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point été imprimé aux frais du roi, se trouve à la fin du tome 2. Les autres éditions sont celles de 1759, 2 vol. gr. in-12; de 1772, 3 vol. pet. in-12, augm. de la Vie de l'auteur par l'abbé de La Porte; de 1785, 3 vol. in-8°, fig. de Marillier; enfin de 1796, 2 vol. in-8°, pap. vél., fig. de Peyron.

cole de cette ville, et y m. en 1633; il a écrit un gr. nombre d'ouvr. de theol. Ses princip ouvr. sont : Des Commentaires sur une partie du nouveau Testament; Des Ecrits de morale; Ethica Aristotelica, et Ethica Christiana, Cosmopoli, 1681, in-4°.

CRELLIUS (Nicolas ), premier ministre de la cour de Saxe, périt sur l'échafaud en 1601, pour avoir secondé les projets des crypto-calvinistes. Il y a une Dissertation de Herman-Ascagne Engelken, impr. à Rostock en 1724, De Nic. Crellio ejusque supplicio.

CRÉBILLON (Claude - Prosper Jolyot de), censeur royal, fils du précéd., né à Paris en 1707, où il m. en 1777. Son père s'était fait remarquer par un pinceau måle et vigoureux; le fils brilla par les grâces, la légèreté, la causticité maligne de sa conversation et de ses écrits. Ses CRELLIUS (Sam.), distingué parmi princip. ouv. sont : Lettres de la Marles partisans du socianisme, m. au conquise au Comte de***, 1732, 2 v. in-12; mencement du dernier siècle, à Amst. Tanzaï et Néadarné, 1734, 2 v. in-12; dans un âge fort avancé. Il y a eu un Les Egaremens du coeur et de l'esprit, autre Crellius (Paul), luthérien d'isleb, La Haye, 1736, 3 part. in-12; Le Som. en 1679, qui a écrit contre les cathopha, conte moral, 1745, 1749, 2 vol.liques et les calvinistes.

in-12;

Lettres athéniennes, 1771, 4 v. in-12; Ah! quel conte! Paris, 1764, 8 part., 2 vol. in-12; Les heureux orphelins, 1754, 2 vol. in-12; La Nuit et le Moment, Lond., 1755, in-12; Le Hasard du coin du feu, Paris, 1763, in-12; Lettres de la Duchesse de***, etc. Londres, 1768, 2 vol. in-12. On a recueilli les OEuvres de Crébillon fils en 7 vol. in-12, 1779.

CREDI (Laurenzo di ), cél. peintre m. en 1530, à 78 ans, de Florence grand imitateur de Léonard de Vinci.

CREDO (Benoît), sav. jés., a donné en grec vulgaire, à Vérone, in-8°, en 1782, Γραμματική Ελληνικορωμαική. Η m. à Smyrne, de la peste, qu'il avait gagnée en soignant les malades.

CREECH (Thomas), écriv. angl., à Blandford en Anglet. l'an 1659. Amoureux d'une demoiselle qui ne répondait point à ses feux, il se pendit de désespoir sur la fin de juin 1700. On a de lui plus. Traductions, Celle de Lucrèce, en vers anglais, Oxford, 1683, in-8°; Une autre en prose du même poète, avec des Notes, préférable à la première. La meilleure édition est de Londres, 1717, in-8°; La Version de plusieurs morceaux de Théocrite; d'Horace d'Ovide et de Juvenal, etc.

CRELL (Louis-Christian), Théolog. allemand, né à Neustadt en 1671, m. en 1735, fut recteur de l'école de St.-Nicolas, et prof. de philosophie. Il a donné plusieurs ouvr. de théologie.

1. CRELLIUS (Jean), le second apôtre de né près des unitaires après Socin, Nuremberg en 1590, exerça le ministère à Cracovie, professa la theol. dans l'é

CRÉMONINI ( César ), prof. de philos. à Ferrare et à Padoue, né à Cento dans le Modénois en 1550, m. à Padoue, de la peste en 1630. Ses princip. ouvr. Ferrara, 1591, in-40; Il Nascimento di sont: Aminta e Clori favola silvestre, Venezia, Bergamo, 1617, in-12; De physico auditu, 1596, in-fol.; De Calido innato, 1626, in-4°; De Sensibus et facultate appetitivá, 1644, in-4o.

CRÉNE (Helisenne de), savante de Picardie, dans le 16e s., dedia à François Ier les 4 prem. livres de l'Enéide qu'elle avait trad. On a d'elle Des angoysses douloureuses qui procèdent d'amours, Paris, 1538, in-8°. Ses œuvres ont été impr. en 1543 et 1560, in-16.

CRÉNIUS (Thomas), de la Marche de Brandebourg, rect. en Hongrie, correcteur d'impr. à Roterdam et Leyde, où il m. en 1728 à 89 ans. On a de lui : Consilia et methodi aureæ studiorum

optimè instituendorum, Roterdam, 1692, in-4°; De philologid, et studiis liberalis doctrinæ, Leida, 16,6; De eruditione comparanda, Leida, 1696, et beaucoup d'autres ouvrages sur la même matière.

CRÉON (mythol.), roi de Thèbes en Beotie, frère de Jocaste, s'empara du gouvernement après la mort de Laïus, mari de sa sœur. Edipe, auquel il ceda le sceptre, s'étant retiré à Athènes, il le reprit encore, et fit mourir Argie et Antigone. Thésée lui déclara la guerre à la prière des dames thebaines, et lui ôta la couronne et la vie l'an 1250 av. J. C. Il ne faut pas le confondre avec Creon, roi de Corinthe, qui reçut à sa cour Ja

son, et l'accepta pour gendre, quand il se fut dégoûté de Médée.

CRÉPIN et CRIPINIEN (Sts. ). Ces deux frères vinrent de Rome annoncer le christian. dans les Gaules, et s'arrêtèrent à Soissons, où ils exercèrent le métier de cordonniers, afin de répandre plus facilement, à la faveur de leur profession, la lumière de l'Evangile. Le préfet n'ayant pu ébranler la foi des deux frères, leur fit trancher la tête vers l'an 287. CRÉPITUS (mythol. ), divinité des anc. Egyptiens. On la représentait sous la fig. d'un pet. enfant accroupi, qui semblait se presser pour donner plus de liberté aux vents qui l'incommodaient.

719 lui que saint Justin écrivit sa seconde apologie.

CRESCENTIIS ou CRESCENCES (Pierre de), né à Bologne en 1230; voyagea pendant trente ans, exerçant la prof. d'avocat, pour se dérober aux troubles de son pays, et revint dans sa patrie à l'âge de 70 ans. Il a publié : Opus ruralium commodorum, Coutances, 1471, in-fol., Louvain, 1474; in-fol. On en a une traduct. frane, sous ce titre le Livre des prouffitz cham pestres et ruraulx, compilé par maître Pierre de Crescences, et translaté de

puis en langage français, Paris, 1486, in-fol., réimpr. à Paris, 1516,

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CRESCENTIUS NUMANTIANUS, patrice rom. s'empara du château St.Ange vers 985, et exerça dans Rome des cruautés inouïes. Ses crimes ne demeurèrent pas impunis; l'emp. Othon III lui fit trancher la tête.

CRESCENTIUS (François), cél. méd. de Palerme du 16e s., a publié : de Morbis epidemicis qui Panormi vagabantur anno 1575, seu de peste, ejusque natura et præcautione tractatus > Panormi, 1624, in-4°.

I. CREQUI ou CRÉQUY (Charl. de), prince de Foix, gouvern. du Dauphiné, pair et maréchal de France, et l'un des plus cél. généraux de son siècle, se signala en divers siéges et combats. Il tua en duel, en 1599, don Philippin, bâtard de Savoye; defit les troupes d'Espagne au combat du Tésin en 1636, et fut tué au siége de Brême en 1638, âgé d'environ 60 ans.-Créqui (François de), son arrière petit-fils, maréchal de France en 1668, fut défait malgré des prodiges de valeur en 1675, près de Consarbrick sur CRESCENZO (Nicolas), méd. de la Sarre. Les deux campagnes de 1677 et Naples, est auteur de Tractatus phy1678 montrèrent en lui des talens supé-sico-medicus, in quo morborum explirieurs. En 1684 il prit Luxembourg, et candorum, potissimùm febrium, m. 3 ans après, en 1687, à 63 ans. exponitur ratio. Accessit de mediciná CRÉQUI (de), se disant issu d'un et medico dialogus, Neapoli, 1711, mariage secret de Louis XV et de ma- in -4°; Raggionamenti intorno alla dame de Montmorency, fut héritier léga- nuova medicina dell' acqua, Naples, taire de l'ancien ambass. de France à 1727, in-4°. Vienne, réclama, en 1791, l'intervention de l'assemblée nationale le repour couvrement de ses biens. Il écrivit à la convention, le 14 juin 1793, pour lui demander qu'on entamat le procès de la reine, et qu'on donnât un gouverneur à son fils. Créqui fut condamné à m. par le tribunal révol. le 25 juillet 1794.

CRÉS (mythol.), fils de Jupiter, régna après son père sur la Crète, et donna son nom à cette île, où la plupart des dieux et des déesses avaient pris nais

sance.

CRESCENCIO (Jean-Baptiste), architecte et peintre, chev. de Saint-Jacques et marquis de la tosse, noble rom. et frère du card. Crescencio, né à Rome en 1595, m. à Madrid en 1660. C'est d'après ses dessins que le Panthéon de l'Escurial a été construit.

CRESCENS, philos. cynique, vivait vers l'an 154 de J. C. Fameux par ses invectives contre les chrét. C'est contre,

nova

CRESCIMBENI (Jean-Marie), né à Macerata en 1663. Il forma l'établis sement d'une académie nouvelle, sous le nom d'Arcadie, dont il fut nommé directeur en 1690, poste qu'il conserva pendant 38 ans. Les membres de cette compagnie s'appelèrent alors les bergers d'Arcadie, et prirent chacun le nom d'un berger, et celui de quelque lieu de l'ancien royaume d'Arcadie. Il m. en 1728, chanoine de Sainte-Marine in Cosmedin, membre de la plupart des acad. d'Italie, et de celle des Curieux de la nature, en Allemagne. Ses principaux ouv. sont: Istoria della volgar poesia, réimpr. en 1731, Venise, 6 vol. in-4°; Le vite degli Arcadi illustri scritte da diversi autori, Roma, 1708, 5 vol. in-4°; un Recueil de leurs poésies latines, 9 vol. in-8°, etc., etc.

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CRESCONIUS, évêque d'Afrique, sur la fin du e s., auteur d'une Collection de Canons, qui se trouve daus la

Bibliothèque du droit Canon, par Voël et Justel, 1661, 2 vol. in-fol.

de ses états.

CRETHEUS (mythol.), père d'ESOT et aïeul de Jason, fonda la ville d'IolCRESILLA, sculpt. grec, eut l'hon-chos en Thessalie, et en fit la capitale neur d'être choisi le 3e après Praxitèle et Phidias, pour travailler au fameux temple de Diane à Ephèse. Il a sculpté sept figures d'amazones.

CRESPET (Pierre), célestin, né à Sens en 1545, m. en 1594. On a de lui : Summa catholicæ fidei, Lyon, 1598, in-fol.; le Jardin de plaisir et récréation spirituelle, 1602, in-8°; De la haine réciproque de l'homme et du diable, 1590, in-12, etc.

CRESPHONTE (mythol.), rentré avec ses deux frères, Aristomède et Témène, dans le Péloponèse, buit ans après la prise de Troie, se fit roi de la Messenie, et y devint la tige des Héraclides.

CRESPI (Joseph-Marie), peintre, né à Bologne en 1665, où il m. en 1747. Benoit XIV le nomma son peintre, et le créa chevalier de l'Eperon-d'Or, avec le titre de comte palatin. Ses figures sont lumineuses et saillantes; ses caractères frappans et variés; son dessin correct. Le Musée Napoléon possède son Tableau connu sous le nom de la Maitresse

d'école.

CRESPI (Daniel), peintre, né à Bologne en 1592, connu sous le nom de Cérano m. en 1630. Ses tableaux, dit Cochin, annoncent plus de hardiesse que de correction dans le dessin, beaucoup d'imagination et une grande facilité.

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CRESSY (Hugues-Talin ou Sérénus), theol. cathol., né en 1605 à Wakefield au comté d'York, m. en 1674 à Grinstead au comté de Sussex. On a de lui plus. écrits de controverse pour la défense du catholicisme.

CRÉTÉ (mythol. ), fils de Minos et de Pasiphae. Ayant consulté l'oracle sur sa destinée, il apprit qu'il serait tué par son fils Althemène. L'accomplissement ne fut que trop véritable.

CRETENET (Jacques), pieux et sav. chirurg., né à Champlite en Bourgogne, institua les prêtres miss. de St.Joseph de Lyon. Il m. en 1666, âgé de 63 ans. Orame a donné sa Vie.

CRÉTHEIS (mythol.), femme d'Acaste, roi de Thessalie, conçut une violente passion pour Pélée. Ce jeune prince étant insensible à ses feux, elle persuada au roi, son époux, qu'il avait tenté de la corrompre. Acaste, irrité, exposa Pélée aux centaures; mais il sortit vainqueur du combat, et tua de sa main et son accusatrice et son mari.

CRETI (Donato), peint. de l'école lombarde, né à Crémone en 1671, m. à Bologne en 1742. Il entendait bien l'art de draper et dessiner correct. Il y a un de ses tableaux dans la galerie du Louvre, qui représente un Enfant endormi, tenant encore un fruit.

CRETTÉ DE PALLUEL (François), memb. de la nouv. société d'agricult. de Paris, député à l'ass. législ., issu d'une famille très-ancienne dans l'agricult., s'adonna, dès sa jeunesse, aux travaux agricoles qui occupaient son père. On a de lui Traité sur les desséchemens ; plus. ouv. sur les Prairies artificielles, l'engraissement des bestiaux, les plantations, et sur beaucoup d'outils aratoires. Il m. en 1795, âgé de 57 aus.

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CREVALCORE (Ant.), cél. musicien et peint. de Bologne, du 14° s. réussissait parfaitem. à peindre le portrait ainsi que les animaux, les fleurs et les fruits.

CRÈVECŒUR (Philippe de), sieur d'Esquerdes, maréchal de Fr., fils de Jacques de Crèvecœur, ambass. du duc de Bourgogne auprès du roi d'Angl., m. en 1441. Philippe s'attacha d'abord au duc de Bourgogne Charles-le-Téméraire, 1465. Après la mort de ce prince, il et se signala à la bat. de Montlhéri en passa au service de Louis XI, qui le fit maréch. de Fr. Il m. à la Bresle, près de Lyon, en 1494.

CREVEL (Jacques), avoc., memb. de l'acad. royale des b.-lett. de Caen, rect. de l'univ. de cette ville, né en 1692 à Ifs, m. en 1764. On a de lui quelques Odes et Poésies latines et françaises, et plusieurs Mémoires inté

ressans.

CREVIER (Jean-Baptiste-Louis), prof. de réthor. au coll. de Beauvais, et élève du cél. Rollin, né à Paris en 1693, d'un ouvrier imprimeur, m. à Paris en 1765. Il a publié : Titi-Livii Patavini Historiarum libri XXXV, cum notis, 1748, 6 vol. in-4°; Continuation de l'Histoire romaine de Rollin, depuis le 9 vol. jusqu'au 16; Histoire des empereurs romains jusqu'a Constantin, Paris, 1756, 6 vol. in-4°, et 1763, 12 vol. in-12; Histoire de l'université de Paris, vol. in-12; Observations sur l'esprit des lois, in-12, Rhétorique française, 1765, 2 vol. in-12.

CRÉUSE (mythol.), fille de Priam,

roi de Troie, femme d'Enée et mère d'Ascagne, périt en fuyant avee son mari, pendant l'incendie de Troie. CREUSE ou GLAUCE (mythol. ), fille de Créon, roi de Corinthe, épousa Jason après qu'il eut répudié Médée; celle-ci, irritée contre sa rivale, fit périr, par ses charmes magiques, selon la fable, Créon, Creuse, et presque toute la famille royale. On connaît une autre CRÉUSE, fille d'Erecthée, roi d'Athènes, mère d'lon, qui donna son nom à l'Ionie, partie de l'anc. Grèce. CREUTZNACH (Nicolas), prof. de theolog. à Vienne en Autriche, sur la fin du 15e s. a laissé 4 livres de Questions sur des sentences; un Recueil de conférences, et un Traité sur la conception de la vierge Marie,

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CREUZE-LA-TOUCHE (J. A), d'abord lieut.-génér. de la sénéch. de Châtellerault, député aux ét.-génér, en 1789, memb. de la conv. nat., du cons. des cinq cents, de l'instit. et du senat conserv. m. à Paris en 1800. On a de lui quelques Opuscules relatifs à la législation et à l'économie politique, et un plus grand nombre sur l'agriculture; Réflexions sur la vie champêtre, imp. dans le vol. IV de la société d'agricul. de Paris.

I. CRILLON (Louis de Berthon de), d'une famille illustre d'Italie, établie dans le comtat Venaissin, chev. de Malte, l'un des plus grands capit. de son siècle, né en 1541, m. à Avignon en 1615, se distingua par sa valeur et ses belles actions sous les règnes de Henri II, Francois II, Charles IX, Henri III et Henri IV. İl se signala aux batailles de Dreux, de Jarnac, de Moncontour et de Lépante; il fut conseiller d'état, et le premier colonel-général de l'infant. franç. Henri IV ne l'appelait pas autrement que le brave, Crillon. On connaît le billet laconique que lui écrivit, du champ de bataille, Henri IV, vainqueur à Arques, ou Crillon n'avait pu se trouver : « Pends-toi, Crillon ! nous avons combattu à Arques, et tu n'y étais pas..... Adieu, brave Crillon! je vous aime à tort et à travers. »

CRILLON-MAHON (N** duc de ) se distingua dans la guerre de sept ans et quitta ensuite le service de France pour celui d'Espagne. Il y devint command.-gén. des armées pendant les hostilités de 1780, entre l'Angl. et l'Espag. En 1782, il s'empara de l'île de Minorque, ce qui le fit surnommer Mahon, du nom de la capitale de cette ile. Crillon (Louis-Athanase Berthon de), Tom. I.

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abbé, agent gén. du clergé de France,
frère du précéd., né à Avignon, en
1726, où il m. en 1789. Il a écrit: De
l'Homme moral, 1771, in-80; Mém.
philosoph. du baron de ***, Vienne, et
Paris, 1777, 2 vol. in-8°. L'aut.
en scène divers personnages occupés à
combattre les philos. du 18 s.

y met

CRINESIUS (Christophe), né en Bohême l'an 1584, prof. la théologie à Altorf, où il m. l'an 1626. On a de lui: Dispute sur la confusion des langues; Exercitationes hebraicæ ; sium et Lexicon syriacum, 2 v., in-4o; GymnaLingua samaritica, in-40; Gramma tica chaldaica, in-4°; De auctoritate Verbi divini in hebraico codice. Amst., 1664, in-4°.

CRINISE (mythol.), prince troyen, employa Neptune et Apollon à relever les murs de Troie, et leur refusa le salaire qu'il leur avait promis. Neptune, pour se venger, suscita un monstre qui désolait la Phrygie.

CRINITUS (Pierre), ou PIETRO RICCIO, prof. de b.-lett. à Florence, sa patrie, disciple e successeur d'Ange Politien, son maître. Il a publié : De Honestá discipliná, e le Vite de' Poeti Latini, Lione, 1554, in-4°.

CRISHNA (mythol.), dieu du premier rang chez les Indiens, s'est incarne, suivant eux, comme Brama, fils de Dévaci.

CRISP (Tobie), recteur de Brinkworth au Wiltshire, né à Londres en 1600, où il m. en 1643, est devenu fameux depuis qu'il a formé la secte des antinomiens, qui soutiennent la proposition contenue dans ses Sermons.

CRISPE, chef de la synagogue des juifs de Corinthe, en Achaïe, embrassa, avec toute sa famille, la foi de J. C., lorsque Paul vint prêcher l'évangile en cette ville.

CRISPE (Crispus Flavius Julius) fils de l'emp. Constantin et de Minervine, décoré du titre de César en 1317 Fausta, sa belle-mère, ayant conçu une passion crimin. pour lui, et n'ayant pu le séduire, l'accusa d'avoir voulu souiller le lit de son père. Constantin, ayant cru trop légèrement cette accusation fit empoisonner son fils l'an 324. Son innocence fut bientôt reconnue et la calomniatrice punie.

ras

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CRISPIN ou CRESPIN (Jean), d'Ar

avoc. au parlem. de Paris, changea de religion par le conseil de son ami Théodore de Bèze, et alla le joindre à Genève, où il s'acquit beaucoup de ré

46

722 les préceptes des anciens médecins cosputation par son imprimerie, et où il m. de la peste en 1572. Il a publ. l'Iliademétiques. On en trouve des fragm. dans et l'Odyssée, en 1570; Theocrite, en grec et en lat.; les OEuvres de Casaubon; Lexicon, Genève, 1574, in-4° et in-fol., etc.

CRISPINE (Bruttia Crispina Augusta), fille de Bruttius Præsens, épousa, l'an 178, Commode, fils de MarcAurèle, Commode, l'ayant surprise avec un de ses l'exila dans l'île de Caprée, où il lui fit donner la mort l'an 183. Elle avait occupé pendant cinq ans le trône des Césars.

amans

CRISPUS ou CRISPO (Jean-Bapt.), theol. et poëte de Gallipoli, m, en 1595. Ses princip. ouvr, sont: De Ethnicis philosophis cautè legendis, Rome, 1591, in-fol. La Vie de Sannazar, Rome, 1583, Naples, 1633, in-8°; Le Plan de la ville de Gallipoli.

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CRISPUS (Antoine), méd, et prêtre, né en 1600 à Trapani, ville de Sicile, où il m. en 1688. Ses princip. ouvr. sont: In acute febris historiam commentarius, Panormi, 1661, in-4°; In lethargum febri supervenientem acutæ commentarii duo, ibid., 1668.

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le

CRITIAS, disciple de Socrate, premier des trente tyrans d'Athènes, homme d'esprit, adroit, éloquent, employa ces belles qualités à opprimer sa patrie. Il fit mettre à mort Alcibiade et Théramene. Il poussa ses vexations jusqu'à poursuivre les bannis d'Athènes dans leurs asiles même. Tant d'inhumanité réunit ces malheureux en un corps d'armée. Ils entrèrent dans l'Attique, sous la conduite de Thrasybule, et attaquèrent Critias. Il fut tué les armes à la main, l'an 400 av. J. C, Il avait fait des Elégies et d'autres ouvr. dont on n'a que quelques fragmens.

2

CRITOLAUS, fils de Reximachus, de la ville de Thégée en Arcadie se fit connaître par un combat semblable aux Horaces, qu'il termina par le meurtre de sa sœur. Il fut ensuite gén. des Achéens contre les Romains, et s'empoisonna de chagrin d'avoir été vaincu au passage de Thermopyles, par Coec. Metellus, 146 av. J. C.

l'an

CRITON, philos. athénien, un des plus zèles disciples de Socrate, florissait vers l'an 404 av. J. C., et fournissait aux besoins de son maître. Il conversa avec lui jusqu'à sa mort, et composa des Dialogues qui sont perdus.

CRITON, méd. de la cour de Trajan, vécut sur la fin du 1er s. de l'ère chrét. Il avait recueilli et réduit en système tous

les ouv. d'AEtius.

du

CRITON, sculpt., exécuta, avec Nicolaus, de grands ouvrages à Rome, tenis d'Auguste.

CRIVELALTI (César), méd. de Viterbe, flor. dans le 16 s. Il a donné un Traité sur l'usage du vin.

CROCE (Balthasar), peintre, né à Bologne, en 1563, m. à Rome en 1638. Il a travaillé au Vatican, à Saint-Jean de Latran, et dans les églises les plus considérables de Rome.

CROCQUET (Andre), théolog. de Douay, prieur d'un monastère de St.Benoît, dans le Hainault, m. de la peste

à Valenciennes en 1580. Il a donné Catecheses christianæ, Douay, 1575, in.80; Commentaires sur plusieurs livres de l'Ecriture sainte.

CROCUS (Corneille), jésuite, né à Amst., m. en 1550, entreprit de bannir des écoles les livres de grammaire composés par les partisans de la nouv. réforme. A la Grammaire de Mélanchthon, aux Adages et Colloques d'Erasme, il opposa une Grammaire, des Adages, des Colloques de sa façon, Anvers, in-80, 1536. On a de lui: Sylvula vocabulorum, puerilis lectionis exercitationi accommodata, in-8°, 1539.

CROÈZE (Gérard), ministre protestant, né à Amsterdam en 1642, a publié, en latin, l'Histoire des quakers, 1695, in-8°, trad. en anglais; Homerus Hebræus, sive Historia Hebræorum ab Homero, Dordrecht, 1704, in-8°. Il m. en 1710 près de Dordrecht.

CROESUS, 5e et dern. roi de Lydie, success. d'Aliates, l'an 557 av. J. C., partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts, fit plusieurs conquêtes, et ajouta la Pamphylie, la Mysie, et plus. autres provinces à ses états. Sa cour était le séjour des philosophes et des gens de lettres. Solon, s'étant rendu près de lui, Croesus étala ses trésors, ses meubles, la magnificence de son palais, croyant éblouir ainsi les yeux du philosophe. Solon mortifia son amour

propre, en lui disant : « N'appelons per

sonne heureux avant sa mort.... » Crosus ne jouit pas longtems de ses richesses et de son bonheur; car ayant été vaincu par Cyrus, il se renferma dans Sardes, capitale de son empire. Cette ville fut prise d'assaut. Croesus fut conduit devant Cyrus, qui fit élever un bûcher pour l'y brûler. Alors reconnaissant la vérité de ce que Solon lui avait dit, il s'écria;

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