Haye, où il m. en 1695. Il est l'édit. de plus. ouvr. de son père. On lui attribue Le Comte de Soissons, nouvelle galante; 1699, in-12. Claude (JeanJacques), fils du précéd., né à la Haye en 1684, pasteur de l'église française de Lond. en 1710, et m. en 1712, a publié deux Dissertations latines, l'une sur la Salutation des anciens et l'autre sur les Nourrices et les Pédagogues, un vol. de Sermons.

CLAUDE D'ABBEVILLE, capuc., missionn. au Brésil en 1612; il revint au Havre en 1613, m. en 1632. Il a publié Hist. de la mission des P.P. capucins à l'ile de Maragnan et terres circonvoisines, etc. Paris, 1614, in-12, fig.; Hist. chronol. de la vie de la bienheureuse Colette, vierge, de l'ordre de Sainte-Claire; Paris, 1619, in-12, ibid., 1628, in-8°.

CLAUDER (Gabriel), méd. des élect. de Saxe, et membre de l'acad. impér. d'Allem. né à Altenbourg en 1633, Ses princip. ouvr. sont: Dissertatio de tineturá universali, vulgo lapis philosophorum dictá, Altenburgi, 1678, in-4°, Norimbergæ, 1736, in-40; Methodus balsamandi corpora humana aliaque majora, sine evisceratione et sectione hucusque solitá, Altenburgi, 1679, in-4°; Dissertatio de cinnabari nativá Hungaricá longá circulatione in majorem efficaciam fixata et exaltatá, Ienæ, 1684, in-4°; Praxis medica generalia monumenta, Chemnitzii, 1729, in-8°. Clauder (Jean-Chrétien), fils du précéd., fut aussi méd., publ. Physiologia pulsús, Ienæ, 1689, in-4°.

Clauder (Chrétien-Ernest), membre des curieux de la nature, a publié : Gorgonea metamorphosis, seu mirabibis calculi humani historia, elc. Chemnitz, 1728, in-40; Praxis medicolegalis, oder XXV ausgelesene Casus, etc. Altenb., 1736, in-4°.

CLAUDIA, vestale (mythol.), ac ́cusée d'un inceste. Vesta, suivant la fable, fit un prodige en sa faveur pour manifester sa sagesse.

CLAUDIA, fille de Néron et de Poppée, fut surnommée à sa naissance Augusta. Elle m. au bout de 4 mois. Neron décerna un temple à sa fille, lui donna un prêtre, et la mit au rang

des déesses.

CLAUDIEN (Claudius), poète latin, natif d'Alexandrie en Egypte, florissait sous Arcadius et Honorius, qui lui firent ériger une statue dans la place Trajane. Ses vers sont coulans et

remplis d'esprit; mais sa latinité n'est pas assez pure. On estime principal. ses Invectives contre Rufin et contre Eutrope, et son poëme de l'Enlèvement de Proserpine. Parmi les édit. de Claudien, on estime la Ire de Vicence, 1482, in-fol.; celle de Heinsius le fils, Elzevir, 1650, in-12; celle de Barthius, Francf., 1650, in-4°; celle des Variorum, 1665, in-80; l'édit. in-4°, 1677, ad usum Delphini; et celle de BurAmst., 1760, in-4°. Ses oeuvr. compl. ont été trad. en fr. par Souquet de la Tour, Paris, 1798, 2 vol. in-8°.

man,

CLAUDIEN-MAMERT, un des plus savans hommes de son tems, prêtre et frère de Mamert, archev. de Vienne, m. en 473 ou 474, a publié : Traité sur la nature de l'ame, Hanau, 1612; et Swic. kau, 1655, 1 vol. in-8°; l'Hymne de la Croix, que l'on chante le vendredi-saint; Pange, lingua, gloriosi prælium certaminis, etc.

CLAUDINI (Jules-César), né à Boulogne, où il professa son art, m. en 1618. Ses principaux ouv. sont: De crisibus et diebus criticis tractatus, Bononiæ, 1612, in-fol.; Basilea, 1620, in-8°; Tractatus de catarrho, ibid., 1612, in-fol.; Quæstio de sede facultatum principum, Basileæ, 1617, in-4°; Parisiis, 1647, in-40.

CLAUDIUS (Appius), consul l'an de Rome 488, surnommé Caudex, à cause d'une espèce de navires en radeaux, qu'il employa pour faire passer à son armée le détroit de Messine, battit le roi Hieron, attaqua ensuite les Carthaginois, et les défit complètement. De retour à Rome, il obtint les honneurs du triomphe.

CLAUDIUS PULCHER (Publius), fils d'Appius Clodius Cæcus, consul rom. l'an 249 av. J. C., avec L. Julius Pullus, perdit une bataille navale en Sicile contre les Carthaginois, et une autre devant le port de Drenapi contre Asdrubal, qui coula à fond plus. vaisseaux des Rom., en prit 93, et poursuivit les autres jusqu'auprès de Lilybée. On attribua les défaites de Claudius à son mépris pour les augures. De retour à Rome, il fut déposé.

CLAUDIUS (Marius Victor ou Victorinus), rhéteur et poète, né à Marseille, m. vers 445, a laissé un Poëme sur la Genèse en vers hexamètres, et une Epitre à l'abbé Salomon, contre la corruption des moeurs de son siècle, imprimés in-8°, 1536, 1545, 1560, avec les poésies de saint Avite de Vienne.

CLAUDIUS CENTINIANUS, grammairien, introduisit dans la langue latine l'usage de substituer l's à l'r dans plus. mots, et on prononça fusius et Valesius pour furins et Valerius.

CLAVENA (Nicolas), né à Belluno dans l'état de Venise vers la fin du 16e s., où il exerca la pharmacie. Dans ses courses sur les montagnes, il trouva une espèce d'absynthe, sur laquelle il composa un traite intitule: Historia de absy thio ambellifero, dont il donna la figure, Ceneda, 1609, in-4°, Venise, 1610 et 1611. Il y ajouta un aute traite sur une antre plante: istoria scorzoneræ Italiæ.

CLAVENA (Jacques-Antoine ), protonotaire apostolique et doyen du chap. de la cathedrale de Trévise, vivait vers le milieu du 17 s. Il a publié : Clavis clavence aperiens naturæ the uros, etc. Le fond de cet ouv. est puise dans l'istoire des plantes dites de Lyon.

CLAVER (Pierre), jes., issu d'une maison de la Catalogne, mn, en 1654, Age d'environ 72 ans, missionnale pour prêcher la foi à Carthagène e dans les provinces voisines. Sa vie a été publice en espag. et en italien; depuis, en franeais, Paris 1751, in-12.

CLAVERET (Jean), avocat, né à Orléans. Venu à Paris, il rer onça au barreau: m. en 1666. Il donna eu théâtre diverses pièces : l'Esprit fort; le Pélerin amoureux les Eaux de Forges; PEcuyer; la Visite différée, le Roman du marais, comédie; et Proserpine, tragédie, 1639 il a donne une Traduct. de Valère-Maxime, Paris, 1059, a volumes in-12.

CLAVERGER (Jean), avocat au parlement, conseiller, maître des requêtes de la reine Marguerite, a publié un recueil de poésies francaises, contenant l'Euthymie, ou du Repos d'esprit; la Thémis, ou des Loyers et peines, avec des sonnets et des quatrains moraux.

CLAVERS (Henri), né à Louvain en 1735, où il m. en 1790, recteur de l'université, cel. par la résistance qu'il opposa en 1788, à la destruction de cette école, par son exil et les mauvais traitemens qu'il essuya.

CLAVIÈRE (Etienne de), de Bourges, fut avocat au parlement de Paris, où il m. en 1622. Son ouvrage le plus connu est son édit. de Claudien, Paris, 162, in-4°, avec des notes. On a encore de lui une édition de Perse, avec des com mentaires, Paris, 1607, in-8°, et un gr. nombre d'autres ouv, que l'on ne consulte plus,

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CLAVIÈRE (Etienne), banquier à Genève, où il est né en 1735, fut cél. dans les révol. de France et de Genève. Lorsque le parti des représentans se fut soulevé en 1782 contre la magistrature genevoise alliée de la France, Clavière, homme d'un esprit actif et turbulent, fut remarqué parmi les notables de oe parti d'insurges, et manifesta contre la France les dispositions les plus inconsidérées. Oblige de s'expatrier avec autres, ils passèrent en Angl. à l'époque de la révolution en 1789. Clavière rentra en france avec Duroveray, Divernois, qui furent accueillis par Necker, Ils se lièrent avec Brissot et Clavière fut nommé ministre des finances au mois de mais 1792, destitué au mois de juin suivant. Mais après la fameuse journée da 10 août contre Louis XVI, Clavière fut réintégré, et devint membre du conseil exécutif, qui fut substitué au gouvernement detruit. Poursuivi par Robespierre et son parti, Clavière fut arrêté le 2 juin, après les événemens du 31 mai 1793. II se perca le sein d'un poignard en disant : « La victime échappera aux bourreaux.» On a de lui: De la France et des EtatsUnis, ou de l'importance de la révolution de l'Amérique pour le bonheur de La France, etc., 1787, in-8°; Lettres de M. Linguet, Londres, 1788, in-8°; Opinions d'un créancier de l'état sur quelques matières de finances, 1789, in-8°; Dissection du projet de M. levêque d'Autun, 1790, in-80; Réponse au Mémoire de M. Necker, 1790 & in-8°; Adresse des amis des Noirs à l'Assemblée nationale, 1791, in-8°; De la Conjuration contre les finances 1792, in-8°; Du Monétaire métallique, fragment, 1792, in-8°.

ČLAVÍGERO (François-Xavier), jésuite, né au Mexique vers l'an 1720, composa une histoire de sa patrie, intitulée: Storia antica del Messico, cavata da' migliori storici spagnuoli, e da' manoscritti, e pitture antiche degli Indiani, Césene, 1780 et 1781, 4 vol. in-8°. Cette histoire a été traduite en anglais et en allemand.

CLAVIGNY (Jacques de La Mariouse de), abbé de Goudan, chanoine de Bayeux, sa patrie, m. dans cette ville en 1702, a publié la Vie de Guillaume-le-Conquerant, roi d'Angleterre, Bayeux, 1675, in-12; Prières tirées des psaumes que David a faits pour lui comme roi, 1690, in-12, etc.

CLAVIJO (Ruy Gonzalez de ), envoye en ambassade auprès de Tamerlan, par Henri II, roi de Castille, en 1403,

et

visita la Perse, l'Arménie, le Khorâçân et un grand nombre d'autres pays, publia un journal de son voyage sous le titre de: Historia del gran Tamerlan, e itinerario y enarracion del viage y relacion de la embajada, etc., Séville, 1582, et Madrid, 1782.

CLAVIJO Y FÁXARDO (don Joseph), espagnol, m. à Madrid en 1806, où il était vice directeur du cabinet d'histoire natur., et rédacteur d'un journal intitulé: El Pensador. Il a continué pendant plus de 20 ans la rédaction du Mercurio historico y politico de Madrid, dont il était chargé depuis 1773. Il a traduit en espagnol l'Histoire naturelle de Buffon, Madrid, Ibarra, 1785 et 1790, 12 vol. in-8°. Clavijo fut directeur du theâtre de los Sitios.

CLAVIUS (Christophe), jésuite, savant mathématicien, né à Bamberg, envoyé à Rome, où Grégoire XIII l'employa à la correction du calendrier. Il m. à Rome en 1612, à 75 ans. Ses ouv. ont été rec. en 5 vol. in-fol.

CLAY (Jean), dit le jeune, né à Meissen en 1616, m. en 1656 à Kitzingen en Franconie, a donné des Tragédies sacrées, des Cantiques et des Pastorales. On trouve de grands détails sur ce poète dans le dictionnaire de Jordens, Leipzig, 1806, in-8°.

CLAYTON (Jean), botaniste anglais, né à Fulham dans le comté de Kent en 1693, alla en 1705 dans la Virginie, où il fit sur l'hist. natur. de cette contrée des observations, qui sont insérées dans les transactions philos. Le recueil de plantes dont il forma un herbier, et qu'il fit parvenir à Gronovius, donna lieu à ce dernier de concert avec Linné, de rédiger un ouvrage sous ce titre : Flora Virginica exhibens plantas, quas in Virginia, J. Clayton collegit, Leyde, 1739 et 1743, in-80, 2 part., réimpr. dans la même ville, 1762, in-4o avec une carte géographique. Clayton m. en 1773 dans la Virginie.

CLAYTON (Robert), évêque de Clogher en Irlande, né à Dublin en 1695, m. en 1758, a publié : Journal

commerce, Dantzick, 1724 et 1726, 3 part. in-fol.; l'Arithmétique démonstrative, dont y a a eu un grand nombre d'édit. et quelq. autr. ouv. sur les changes et les monnaies de Hambourg.

CLAUSIER (Jean-Louis), médecin, né à Aheim, m. à Paris vers le milieu du 18e siècle. Il a traduit en français l'ouvrage de chimie de G. Rothe, sous ce titre Introduction à la chimie, avec deux traités, l'un sur le sel des métaux et l'autre sur le soufre anodin du vitriol, Paris, 1741, in-12. Il est auteur des Principes généraux de la theorie et de la pratique de la pharmacie, etc., Paris, 1747, in-40. Il est éditeur de la Pharmacopée universelle raisonnée, trad. de l'anglais de Quincy, Paris, 1749, in-4°.

CLAUSUS, roi des Sabins, réunit ses forces à celles de Turnus contre Enée.

C'est de ce prince que descendait Appius

Claudius.

CLAY (Jean), philologue allemand, né vers l'an 1533 à Herzberg, et m. au *bourg de Bendeleben en 1592, a publié un grand nombre d'ouvrages, des traductions, et quelques poëmes tirés de P'Ecriture. Sa Grammaire allemande est estimée, Leipsick, 1578, in-8°; Nuremberg, 1720, in-12. Sa Vie a été écrite par J.-E. Goldhagen, 1751, in-4°.

Sinai, 1753, in-4° et in-8°, en anglais; Introduction à l'Histoire des Juifs, traduite en français, Leyde, 1747, in-4o; Defense des histoires des vieux et nouveau Testamens, contre Bolingbroke, 1754, 3 vol. in-8°, etc., etc.

CLEANTHE, philosophe stoïcien né à Asson dans l'Eolide, en Asie, 240 ans avant J. C. Il gagnait sa vie à tirer de l'eau pendant la nuit, afin de pouvoir étudier le jour. L'aréopage l'ayant appelé pour déclarer quel métier le faisait vivre, il amena un jardinier et une bonne femme il puisait de l'eau pour l'un, et pétrissait pour l'autre. Les juges voulurent lui faire un présent; mais il le refusa. Après la mort de Zénon, il remplit sa place au Portique, et eut pour disciples le roi Antigone et Chrysippe, qui fut son successeur. On dit qu'il se laissa mourir de faim, à l'âge de 70 ans. Il ne reste de lui que des fragmens dans les Stromates de Clément Alexandrin, et dans Carmina novem Poetatum de Plantin, 1568, in-8°.

CLEARQUE, Spartiate, envoyé à Byzance par sa république, profita des troubles de cette ville pour s'ériger en tyran. Il fut rappelé à Lacédémone mais il aima niieux se réfugier dans 'Ionie, près du jeune Cyrus, que d'obéir. Après la victoire d'Artaxerce sur ce prince son frère, Cléarque alla chez

Tissapherne, satrape d'Artaxerce, avec plusieurs officiers grecs. Tissapherne les arrêta, et les envoya au roi, qui les fit mourir l'an 403 avant J. C.

CLEARQUE, philos. péripatéticien, et disciple d'Aristote, natif de Sorli, composa divers ouvrages, dont il ne reste qu'un fragment dn Traité touchant le Sommeil.

CLEEF (Joseph Van), peintre, surnommé le Fou, né à Anvers, de Willem de Cléef, fut reçu à l'acad. de cette ville en 1518; il devint un des meilleurs

coloristes de son tems. On cite entr'autres un tableau représentant saint Côme et saint Damien, fait pour l'autel des chirurgiens, dans l'église Notre-Dame d'Anvers.

CLÉEF (Henri), peintre de genre et de paysage, né à Anvers en 1500 environ. On a conservé de lui des ruines antiques, qui ont été gravées. Cleef (Martin), peintre, frère du précéd, né à Anvers en '1520, réussissait très-bien dans le genre en petit. Il m. à 50 ans.

CLEEF (Jean Van), peint. de l'école flamande, né à Vanloo en 1646, m. en 1716. Il passe pour celui des peintres flamands qui avait le mieux entendu l'art des draperies.

CLEGHORN (George), méd. écossais, né près d'Edimbourg, m. à Dublin en 1789. On a de lui un Traité des maladies de Minorque, 1750.

CLELAND (Jean), consul à Smyrne, né à Londres en 1697, m. en 1789. De retour en Angleterre, il écrivit en angl, un livre obscène, trop connu en Angleterre, intitulé Mémoires d'une Fille publique, 2 vol. in-12.

CLELIE, fille romaine, donnée en otage à Porsenna, lorsqu'il mit le siége devant Rome, vers l'an 507 av. J. C., pour rétablir les Tarquins sur le trône, se sauva et passa le Tibre à la nage. Elle fut renvoyée à Porsenna, qui l'avait redepar ses ambass; mais le prince, admirant la vertu de cette jeune fille, lui permit de retourner à Rome avec ses Jeunes compagnes. Le sénat lui fit ériger ane statue équestre.

mandée

Son ouv. le plus considérable est un traité De corrupto Ecclesiæ statu Wittemberg, 1608, et Helmstadt, 1620, in - 4o, inséré dans le Spicilège du P. d'Achéry, et plus. Lettres. On a une édit. des œuvres de cet auteur, Leyde, 1613, in-4°.

CLÉMENCE (Joseph Guillaume) chanoine de Rouen, né au Havre de Grâce en 1717, m. à Rouen en 1792. Il a composé la Défense des livres de phie de l'Histoire, 1777, 1 vol. in-8°;\ l'ancien Testament contre la philoso Authenticité des livres, tant du nouveau que de l'ancien Testament, etc., Paris, 1782, 1 vol. in-8°; les Carac tères du Messie, vérifiés en Jésus de Nazareth, Rouen, 1776, 2 vol. in-8°.

CLEMENCET (D. Charles), bénéd., de la congr. de St.-Maur, né à Painblanc, appelé à Paris dans le monast. des BlancsManteaux, où il m. en 1778. Il a publié : L'Art de vérifier les dates, 1750, in-4o, qu'il composa avec D. Durand, et qu'il fit réimpr. avec D. Clément, 1770, in-fol. On en a donné une nouv. édit., Paris, 1783-1787, 3 vol. in-fol.; Lettre à Moré

nas,