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1800, 4 vol. in-12; Amélie Mansfield, idem, 1802, 4 vol. in-12; Mathilde, 6 vol. in-12; Elisabeth, où les Exilés de Sibérie, Paris, 1806, 2 vol. in-12.

COTLOUBOKA (Zeyn-Eddyne Cassem, l'Egyptien), né au Caire où il m. l'an de l'hégire 879, et de l'ère chrét. 1474, dans un âge avancé, quitta le commerce que ses parens lui avaient fait embrasser, pour se livrer à l'étude de la jurispr. Le nom de Cotlouboka se voit en tête de quelques ouvrages qui sont sortis de sa plume.

COTOLENDI (Charles), avocat au parl. de Paris, né à Aix, m. au commencement du 18e s. Ses princip. ouv. sont: Voyages de Pierre Texeira, ou Hist. des rois de Perse, jusqu'en 1609, trad. de l'espag, en franç., Paris, 1681, 2 vol. in-12; Vie de S. François de Sales, Paris, 1689, in-4°; Vie de Christophe Colomb, trad. en franç., 2 vol. in-12, 1681; Vie de la duchesse de Montmorency, supérieure de la Visitation de Moulins, vol. in-8°; Arlequiniana, ou les bons mots, les histoires plaisantes et agréables, recueill. des conversations d'Arlequin, Paris, 1694, in-12; Le Livre sans nom, Amsterd., 1711, 2 vol. in-12; Dissertation sur les OEuvres de Saint-Evremont, Amst., 1704, in-12, sous le nom de Dumont.

COTTA (C. Aurélius), fam. orat., d'une illust. famille de Rome, était frère de Marcus-Aurélius Cotta, qui obtint le consulat, avec Lucullus, l'an 74 av. J. C. Ce Marcus Cotta fit la guerre contre Mithridate avec peu de succès, et prit Héraclée par trahison; ce qui lui fit donner le nom de Pontique. Cotta fut banni de Rome pendant les guerres de Marius et de Sylla. Le parti du dernier ayant triomphe, Cotta fut rappelé, et devint consul 75 ans av. J. C. LuciusAurunculeius Cotta, capit. romain, de la même famille, servit dans les Gaules sous César, et fut tué par les Eburons, l'an 54 av. J. C.

sies de Fracastor, 1718, in-8°. Morelli, bibliothéc. de Saint-Marc à Venise, en a donné une nouv. édit. à Bassano, 1803, in-4°, enrichie de pièces inédites.

COTTARD, archit. du roi de France dans le 16 s., fit construire, dans une île de la Seine, près de Troyes, un beau château pour M. de Villacerf, fils du grand Colbert. On a gravé plusieurs de ses dessins.

COTTE (Robert de), archit. ordin. du roi, direct. de l'acad. d'architecture, intendant des bâtimens, jardins, arts et manufact. royales, honoré du cordon de Saint-Michel, né à Paris sn 1657, où il m. en 1735. Ce célèbre artiste a décoré Paris et Versailles d'une infinité d'excell. morceaux d'architecture. Il conduisit le dôme des Invalides, ét fit le péristyle de Trianon.

flor. sous François Ier. Il a laissé un traité COTTEREAU (Claude), cél. jurisc., en lat. sur le droit des soldats.

curé

COTTEREL ) Alexis-Franç. ), de Saint-Laurent à Paris, m. en 1775, a publié quelq. Opuscules sur la naissance du duc de Bourgogne, l'assassinat de Louis XV et la mort de la reine.

COTTEREL (sir Charles), Anglais, maître des cérémonies sous Charles II, a trad. en angl. le Roman de Cassandre. Il m. en 1687.

COTTERY ou CUTTERI (mythol.), l'un des quatre fils du premier homme, selon la doctrine des brahmes.

COTTINGTON (lord François), chancelier de l'échiquier, né en 1574, m. en 1651, fut plusieurs années ministre à la cour d'Espagne. Au commencem, de la rébellion, il se retira en Espagne, et mourut à Valladolid.

COTTON ou COTON (Pierre), cél. jésuite, né en 1564 à Néronde en Forez, dont son père était gouverneur, se distingua de bonne heure par son zèle pour la conversion des hérétiques, et par ses succès dans la chaire. Il fut appelé à la cour de Henri IV, à la prière du fameux COTTA (Jean), sav. poète latin, né Lesdiguières qu'il avait converti. Le roi, à Legnago sur l'Adige, suivit à l'armée satisfait de son esprit, ainsi que de sa Barthélemi d'Alviane, gén. vénitien; il conversation, lui confia sa conscience. fut pris par les Français la bat. de la Après la mort de ce grand prince, CotGhiara d'Adda, l'an 1509, et ne fut ton fut confesseur de Louis XIII, son délivré qu'au bout de quelque tems. Son fils. Il quitta cette fonction en 1617, fut protecteur l'envoya auprès du pape provincial, et m. à Paris en 1626, à 63 Jules II, à Viterbe, où il m. en 1511, à ans. On a de lui: Traité du sacrifice de l'âge de 28 ans. On a de lui des Epi- la messe ; d'autres Ouvrages de contro grammes et des Oraisons, imp. dans le verses; des Sermons, 1617, in-8°, etc. rec. intit. Carmina quinque Poëtarum, Lettre déclaratoire de la doctrine des Venise, 1548, in-8°. Jean-Ant. Volpi PP. Jésuites, 1610, in-8°; ce qui proles a fait réimp. à Padoue, avec les Poé- I duisit l'Anti-Cotton, 1610, in-80.

,

COTTON (Robert), chev. angl. né à Denton dans le comté de Huntingdon en 1570, m. en 1621, se fit un nom cél. par son érud. et son amour pour les livres. Il composa une belle biblioth., enrichie d'excell. m.ss. dont M. Smith a publié le catalogue, sous le titre de Catal. libror. MSS. Biblioth. Cottoniane, 1696, 1 vol., in-4°. Un des héritiers de ce savant illustre, ayant fait présent à la couronne d'Angleterre de cette riche collection, et de la maison où elle était placée, on la joignit à celle du roi; mais en 1731 elle fut la proie des flammes. L'eau des pompes dont on se servit pour éteindre l'incendie gâta de telle sorte ceux que le feu avait épargnés, qu'il n'est plus possible de les lire. On publia, en 1652, le Recueil des Traités que Cotton avait composés dans les occasions importantes.

COTTON (Charles), écriv. angl., né au comté de Stafford en 1630, m. en 1687. Il a composé des Poëmes burlesques du Virgile et du Lucien travestis, et une Traduct. des Essais de Montaigne.

COTTON DES HOUSSAIES (N.),

sav. biblioth. de la Sorb. à Paris, m. en 1783, a laissé en m.ss. : Elémens d'histoire littéraire universelle; Traité des universités de France.

COTTON (Nathan.), poëte et méd. cél., m. en 1788, dans un âge avancé. Il a écrit Les Visions, en vers, pour les jeunes gens; des Poésies qui se trouvent dans la collect. de Dodsley; Observ. sur un genre particulier de fièvre scarlatine, etc.

COTTUNIO (Jean), littérateur du 17e s., né en Macédoine, prof. à Padoue où il m. en 1658. On a de lui: De triplici statu animæ rationalis; des Epigrammes grecq., déd. à Louis XIV.

COTTUS (mythol.), géant, fils de la Terre, frère de Briarée, avait comme lui cent bras et cinquante têtes.

COTYS, nom de 4 rois de Thrace. Le premier, contemporain de Philippe, père d'Alexandre, fut tué vers l'an 356 av. J. C., par un certain Python, indigné de ses cruautés. Le second envoya son fils à la tête de 500 chevaux, pour secourir Pompée. Le troisième vivait du tems d'Auguste; il fut tué par Rhescuporis, son oncle, prince cruel: c'est à celui-ci que le poëte Ovide adresse quelques-unes de ses Elégies. Enfin le quatrième, fils du précéd., céda la Thrace à son cousin Rhometalcès, par ordre de Caligula, et eut en échange la petite Arménie et une partie de l'Arabic, l'an 38 de J. C,

COTYS ou COTYTTO (mythol.), déesse de la débauche et de l'impudicité, dont le culte, né en Thrace, Phrygie, et de là en Grèce. Elle avait un temple à Athènes, et des prêtres.

passa en

COVARRUVIAS (Diego), né à Tolède en 1512, professa le droit canon à Salamanque avec une telle réputation qu'on le surnomma le Barthole espagn. Nommé à l'év. de Ciudad-Rodrigo, il se rendit au concile de Trente. Il fut choisi avec Boncompagno, depuis Grégoire XIII, pour dresser les décrets de la réformation; à son retour en Espagne, il fat nommé év. de Ségovie, et m. à Madrid en 1577, à 66 ans, président du conseil de Castille. Ses Ouvr. ont été publ. en 2 vol.

COUASNON (Jean-Louis), sculpt., né à Culan, départ. du Cher, m. en 1812, à 65 ans, excellait surtout dans le portrait. Il a fait tous ceux de l'anc. cour et a laissé celui de Santeuil, qui réunit tous les suffrages.

COUBEH (Nascir-Eddyne), était Gaury, qui n'avait point d'enfans måles, un esclave turc, que Schehab-Eddynefit elever avec soin pour lui succéder, Après la mort du sultan, l'an de l'hégyre 602, 1205 de J. C., le royaume de Moultan, dans les Indes, échut en partage à Coubeh. C'est près de lui que se retirèrent, lors de la grande irruption de Jengiz-Khan en Perse, tous les habitans qui fuyaient le fer des Tartares. Coubeh les reçut comme un père. Le règne de ce monarque vertueux fut court. L'ambit. de Sham-Eddyne-Hetmysch, autre affranchi du même maître, Farma contre Coubeh, dont l'armée fut taillée en pièces; obligé de fuir, il s'embarque sur l'Indus, fait naufrage et périt au milieu du fleuve, l'an 605 de l'hégire, 1208 de J. C., laissant par sa m. Hetmysch paisible possess. de ses états.

COUBEREN (mythol.), dieu indien, chargé de conserver la partie septentr. de l'univers. Il préside aussi aux richesses.

COUBLAY-CAAN, fils de Tonly, et petit fils de Jengiz Khan, recut de son frère aîné Mankaka, en l'an 650 de l'hégire, 1252 de J. C., le gouvernement de Tancut, du Thibet et de la partie du Cathai comprise entre les confins du Tyly et du Selycay. Coublay, après la mort de Mankaka, en 1260, se fit reconnaître emp. des Mogols par l'armée de son frère et par la sienne, au préjudice d'Aryk-Bouka, son autre frère, qui devait régner sur

une portion de l'empire. Ce fut le sujet d'une guerre cruelle entre eux, et qui ne se termina qu'au bout de 17 ans, par la defection totale du parti d'Aryk. Coublay fut le 4 emp. après JengizKhan, et m. l'an 680 de l'hég., 1281 de notre ère.

COUCHOT (N.), avoc. au parlement de Paris, a publ. Dictionnaire civil et canonique de droit et de pratique, 1 vol. in-4°.; Le Praticien universel, 2 vol., in-4°; Traité des minorités, tutelles et curatelles, Paris, 1713, in-12; Traité du commerce de terre et de mer, Paris, 1710, 2 v. in-12.

COUCHU (N.), viv. dans le 17 s.; doué d'une grande facilité pour écrire, il vécut et m. à Paris dans une affreuse indigence. Il fut un des collaborateurs de la bibliothèque des romans; il a écrit des romans dépourvus de goût, mais plein d'abondance et d'originalité.

COUCY II (Renaud, châtelain de), poète, connu par ses amours avec Gabrielle de Vergy, épouse d'Aubert de Fayel. On a de lui des Poésies ou Chansons, traduites, annotées et recueillies, avec quelques autres pièces de vers relatives au sujet, dans un vol. intit. : Memoires historiques sur Raoul de Coucy, auquel on a joint le rec. de ses chansons en vieux langage, avec la trad. et l'anc. musique, Paris, 1781, in-12.

COUCY (Enguerrand III, sire de), fils aîné de Raoul Ier, sire de Coucy, et d'Alix de Dreux, princesse du sang royal, succéda, en 1191, à son père dans les seigneuries de Coucy, de la Fère, de Marle, etc. Il se signala à la bataille de Bouvines, accompagna, suivi de 50 chevaliers, Louis VIII en Angleterre, lorsque ce prince en fut nommé roi. Coucy mourut par un accident singulier. En passant un gué sur la petite rivière de Gersis, près de Vervins, son cheval se renversa; par la violence du mouvement son épée sortit du fourreau, et Enguerrand tomba sur la pointe qui lui passa au travers du corps. Son fils aîné, Raoul II, fut tué en 1250, à la bataille de la Massoure en Egypte. Son second fils, Enguerrand IV, hérita de Raoul II, son frère, et m. comme lui sans enfans, en 1311. De cette seconde maison des seign. de Coucy, était Enguerrand VII, fils d'Enguerrand VI et de Catherine d'Autriche, qui servit avec distinction Charles V et Charles VI. Charles V lui offrit l'épée de connétable après la mort de du Guesclin; il la refusa, en disant ; « que Clisson était plus digne que lui de Tom. I.

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la porter ». Il accompagna le comte de Nevers, fils de Philippe-le-Hardi, comte de Bourgogne, dans une expédit. contre les infidèles. L'armée chrétienne fut battue à Nicopoli en 1396, et le malheureux et illustre Enguerrand m. à Burse de ses blessures l'année suivante.

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COUCY I Raoul, sire de), fils d'Enguerrand II et d'Agnez de Boisgency, né vers l'an 1134. Il herita, après la mort de son père, en 1147, de la terre de Coucy et des seigneuries de Maile, de la Fère et de Crécy, etc. En 1190, Raoul partit pour la croisade, après avoir fait son testament, et fut tué l'année suivante au siége d'Acre en Palestine. Il avait alors 5 ans. Thomas de Coucy, bisaïeul du préced., se fit connaître par son caractère guerrier et féroce. Ayant voulu s'emparer des terres de l'eglise d'Amiens, il tua, dans un combat contre le vidame de cette ville, 30 hommes de sa main ses violences ayant excité la colère du roi Louis-le-Gros, ce dernier alla l'assiéger dans son chât. de Coucy. Thomas, mortellement blessé dans une sortie, par Raoul, comte de Vermandois, mourut en 1119.

COUDEMBERG (Pierre), apothicaire, établi à Anvers, est auteur de Valerii Cordi dispensatorium pharmacorum omnium quæ in usu potissimùm sunt; ex optimis auctoribus, tam recentibus quam veteribus collectum, ac scholiis utilibus illustratum, in quibus imprimis simplicia diligenter explicantur. adjecto novo jusdem libello, Nuremberg, 1535, in-12, réimpr. avec beaucoup de changemens et d'augmentations, Nuremberg, 1592, 1598 et 1612, in-fol.; Leyde, 1627 et 1652, in-12. Coudemberg le traduisit en fiane., et le publia sous ce titre Le Guidon des apothiquaires, c.-à-d. la Forme et manière de composer les médicamens, etc., Lyon, 1675, in-12.

COUDERET (dom), bénéd., né à Vesoul dans le 18è s., m. à Besancon en 1789. On a de lui plus. Mémoires, savoir: Dissertation sur le gouvernement politique de Besançon; Comment se sont établis les comtes héréditaires de Bourgogne; quelle fut d'abord leur autorité et de quelle nature était leur domaine? Dissertation sur les différentes positions de la ville de Besançon, depuis Jules César; De l'origine, de la forme et du pouvoir des états de Franche-Comté; Dissertation sur la ville de Vesoul; sur l'étendue de la province séquanoise, les changemens qu'elle a

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éprouvés sous la domination romaine, dans la gravure, née à Paris en 1736. et le tems où elle a été appelée Maxima On a d'elle un joli paysage orné de fiSequanorum; sur les limites des diffé-gures, intitulé la Belle après-dínée d'après Vernet; l'Heureux passage et le Départ de la chaloupe; les Pécheurs florentins et les Pécheurs napolitains, d'après le même.

rens royaumes de Bourgogne; Mém. sur la ville de Gray, ete., etc. COUDRETTE (Christophe), prêtre de Paris, grand partisan des jansenistes, né en 1701, mourut dans cette ville en 1774. Il a laissé des Mémoires sur le formulaire, 2 vol. in-12; Histoire et analyse du livre de l'Action de Dieu, et autres brochures polémiques; Histoire générale des jésuites, 4 vol. in-12.

COVEL (Jean), chapel. de l'ambass. d'Angleterre à Constant., depuis 1670 jusqu'en 1679, né en 1638, m. à Cambridge en 1722, a pub. des Remarques sur l'état de l'Eglise grecq., in-fol.

COVERDALE (Miles), prélat anglais, non conformiste, né en 1586 au comté d'York, m. en 1667. Il a aidé Tindal dans sa traduction de la Bible; l'édition de 1540 porte son nom.

COVEY (Robert de), architecte, m. en 1311, acheva l'église de St.-Nicaise de Reims, remarquable par ses proportions et ses ornemens, et répara l'église cathédrale de la même ville, incendiée

en 1210.

COVILLARD (Joseph), exerça la chirurgie à Montélimart au commenc. du 17e s. Ses ouv. sont: Le chirurgien opérateur, Lyon, 1633 et 1640, in-8°; | Observations jatrochirurgiques, Lyon, 1639, in-8°.

COUGHEN (Jean), ministre anglais, d'une très-grande érudition, s'attacha d'abord au quakérisme; il quitta cette secte pour se faire auteur de la religion nouvelle des pacificateurs, qui subsiste encore en Angleterre. Il m. de la peste qui ravagea Londres en 1655.

COULAN (Antoine), ministre et pasteur d'une église française à Londres, né à Alais en France en 1667, m. à Londres en 1694, a publié Examen de l'histoire critique du Nouveau Testament, Amsterd., 1696, in-8°; la Défense des réfugiés, contre un livre intitulé Avis importans aux réfugiés, Deventer, 1691, in-12.

COULANGES(Philippe-Emmanuel, marquis de), né à Paris, où il m. en 1716, à 85 ans, d'abord conseill. au parl., puis maître des requêtes, avait de l'esprit, et était bon chansonnier. On a de lui, en ce genre, plusieurs morceaux agréables. La meilleure édit. du recueil de ses chansons est, Paris, 1698, 2 vol. in-12.

COULET (Anne, Philibert), célèb,

COULOMB, ancien officier au corps royal du génie, membre de l'acad, des sciences et de l'institut, grand physicien, né à Angouleme en 1736, partagea en 1777 le prix de l'acad. des sciences sur les aiguilles aimantées. En 1779, il publia des Recherches sur les moyens d'exécuter sous l'eau toutes sortes de travaux hydrauliques, sans épuisement, in-8°. En 1781, il remporta, à l'acad. des sciences, le prix sur la théorie des machines simples. Il lut en 1804, à l'institut, un Mém. curieux sur l'effet de la chaleur, qui, à 70 degrés, détruit le magnétisme. On a de lui plus. Mém. sur l'aimant et l'électricité, insérés dans les journaux du tems.

COULON (Louis), prêtre, mort en 1664. Il a écrit: Traite historique des rivières de France, etc., Paris, 1644, 2v. in-8°; Voyages du fameux Vincent Le Blanc aux Indes orient. et occidentales, en Perse, en Asie, en Afrique, en Egypte, depuis 1567, rédigés par Bergeron, et augmentés par Coulon, 1648, 2 vol. in-4°; Lexicon Homericum, Paris, 1643, in-8°; plus. Ouvrages historiques.

COULY (schah), (esclave du roi ); les Turcs l'appellent plutôt Schey thânCouly (esclave du Diable), shérif de la secte d'Aly, disciple de Haydar, chef de celle des Soufys, et père d'Ysmayl, roi de Perse; il vivait en grande réputation de sainteté en Natolie, lorsqu'au bruit des premiers succès d'Ysmayl, il se montra au peuple, l'an 915 de l'hégire, 1509 de l'ère chrétienne, enflamma le zèle de ses cosectateurs qui vivaient cachés dans la Turquie, les pressa d'embrasser la cause du roi de Perse, et parvint à se faire une petite armée des gens que l'erreur ou l'appas du pillage avaient ralliés près de lui. Couly se jeta aussitôt dans Altalyah (Satalie), s'y retrancha, et se rendit redoutable à Bajazet II. Après avoir vaincu Aly Pacha, le Beyler-bey de Natolie, et plus. autres généraux, il abandonna le pays ottoman. Pendant son retour en Perse, ayant rencontré une nombreuse caravanne, il la pilla et massacra tous ceux qui la composaient. Ismayl, irrité de cette action horrible, le fit mettre à mort en arrivant, et réduisit en servitude la presque totalité de sa troupe.

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COULY-KHAN (Aly), gouv. de Kazeroum ville dépendante de celle de Schyraz, avait reconnu Ja'far comme roi de Perse; mais en 1785, il secoua le joug: Ja'far accourut promptement à sa rencontre, lui livra bataille à Desterjyn, le mit dans une déroute complète. Couly sollicita son pardon, et vint à Schyraz, dans l'espoir de l'obtenir. Ja'far avait juré sur le Coran qu'il ne lui serait rien fait; mais à peine eut-il le pied dans la ville qu'on l'arrêta pour l'enfermer dans la citadelle, où il a fini ses jours. COUNGARTAY, habile capitaine, frère d'Abacâ-Khan, emp. des Mogols, arrêta dans les gorges du Caucase en 664 de l'hégire et de l'ère chr. 1265, la marche rapide de Bakahkhan, sultan des Tartares de Jagathay, qui s'avançait vers la Perse, le vainquit à Derbend, et le rejeta dans les contrées du Jagathay, d'où il venait. L'année suivante, Coungartay se trouva à la bataille de Téflis, et contribua au succès de cette journée mémorable. Il prit encore part à celle de Hérat, en 668, dans laquelle Abaca défit Bozak-Oglan, autre sultan des Tartares de Jagathay. Il survécut à Abaca-Khan, et termina sa glorieuse carrière dans un âge avancé.

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707 nicien, membre de l'acad. des sciences né à Paris en 1642, où il m, en 1722. IÍ possédait à fond l'hydraulique et l'hydrostatique. La ville de Coulanges-lesVineuses en Bourgogne lui est redevable de l'abondance de ses eaux.

Malines, fut missionnaire en Chine l'an COUPLET (Philippe), jésuite, né à 1659, en revint en 1680. Il m. dans un second voyage en 1693. Il a donné plus. ouvrages en langue chinoise et en latin: Confucius Sinarum philosophus, sive 1687, in-fol.; Historia Candida HIV, Scientia Sinica latinè exposita, Paris', christianæ Sinensis, trad. en français, jésuites qui ont été en mission à la Chine, Paris, 1688; le Catalogue en latin des Paris, 1688.

COURAYER (Pierre-François le ); chan, de l'ordre de Saint-Augustin, né de Sainte-Geneviève à Paris. Ses écrits à Rouen en 1681. Il fut bibliothécaire contre la bulle Unigenitus le firent excommunier; il passa en Angleterre en 1728, et m. à Londres en 1776, où il jouissait d'une grande consideration. II a laissé: Dissertation sur la validité des ordinations anglicanes, Bruxelles, 1723, 2 vol. in-12; Défense de sa Dissertation, COUPERIN (Louis), né à Chaume, 1725 et 1732, 5 vol. in-12; Relation petite ville de Brie, organiste de la cha-historique et apologétique des sentimens

du père Le Courayer, Amsteid., 1729, 2 vol. in-12; Histoire du concile de Trente de Fra-Paolo Sarpi, Londres,

in 40; Histoire de la réformation, par Sleidan, traduite du latin en français, 1767, 3 vol. in-4o, etc.

COURCELLES (Thom de), doyen de l'église de Paris, chan. d'Amiens et curé de Saint-André-des-Arts, à Paris, fut recteur de l'université en 1430, né à Ayencourt près de Montdidier. Il assista en 1438 au concile de Bâle, et à celui de Mayence en 1441. Charles VII l'employa en plusieurs négociations concernant les affaires ecclésiastiques. Il prononça l'Oraison funèbre de ce prince à SaintDenis en 1461, où il m. en 1469.

pelle du roi, mérita, par son talent, qu'on créât pour lui la charge de dessus de viole. Il m. vers 1665, âgé de 35 ans. Il a laissé trois suites de Pièces de Cla-736, 2 vol. in-fol.; Paris, 1751, 3 vol. vecin, qui n'ont jamais été gravées. Couperin (François), frère du précéd,, m. à 70 ans, bon musicien, montrait les pièces de clavecin de son aîné avec beaucoup de méthode. Il n'a laissé aucune composition. · Louise Couperin, sa fille, morte en 1728, à 52 ans, touchait le clavecin avec grace; elle était de la musique du roi.-Couperin (Charles), frère des précéd., m. en 1669, s'acquit de la réputation par ses talens en musique, et touchait l'orgue d'une manière savante. Couperin François), organiste de la chapelle du roi, m. à Paris en 1733, à 65 ans, fils de Charles. On a de lui diverses Pièces de Clavecin ; elles sont recueillies en 4 vol. in-fol.; des divertissemens intitulés Les Goits réunis, ou l'Apothéose de Lulli et de CoCouperin (Armand - Louis), parent des précéd., m. à Paris en 1789, organiste de la chapelle du roi, de la Ste.-Chapelle de Paris, de l'eglise de Paris et de celle de St.-Gervais, a composé plus. Motets non publiés.

relli.

COUPLET (Claude-Ant.), méca

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COURCELLES (Pierre), de Candé en Touraine, publia en 1557 une Rhétorique française.

COURCELLES (Etienne de ), né à Genève en 1586, m. en 1658, exerça le ministère évangélique en France. Ayant été déposé, il passa en Hollande, se fit un grand nom parmi les protestans arminiens, et professa la théologie dans leurs écoles. Outre ses product. théo logiques, imprimées in-fol. chez Danicl Elzévir, 1675, Amsterdam, il a donné

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