec et en lat., Paris, 1720, in-fol., avec des notes savantes. Grancolas, doct. de Sorbonne, les a trad. en franc. avec des notes.

CYRILLE (S.), patriarc. d'Alexandrie, succéda à Théophyle, son oncle, en 412. Il commença par chasser d'Alexandrie les Novatiens et les Juifs, et permit qu'on enlevât leurs biens et leurs synagogues; ce qui excita de gr. troubles, où plus. personnes, et entr'autres le cél. philos. Hypatie, furent massacrées. St. Cyrille rétablit le nom de saint Chrysos

tôme dans les Dyptiques, à la prière d'Atticus de Constant., et de St. Isidore de Peluse. Il écrivit ensuite contre Nestorius, le fit condamner au concile de Rome, en 430, et au concile gén. d'Ephèse, où il présida en 431. St. Cyrille mourut en 444, Ses ouv. ont été recueill. en 6 vol. in-fol. La meill. édit, est celle que publia, en 1638, Jean Aubert, chanoine de Laon, en grec et en latin, en 6 vol. in-fol., qui se relient en 7.

CYRILLÉ-LUCAR, fam. patriarc. d'Alexandrie, ué dans l'île de Candie en 1572, passa en Allemagne, après avoir étudié à Venise et à Padoue. Il adopta la doctrine des protestans, et la porta en Grèce. Comme on le soupçonna de favoriser les luther., il donna une con fession de foi, dans laquelle il rejetait lexandrie, ensuite sur celui de Constant. leurs opinions. Placé sur le siége d'Aen 1621, il continua ses liaisons avec les protest., et enseigna leurs dogmes dans l'église grecque. Les év. et le clergé s'y opposèrent, il fut dépouillé du patriarcat, et envoyé en exil à Rhodes. On le rétablit quelq tems après; il publia des catéchismes et des confessions de foi, rappelé de nouveau, et finit sa carrière On le relégua à Tenédos en 1628; il fut par être étranglé sur le vaisseau qui le transportait dans la prison d'un château Grand-Seigneur. sur la mer Noire, en 1638, par ordre du

CYRNUS, navig. grec,

donna le nom de Cyrno à l'île Thérapné, où il aborda. C'est maintenant l'île de Corse.

CYRSILE, citoyen d'Athènes, fut assommé à coups de pierres l'an 480 av, J. C., pour avoir ouvert l'avis dans l'assemblée du peuple, où l'on délibérait sur la guerre des Perses, d'envoyer les femmes avec les enfans à Trézène, et d'abandonner la ville à la discrétion de Xercès, tandis que Ies Athéniens iraient avec leur flotte combattre l'ennemi.

CYRUS, roi des Perses, dont le nom signifie Soleil, selon Ctésias, naq. l'an 599 avant J. C, de Cambyses, roi de cette partie d'Asie, et de Mandane, fille d'Astyages, roi des Mèdes. Hérodote et Justin rapportent qu'Astyages donna sa fille en mariage à un Perse d'origine fort obscure, afin de détourner les tristes présages d'un songe qui lui avait annoncé qu'il serait détrôné par son petit-fils. Dès qu'il fut né, il chargea Harpages, un de ses officiers, de le faire mourir. Harpages donna l'enfant à un berger, pour l'exposer dans les forêts; mais la femme du pâtre le nourrit par pitié, et l'éleva en

secret. Après la mort d'Astyages, Cyrus marcha avec Cyaxarès, son oncle, roi des Mèdes, contre les Assyriens, les mit en déroute, tua Nériglissor, leur roi, et fit un butin immense. L'an 538 av. J. C., Cyrus vainquit Croesus à la journée de Tymbrée. Après cette victoire, Cyrus réduisit différens peuples de l'Asie mineure, depuis la mer Egée jusqu'à l'Euphrate, subjugua la Syrie, l'Arabie, une partie de l'Assyrie, et prit Babylone en détournant l'Euphrate par des saignées. Cyaxanes, son oncle, et Cambyses, son père, étant morts, Cyrus se vit seul possesseur, l'an 536 av. J. G., du vaste empire des Perses, qui embrassait les roy. d'Egypte, d'Assyrie, des Mèdes et des Babyloniens. Ce fut cette même année qu'il permit aux juifs de retourner en Judée, et de rétablir leur temple de Jérusalem. Herodote fait mourir ce conquérant d'une manière extraordinaire : il dit que ce prince ayant tourné ses armes contre les Scythes, tua le fils de la reine Tomyris, qui commandait l'armée ennemie. Cette princesse, animée par la fureur de la vengeance, lui présenta le combat, le vainquit, le fit prisonnier, lui fit trancher la tête, la jeta dans une outre pleine de sang, en lui adressant ces mots : « Barbare! rassassie-toi, après ta mort, du sang dont tu as été altéré pendant ta vie... ». Xenophon, presque toujours opposé au récit d'Hérodote, le fait mourir dans son lit. Cyrus, suivant les meilleurs historiens, m. l'an 529 av. Jésus-Christ.

mérita l'estime et l'amitié de l'impéra trice Eudoxie, par son savoir et son talent pour les vers. Après avoir commande avec valeur les troupes romaines à la prise de Carthage, il fut consul et préfet de Constant. Cette ville ayant été presque entièrement ruinée par une effroyable tremblement de terre, en 446, il la rétablit et l'embellit. Un jour qu'il était dans le cirque avec l'emp. Théodose-le-Jeune, le peuple cria: «< Constantin a bâti la ville, et Cyrus l'a réparée ! » Théodose, jaloux de ces acclamations, le dépouilla de la préfecture, et confisqua ses biens, sous prétexte qu'il était idolâtre. Il se fit chrétien, et fut élevé au siége épiscopal de Cotyée dans la Phrygie

CYSAT (Renouard), chancelier de Lucerne, où il naquit en 1545, m. en 1614, chevalier de l'Eperon d'or, rendit des services importans à sa patrie. Il a donné une Chronique du canton de Lucerne; une Hist. du pays d'Entlibuche; et une Traduction allem. de la relation de la Suisse, écrite en ital. par Ascagne Marsi, ambass. de Charles V.

CYTHERON (mythol.), roi de Platéc en Béotie, conseilla à Jupiter de feindre un nouveau mariage pour ramener Juavec laquelle il était brouillé.

non,

CYZ (Marie de), née à Leyde_en 1656, fut élevée dans le calvinisme. Elle épousa à 19 ans un homme fort riche nommé Combe, dont elle devint veuve deux ans après; elle vint à Paris, abjura, et fonda la communauté du bon Pasteur

pour les filles pécheresses et pénitentes, les gouverna jusqu'à sa mort, arrivéc en 1692.

manger les enfans par les pères.

CYRUS, le jeune, fils puîné de Darius-Nothus, roi de Perse, et de Parysatis, fut fait gouv. des côtes d'Asie, et 'secourut les Lacédémoniens contre les Athéniens. Quelques années après, Cy- CYZÉNIS (mythol.), fille du féroce rus conspira contre Artaxercès, son frère Diomède, roi de Thrace. Aussi cruelle aîné, à qui son père avait laissé la cou- que son père, elle se plaisait à faire disronne en mourant. Son complot fut déséquer des hommes vivans, et à faire couvert, et sa m. résolue; mais Parysatis, sa mère, l'arracha au supplice. Cette clémence ne le toucha point. Il leva secrètement des troupes sous différents prétextes. Artaxercès lui opposa une armée nombreuse. La bataille se donna près de Cunaxa, 401 avant J. C. Cyrus y perdit la vie en combattant avec valeur. La fameuse Aspasie ayant suivi ce prince, fut faite prisonnière par Artaxercès, qui ent autant de passion que Cyrus pour cette femme. Les 10,000 Grecs qui avaient combattu pour Cyrus, firent alors, sous la conduite de Xénophon, cette belle retraite si célébrée les historiens.

par

CYRUS, de Panapolis en Egypte,

CYZIQUE (mythol.), roi de la presqu'ile de la Propontide, reçut avec beaucoup de magnificence les Argonautes qui allaient à la conquête de la Toison d'or. Ces héros étant partis, furent repoussés pendant la nuit par un coup de vent sur la côte de la presqu'île. Cyzique les prenant pour des pirates, et voulant les cmpêcher de prendre terre, fut tué dans le combat.

D.

DABAIBA (mythol.), fut particu lièrement révérée par les peuples idolâtres de Panama. Quoiqu'elle fût mor

telle originairement, elle parvint par | une constante sagesse à être placée au rang des Dieux.

DABENTONE (Jeanne), embrassa la secte des turlupins, hérétiques qui parcoururent la France dans le 14 s. allant presque nus et se livrant à toutes sortes d'excès. Elle fut brûlée à Paris.

DABIS (mythol.), idole des Japonnais, dont on voit la représentation monstrueuse sur la route de Sorungo à Osacia.

le ca

DA BOU-L-KOSAY, poëte satyrique arabe, floriss, sous le règne de HarounEr-Raschyd et sous celui de son successeur Al-Mamoun. Un grand personnage se plaignant un jour à Al-Mamoun d'être maltraité dans un ouv. du poëte, lyfe, pour l'en consoler, lui montra une de ses autres pièces de vers où il était lui-même indignement outragé. Il m. en 248-860, âgé de 95 ans. Il a laissé un Dyoudn ou recueil de Poésies. Da'bou1-Kosay est nommé par quelques auteurs Daghil-Kosai.

DACH (Jean), peintre allemand, ne à Cologne en 1556. Les Tableaux qu'il fit pour l'empereur Rodolphe sont d'un très-bon goût. Il y en a beaucoup en Angleterre. Dach m. à Vienne, comble

d'honneur et de biens.

du 18e s., s'est rendu cél. en Allemagne DACH, poëte prussien, m. à la fin par ses Poésies, et par ses Odes.

I. DACIER (André), né à Castres en 1651, d'un avocat, fit ses études d'abord dans sa patrie, ensuite à Saumur, sous Tanneguy Le Fèvre, professeur de grec, alors occupé de l'éducation de sa fille. Le jeune littér. ne la vit pas longtems sans l'aimer; leurs goûts, leurs études étaient les mêmes; il fut payé de retour. Leur mariage se célébra en 1683. Deux ans après, ils abjurèrent la religion pro

testante. Le duc de Montausier les mit dans la liste des savans destinés à commenter les anciens auteurs pour l'usage du dauphin. Les sociétés littéraires ouvrirent leurs portes à Dacier : l'académie des inscript., en 1695, et l'acad. franç. à la fin de la même année, il devint son secrét. perpétuel. Il m. en 1722. On a de lui: une édit. de Pompeius Festus et de Verrius Flaccus, ad usum delphini, Paris, 1681, in-4o, Amst., 1699, in-40; Nouv. trad. d'Horace, 1709, 10 v. in-12; Réflexions morales de l'empereur Antonin, Paris, 1691, 2 vol. in-12; la Poétique d'Aristote, in-4°; les Vies de Plutarque, 3 vol. in-4°, Paris, 1721 1734, Amsterd., 1724, 10 vol, in - 12

Tom. L

OEdipe et Electre de Sophocle, in-12; OEuvres d'Hippocrate, Paris, 1697 in-12; OEuvres de Platon, Paris, 16 9, 2 vol. in-12. En 1771 on a publié sous nom de Dacier la Bibliothèque des an ciens Philosophes, 9 vol. in-12. Dacier eut part à l'Hist. métallique de Louis XIV-Dacier (Anne Le Fevre), son épouse, née à Saumur en 1651. Elle s'annonça dans la littérature par son édition de Callimaque, 1 volume in-40, 1675, Utrecht, 1697; de savans Comment. sur plus. auteurs, pour l'usage du dauphin, 1674, 1681, 1684. On a d'elle una Trad. de 3 comédies de Plaute, l'Am-, phitryon, le Rudens et Lépidicus, trois vol. in-12; une Trad. de l'Iliade et de l'Odyssée d'Homère, 1756, 8 vol. in-12; une autre d'Anacreon et de Sapho, Paris, 1681, in-8°. Elle m. en 1694.

DACIO ou DACIUS, év. de Milan viv. dans le 6e s. En 555, il encouragea les habit. de cette ville à se défendre contre les Goths qui les assiégeaient; la ville fut prise, 3,000 personnes furent passées laissé une Chronique, où il parle de au fil de l'épée, et Dacio se sauva. Il à l'hymne Te Deum laudamus.

DACTYLES, IDÉENS, ou CORYBANTES, ou CURETES (mythol.). Les uns étaient enfans du Soleil et de Minerve, les autres de Saturne et d'Alciope.

à Mons en 1690, profess. à Louvain, DAELMANN (Charles-Guislin ), nê présid. du coll. Adrien, et chanoine de Ste.-Gertrude à Nivelles, où il m. en 1731, a laissé une Theologie scholasticomorale, 9 vol.

DAELMANN (Gilles), méd. holl.. du is. Il exérca sa profession aux Indes. On a de lui: De Nieuws herwormde geneeskonst, Amst.. 1694 et 1703; trad: en allemand, Francfort, 1694, in-8°.

DAGEBOD, DACHOUBA ou DACEBA (mythol.), déesse adorée à Kiew. Elle répond, d'après son nom, au dieu des richesses ou à la fortune.

DAGGET (Nephtali), président du collége d'Yale, né à Attleborough (Mas→ sachussetts), se distingua par son courage, en 1779, quand les Anglais attaquerent New-Haven. Ce savant m. en 1780. On a de lui des Sermons, qui prouvent son érudition.

DAGOBERT Ier, roi de France fils de Clotaire II et de Bertrude, roi d'Austrasie en 622. Après la mort de son père, il succéda, en 628, aux roy, de Neustrie, de Bourgogne et d'Aquitaine, soumit les Saxons, les Gascons et les

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