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Bathilde, et m. en 660. Dans un tems de disette, après avoir épuisé ses coffres, fit enlever les lames d'argent dont son père Dagobert avait fait couvrir le chevet de l'église de Saint-Denis, et en fit distribuer le produit aux pauvres.

CLOVIS III, fils de Thierri III, roi des Français, lui succéda en 691, et régna 5 ans sous la tutelle de Pépin Héristel, maire du palais, qui s'était emparé de l'autorité royale. I m. en 695, à 14 ans.

CLOWES (Guillaume), chirurgien de Jacques VI, roi d'Ecosse (qui fut appelé Jacques Fer depuis son avénement à la couronne d'Angleterre et d'Irlande, en 1603), a composé: New and approved treatise concerning the cure of the french pox by the unctions, 1575, in-8°, réimp. à Londres en 1585, 1596; et en 1637, in-40, sous ce titre: A brief and necessary treatise touching the cure of the disease now usually called morbus gallicus or lues venerea.

CLUENTIUS, Romain: accusé par sa mère Sosie d'avoir fait mourir Oppianicus son beau-père, l'an 54 avant J. C. Cicéron prit sa defense, et prononça en sa fav. la belle oraison Pro Cluentio.

CLUGNY (François de), oratorien, né l'an 1637 à Aigues-Mortes en Languedoc, m. à Dijon en 1665. On a de lui: OEuvres spirituelles, en io vol·

in-12.

CLUTIUS ou CLUTT (Ogier), passa, au commenc. du 17 s., à Montpellier, où il étudia la botanique, voyagea trois fois en Afrique; il revint à Amsterd. en 1634 et 1636. Il a donné: Calsave, sive dissertatio lapidis nephritici seu jaspidis viridis, à quibusdam Callois dicti, naturam, proprietates et operationes exhibens, Rostochii, 1627, -12; Opuscula duo singularia, De nuce medica, De hemerobio, sive, ephemerő insectó et maïali verme, Amst., 1634, in-4o.

CLUVIER ou plutôt CLUWER (Philippe), cél. géographe, né à Dantzick en 1580. Il voyagea en Anglet., en Fr. en Allemagne, en Italie. De retour à Leyde, il enseigna avec distinction, et y m. en 1623. Ses ouvr. sont: De tribus Rheni alveis, in-4°; Germania antiqua, Leyde, 1616, 1 vol. in-fol.; Italia antiqua, Leyde, 1624, 2 vol. in-fol.; il faut y joindre Sicilia antiqua, Sardiana el Corsica, Leyde, 1619, in-fol.; Introdtio in universam geographiam, tam veterem quàm novam, trad. en français par le père Labbe, 1697, in-40, Amst. avec les notes de Reiskius, et réiarpr. en

latin, 1729, in-4°, par les soins de Bruzen de La Martinière, Cluvier (Jean, fils du précéd., professeur d'hist. à Leyde, donné un Abrégé d'hist. universelle réimpr plusieurs fois en Holl., et dont l'une des dern, édit. est de 1663.

CLYMENE (mythol. ), nymphe, fille de l'Océan et de Thétis. Apollon l'aima et l'épousa.

CLYTEMNESTRE (mythol.), fille de Tyndare et de Léda, mariée à Agamemnon; pendant que ce prince était aut siége de Troie, s'abandonna à de crímifnelles amours avec Egyste. Agamemnon, de retour de son expédition, fat massacré en sortant du bain par les deux amans.

CYTIE (mythol.), fille de l'Océan et de Thétis, fut aimée du Soleil, et concut une telle jalousie de s'en voir abandonnée ponr Leucothoé, qu'elle se laissa phosa en une fleur appelée heliotrope ou mourir de faim; Apollon la métamor“ tournesol, parce qu'elle regarde toujours l'astre de la lumière.

qui déclarèrent la guerre aux dieux. VulCLYTIUS (mythol. ), l'un des grans cain, armé d'une massue de fer rouge, l'assommá.

CNAGEUS (mythol.), ami de Castor et Pollux, qui le conduisirent à Phidna. l'enleva avec la statue de la déesse. Il y séduisit la prêtresse de Diaze, et

CNEPH (mythol.), nom de l'etre su prême chez les Egyptiens.

CNOEFFEL (André), conseiller-médecin de Jean Casimir, roi de Pologne était de Bautzen, dans la haute Lusace. On a de lui: Epistola de podagra сиratá, Amstelodami, 1643, in-12, Gorlicii, 1644, in-12; Methodus medendi febribits epidemicis et pestilentialibus, Argentorati 1655, in-12.

COBDEN (Edouard), theolog. et poëte, né en 1684, m. en 1764, rect, de St.-Austin à Londres, et chapel. du roi d'Angleterre George II. Il a publié 1 vol. de ses Poésies; des Sermons, 1767, 1 volume.

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COBENTZELL (le comte Louis de), né à Bruxelles en 1753. Il fut, au mois d'oct. 1779, envoyé à Pétersbourg en qualité d'ambassad. En 1795, il conclut, au nom de l'emp. d'Autriche, un traité d'alliance avec l'Angleterre et la Russie. Le 17 oct. 1797, il négocia le traité de Campo-Formio, puis au mois de déc. suivant, à Rastadt, une convention militaire avec le général Bonaparte, Le g fé vrier 1801, il conclut la paix à Lunéville avec Joseph Bonaparte, nr. à Vienne en

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1809.- Cobentzeli (le comte Philippe de), chevalier de la Toison-d'Or, gr. croix de l'ordre de Saint-Etienne, etc., m. à Vienne en 1810, après avoir rempli plusieurs emplois; il fut ambassadeur d'Autriche en France, depuis 1801 jusqu'en 1805. Il est le dernier rejeton de sa famille.

COBETT (Thomas), célèbre ministre et écrivain, né en 1608 à Newbury en Angleterre; il fut pasteur de la preniière église d'Ipswich jusqu'à sa mort, arrivée en 1686. 11 a publie un Traité sur le 5 commandement; La puissance du magistrat civil en matière de religion; un ouvrage sur le baptéme des enfans.

COBOURY (Raschydeddyne Aly), méd., natif de Cobour, l'an 239 de l'hegire, et de J. C. 853. Cet homme était si habile dans son art, que le peuple l'aurait volontiers accusé de magie. Il a laissé un Traité en arabe des médicamens simples.

COCALE (mythol.), roi de Sicile: il donna l'hospitalité à Dédale, persécuté par Minos, roi deCrète, qui lui redemanda en vain le fugitif.

COCCAPANI (Camille), de Carpi en Italie, un des plus cél. prof. de b.-lett. du 16 s., m. à Ferrate en 1591. On a de lui: Errata Bendinelli in P. Scipionis vita, Mutine 1750; Commento sulla poetica d'Orazio, en m.ss.

COCCÉIUS, habile archit. de Rome, s'est rendu cél. par plusieurs beaux édifices. Le tems en a respecté quelques-uns, tel que le temple dédié à Auguste par Calfurnius, dans la ville de Pouzzoles, au royaume de Naples, et qui est aujour d'hui la cathédrale de cette ville. Une entreprise encore plus considérable l'a immortalisé: c'est la grotte qui allait de Cumes au lac d'Averne. Une tradition ancienne lui attribue également celle de Naples ou de Pouzzoles.

COCCÉIUS on COCK (Jean), né à Brême en 1603, prof. de theol. à Leyde, où il m. en 1669, a encore aujourd'hui un grand nombre de sectateurs appelés coccciens. Sa manière singulière d'interpréter l'Ecriture-Sainte, souleva contre lui Voetius, Desmarets et plusieurs autres protestans. Il a publié des Commentaires sur la Bible. On a recueilli ses -ouvr. en 10 vol. in-fol., les 8 1ers, Francfort-sur-le-Mein, 1689; les 2 derniers, Amsterd., 1706.

COCCEIUS (Henri), jurisconsulte né à Brême en 1644, prof. en droit à Heidelberg, à Utrecht et à Francfort, où il m. en 1719, baron de l'empire. On

a de lai: Juris publici prudentia com pendiosè exhibita, 1695, in-8°; Hypomnemata Juris, 1698, in-8°; Prodromus justitiæ gentium, in-8°; Deductiones Consilia, in-fol.; un rec. de ses Thèses, en 4 vol. in-8°.-Ccccéius (Samuel de), fils du précédent, né à Francfort vers la fin du 17e s., m. en 1755, ministre d'état et grand-chanc. du grand Fédéric. On lui doit une édit. lat. du Traité de la guerre et de la paix, de Grotius, Lausanne 1755, 5 vol. in-4o.

COCCHI (Antoine), prof. de méd., de chirurgie et d'anatomie à Florence, né, à Mugello en 1695, et m. à Florence en 1758. L'empereur le fit son antiquaire. Il a écrit: Discori sopra Asclepiade, 1758, in-40; a publ. un m.ss. grec, avec, la trad. latine, sur les fractures et luxutions, tiré d'Oribase et de Soranus Florence, 1754, in-fol.; un Recueil de pièces de médecine et de physique, traduit en franc. par Puisieux, Paris, 1762, in-12, et d'autres ouv.

COCCHI (Antoine-Célestin), méd. du 18e s., à Rome. On distingue parni ses ouv. Lectio de musculis et motu musculorum, Romæ, 1741, 1743, in-4°; Dissertatio physico-practica, etc.. Roma, 1746, in-8°; Leida, 1750, in-8°, etc., etc.

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COCCIUS (Josse), savant, natif de Bilfeld, d'abord lutherien, embrassa la religion catholique à Cologne, et fut chanoine de Juliers, On a de lui: le Trésor catholique, 15 9 et 1600, reimp. à Cologne, 1674, 2 vol. in-fol.

COCCOPANI (Jean), mécanicien architecte et peintre,, né à Florence en 1582, m. en 1649, passa à Vienne en 1622; l'empereur l'employa en qualité d'ingénieur. De retour à Florence, il bâtit pour le grand-duc le beau palais de VillaImperiale, et le couvent des religieuses de,

Sainte-Thérèse.

COCH (Mikitar), doct. arménien né vers l'an 1136 de J. C., m. l'an 1213 de J. C. Il a laissé m.ss. des ouv. de piété plus. pièces de Poésies et de Chansons.

COCHET DE SAINT-VAL ALLIER (Melchior), jurisc., cons. et président au parlement de Paris, où il m. en 1738, a 74 ans, connu par un Traité de l'Indult, 3 vol. in-40. Il a laissé en 1735 un fonds de dix mille livres de rente, pour marier chaque année, à perpétuité, une demoiselle de Provence.

COCHET (Jean), prêtre et prof. de philosophie au college Mazarin, né à Favergues, m. à Paris en 1771, publia un

Cours de philos. abrégé, et des Elémens de mathématiques, tirés des cahiers de Variguon.

COCHIN (Henri), avocat cél., né à Paris en 1687, où il m. en 1747. Une modestie singulière rehaussait l'éclat de ses vertus et de ses talens. Ce que Bernard a pu recueillir des ouv. de Cochin forme 6 vol. in-4°, Paris, 1751 et suiv., précédés d'une preface de l'éditeur.

COCHIN (Jean - Denis), docteur de Sorbonne, curé à Paris, où il naquit en 1726, m. en 1783. Il a laissé des Prones, 4v. in-12; Exercices de retraite, in-12; OEuvres spirituelles, etc.

COCHIN (Charles-Nicolas), grav., né en 1688 à Paris, où il m. en 1754. Ses principales estampes sont: Rebecca; saint Basile; l'Origine du feu, d'après Fr. Le Moine; Jacob et Laban, d'après Restout; la Noce de village, d'après Vaiteau; et le rec. des Peintures des Invalides.

sanne,

les symptômes et la cure des maladies
qui attaquent les gens de mer.Son Traité
fat impr. en anglais à Lond. en 1696,
in-8°. La continuation parut en 1697,
1708 et 1736, in-8°, trad en allem.
Rostoch 1726, in-80; l'Histoire des
flux de ventre, Lond. 1710 et 1724,
in 8°, Economia corporis humani,
Lond. 1695, in-8°, 1596, in-12; The
symptom, nature, cause and cure of
a gonorrhea, Lond. 1713, 1719, 1728,
in-8°, en lat., sous le tit. de Virulenta
gonorrhea symptomata, naturą, causæ
et curatio, Lugd. Batav. 1717, in-12.
Devaux a trad, en franç. ce Traité, Paris,
1730, in-12.

écriv. anglais, m. en 1677, a publ. un
COCKER (Édouard) maît. d'école et
livre d'écriture appelé Cocher's morals;
Petit Dictionnaire anglais.
un Traité d'arithmétique fort utile; un

COCLÈS (Barthél. ), méd., chirur., distillat., physion. et chiromancien. On croit qu'il vécut vers l'an 1500, là écrit: Anastasis chiromantiæ et physiognomic ex pluribus et penè infinitis autoribus, Bononiæ, 1504, in-4o, Argentorati 1336, in-8°; Physiognomic compen

gentorati 1633, in-80, en fr., Paris, 1560, in-12, sous le tit. de Compendion' et brief enseignement de physiognomie. et chiromancie, etc.

COCHIN (Charles - Nicolas), fils du précéd., dessinat. du cabinet du roi, né à Paris en 1715, où il est m. en 1790, garde des dessins du Louvre, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, et secrét. de l'acad. de peinture. Il a écrit beau-dium, quantum ad partes capitis, Arcoup d'ouv. sur la peinture. Les principaux sont: Voyage d'Italie, ou Recueil d'observations sur les ouv. d'archit., de peinture et de sculpture que l'on voit dans les principales villes d'Italie, Lau1773, 3 vol. in-8°; les Mysotechniques aux enfers, 1763, in-12. COCHLÉE, en lat. Cochlaus (Jean), natif de Nuremberg, chan de Breslan, où il est m. en 1552, à 72 ans. Il disputa vivement contre Luther, Osiander, Bucer, Melanchthon, Calvin, et les autres aut. des nouvelles opinions. Ses principanx ouv. sont: Historia Hussitarum, in-fol. De actis et scriptis Lutheri, in-fol., 1549, De vitá Theodorici regis Ostrogothorum, Stockholm, 1609, in 40; De emendanda ecclesiá, 1539, in-8°, rare

COCKBURN (Catherine TROTTER), célèbre par son esprit, née à Londres en 1679, morte en 1719, fille du capitaine David Trotter. A 17 ans elle avait donné úne tragédie intit. Agnès de Castro. En 168 l'Amitie fatale, jouée au théâtre de Lincoln's-Inn-Fields, etc. Le doct. Birch a publié en 1751 la Collection des œuvres, de cette dame, avec sa vie.

COCKBURN (Guil.), méd, angl., fut employé au service de la marine en qualité de méd. de l'escadre bleue, et fit des remarques sur la nature, les causes,

COCONAS, gentilh. piémontais, décapité en 1574, pour avoir voulu, avec La Mole, enlever le duc d'Alençon, qu'ils devaient mettre à la tête des ré1576. Dans l'affreuse journée de la Saint-Barthelemi, il exerca les plus grandes cruau

belles. Sa mémoire fut rétablie en

tés contre les calvinistes.

COCQUIÙS ou Cock ( Gisbert), në à Utrecht, minist. à Kokkengen, où il m. en 1707, a écrit: Hobbes elenchomerius; Anatome Hobbesianismi Utrecht, 1668 et 1680, in-8°.

COCUS (Robert), theol. anglais, vicaire de Leeds, m, en 1604, a laissé ? Censure quorumdem scriptorum, etc. 1523, in-4°.

COCYTE (mythol. ), fleuve des enfers, représente sous la forme d'un vieillard tenant une urne, d'où s'échappent des flots qui, après avoir circonscrit un cercle, vont se perdre dans l'Acheron.

CODDE (Guillaume Van der), né à Leyde en 1575, où il fut prof. de lang, hebraïque. Il m. en 1619, a écrit des Notes sur le prophète Osée, 1621, in-4°; Sylloge vocum versuumque proverbialium, 1623.-Codde (Jean. Adrien

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CODDINGTON (Guillaume), surnommé le père de Rhode-Island, passa en Amérique en 1630; il y fut assistant, et l'un des magistrats de Massachussetts, et devint gouverneur dans les années 1674 et 1675 m. en 1678. On trouve dans les Souffrances des Quakers, de Besse, une Lettre qu'il avait écrite en 1674 au gouv. de la Nouv.- Angl.

CODINUS (George), curopalate de Constant. vers la fin du 15e s., laissa un Extrait sur les antiquités de Constantinople, 1655, in-fol., qui fait partie de la Byzantine; un Traité curieux des offices du palais et des églises de Constantinople, et d'autres ouv. en grec et en latin, 1648, in-fol.

OC

CODOURY LE HANYFY ( AboulHosseyn Ahmed, fils de Mohammed), doct. et écriv. musulman, né à NissaBour l'au 572 de l'hégire, 982 de J. C., m. en 1037 de cette ère, à 55 ans, de réyasset (éphore) des sectaires hanyfys de l'Irac. Son principal ouv. est: Traité des dogmes de Hanyfet, fondateur de la secte qui porte son

cupa

nom.

le

rang

CODRINGTON (Christ. ), Anglais, né à la Barbade en 1668, où il m. en izor. Il a laissé quatre Poëmes insérés dans le Musæ anglicanæ.

CODRONCHIUS ( Baptiste ), méd. d'Imola en Italie. Les bibliographes lui attribuent: De christiana et tutd medendi ratione libri duo, varia doctriná referti; cum tractatu de baccis orientalibus et antimonio, Ferrariæ, 1591, in-4°, Bononiæ, 1629, in-40; De morbis veneficis ac veneficiis libri quatuor, Venetiis, 1595, in-80; Mediolani, 1618, in-8°; De vitus vocis libri duo, Francofurti, 1597, in-8°.

CODRUS, dernier roi d'Athènes, consulta, dit-on, l'oracle sur les Héraclides qui ravageaient son pays. Il fut répondu que le peuple dont le chef serait tué demeurerait vainqueur. Cette réponse lui inspira la pensée généreuse de se déguiser en paysan pour se dévouer ; il fut tué par un soldat qu'il avait blessé å dessein d'accomplir l'oracle, l'an 1095 av. J. C. Les Athéniens réduisirent après ša mort leur état en république, et furent gouvernés par des magistrats auxquels on donna le nom d'archontes. Médon, fils de Codrus, fut le premier,

CODRUS, poète latin, dont parle Juvénal, était si pauvre, que son indi→ gence a passé en proverbe : Codro pauperior. Ce poète vivait sous l'empire de Domitien, et avait composé un poëme intitulé la Théséide.

CODURE (Philippe ), protestant, né à Annonay, m. en 1660, embrassa la relig. cathol. après avoir été ministre å Nîmes. On a de lui un Commentaire sur Job, Paris, 1561, in-4°, et le Traité des mandragores, Paris, 1647 et 1667, in-8°, sous ce titre Diatriba quod Dodaïm Genes. 7, et cant. 7, mandragoræ non sint, sed tubera, gallicè.

COECH on KOECK, ou Kouck (Pierre), architecte, peintre et grav., né à Alost, dans les Pays-Bas, voyagea en Italie et en Turquie, et revint s'établir à Anvers. Il fit dans l'emp. ottoman une suite de Dessins gravés depuis en bois, qui représentaient les cérémomonies propres à la nation chez laquelle

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il était m. en 1551. Il a écrit: Traités de géométrie, d'architecture et de perspective.

COEFFETEAU (Nicolas), dominic., né à Saint-Calais en 1574, fut nommé á l'évêché de Marseille par Louis XIII; il m. en 1623. Henri IV l'avait choisi pour écrire contre le roi de la Grande-Bretagne. On a de lui: Histoire romaine depuis Auguste jusqu'à Constantin in-folio, Paris, 1647; une Traduction de Florus; des livres de piété, etc.

CELIUS(Gaspard), peint. et poète, sous le pontificat de Clément VIII et de Paul V, a laissé plus. Comédies; deux poëmes, l'an de la Prise de Rome, et l'autre de la Vie des poètes, etc.

COELLO (Alonso-Sanchez), peintre portugais, fut élève d'abord de Raphael à Rome, et ensuite d'Antoine Moro en Espagne. Son talent distingué le fit appeler le Titien portugais. Philippe II le nomma son peintre, et le combla de bienfaits. I m. en 1590 à 75 ans.

COEN (Jean-Péterson), gouvern. des établissem. hollandais aux fudes orient. ét fondateur de la ville de Batavia, né Hoorn en 1587. En 16:7, il fut gouvern. de Bantam, et quitta cette place en 1619, pour le comptoir de Batavia. Cette ville fut détruite, et Coen la rebâtit. Il revint en Europe en 1623, mais en 1627, il retourna à Batavia, qu'il défendit contre l'emper. de Java. Ce dernier perdit tant de monde qu'il s'ensuivit une peste, dont Coen mourat en 1629.

COETIVY (Prégent seign. de), géntilhomme breton, fut fait amiral de Fr.

en 1439, et tué d'un coup de canon au siége de Cherbourg, en 1450, après s'être signalé à la bataille de Formigny. « Ce fut un gr. dommage et perte pour le roi, dit l'histor. de Charles VII. » — Coetivy (Alain de), frère du précédent, successiv. évêq. de Dol, de Cornouailles, d'Avignon, et ensuite cardinal; il m. à Rome en 1474, à 69 ans. C'était un homme audacieux, il reprocha en plein consistoire au pape Paul II qu'il avait masqué tous ses vices, pour surprendre les suffrages du sacré collége.

COETLOGON (Alain-Emmanuel), né en 1646, d'une famille de Bretagne, passé du service de terre à celui de mer en 1670, se trouva à onze batailles navales, entr'autres aux combats de Bantry en Irlande en 1688, de la Hogue en 169, et de Velez-Malaga en 1704, fut nommé, en 1716, vice-amiral, mais ne voulut pas payer les finances du brevet qui était de 120,000 livres; il répondit qu'il n'en paierait pas un sou, qu'il avait toujours mérité les honneurs où il était parvenu, et n'en avait jamais acheté. Quatre jours avant sa mort, on lui envoya le bâton de maréchal. Il répondit à son confesseur, qui lui annonça cette nouvelle, qu'une telle grâce l'aurait flatté autrefois, mais que, près de sortir du monde, il le priait de ne lui parler que de son néant. Il mourut en 1730.

COETLOSQUET (Jean-Gilles), né en 1696, év. de Limoges en 1740, se démit de cet évêché en 1758, pour reniplir la place de précept. des enfans de Fr. en 1784. On attaquait devant lui les principes et le caractère de d'Alembert. « Je ne connais point sa personne, dit l'évêq. de Limoges, qui n'était point encore son confrère dans l'acad., mais j'ai toujours oui dire que ses moeurs étaient simples et sa conduite sans reproche. Quant à ses Ouvrages, je les relis souvent, et je n'y trouve que beaucoup d'esprit, de grandes lumières et une bonne morale. »

COEUR (Jacques), né à Bourges, d'un père qui était dans le commerce, se rendit cél. par ses talens et par ses richesses; devint argentier de Charles VII, administra les finances, et devint le plus riche particul. de l'Europe, par le commerce qu'il faisait en Orient avec les Turcs et les Perses, en Afrique avec les Sarrasins. Charles le mit, en 1448, au nombre des ambass. envoyés à Lausanne pour finir le schisme de Félix V. Ses ennemis et ses envieux profitèrent de cette absence pour le perdre. Le roi, oubliant ses services, l'abandonna à l'avidité des courtisans, qui Tom. I.

partagèrent ses dépouilles. On l'accusa faussement d'avoir empoisonné Agnès Sorel, morte en couche en 1451. On l'envoya en prison à Poitiers; le parlem. lui fit son procès, et le condamna à faire amende honorable et à payer 100,000 écus; il fut transféré dans le couvent des cordeliers à Beaucaire. L'un de ses facteurs, nommé Jean de Village, lui facilita le moyen de se sauver à Rome. Le pape Calixte III lui ayant donné le commandement d'une partie de la flotte qu'il avait armée contre les Turcs, il m. en arrivant à l'île de Chio, sur la fin de 1456. Une partie des biens de cet illustre négociant fut rendue à ses enfans, en considération des services de leur père.

Un d'eux, Coeur (Jean), archevêque de Bourges, se fit estimer par son mérite, et m. en 1455.

COFFEY (Charl. ), écrivain dramat., né en Irlande, m. en 1745, auteur de pièces de théâtre, dont une farce intit. le Diable à payer. Coffey, difforme de corps, a joué souvent lui-même, à Dublin, le rôle d'Esope, à son profit. Outre ses pièces de théâtre, il a encore donné d'autres Poésies.

COFFIN (Charles), né à Buzanci en 1676, vint à Paris, où il m. en 1749, devint principal du college de Beauvais en 1713. En 1718, l'université de Paris l'élut recteur. Il est principalem. connu par les Hymnes qu'il composa pour le Bréviaire de Paris, imprimé en 1736, en 4 vol. in-4° et in-12. L'avocat Lenglet a publié, en 1755, un Recueil complet de ses œuvres, 2 vol. in-12.

COFFINHAL DU BAIL (P. A.), méd., ensuite homme de loi, puis juge du trib. du 10 août à Paris, enfin juge et viceprésid. du cruel trib. révol. de Paris fut en 1793 et 1794 un de ceux dont le nom parut le plus souvent à la tête des sentences de mort qui souillèrent cette epoque. Il périt enfin sur l'échafaud, le 18 ther. an 2 (27 juillet 1794), comme complice de Fouquier - Tinville et de Robespierre. Coffinhal, avait beaucoup d'instr., mais un caract. violent.

COGAN (Thomas), méd. angl., né au comité de Sommerset, m. à Manchester en 1607. Ona de lui : Le port de la santé pour faciliter les étudians, 1586; le Préservatif contre les maladies contagieuses; Epistolarum familiarium Ciceronis Epitome.

COGER (Fr.-Marie), prof. d'éloq. au coll. de Mazarin, et ancien rect. de l'univ., né à Paris en 1723, où il m. en 1789. Il a donné: VExamen de l'Eloge.

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