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nale porte Poliphili hypnerotomachia, trad. en francais par Jean Martin, Paris, 1546 et 1554, in-fol., sous le titre de Hypnerotomachie, ou Disc. du songe de Poliphile, ensuite par Béroalde en 1600, in-fol., fig.

COLONNE (Fabio), ou COLOMNE, cél, botan. et naturaliste, né à Naples en 1567, de Jérôme, fils naturel du card. Pompée Colonne. Ses ouv. sont : Plantarum aliquot ac Piscium historia, Naples, 1592, in-40, avec des gravures, Milan, 1744, in-40; Minus cognitarum rariarumque stirpium descriptio; itemque de aquatilibus, aliisque nonnullis animalibus libellus, Rome, 1616, 3 t., 1 vol. in-40; Dissertation sur les Glossopètres, en latin, qui se trouve avec un ouvrage d'Augustin Scilla, sur les corps marins, Rome, 1747, in-40. Il a travaillé aux Plantes de l'Amer., de Hernandez, Rome, 1651, in-fol., fig.; Dissertation sur la pourpre, en latin, réimp. à Kiel, 1675, in-40, avec des notes de Daniel Major, med. allem. La première édition est de 1616, in-4°; Sambaca lincea, overo dell' instrumento musico perfetto, libri III, Napoli, 1618, in-4°.

COLONNE (Franc.-Marie-Pompée), périt dans l'incendie de la maison qu'il habitait à Paris, en mars 1726. On a de lui Les principes de la Nature, vant l'opinion des anciens philosophes, 1525, 2 vol. in-12; Histoire naturelle de P'univers, 1734, 4 vol. in-12.

sui

COLRANE (Henri-Hare), lord, né en 1693 à Blechingly, au comté de Surry, m. en 1749, a composé un poëme lyrique, qui se trouve dans le Musæ Anglicana.

COLSON (Jean-François Gille), peintre, né à Dijon en 1733, m. à Paris en 1803, cultiva aussi l'architecture, la sculpture et les b.-lett. Il fit à Paris des cours publics et gratuits de perspective en 1765 et 1766, et au lycée des Arts en 1797. Il a écrit: Introduction à la connaissance des arts de goût et d'imitation en général, et de la peinture en particulier; des Poésies légères et des Contes en vers.

COLSON (Jean-Baptiste Gille, connu sous le nom de), peintre en miniature et en pastel, membre de l'académie de Saint-Luc, né à Verdun en 1686, m. à Paris en 1762. Colson s'attacha à la miniature, et peignit des sujets pour les tabatières, à l'encre de la Chine et au carmin.

COLTELLINI (Augustin), né à Florence en 1613, fonda en 1631, dans sa

maison, l'académie degli apastiti, où il fut un des premiers à encourager les jeunes gens à s'appliquer à l'art oratoire et à la poésie. II m. en 1693. On a de lui plus. ouv. tant en prose qu'en vers.

COLUCCIO (Salutato), né en Toscane en 1330, m. à Florence en 1406. On a de lui De nobilitate legum ac medicine, Venise, 1542; des Poésies latines, etc.

COLVIUS (Pierre), de Bruges en Flandre, sav. philologue du 16 s. a donné une édit. d'Apulée, Leyde, 1588, in-8°. Il a été, dit-on, tué du conp de pied d'une mule.

COLVIUS (André), sav. holland., né à Dordrecht en 1594, fut chapelain de l'ambassade des états-généraux auprès de la république de Venise, depuis 1620 jusqu'en 1623. De retour dans sa patrie, il fut ministre de l'église walonne de Dordrecht, jusqu'à sa m., arrivée en 1671. Il laissa une riche collection d'histoire naturelle, et des Lettres.-Son fils Nicolas Colvius, courut la même carrière, et fut adjoint à son père dans le ministère de l'église de Dordrecht en 1655, d'où il passa à celle d'Amst., où il m. en 1717, à 83 ans.

COLUMBA (Gérard), méd., né à Messine, florissait vers la fin du 15o s. Il a publié : Apologia pro illustri Francisco Bisso, etc., Messanæ, 1589, in-8°; De febris pestilentis cognitione et curatione; Disceptationum medicinalium libri duo, Messanæ, 1596, in-4°; Venetiis, 1600, in-4o; Francofurti, 1601, 1608, in-8°.

COLUMBUS (Realdus), méd. cél. du 16 s., né à Crémone au duché de Milan, enseigna l'anatomie à Rome avec distinction, où il m. en 1577. Ila laissé : De re anatomica libri quindecim, Venise, 1559, in-fol., réimp. à Paris en 1562 et 1572, in-8°; Francfort, 1590, 1593, 1599, in-8°.

COLUMELLE (Lucius Junius Modératus, né à Cadix, philos. rom. sous Claude, vers l'an 42 de J. C. On a de lui De re rustica, et De arboribus. Ces deux traités se trouvent dans Rei rusticæ scriptores, Léipzick, 1735, 2 vol. in-4°; en 1551 traduit par Catereau, in-4°; en 1773, Saboureux de la Bonnetrie a pub. une autre trad. avec des notes curieuses, Paris, 1773, 2 vol. in-8°.

COLUMNA (Guy), né à Messine en Sicile, suivit Edouard Ier en Angleterre, à son retour de la terre sainte. Il a composé vers 1287 une Chronique en 36 liv.; quelques Traités historiques sur l'An

gleterre; Hist. du siége de Troie, en latin, Cologne, 1477, in-4°, Strasbourg, 1486, in-fol.

grec et en latin, 3 vol. in-fol.; l'Edit. des cinq historiens grecs qui ont écrit depuis Théophane, pour servir de suite

On a de lui: Biblioth. des Pères pour les prédicateurs, 8 vol. in-fol.

COLUTHUS, poëte grec, né à Ly-à l'Hist. Byzantine, Paris, 1685, in-fol. copolis, vivait sous l'emp. Anastase Ier, qui régna depuis 491 jusqu'en 518. II reste de lui un poëme de l'Enlèvement d'Hélène, Bale, 1555, in-8°; Francf., 1600, in-8°, trad. en franç. avec des remarques, par du Molard, 1742, in-12; le Jugement de Páris.

COMAIRAS (Victor), gr.-vic. de l'ev. de Beauvais, m. à Paris en 1805, a publ.: Histoire du consulat romain; Vo oyage en Europe, faisant suite à l'Abrégé des Voy. de La Harpe; Abrégé de l'Astron. de Bailly, en m.ss.; Hist. de Marie Stuart; celle de la Pucelle d'Orléans; Balance politique des différens états de l'Europe.

COMBALUSIER (Franc.-de-Paule), méd., prof. de pharmacie dans l'univ. de Paris, membre de la société royale de Montpellier, né à St.-Andéol, m. en 1762. On a de lui des Ecrits polemiques sur les querelles des chirurgiens et des médecins; un Traité latin sur les vents qui affligent le corps humain, 1747, in-12, trad. en fr. par Jault, 1754, 2 vol. in-12, sous le titre de Pneumato-Pathologie, ou Traité des maladies venteuses.

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COMBE (Guy DU ROUSSEAU de la), av. de Paris, m. en 1749, à 44 ans a donné: Recueil de jurisprudence civile du pays de droit écrit et coutumier, 1 vol. in-4°; une édit. nouvelle du Praticien universel de Couchot; Nouveau Traité des matières crimin. 1736, in-4°, 1769, in-4°; Recueil de jurisprudence canonique et béné-, ficiale, 1 vol. in-fol., 1748, etc.

COMBE (Franc. la), né à Avignon, m. à Paris en 1793, a publié : Lettres du comte d'Orrery sur la vie de Swift; | trad. de l'angl., 1753, in-12; Lettres choisies de Christine, reine de Suède, 1759, in-12; Lett. sur l'enthousiasme, trad. de l'angl. de Shaftesbury avec sa Vie, 1762, in-12; Dictionnaire du vieux langage français, 1767, 2 vol. in-8°, Dialogue sur le blé la farine et le pain, avec un Traité de la boulangerie, 1777, in-8°.

COMBEFIS (Franç.), sav. religieux dominicain, né à Marmande, en 1605, m. à Paris en 1679. Il a publ. PEdition des Envr. de S. Amphiloque, de S. Methodius, de S. André de Crète, et de plus. Opuscules de Pères grecs; une Addit, à la Bibliothèque des Pères, en

|

COMBER (Thomas), théol., né en 1575 à Shermanbury, au comté de Sussex, m. en 1654. Il fut, en 1616, chapelain du roi Charles Ier, qui l'envoya en Ecosse conférer avec les théologiens presbytériens sur la forme du gouvern. de l'Eglise. Emprisonné pour son attachement au parti du roi, il éprouva beaucoup de mauvais traitemens. Les Mém. de sa vie sont écrits par Thomas Comber. Comber (Thomas), théol., doyen de Durham, de la même famille, né à Westerham au comté de Kent, en 1645, m. en 1699. Ses princ. ouvr. sont: Hist. scholastique à l'usage des liturgies; Le Compagnon à l'église 2 vol. in-8°; Suppositions de l'Eglise romaine dans les conciles des quatre premiers siècles; La Vie du doyen Comber, in-8°.

COMBES (Jean de), av. du roi au présidial de Riom, publ. en 1584 un

Traité des Tailles et autres subsides et de l'institution et origine des Offices concernant les Finances.

COMBES (Pierre de), aut. des Procédures civiles des Officialités, 1705, I v. in-fol. ; des Procédures criminelles, I vol. in-4°.

COMBES DES MORELLES (Perrette Marie de), née à Riom en 1728, a publ.: Méditations sur les événemens ile la vie; OEuvres spirituelles, 1758, 2 vol. in-12. Ces ceuvres renferment des poésies et des cantiques.

COMBET (Claude), dominicain et prédicat., né à Lyon en 1614, m. en 1689, a laissé: Oraisons funèbres du cardinal Alphonse de Richelieu, 1643, et d'Anne d'Autriche, 1666.

COMENIUS (Jean-Amos), gram. et théol. prot., né en Moravie en 1593, concut le dessein de réformer tous les colleges, et proposa une nouvelle méthode d'enseigner la jeunesse; la réformnation des écoles ne fut pas sa seule folie; il donna encore dans celle des prétendus prophètes qui s'imaginaient avoir la clef des prédictions de l'Apo-. calypse. Après avoir couru dans la Silésie, en Angleterre, en Suède, dans le Brandebourg, à Hambourg, etc. Comenius s'établit à Amst, où il m. en 1672. Il a composé: Nouvelle méthode d'enseigner; Commentaires sur l'Apo

calypse; Pansophiæ Prodromus, Oxford, 1637, in-8°; Historia fratrum Bohemorum, Halæ, 1702, in-4°; Janua linguarum reserata, Lesna, 1631, in-8°, l'édit. de 1661, in-8°, est en cinq langues.

COMES (Natalis), ou Noël CONTI, et non pas le Comte, né à Venise, m. vers 1582, a publ.: Une Traduction d'Athénée, en latin; Une Hist. de son tems, depuis 1545 jusqu'en 1581; Une Mythologie latine, in-co, Padoue, 1616, in-4°, trad. en fr. in-4°; Un poëme en 4 livres sur la Chasse, impr. ordin. à la suite de sa Mythologie.

COMÈS (Girolamo), peint. et poëte de Syracuse, vivait en 1655. On a de lui: Trattato dell' istabilità umana; Il Filosofo grossale in terza rima; Laudi del Malfrancese, et quelques autres Poëmes.

COMÉTHO (mythol.), fille de Ptérélas, dont la vie dépendait de la conservation d'un cheveu.

COMIERS (Claude), chan. d'Embrun, sa patrie, m. en 1693, à Paris où il professa les mathém. a travaille au Journal des Savans. Ses principaux

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ouvr. sont: La nouvelle Science de la nature des Comètes; Discours sur les Comètes, 1681; Trois Disc. sur l'art de prolonger la vie; Traité des Lunettes, 1682; Traité des prophéties, etc., contre le ministre Jurieu, in-12; Traité de la Parole, Paris, 1690, Liége, 1691, in-12.

COMITOLO (Paul), jés. de Pérouse, sa patrie, où il m. en 1626, à 80 ans. Il a écrit: Consilia moralia, in-4°; Traité des Contrats, etc.

COMMANDIN (Fréd.), excellent mathémat., né a Urbin en 1509, m. en 1575. Il a trad. du grec en latin': Archimède, Apollonius de Perge, Euclide, etc.

COMMANINI (Grég.); de Mantoue, chau., philos., théol. et poëte du 17 s., publia: Degli affetti della mistica teologia tratti della cantica; il figino, ou della pittura dialogo; et quelques

Poésies.

COMMANVILLE (l'abbé N. Echard de), prêtre de Rouen, viv. dans le 17 siècle. Il a donné: Vies des saints, 4 vol. in-8°; Tables géographiques et chronol, des archev. et év. de l'univers. Rouen, 1700, 1 vol. in-8°.

COMMELIN (Jérôme), cél. impr., né à Douay, m. à Heidelberg en 1598. Ses édit. sont recherchées. Il a donné de

savantes Notes sur Heliodore et sur Apollodore.

COMMELIN (Isaac), né à Amst. en 1598, m. en 1676. On a de lui: Relation du premier voyage fait aux Indes orient., 2 vol. in-4o; Vie du stathouder Frederic-Henri, prince d'Orange I vol. in-fol., 1651; trad. en franc. 1655, in-fol. En société avec Gaspard: Descript, histor. de la ville d'Amsterd. (en holland.), 1694, 2 vol. in-fol.

COMMELIN (Jean), botan. à Amst. en 1629. On a de lui : Nouveau Jardin; Catalogus plantarum indigenarum Hollandiae, Amst., 1683, 1685, in-12, Lugd. Batav., 1709, in-12. Ce catalogue contient 776 plantes. Catalogus plantarum Horti medici Amstelodamensis, pars prior, Amst., 1689, 1697, in-8°; ibid., 1703, in-80. Il a enrichi de notes et de comment. la 2e et 3e partie de l'Hortus Indicus Malabaricus, in-fol.

COMMELIN (Gaspard), profess, de botanique et direct du jardin d'Amst.,

membre de l'acad. des curieux de la nature, sous le nom de Mantius, m. en 1731, a publié: Plantæ rariores exotica Horti Amstelodamensis, 1713, in-4o, et d'autres livres de botanique. Il a fait le catalogue de l'Hortus Malabaricus, 1696, in-fol.; Description en lat. de la ville d'Amst., 1694, in-fol. Voy. Commelin (Isaac). Il a donné, conjoinHortus Amstelodamensis, 1697 et 1701, tement avec Jean Commelin, son oncle,

2 vol. in-fol.

COMMENDISCH (Laurent), peint. du 16e siècle, né à Vérone, excellait à peindre les batailles.

COMMENDON (Jean-Franc. ), cél. cardinal, ne à Venise en 1524, d'un père philosophe et médec. Le pape Jules III fui confia plusieurs affaires importantes. Marcel II, Paul IV et Pie IV qui l'honora de la pourpre, le chargèrent de plusieurs commiss. du même genre. Pie V le fit son legat en Allemagne et en Pologne. Il m. à Padoue en 1584. Il laissa quelques Pièces de vers dans le recueil de l'acad. des Occulti, dont il avait été le protect. L'évêque Gratiani d'Amélie, a pub. sa vie en fatin, Paris, 1669, in-4o, traduite en franç. par Fléchier, in-4o, et 2 vol. in-12.

COMMERSON (Philibert), méd. et botaniste du roi, né en 1727 à Châtillonlès-Dombes, m. à l'Ile-de-France, où il accompagnait Bougainville dans son voy. autour du monde, en 1773. Il fit une très-grande collection de botanique,

qu'il a légnée au cabinet du roi. Il a pnhlie l'Ichthyologie en 2 vol. in-4o; un traité intitulé le Martyrologe des bola

nistes.

COMMINES (Philippe de La Clite de), historien franc., chambellan de Louis XI, et sénéchal de Poitiers, né en Flandre; il passa les premières années de sa jeunesse à la cour de Charl.-le-Hardi, duc de Bourgogne, et quitta ce prince pour s'attacher à Louis XI qui lui donna sa confiance, vécut avec lui dans une gr. familiarité, et l'employa en diverses négociations import. Après la mort de ce prince, Commines suivit Charles VIII à la conquête du royaume de Naples; mais sa faveur ne fut pas stable. On l'accusa, sous ce roi, d'avoir favorisé le parti du dac d'Orléans, depuis Louis XII. Il fut arrêté et conduit à Loches, où on l'enferma dans une cage de fer. Après une prison de plus de deux ans, tant à Loches qu'à Paris, il fut absous de tous les crimes qu'on lui imputait. Il n'eut aucun crédit sous le règne de Louis XII, pour lequel il s'était attiré des affaires si få cheuses. Il m. dans son château d'Argenton en Poitou, en 1509, à 64 ans. On a de lui: Mémoires pour l'histoire de Louis XI et de Charles VIII, dep. 1464 jusqu'en 1498, dont la meilleure édition est celle de l'abbé Lenglet du Fresnoy, Paris (Lond.), 1747, 4 v. in-4°, Elzévir, 1648, in-12.

COMMIRE (Jean), jés., né à Amboise en 1625, m. à Paris en 1702. La lecture des auteurs anciens, jointe à ses talens naturels, lui donna ce bon goût, cette aménité, cette pureté et cette éloquence de style qui règne dans tous ses écrits. Il enseigna les b.-lett. et la théol On a de lui 2 vol. de Poésies latines et d'OEuvres posthumes, 154. On estime surtout ses Odes et ses Fables.

COMMODE (Lucius - AElius-Aurélius), emper. romain, né à Rome l'an 161 de J. C., d'Antonin le philosophe et de Faustine. Quelques jours après la mort du père, le fils fut proclamé empereur l'an 180. Des philos. égalem. sages et savans le cultivèrent, mais la nature l'emporta sur l'éducation. On vit en lui un second Néron. Comme lui il fit périr les plus cel. personnages de Rome. Il

traita les sénateurs et les chefs de l'empire avec une cruauté extrême, corrompit

ses propres soeurs et se livra aux débauches les plus infâmes. Commode, dont le plaisir était, non pas de gouverner ses états, ou de conduire ses armées, mais de se battre contre les lions, les tigres, les léopards et ses sujets, alla dans sa

chambre écrire un arrêt de mort contre ceux qui avaient osé lui donner des avis. Martia, sa concubine, ayant découvert son projet, lui présenta un breuvage empoisonné au sortir du bain. Commode s'assoupit, se réveilla, vomit beaucoup: on craignit qu'il ne rejetât le poison, et on le fit étrangler l'an 192 de J. C.

COMMODIANUS GAZEUS, auteur du 4 s. On a de lui un ouvr. latin intitulé Instructiones. Rigaud le publia, pour la première fois, en 1650, in-4°; et Davis l'a donné en 1711, à la fin de son Minutius-Félix.

COMMODO (André), peintre, né à Flor. en 1560, m. en 1638, était unique pour copier les tabl. des grands maîtres. On cite de lui un Jugement universel comme son meilleur ouvrage.

COMO (Ignace-Marie), m. à Naples en 1750, a publié : Inscriptiones stylo Lapidario vitas exhibentes summorum pontificum et cardinalium regni Nenpolitani. Histoire de la célèbre confrérie de la très-sainte Trinité de Naples, en italien; un grand nombre de Poésies et des Epigrammes.

COMPAGNO (Scipion), bon peint. de paysages, né à Naples en 1624, vivait encore en 168; il enrichissait ses tabl. de petites figures représentant divers sujets. Dans la galerie de Vienne, on voit de ce peintre la vue de Naples avec son port pendant une éruption du Vésuve; une vue de Pouzzole.

COMPAGNONI (Pompée), évêque d'Osimo et de Cingoli, né à Macerata en 1693, m. à Osimo en 1774. Il est auteur de Mémoires historiques et critiques de l'Eglise et des évêques d'Osimo, Rome, 1782, 5 vol. in-4°.

COMPATEC (René), Napolitain distingué dans le 15° siècle, souvent cité dans les écrits de Sannazar et de J. Jov. Pontanus, mort à Naples; il a jugé à propos de transmettre à la postérité son aversion pour le mariage. La voici: Quid agam, quæris? Quiesco. Qui sum scire cupis? Fui. Vitæ quæ fuerint condimenta rogas? Dolor, labor, luctus; servire superbis dominis; patriæ videre excidium; quos caros habes sepelire : nam uxoris quidem molestias nunquam

sensi.

COMPTON (Henri), prélat anglais, né en 1632, m, en 1713, évêq. d'Oxford en 1674, et év. de Londres en 16-5. Il fut, dans le même tems, chargé de l'éducation des princesses Anne et Marie, depuis reines d'Angleterre. Il travailla ardemment à l'établissement du prince

d'Orange sur le trône d'Angleterre. Ce prélat m. à Sulham. On a de lui: Une Traduction, de l'italien en anglais, de la Vie de dona Olympia Maldachini; Un Traité sur la communion; Des Sermons, etc.

COMSI ou COINSI, prieur de SaintMédard de Soissons, m. en 1236, a laissé | un recueil de contes dévots en vers francais, sous le nom de Miracles de Notre-Dame.

COMTE (Louis le ), sculpteur, né à Boulogne près Paris, m. en 1694, membre de l'académie de peinture et de Sculpture en 1676, on voit de lui à Versailles Louis-le-Grand, vêtu à la romaine, un Hercule, la Fourberie, le Cocher du cirque; deux groupes représentant Vénus et Adonis, Zéphyre et Flore.

Bor

COMTE (Louis le ), jés., m. deaux, sa patrie, en 1729, dans un âge avancé, fut envoyé à la Chine en qualité de missionnaire et de mathématicien en 1685. A son retour, il publia 2 vol. de Mémoires, in-12, en forme de lettres, sur l'état de cet empire. Cet ouvrage fut dénoncé, censuré par la Sórbonne, et condamné au feu par un arrêt du parlement, du 6 mars 1762. Le P. d'Avrigny en entreprit la défense.

COMTE (Jean le), né à Beauvais, prof. les b.-lett. au coll. Mazarin, depuis 1688 jusqu'en 1707. On a de lui quelques poésies latines du genre lyrique.

COMTE de Bièvre (le) procureur du roi à Romorentin, m. sur la fin du 18e s., a publié: Histoire des deux Aspasies, 1737, I vol. in-12; Examen désintéressé des differens ouvrages faits pour déterminer la figure de la terre, 1738, in-12; Examen de trois dissertations que Désaguilliers a publiées sur la figure de la terre, 1738, in-12.

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COMTE (Florent le ), sculpteur et peintre, m. à Paris en 1712. Il a publié : Cabinet de singularités, d'architecture, peinture, sculpture et gravure. Paris 1699, 1700; 3 vol. in-12.

COMUS, (mythol. ) Dieu qui présidait aux festins, aux réjouissances nocturnes, aux toilettes des femmes et des hommes qui aimaient à se parer.

CONCA (Sébastien ), peintre d'histoire, né à Gaëte en 1679, m. à Naples, en 1764. Ce peintre entendait les grandes compositions. Clément XI le choisit pour décorer de peintures à fresque et à l'huile P'église de St.-Clément.

CONCHILLOS (Jean), peintre espagnol, né à Valence où il m. en 1711ɔ

à 70 ans, alla à Madrid pour perfec

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tionner son talent. Revenu à Valence il y fit plusieurs ouv. qui établirent sa réputation; on lui doit à Valence l'établissement d'une académie de peinture, sculpture et architecture.

CONCHES (Guill. de), gram. et théol., m. verslan 1150. Il a composé: Gloses sur les Evangiles; De naturis creaturarum, sive de opere sex dierum, lib. 33. Il a paru dès l'origine de l'imp., en 2 vol. in-8°, sans date ni lieu d'impression.

CONCINI ou CONCINO, connu sous le nom de maréchal d'Ancre, né à Florence, où son père, notaire, devint secrét. d'état. Concini vint en France en 1600, avec Marie de Médicis, femme de Henri-le-Grand. D'abord gentilh. ordinaire de cette princesse, il s'éleva de cette charge à la plus haute faveur par le crédit de sa femme. Après la mort de Henri IV, Concini acheta le marquisat d'Ancre, fut fait premier gentilh. de la chambre, et obtint le gouvern. de Norm. Ensuite devint maréchal de France. La fortune et les hauteurs de cet étranger excitèrent la jalousie et les ressentimens des grands seigneurs de France. Louis XIII ordonna qu'on arrêtat le maréchal. L'Hôpital-Vitry, chargé de cet ordre, lui demanda son épée de la part du roi, et, sur son refus, le fit tuer à coups de pistolet, sur le pont-levis du Louvre, le 24 avril 1617. Son cadavre fut traîné par les rues. Le parlement le déclara convaincu de crime de Lèze-Majesté, condamna sa femme à perdre la tête, et déclara leur fils ignoble et incapable de tenir aucun état dans le royaume.

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CONCINNA (Daniel), dominicain né dans un village du Frioul vers 1686, m. à Venise en 1756. Benoît XIV forma très-souvent ses décisions sur les avis de ce savant religieux. Ses principaux ouv. en ital. sont: La discipline ancienne et moderne de l'Eglise rom. sur le jeune du carême, 1742, in-4°; Mém. hist. sur l'usage du chocolat les jours de jeune,' Venise, 1748, Lucques, 1749, in-8° Explication des quatre paradoxes qui sont en vogue dans notre siècle, in-4o, 1746; Dogme de l'Eglise romaine sur l'usure, in-f., Naples, 1746; de la Religion révélée, etc., Venise, 175, in-4o, Les plus connus en latin sont: Theologia christiana dogmatico-moralis, 1746, 12 vol. in-4°; De sacramentali absolutione impertienda aut differendá recidivis consuetudinariis, 1755, in-f.; De spectaculis theatralibus, Rome, 1752, in-4°. -Concinna (Nicolas), theol. dominic.,

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