Page images
PDF
EPUB

de Valois, les droits du roi contre le clergé. Pierre Bertrand, évêque d'Autun, plaida pour l'Eglise avec tant de force et d'éloquence, que le roi prononca en faveur du clergé. La réponse de Bertrand Jui valut le chapeau de cardinal, ct Cugnières la haine du clergé.

CUGNOT (Nicolas-Joseph), né à Void en Lorraine, en 1725, m. à Paris en 1804, servit en Allemagne comme ingénieur, et passa ensuite dans les Pays Bas, au service du prince Charles. Des Pays-Bas, il vint à Paris en 1763; il y donna des leçons sur l'art militaire. On a de lui: Elémens de l'art militaire, ancien et moderne, 1766, 2 vol. in-12; Fortification de campagne, ou Traité de la science de la construction, de la défense et de l'attaque des retranchemens, 1769, 1 vol. in-12; Théorie de la fortification, 1778, 1 vol, in-12.

[ocr errors]

CUGOANO (Ottobah), nègre, né sur la côte de Fantin dans la ville d'Agimaque, enlevé de son pays par des brigands européens, transporté à la Grenade, dut sa liberté au lord Hoth, qui l'emmena en Angleterre, où il était en 1788, au service de Cosway, premier peintre du prince de Galles. Ayant partagé le sort des malheureux Africains, il prit leur défense dans un petit traité trad. en franc. par Dyannières, sous le titre de Reflexions sur la traite et l'esclavage des nègres, in-12, Paris, 1788.

CULANC (Ciré de, né à Paris en 1726, m. sur la fin du 18e siècle, a donné: 1 vol. in-12 contenant des Remarques sur quelques évolutions militaires dans la cavalerie, 1757; un Recueil de Contes; une comédie, en 5 actes, intitulée l'Impudent, et des Lettres sur le Pyrrhonisme.

CULANT (Philippe de), maréchal de France, sorti d'une ancienne famille de Berri contribua beaucoup à la réduction de toute la Normandie et à la conquête de la Guienne. Il avait plus de talent à prendre des villes qu'à gaguer des batailles. Il m. en 1454:

I. CULLEN (Guill.), cél. med., né au comté de Lanark, en Ecosse ? en 1712 m. en 1790, fut en 1746, profess. de chimie à Glasgow, en 1766 profess. de chimie et de médecine à Edimbourg. Ses ouvrages sont: Leçons de médecine, 4 vol.; Synopsis nosologia methodica, 2 vol. in-8°; Le livre classique des étudians en médecine; Leçons sur les matières médicales, 2 vol. in-40; un écrit sur les secours à donner aux noyés qui paraissent morts, in-8°.

CUMANUS, gouvern. de Judée, fut condamné à l'exil vers l'an 53, par l'emper. Claude, pour ses tyrannies.

CUMBERLAND (Rieh.), ecclésiast., né à Londres en 1632. Zélé anglican, il déclama sous Charles II contre la religion cathol. Son zèle, soutenu par beaucoup de mérite et par des mœurs pures, lui valut l'évêché de Péterborough, qu'il conserva jusqu'à sa mort en 1718, à 86 ans. On a de lui: De legibus naturæ disquisitio philosophica, Londres, 1672, in-40, trad. en angl., 1686, in-8°, et en français par Barbeyrac, Amst., 1744, in-40; Traité des poids et des mesures des Juifs, in-8; Histoire phénicienne de Sanchoniathon, Londres, 1720, in-8°, trad. en angl.; Traduction de l'histoire de la réformation des Pays-Bas, par Gérard Brandt, 1723, 3 vol. in-fol.; Ori

1. CUJAS (Jacq.), cél. juriscons., né à Toulouse en 1520, d'un foulon, apprit avec une égale facilité les belleslettres, l'histoire, le droit ancien et moderne, civil et canonique, qu'il enseigna, avec une réputation extraordinaire, à Toulouse, & Cahors, à Bourges et à Valence en Dauphiné. Emmanuel Philibert, duc de Savoie, l'attira à Turin, et lui donna des marques singulières de son estime. Il revint ensuite se fixer à Bourges, où il eut un nombre prodigieux d'écoliers. Il leur communiquait avec plaisir toutes ses découvertes et les assistaient de ses biens; ce qui le fit nommer le Père des éco-gines gentium antiquissima, Londres, liers. Il m. à Bourges en 1590, laissant de son second mariage une fille appelée Suzanne, qui se rendit fameuse par ses déréglemens. La meilleure édit. des OEuvres de Cujas est celle de Fa'brot, Paris, 1658, 10 vol. in-fol.

CUIPER (François), libraire à Amsterdam, y publia, entre autres ouvrages, Bibliotheca Fratrum Polonorum. Il s'acquit beaucoup de réputation par ses Arcana athæismi detecta.

1724, in-8o.

I. CUMBERLAND (le duc de), sec. fils de Georges II, né en Angleterre en 1721, m. en 1765. Chargé du commandement de l'armée des alliés à la bataille de Fontenoi, il fut dejoué par le génie du maréchal de Saxe. Mais le gain de la bataille de Culloden offrit Cumberland comme le libérateur de son pays, et comme celui qui avait eu le bonheur d'anéantir le germe des guerres

civiles qui depuis 60 ans menaçaient la Grande-Bretagne.

CUMING (Jean), célèb. médecin, de la Concorde (Massachussetts), m. Chelmsford en 1788, âgé de 61 ans, a consacré sa vie à la charité, et à la propagation des sciences.

CUMING (Alexandre), ministre à Boston, m. en 1763, âgé de 37 ans. On a publié le Sermon qu'il précha à son installation.

CUNAEUS (Pierre), profess. de belles-lettres, de politique et de droit à Leyde, né à Flessingue en 1586, m. à Leyde en 1638. Parmi ses divers ouvrages on distingue Traité de la républ. des Hébreux, en latin, 1703, in-4°; traduit en français par Gorée, Amsterd., 1705, 3 vol. in-8°; Sardi venales, Leyde, 1612, in-24; Recueil de ses lettres, publié en 1725, in-8°, le compilateur Burman.

par

CUNEUS (Gabriel), méd., né à Milan, disciple de Vésale, enseigna avec succès l'anatomic à Pavie dans le 16e s. Il défendit son maître contre les fausses assertions de Puteus, méd., par cet ouv.: Apologie Francisci Putei pro Galeno in anatome, examen, Mediolani, 1563, Venetiis, 1564, in-40; Lugd. Batav., 1726, avec les Euvres de Vésale.

CUNIBERT, fils de Pertharites, roi des Lombards, associé à la souveraineté par son père vers l'an 680, régna seul après en 688. Alachis, duc de Trente, qu'il avait comblé de bienfaits, ayant résolu, par un excès d'ingratitude, de le dépouiller de son royaume, entra dans Pavie un jour que Cunibert en était sorti, se saisit des postes principaux, s'établit dans la forteresse, et prit le titre de roi en 691. Cunibert alla se réfugier dans une ile du lac de Côme. L'usurpateur exerça la plus cruelle tyrannie sur le peuple, qui encouragea Cunibert à poursuivre le traître. Un diacre nommé Zénon offrit de se mettre à la tête de l'armée, ce qu'il fit en effet. Alachis, qui le prit pour Cunibert, fondit sur lui, et le renversa mort à ses pieds. Cependant le véritable Cunibert lui livra un nouveau combat en 694, et après un grand carnage de part et d'autre, le tyran tomba mort de plusieurs coups. Cunibert, rentré en triomphe à Pavie, consacra un superbe mausolée à la mémoire du diacre Zenon, régna ensuite en paix, et m. en 700. CUNILIATI (Fulgence), theol. et predic., de l'ordre de Saint-Dominique, né à Venise en 1685, où il m. en 1759, a publié beaucoup d'ouv. de théol.'

CUNITZ (Maric), fille aînée d'un médecin de Silésie, s'appliqua aux langues, à la médecine, à l'hist., à la peinture, à la poésie, à la musique, aux mathématiques et à l'astronomie. Elle m en 1664, après avoir publié des Tables astronomiques.

CUNNINGHAM (Jean), poëte irlandais, né à Dublin en 1726, m. en 1778, à Newcastle-sur-Tyne, se fit comedien ambulant. Il a donné une farce intit. l'Amour en fuite, d'où Garrick a tiré son Valet menteur.

CUNNINGHAM Alexandre), écriv écossais, né en 1654 à Ettrick près Șelkirk, m. à Londres en 1737, fit ses études en Hollande, puis vint en Angleterre à la suite du prince d'Orange. Il fut cinq ans résident à Venise. Il a comp.: Hist. de la Grande-Bretagne, depuis la révol. jusqu'à l'avénement de Georges Ier au tróne, 1787, 2 vol. trad. en anglais du m.ss. lat., par Guill. Thompson.

CUNY (Louis-Antoine), jés. de Langres, m. en 1755, prêcha avec succès à Versailles, à Paris et à Lunéville. On a de lui trois Oraisons funèbres.

CUPAI (mythol.), dieu des habitans anciens de la Floride, qui le faisaient présider au lieu où les crimes des méchans étaient punis après leur mort.

CUPANO (François), relig. et naturaliste sicilien, né en 1657, m. au commencement du 18e s., a publié en ital. : Catalogue des plantes de Sicile, et une Histoire naturelle de cette île.

CUPÉ (Pierre), chan. régul. de St.Aug., et curé de la paroisse de Bois, au diocèse de Saintes, dans le 18e s. On a publié sous ce nom, un livre irreligieux intit.: le Ciel ouvert à tous les hommes, 1768, 1 vol. in-8°.

CUPER (Gisbert), memb. de l'acad. des inscript. de Paris, né à Hemmen dans le duché de Gueldres, en 1644, m. à Deventer en 1716, remplit avec distinction la chaire d'hist. de cette ville. Ses ouv. sont: Observ. crit. et chronol., a vol. in-8°; Apothéose d'Homère, 1683, in-4; Historia trium Gordianorum Deventer, 1697, in-8°; Recueil de Lettres de critique, de littér. et d'histoire, trad. et publ. par de Beyer, Amst., 1743, in-4°; Harpocrates et Monumenta antiqua inedita, Utrecht, 1694, in - 4o, 1687, in-4°; des Notes sur l'édition de Lactance, faite à Utrecht en 1692, et une Dissert. sur les éléphans gravés sur des médailles, La Haye, 1718 et 1746,

in-folio.

CUPER (Guillaume), jés., né à Anc

vers en 1686, m. en 1741, a beaucoup travaillé au recueil intitulé Acta sanctorum, et a publié en 1733 : Chronol, des patriarches de Constantinople, Venise, 1751, in-fol.

CUQUET (Pierre), cél. peintre, né à Barcelonne en 1594, où il m. en 1666. On admire surtout les tableaux qu'il fit à Barcelonne pour l'église Notre-Dame des carmes, parmi lesquels on dist. celui qui représ. le Concile d'Ephèse.

CURA (mythol.), deesse romaine, fit le premier homme avec de l'argile, et Jupiter anima cet ouv.

Pie

CURION (Coelius Secundus), montajs, né à San-Chirico, en 1503 fit divers voyages en Allem. et en Italie. Ayant abjuré la relig, cathol. pour embrasser le lutheran., il essuya div. persécutions. Curion se maria en 1530 à

alla

CUPIDON ou L'AMOUR (mythol.), dieu de l'amour chez les anciens, prési-Milan, et y dogmatisa. Poursuivi pour dait à la volupté. sés opinions, il se réfugia à Venise, successiv. à Ferrare, à Lucques, à Lausanne en Suisse, où il fut fart principal du coll., et enfin à Bâle, en 1547. II prof. l'éloq et les b.-lett. jusqu'à sa m., arrivée en 1569. On a de lui: De amplitudine beati regni Dei, Bale, sans date, in-80 Opuscula, Bale, 1544, in-8° des Lettres, Bâle, 1553, in-8°; Calvinus judaizans, 1595, in-80; Pasquil lorum tomi duo, Milan, 1528, 1544, 2 tom. en 1 vol. in-8°, trad.. en franc. sous ce titre: Les Visions de Pasquille, 1547, in-8°; Traduction lat. de l'Histoire d'Italie, par Guichardin, 1566, 2 vol. in-fol.; De Bello Melitensi, anno 1565, in-8°; Vita et doctrina Davidis Georgii hæresiarcha, Bâle, 1599, in-40, trad. en fr. en 1560, sous le même format; Dictionnaire latin, intitulé: Forum Romanum, Bâle, 1576, 3 tom. in-fol. Curion (Coelius-Augustin.), son fils, m. en 1567, à 29 ans, Taissa une Histoire latine des Sarrasins, et une autre du royaume de Maroc, toutes deux in-fol.

CURCELLAEUS (Etienne), Arménien, sav. théolog, de Genève, né en 1586, m. à Amsterd. en 1658. Il a donné une édit. du nouveau Testament en grec, avec les variantes des anciens manuscrits.

CURCHUS (mythol. ), dieu des anciens habitans de la Pomeranie et de la Prusse, présidait à l'agriculture.

CUREUS (Joachim), méd. allem., né à Freystadt en Silésie, en 1532; après avoir parcouru une partie de l'Europe, m. en 1573, dans sa patrie, à 41 ans. On a de lui une compilation lat., sous le titre d'Annales de Silésie et de Breslau, in-fol.

CURIACES. Trois frères de la ville d'Albe, qui soutinrent les intérêts de leur patrie [contre les Horaces, vers l'an 669 av. J. C. Voyez HORACES (les).

CURIEL (Jean-Alfonse), chan. de Burgos, puis de Salamanque, où il prof. la theol. Il s'associa aux bénédictins, leur légua sa biblioth., et m. dans un âge avancé, en 1609. Il a laissé: Controversiæ in diversa loca Sanctæ Scripturæ, 1161, in-fol., et d'autres quy.

CURIIS (Jean de), dont le véritable nom était de Hoefen, né en 1433, m. vers 1550, à Warmi, dont il était év. Sigismond III le chargea de plus. ambass. On a recueillies ses poésies en 1 vol. in8°, Breslau, 1764.

CURINGER (Joseph-Antoine ), orfévre, né à Einsielden en 1750, s'appliqua à dessiner et à modeler d'après Fantique, On admire ses Portraits en cire et ses Figures en or et en argent.

CURION, cél. orat. romain, qui, dans une harangue, osa appeler César l'homme de toutes les femmes et la femme de tous les hommes. Il mettait un prix très-haut à son talent.

CURION (Jean), méd. suisse, m. en 1572, a publié : De Francorum rebus et origine, Bâle, 1557; in-fol.; Commentaires sur l'école de Salerne, qui se trouvent dans l'édit, de Schola Salernitana de Moreau, Paris, 1672, in-8°..

CURION (Jacques), méd. allem. né en 1497, aussi versé dans les mathém. que dans la médec., qu'il enseigua à Ingolstadt et à Heidelberg, où il m. en 1572. On a de lui deux ouv., où il se montre partisan de la doctrine de Paracelse leer imp. en 1570, in-4o; le 2, 1596, in-8°.

:

CURIUS DENTATUS (Marcus Annius), illustre Romain, trois fois consul, vainquit les Samnites, les Sabins, les Lucaniens, battit Pyrrhus près de Tarente l'an 275 av J. C., et jouit deux fois des honneurs du triomphe. Il distribua les terres conquises aux pauvres citoyens; il en donna quatre arpens à chacun, et n'en garda pas davantage pour lui, disant que personne n'était digne de commander une armée, s'il ne se contentait pas de ce qui suffit à un simple soldat.»

CURIUS - FORTUNATIANUS ;

rhéteur du 3e s., du tems de Gordien et de Philippe l'Arabe. Il a écrit la vie de Maxime et de Pupien. Il nous reste encore quelques ouv. de lui dans les Rhetores antiqui, Alde, 1523, in- fol., Paris, 1599, in-4°.!

[ocr errors]

Damiette en 1218. On lui attribue : Summa theologiæ, qui se trouvait m.ss. dans la biblioth. de Saint-Victor de Paris; Lectura solemnes. An Origenes salvus sit? etc., etc.

CURTI (Pierre), de Rome, sav. jés., né en 1701, professa la langue hébr. au college Romain, où il m. en 1762. Il a publié des Dissertations sur les points les plus difficiles de l'Ecriture sainte. Ces Dissertations parurent d'abord séparément en 1754 et 1756.

CURTI (François), grav. au burin, né à Parme en 1625, a gravé les Prin oipes du dessin, d'après Le Guerchin; le Mariage de sainte Catherine, d'après Denys Calvaert; Vénus à la forge de Vulcain, d'après Le Carrache, etc.

CURRADI (Francois), peintre, né près de Florence en 1570, où il m. âgé de 91 ans. Curradi s'acquit une grande réputation par plusieurs tableaux de sa composition. Il reçut l'ordre du Christ du roi de Portugal. Curradi (Dominique), peint. et orfév,, né à Florence en 1449, m. en 1493, surnommé il Ghirlandaio, par sa supériorité dans l'art de faire des guirlandes en orfévrerie. Son goût particulier pour le dessin lui fit abandonner cette partie. Il peignit particulièrement l'architecture. Le bruit de sa renommée s'étendit jusqu'à Rome, CURTIS (William), sav, botan. où il fut appelé par Sixte IV, né à Alton, dans le Hampshire, en 1746, , pour décorer et peindre sa chapelle où son père exerçait la pharmacie, m. CURRIE (Jacques), méd. angl., né à Brompton en 1799. Il a publié : Funen 1756, à Kirkpatrick-Fleming, dans la damenta entomologiæ, or an introduction to the Knowledge of insects a prov. de Dumfries, m. en 1805 à Sid- translation from Linnæus, with Copmouth, au Devonshire. Ses études acheperpl. and additions, 1782, in-8°; Hisvees, on l'envoya chez un marchand àtory of the Brown tailed moth; Flora la Virginie; mais cette profession ne lui, Londinensis, ornée de 450 grav., dessin. ayant pas convenu, il revint Edimbourg, où il se livra pendant trois ans à et enlum. d'après nature; Botanicall'étude de la médecine. Il s'établit à Litablit à Li Magazine. verpool, et acquit bientôt une grande réputation. Il a eu part aux Mémoires de la transaction de Manchester, aux collections de la société de médecine de Londres, et aux Transactions philosophiques. Il a publié, sous le nom supposé de Jasper Wilson, une Lettre à M. Pitt, sur le commerce et la politique, etc., etc.

:

CURSAY (J. M. THOMASSEAU, abbé de), né à Paris en 1705, m. en 1781, a publié De l'homonymie dans les pièces de théatre, 1756, in-8°; Mémoire sur les savans de la famille de Terrasson, Trévoux (Paris), 1761 in-12; Anecdoctes sur Louis XIV, | 1761, in-12; Les deux Frères angevins, in-12; Le Guerrier sans reproche, 1776, in-8°; Le sable et l'émanché, mémorial raisonné pour les traités du blason, Paris, 1770, in-12.

CURSON, CURTON OU CORÇON (RObert), cardinal anglais de la création d'Innocent III, choisi par ce pape pour publier la croisade en France. Il conduisit, en 1214, un grand nombre de croisés à Simon, comte de Montfort, qui faisait la guerre aux Albigeois. Il passa ensuite en Angleterre, et fut envoyé légat en Orient, où il m. presqu'en arrivant à

[ocr errors]

1704, où il m. en 1752, a rédigé en CURTIS (Charles), né à Bruges en flamand les Annales de cette ville, vol. in-8°.

CURTIUS (Matthieu), médecin de Pavie, m. à Pise en 1544, à 70 ans, laissa plus. ouv, sur son art, entre autres un traité De curandis febribus ; Ars Medica, Venetiis, 1561, in-8°.

CURTIUS (Cornélius), relig. augustin, né à Bruxelles, m. dans l'abbaye de West-Munster, près Dendermonde, en 1638, à 48 ans. Il a écrit: Virorum illustrium ex ordine eremitarum divi Augustini elogia, etc., Antwerpiæ, 1636, in-4o; une Dissertation, de Clavis Dominicis, Anvers, 1654, Leyde, 1695, dans laquelle il discute si Jésus-Christ a été attaché à la croix avec trois ou bien quatre clous.

CURTIUS (Lancinus), Milanais, m. en 1511, a laissé un gr. nombre de poésies latines, comme : Meditatio in hebdomadam Olivarum, poëme sur la passion, Milan, 1508, in-4°; 20 livres d'Epigrammes, ibid., 1521, 2 vol. in-fol.; 10 livres de Sylves, ibid. 1521, in-fol., etc.

CURTIUS (Jacques), jurisc., né à Bruges en 1500, a donné une traduction

latine des Institutes de Justinien, qui étaient en grec, Anvers, 1546.

CURTIUS ou CURSIUS (Pierre), de Carpineto, prof. de rhétorique à Rome. Il a donné: Defensio pro Italia, et des Poésies latines, 1535, in-4°.

CUSANO (Biagio), vécut dans le 17e siècle, et prof. la jurisp. dans l'université de Naples. Il a publié des Poésies sacrées; les Caractères de Héros, et d'autres Poëmes.

lieutenant

en France, il fut fait gouverneur de Toulon. La noblesse de Lorraine le nomma. député aux états généraux en 1789. Son caractère le portait vers l'indépendance. il se mit dans le parti de l'opposition. En 1792, nommé général en chef de l'ar mée du Rhin, il passe ce fleuve, s'empare de Francfort, menace Hanau, Gassen, et bat les Prussiens à Lensbourg; il livre quatre combats près de Limbourg, arrête l'ennemi par les pertes qu'il lui fait éprouver, et se replie sur Cassel. En 1793, les représentans Rewbel et Merlin de Thionville, vinrent contrarier toutes obligée d'évacuer le territoire ennemi, et ses dispositions. L'armée française fut forcée de livrer Mayence à ses propres forces. Après la défection de DumouCushingrier, la convention l'envoya àl'armée du Nord, il s'établit au camp de César sous Bouchain; pendant ce tems-là, le gouvernement le pressait de faire lever le siége de Valenciennes; il fallait risquer alors on l'accusa en secret; il fut mandé une bataille, Custines ne le pouvait pas: à Paris sous prétexte de concerter des plans de campagne; la convention nationale le décréta d'accusation. Il fut décapité le 27 août 1793. Son fils Custines (L.-A.-P. de), né en 1768, éprouva le même sort; il fut décapité le 3 janv. 1794; il était colonel-aide-de-camp de Luckner en 1792.

CUSHING (Thomas), gouverneur de Massachussetts, né en 1725, m. en 1788. L'amour de la liberté de sa patrie et ses talens lui méritèrent la place d'orateur et de juge à la cour des plaids-communs, jusqu'à l'adoption de la constitution de cet état. (Jacob), né à Shrewsbury, en 1730, m. en 1809, minist. de Waltham (Massachussetts). Il a publié plus. Discours et Sermons.

médecin

CUSPINIEN (Jean), prem. de l'emper. Maximilien fer, employé par ce prince dans plusieurs négociations, né à Schweinfurt en Franconie, et m. à Vienne en 1529. On a de lui en latin : Un Commentaire sur la Chronique des consuls de Cassiodore, 1552, in-folio; Un autre Commentaire des Césars et des empereurs Romains, 1540, in-fol. Une Histoire d'Autriche, 1553, in-fol.; Histoire de l'origine des Turcs, et de leurs cruautés envers les chrétiens.

;

CUSSAY (N**), commandant du château d'Angers, où il m. en 1579, eut le courage de refuser d'obéir à l'ordre de faire massacrer tous les protestans de l'Anjou, le jour de la Saint-Barthélemi; et par cette action héroïque, il sauva la vie à un gr. nombre de personnes.

CUSTIS (Charles), né à Bruges en 1704, remplit les fonctions de juge dans sa patrie, où il m. en 1752. On lui doit, en flamand, des Annales de Bruges, 3 vol. in-8°.

CUSTOS où COSTER, (Dominique), habile grav., né à Anvers vers 1550, m. à Augsbourg en 1610, a pub. sous ce titre : Atrium Heroicum, 1605, 4 vol. in-fol., les Vies des comtes du Tyrol, des rois de Naples, des électeurs de Saxe et de aujour-illustrium eruditorum imagines, in-fol.; Bavière, avec leurs portr.; Quorumdam 1610, in-fol. Principum christianorum stemmata,

CUSSON (Jean), d'abord avocat à Paris, puis imprimeur dans cette ville en 1659, a trad. l'Imitation de J. C., et a rangé, dans l'ordre où ils sont d'hui, les Mémoires de Nevers.

CUSSON (Pierre), né à Montpellier en 1727, m. en 1783, professa d'abord les b.-lett. dans un college des jésuites, qu'il quitta en 1755 pour se faire médecin, et devint un des plus habiles prof. de l'université de sa patrie. On a de lui plusieurs Thèses médicales, et un article sur les maladies de la première classe, inséré dans la Nosologie de Sauvages.

CUSTINES (Adam - Philippe de), ué à Metz en février 1740. En 1780, au commencement de la révolution d'Amérique, il passa dans le Nouveau-Monde, et devint maréchal-de-camp. A son retour

CUTELLO (Marius), cel. jnrisc. de son tems, m. en 1654. Ses princip. ouv. sont: Tractatus de donationibus con

templatione Matrimonii, etc. 2 vol. i Codices legum Sicularum lib. 4, cum glossis, 2 vol., etc., etc.

CUVELIER (Jehan), poète, né en Picardie, m. en 1384; est connu par la Vie de Bertrand du Guesclin, mise en vers, qui se trouve dans les m,ss. de la biblioth. impériale.

CUVERA (mythol.), dieu des richesses chez les Indiens.

[ocr errors]
« PreviousContinue »