Page images
PDF
EPUB

on

main. Appelé peu après au Caire, lui dut bientôt un télégraphe, qui était moins facile à établir là qu'ailleurs, à cause du mirage, et des autres phénomènes analogues et propres à cette atmosphère brûlante. Il fut nommé l'un des premiers membre de la Légion d'honneur, et m. à Paris en 1805.

CONTENSON (Vincent), dominicain et zélé prédicateur, né à Buvillars, près de Condom, en 1640, et m. en 1674, à Creil. On a de lui: Theologia mentis et cordis, 9 vol. in-12, et 2 vol. in-fol.

CONTI (Prosdocimo), patricien et jurisc. de Padoue, du 15 s., enseigna les lois canoniques à Padoue et à Sienne, et m. à Padoue. Il est aut. de: De differentiis juris civilis et canonici; Ďe consanguinitate et affinitate.

CONTI (Armand DE BOURBON, prince de), fils de Henri Il du nom prince de Condé, fut chef de la branche de Conti, né à Paris en 1629. Destine à l'état ecclésiastique, il fut abbé de Saint-Denis, de Cluni, de Lérins et de Molême. Après la m. de son père, il quitta l'église pour les armes, et se jeta dans les intrigues de la Fronde ; il en fut fait généralissime. On l'opposa à son frère, le grand Condé, défendait qui alors la reine et le card. Mazarin. Ils se réunirent ensuite l'un et l'autre contre cette princesse et contre son ministre. Conti fut arrêté, conduit à Vincennes avec son frère, et n'en sortit que pour épouser une des nièces du card., auquel il avait fait la guerre. Ce mariage le mit dans la plus haute faveur; il fut fait gouvern. de Guienne en 1654, puis gen. des armées en Catalogne, grand-maître de la maison du roi, et gouverneur du Languedoc en 1662. Sa femme l'avait rendu dévôt. On a de lui: Traité de la comédie et des spectacles, selon la tradition de l'Eglise, Paris, 1667, in-8°; Devoirs des gouverneurs de province, Paris, 1677, 3 vol. in-12, etc.

CONTI (François-Louis de Bourbon, prince de la Roche-sur-Yon, puis de), fils du précédent, né en 1664, m. à Paris en 1709. Il se distingua au siége de Luxembourg en 1684; dans la campagne de Hongrie en 1685; au combat de Steinkerke, aux batailles de Fleurus et de Nerwinde. Il fut élu roi de Pologne en 1697; mais l'électeur de Saxe, nommé par un autre parti, lui enleva cette couronne. Il eut de son mariage avec Thérèse de Bourbon, sa cousine, Louis Armand de Bourbon, père du prince qui suit.

[ocr errors]

CONTI (Louis-François de Bourbon), prince de), 4e du nom petit-fils du précédent et fils de Louis Armand de ́ Bourbon, né à Paris en 1717. Il signala ses talens militaires pendant la guerre de 1741; se rendit maître, le 23 avril 1744, de Montalban, et ensuite de la citadelle de Ville-Franche. Après avoir pris Steure, Château-Dauphin et Démon, il forma le siége de Coni, dont la tranchée fut ouverte la nuit du 12 an 13 septemb. de la même année. De retour à Paris, il y cultiva la littérature et les arts, et mourut dans cette ville en 1776.

CONTI (Giusto de), poëte italien du 15° siècle, m. à Rimini, a laissé un recueil de vers galans, sous ce titre: La bella mano, Paris, 1589, réimprimé en 1595, in-12.

CONTI (l'abbé Antoine), noble vénitien, m. en 1749, à 71 ans, voyagea dans une partie de l'Europe, et se fit estimer de Newton. Ses Ouvrages de prose et de poésie ont été rec. à Venise, 1739, 2 vol. in-4°, et ses OEuvres posthumes, 1756, in-49.

CONTI (François), célèbre peintre, décoré de la croix de l'Eperon d'Or par le Clément XII, directeur de l'épape cole du dessin et du modèle à Florence, où il naquit en 1680, et m. en 1760. Les villes de Genève, de Prague, et autres de l'Allemagne et de la Toscane, exercèrent ses talens.

CONTO-PERTANA ( don Joseph), célèbre poëte portugais, m. à Lisbonne en 1735, a donné un poëme épique de Quitterie la Sainte, un des meilleurs ouv. que le Portugal ait produits.

CONTUCCI (André), du MontSansovino, né en 1460, architecte et sculpteur italien, m. en 1529. On remarque de cet artiste un Groupe de sainte Anne, de Jésus-Christ et de la Vierge, qui se voit dans l'église de Saint-Augustin à Rome. Léon X l'envoya à Lorette, où il exécuta les Basreliefs qui décorent l'intérieur de la Santa Casa.

CONTY (Evrard de ), médecin de Charles V, roi de France, est auteur d'un Commentaire sur les problèmes d'Aristote, en 2 gros vol.

CONTZEN (Adam), jésnite, natif de Montjoie, dans le duché de Juliers. Il professa à Munich, où il m. en 1635.

a laissé des Commentaires sur les Evangiles, 1626, 2 vol. in fol.; Discertatio de secretis societatis Jesu, Mayence, 1617, in-8°, etc.

CONVENNOLE ou CONVENEVOLE, de Prato en Toscane, savant distingué du 14 s.; il tint une école publique à Carpentras et à Avignon, et eut au nombre de ses écoliers Pétrarque qui, reconnaissant, lui prodigua des secours dans sa vieillesse.

en

COOK (Jacques), célèbre navigateur, né en 1728 à Marton, village du duché d'York, d'un journalier, commenca par servir aux mines de charbon. Mis en apprentissage, à 18 ans, chez un marchand de ce minéral, il apprit les premiers élémens de la navigation sur les vaisseaux qui transportaient cette marchandise. Lorsqu'en 1755 la guerre se déclara entre la France et l'Angleterre, Cook fut enlevé par la presse, et servit en qualité de simple matelot sur le vaisseau de Hugh Palliser. Bientôt son application et ses talens lui méritèrent l'emploi de maître d'équipage. Il fut chargé par le général Wolf, qui faisait le siége de Québec, de sonder la profondeur du canal du fleuve SaintLaurent, en face du camp français, fortifié à Montmorency et à Beauport. Il exécuta dans l'intervalle de sept nuits cette périlleuse entreprise. Parvenu de grade en grade à celui de capitaine pied, il partit pour son premier voyage autour du monde, avec Banks et Solander, le 30 juillet 1768. De retour en juillet 1771, il repartit en juin 1772, avec Forster, qui partagea ses travaux. Il pénétra jusqu'au 71e degré de latitude méridionale, où il fut arrêté par les glaces, qui l'empêchèrent de passer plus avant. Cook, revenu en Europe le 20 juillet 1775, repartit encore un an après pour sa dernière expédition. Cet illustre marin fut massacré dans l'île d'Otahiti, le 14 février 1779, par les insulaires qui l'avaient d'abord accueilli favorablement. Sa mort fut une perte irréparable. Pendant les hostilités entre la France et l'Angleterre, relatives à l'indépendance de l'Amérique, Louis XVI ordonna de respecter le pavillon de Cook. Ses 3 voyages ont été publiés à Londres et forment 5 vol. in-4°, avec fig. et atlas. Ils ont été trad. en français par M. Suard et M. Démeunier. La collection forme 13 vol. in-4o, ou 18 vol. in-8°, fig. et atlas. La vie de Cook a été publiée à Londres en 2 vol. in-8°, par Kippis, et trad. en français par Cartera, Paris, 1788, 1 vol. in-4°.

COOKE (Elisée), célèbre médecin, gradué en 1657 au collège d'Harvard. Iĺ fut envoyé en Anglet. en 1689, comme agent de Massachussetts, pour demander

[blocks in formation]
[ocr errors]

COOLHAAS (Gaspard), ministre à Leyde, né à Cologne en 1536, fut accusé par ses écrits d'hétérodoxie dans le Synode de Middelbourg en 1578. Il se fit distillateur pour cesser d'être à charge à la ville de Leyde. Il m. en 1615, laissant un assez grand nombre d'écrits, tous polémiques, ou apologétiques de ses sentimens. Coolhaas Guill.), descendant de Gaspard, né à Deventer en 1709, professeur d'antiq. orient. à Amst, où il m. en 1773, a publié son Discours inaugural sur la nécessité de la philologie sacrée ; Dissertationes quibus analogia temporum et modorum hebrææ linguæ investigatur et illustratur; Observationes philologico-exegetica in V. libros Mosis, etc., et 2 vol. de Sermons en hollandais.

COONINXLO0 (Giles van), peint., né à Anvers en 1544, où il m. on ne sait en quelle année. Parmi les meilleures productions de ce maître, on cite les Paysages que l'on voyait à Amst. avec des figures de Martin van Cleef, et celui de la galerie de Vienne.

COOPER (Samuel), célèbre peintre angl., né en 1599, m. à Londres en 1672, a excellé dans la miniature.

COOPER (Thomas), évêq. de Lincoln, ensuite de Winchester, né à Oxford en 1517, pratiqua d'abord la médecine. Il m. à Winchester en 1594. Il publia Dictionnaire de la langue romaine et britannique, 1665, in-fol. ; Chronique d'Angleterre, depuis l'an 17 de J. C. jusqu'en l'an 1560; des Sermons; plusieurs Ecrits de controverse contre les puritains.

COOPER (Antoine Ashley), comte de Shaftesbury, né en 1621 à Winborne,

né en 1726, m. à Madras en 1783, passa
en 1754 aux Indes orientales, où il se
distingua. De retour en Angleterre, il
fut nommé gouvern. du fort St.-George,
et créé chevalier du Bain. It retourna
aux Indes en 1781, en qualité de com-
mandant en chef, et, avec 10,000 h.
il battit Hyder-Ali, dont les forces mon-
taient à 150,000 hommes. Son corps fut
rapporté en Anglet., et enterré à Bock-
wood, au comté de Hamp.

[ocr errors]

COOTWICH (Jean), d'Utrecht,

aa comté de Dorchester, m. en 1683. 1 Etant membre du parlement, il résista vigoureusement à Cromwel, et contribua beaucoup à la restauration du roi. Peu après il fut créé lord, puis chanc. de l'échiquier, et commissaire de la trésorerie. En 1672, il fut créé comte de Shaftesbury, et la même année lord de la chancellerie. En 1681, Cooper fut accusé de h. trahison, mais il fut acquitté. Cependant il se retira en Holl., où il m. en 1683. Cooper (Antoine Ashley), comte de Shaftesbury, petit-fils du pré-doct. en droit, passa la plus grande parcédent, né en 1671. Il fut élu memb. du tie de sa vie à voyager. On a de lui: parl. et s'y distingua. Sa santé l'obligea Voyage de Jérusalem et de Syrie, en de renoncer à sieger au parl. suivant. latin, 1619, in-4o. Il voyagea et m. à Naples en 1712. Il a publié Lettre sur l'enthousiasme ; les Moralistes, rapsodie philosoph., 1709; Lettres à un jeune homme de l'université, 1716. En 1721, Toland publia les Lettres du comte de Shaftesbury à Robert Molesworth, écuyer. Cooper (Maurice Ashley), frère du précéd., m. à Londres vers 1728, a trad. en anglais la Cyropédie de Xénophon.

:

COOPER (Jean-Gilbert), écriv. anglais, né au comté de Northingham en 1723, m. en 1769. On a de lui la Vie de Socrate, 1759; quelques écrits insérés dans le World; des Lettres sur le goût, et des Poésies.

COOPER (Guill.), ministre à Bos

ton

COP (Guill.), méd. de Bâle, vint en France sous le règne de Louis XII, et fut médecin de François Ier, vers 1530. Ila publié des Traductions de quelques ouvrages grecs d'Hippocrate, de Galien et de Paul Eginète.-Michel Cop, son fils, prof. au coll. de Ste.-Barbe, et rect. de l'univ., ayant embrassé les opinions de Calvin, fut obligé de se sauver à Genève, où il m. en 1557, après avoir publié quelques écrits.

les

COPERNIC (Nicolas), cél. astron., né à Thorn en 1473. Son goût pour mathématiques et l'astronomie lui persuada d'aller consulter ceux qui les cultivaient avec plus de succès dans les différentes parties de l'Europe. Il s'arrêta longtems à Bologne, ensuite à Rome, où il professa les mathémat. De retour dans son pays, il pablia son système, et soutint que la Terre, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne tournent au tour du soleil; que la terre a un autre mouvement autour de son axe; et que la lune fait son circuit autour de la terre.

prit ses degrés en 1712, au coll. d'Harvard, m. en 1743, âgé de 50 ans, a laissé un très-grand nombre de Sermons, de Discours, et des Oraisons funèbres.-Cooper (Samuel), son fils, fut aussi ministre à Boston, m. en 1783, âgé de 59 ans. Les hommes les plus distingués de l'Europe l'honorèrent de leur correspondance. Outre ses écrits poli-Il m. en 1543. On a de lui: de Motu octiques, qui ont paru dans les journaux du tems, il a publié plusieurs Discours et Sermons, remarquables par le style, qui ont été traduits dans plus. langues. Cooper (Miles), président du coll. du roi New-York, m. en 1785, âgé de 50 ans, a publié un vol. de Poésies, 1758, et un Sermon sur le gouvernement civil ; un Ecrit sur l'épiscopat en Amérique, et plus. Pamphlets sur différens sujets de politique.

tava Sphere; de Orbium cælestium revolutionibus, in-fol., 1566; une Traduction latine de Théophylacte Simocatta, Cracovie, 1509, în-4°. Gassendi

a écrivit sa vie.

COPHON, méd. Il a écrit une Des cription anatom. du porc, et un traité de Arte medendi, Hagueneau, 1532, in-8°, Strasbourg, 1535, in-8°; Venise, 1582, in-fol. On lui attribue: Traité des pur gatifs et des opiats. On ignore l'époque de sa naissance et de sa mort.

?

COOPMANS (George), méd. et directeur de l'univ. de Franeker, né à Mak- COPORELLA (P.-P.), de Potenza, kum en Frise en 1717, m. âgé de 83 ans. de l'ordre des mineurs conventuels, viIl a composé De nervorum anatome vait dans le 16 s. Il a laissé : Questiones contracta, 1764; une seconde édition, de matrimonio serenissima reginæ Anenrichie d'un chapitre de cerebri et ner-glice, etc., Neapolis, 1542, in-4°; de vorum administratione anatomică. Operibus misericordiæ et de Purgas torio.

COOTE (Sir Eyre), fameux général,

COPPENSTEIN (Jean-André), dominicain allemand, né vers l'an 1570, curé de Saint-Pierre d'Heildeberg, où il m. vers 1627. Il est aut. d'un ouv. de Controverse, imprimé à Magonza, 1626, 3 vol. in-4°.

COPPIER (Guillaume), né à Lyon, voyagea longtems, et publia une list. des Indes occidentales, Lyon, 1645, in-12; en 1670, Cosmographie spirituelle des vices et des vertus; Essai sur les définitions des mots, avec les noms des premiers inventeurs des arts.

[ocr errors]

COPPOLA (François), comte de Sarno, d'une ancienne famille de Naples, acquit de grandes richesses par le commerce maritime. Sa réputation le fit connaître de Ferdinand ler, roi de Naples, qui le fit venir à la cour et l'éleva aux premières dignités. Mais Coppola, emporté par une ambition déréglée, forma une conspiration contre la personne du roi, et excita une guerre civile. Convaincu du crime de lèze-majesté, il eut la tête tranchée le 15 mai 1487.

COPPOLA (Nicolas), de Palerme, prêtre séculier, m. en Espagne en 1697. il composa: Resolutionem geometricam duarum proportionum, etc., Madrid, 1690, et plus. autres ouv.

COPROGLI-PACHA (Mohammet), grand-visir durant la minorité de Mahomet IV, était Albanois, fils d'un père grec. Il embrassa le mahométisme, et s'établit dans l'île de Chypre. Le pacha de cette île le mena avec lui à la guerre de Perse. Le jeune Coprogli y signala sa valeur, et obtint le gouv. de Baruth. et ensuite celui d'Alep, Mahomet IV l'éleva à la dignité de grand-visir. Il gouverna l'empire des Turcs avec beaucoup de sagesse et de prudence. Il conquit une par-tie de la Transylvanie, et m. à Andrinople en 1663.-Coprogli-Pacha (Achmet), fils du précéd., grand-visir après son père, à l'âge de 22 ans, se signala également par son courage et par sa conduite. Il se rendit maître de Candie en 1669. La paix de Pologne fut le dernier onv. de ce grand ministre, m. en 1676, à 35 ans. Coprogli-Pacha (Mohammet), frère du preced., grand-visir en 1689, battit les impériaux, et rendit de grands services l'empire Ottoman. Il fut tué d'un coup de canon à la bataille de Salankemen.

COQ (Pierre le), supérieur de la congrégation des eudistes, né à Ifs près de Caen en 1728, m. à Caen en 1777. On a de lui plus. ouv. de théol.

COQ DE VILLERAY (Pierre-Franç.),

homme de lettres, né à Rouen en 1703. m. à Caen en 1778. Il a laissé: Ariana, ou la Patience récompensée, Paris, 1757, in-12; ouv. trad. de l'angl. de Hawkersworth; Abrégé de l'hist. de la ville de Rouen, Rouen, 1759, in-12; Mémoires historiques du comte Bethlem Nicklos, sur la Transylvanie, 1734, 2 vol. in-12; Réponse aux lettres philos. de Voltaire, Bale (Reims), 1735; in-12; Traité histor. et polit. du droit public de l'empire d'Allemagne, Paris, 1748, in-4°; Abrégé de l'Histoire de Suede, Paris, 1748, 2 vol. in-12.

COQUELET (Louis), né à Péronne en 1676, m. en 1754, a composé: Eloge de la Goutte; de Rien; de Quelque chose; de la Méchante femme; de l'Ane; Triomphe de la Charlatanerie; Calendrier des Fous; Almanach burlesque ; Almanach des Dames.

COQUELEY DE CHAUSSE - PIERRE (C. G.), avocat et censeur royal du 18e s., fut l'un des auteurs du Journal des Savans. On a de lui une parodie de l'Honnete Criminel, Paris, 1769, in-8°; Code de la Nature, poëme de Confucius, Paris, 1788, in-8°; le Roué vertueux, poëme, Lausanne (Paris), 1770, in-8°; Code de Louis XV, ou recueil d'édits, déclarations, ordonnances, etc., Paris, 1758, 12 vol. in-12.

COQUEREAU (Ch.-Jacques-Louis), méd., doct. régent de la faculté de Paris, membre de la société de médecine, né à Paris en 1744, m. en 1796, a laissé : Bibliothèque physique de la France, Paris, 1771, in-8°; en société, Galerie française, Paris, 171, 1772 2 vol. in-fol., Biblioth. histor. de la France, Paris, 1768, 1778, 5 vol.in-fol.

COQUILLART (Guillaume), poète et official de Reims vers l'an 1478, dont les poésies parurent à Paris en 1532, in-16, reimp. en 1723, in-8°.

COQUILLE (Guy. ), Conchilius Romanus, né à Decise en 1523, avocat au parlement de Paris, mourut en 1603. Henri IV lui offrit une place de conseiller d'état, mais il la refusa. Ses ouvr. ont été recueillis à Paris en 1665, et à Bordeaux en 1703, 2 vol. in-fol.-Coquille (Jean), parent du précéd., né comme lui à Decise, est aut. de: Magistri Johannis Coquille, Nivernensis Desesii Elegiarum liber, Paris, sans date.-Coquilie (N.), de la meme fam. des préced., m. à Paris en 1808, âgé de 62 ans. Dévoué dès sa jeunesse à l'instruct. publique, il fut successivement professeur, recteur et syndic de l'univers. de Caen,

puis conservat. de la bibliothèque Mazarine à Paris. La ville de Caen lui doit l'établissement d'une école de médecine elinique.

CORAM (Thomas), philantrope anglais, né vers 1618, m, en 1751, fonda, par sa générosité, l'hôpital des EnfansTrouvés, où il fut enterré. Le nord de l'Amérique lui doit une institution pour des jeunes filles indiennes.

CORARIO (Antoine), cardin., év. d'Ostics et doyen du sacré collége, né à Venise, m. en 1445, fut l'un des fondateurs de la congregation de St Gregoire in alga. On lui attribue une Histoire des affaires de son tems, qu'il a laissé manuscrite.

CORAS (Jean de), né en 1513 à Réalmont près d'Albi. Il professa le droit à Angers, à Orléans, à Paris, à Padoue, à Ferrare, et enfin à Toulouse, avec distinction; fut ensuite conseiller au parl. de cette ville, pnis chancelier de Navarre. S'étant déclaré pour la nouvelle réforme, il fut chassé en 1562. Le chancelier de l'Hôpital, son ami, le fit rétablir; mais ce retour lui coûta la vie, car il y fut massacré, en 1572, après les nouvelles de la St. Barthelemi. Ses différens Ouvrages sur le droit civil et canonique, en latin et en franç., ont été recueillis en partie à Lyon, en 1556 et 1558, 2 vol. in-fol.

Coras (Jacques de), de la famille du précéd. (dont il a écrit la Vie, en franç. et en latin, in-40, en 1673), était originaire de Toulouse, abjura le calvinisme, m. en 1677. Il est auteur du poëme de Jonas ou Ninive pénitente. Ses OEuvres ont été impr. en 1665, in-12.

CORAX, de Syracuse, vivait dans le 5 s. avant notre ère; c'est un des premiers qui aient réduit en système l'art de la parole. Il composa un Traité sur la rhetorique.

CORAZZI (P. D. Hercule), bénédictin du Mont-Olivet, né à Bologne en 1689, enseigna les mathémat. à Turin, où il m. en 1726. On a de lui: Dissertationes tres prima, de Physiologicis

animadversionibus Jos. Mariæ Lancisii in Plinianam Villam, in Laurentino detectam; secunda, de Ignibus etruscis; tertia, de pestis Bovillæ historia, Bononiæ, 1717; Dissertatio ad Michaelis Mercati Metallothecam, ibid., 1719, L'architettura militare di Francesco Marchi, difesa dalla critica del signore Alano Mallet Parigino, Bologna, 1720, des Discours et des Poésies lat.

CORBECHON on CORBICHON ( Jehan), né à Paris, religieux, chapel. |

du roi Charles V. Il fut employé à la traduction des ouvr. que ce monarque destinait à sa librairie du Louvre. On a de Corbechon le livre des propriétes des choses (De proprietatibus rerum), translaté du lat. en fr., manuscrit de la biblioth. impér., in-fol. Cet ouv. fut revu et corrigé par Pierre Forget Augustin, Lyon, in-fol., 1482, sous ce titre : Le grant Propriétaire, qui traicte de toutes les propriétés des choses naturelles.

CORBEIL (Pierre de), il fut successivement év. de Cambrai et archev, de Sens, eut pour disciple le pape Innocent III, qui employa ses talens dans plusieurs affaires importantes. Il m. à Sens en 1222. On a quelques fragmens de ses Ordonnances synodales.

CORBELLINI (Aurélien), théolog., né à St.-Germain en Piémont, de l'ordre des ermites de St.-Augustin, vivait dans le 17 s. Ses princ. ouvrages sont : Nouvelles décisions des cas de conscience; Leçons académiques sur les sonnets de divers auteurs; Portr. d'un bon prince; Consolation du chrétien; Des Poesies, etc.

CORBET (Richard), év. d'Oxford, puis de Norwich, chap. de Jacques Ier, né au comté de Surrey, m. à Norwich en 1632. On a un Recueil de ses Poésies impr. en 1648, in-8o, et 1772, in-12.

CORBET (Jean), théol. anglais nonconformiste, né à Gloucester, mourut à Londres en 1680. Il a écrit une Relation historique du gouvernement militaire de Gloucester au tems de la rébellion, in-4o; Emploi particulier de soi-même, 1681, in-12.

CORBIAN ou CORBIAC (maistre Peire), troubadour, florissait vers la fin du 13e s. Il est auteur de deux pièces intitulées : Les deux Boudeurs ribauds, qu'on trouve dans les m.ss. de la biblioth. impériale. Le Grand d'Aussy en a donné la traduction sous le titre des Deux Menestriers.

fut

CORBIERE (Pierre de), anti-pape, religieux de l'ordre de St.-François, élu pape en 1328, sous le nom de Nicolas, par l'autorité de Louis de Baviere, roi des Romains; mais ayant fait l'année suivante son abjuration à Pise, il fut mené à Avignon, où il demanda pardon au pape Jean XXII, la corde au cou. Il m. deux ou trois ans après.

né au

CORBIN (Jacques), avocat, Berry, m. à Paris en 1653, est auteur des Amours de Philocaste, Paris, 1601, in-12; de la Sainte-Franciade, Paris, 1634, in-8°¿ d'un Recueil de Plain

« PreviousContinue »