sur la force de la poudre à canon, et sur le mouvement de l'air dans la propagation du son. On a encore de Chéseaux Dissertations critiques sur la partie prophétique de l'Ecriture sainte, Paris, 1751, in-8°; un Traité de la comète de 1743; une Table des équinoxes du soleil et de la lune; et des Elémens de cosmographie et d'astronomie.

CHESEL (Jean-Van), peintre flamand, né en 1644, étudia la manière de van Dick. S'étant rendu à Madrid, il fit beaucoup de portraits: et composa, pour l'ornement du cabinet de la reine Louise, femme de Charles II, beaucoup de peintures, entre autres l'Histoire de Psyché, sur des planches de cuivre. Il suivit à Tolede, la seconde femme de Charles II, où il fit de nouveaux portraits. Envoyé à Paris pour peindre Philippe V, il y m. en 1708.

CHESELDEN (Guillaume), chirurg. célèbre de Londres, memb. de la société royale de Londres, correspondant de l'acad. des sciences de Paris, premier associé étranger de l'acad. de chirurgie de Paris, né en 1688. Il a pub.: Traité de la taille au haut appareil, Londres, 1723, m. en 1752 à 64 ans; Osteographia or the anatomy of the bones, Lon1733.

'dres,

CHESNAYE (Nicole de la), écriv. fr., qui vivait sous le règne de Louis XII, est auteur d'un ouvrage fort rare, intit.: La Nef de santé, Paris, 1507, 1511, in-4°, fig. goth.

CHESNAYE-DESBOIS (FrançoisAlexandre-Aubert de la), né à Ernée dans le Maine, en 1699, m. à Paris, à l'hôpital, en 1784, est auteur d'un grand nombre d'ouvrages médiocres, et surtout de Dictionnaires, dont la nomenclature se trouve dans les divers ouvrages de bibliographie.

CHESNE (André Du), appelé le Père de l'Histoire de France, né en 1584 à l'Ile-Bouchard en Touraine, fut écrasé, en 1640, par une charette, en allant de Paris à sa maison de campagne à Verrière. On a de lui: Histoire des papes, Paris, 1653, 2 vol. in-fol.; Histoire d'Angleterre, Paris, 1634, 2 vol. in-fol., L'Histoire des cardinaux français, achevée en partie par son fils; Recueil des historiens de France, don't il a donné les 4 premiers volum. in-fol. Son fils Francois DU CHESNE, héritier de l'érudition de son père, publia le cinquième ; Historic Francorum et Normannorum scriptores, Faris, 1619, in-fol. ;.

Les Généalogies de Montmo

rency, 1624 Vergy, 1628; Dreux, Chatillon, Guines, 1631 Chasteigniers, 1634; Béthune, Chasteigniers, 1634; de Béthune, 1639, 7 vol. in-fol.; Hist. des ducs de Bourgogne, 1619 et 1628, 2 vol. in-4°; Bibliotheca Cluniacensis, Paris, 1614, in-fol., etc.; Biblio

thèque des auteurs qui ont écrit l'hist. et topographie de la France, Paris, 1618; seconde édition, 1627, in-8°.

CHESNE (Jean-Baptiste Phlipotot du), jésuite. né en 1682 au village du Chesne en Champagne, dont il prit le nom, m. en 1755. Il a écrit: Abrégé de l'Histoire d'Espagne, in-12; Abrégé de l'Histoire ancienne, in-12; le Prédestinatianisme, 1724, in-40; Histoire du Baïanisme, 1731; Science de la jeune noblesse, 1730, 3 vol. in-12.

CHESNE (Joseph du), Quercetanus, seigneur de la Violette, med. ordinaire du roi et savant chymiste, né à l'Armagnac, m. à Paris en 1609. Ses ouv. sont: la Folie du monde, en vers français 1583, in-4o ; le grand Miroir du monde, 1593, in-8°; Traité sur la cure des arquebusades; Antidotaire spargyriquez Apologie des chymistes. On a publié à Francfort, en 1648, 3 vol. in-4o, un recueil de ses œuvres sous le titre de Quercetanus redivivus.

CHESNEAU (Nicolas), en latin Querlucus, né en 1521 à Tourteron en Champagne, enseigna d'abord les b.-lett. au coll. de la Marche, puis fut chan. et doyen de St.-Symphorien de Reims, où il m. en 1581. Ses ouv. sont: Hexastichorum moralium libri duo, Paris 1552, in-fol.; Epigrammatum, libri II; Hendecasyllaborum liber, et Sybillinorum oraculorum periocha, Paris, 1552, in-4°; Poetica meditatio de vitá et morte D. Franc. Picart, 1556, in-4° ;

luti et aquarum Barbotanensium, Parisiis, 1672, 1683; in-8°; Lugduni Batavorum, 1719, 17 (3, in-4°.

CHESNÉCOPHORUS (Nicolas ), chancelier de Suède, né dans la province de Nericie vers le milieu du 16e s., fut employé par Charles IX dans les affaires les plus importantes. Son princip. ouv. est intit. Expose des motifs qui ont engagé les Etats de Suède a oter la couronne au roi Sigismond. Il est écrit en suedois.

CHESNÉCOPHORUS (Jean), premier prof. de med., établi par le gouvernement de Suède à l'université d'Up Upsal, en 1613, mort en 1635, a public: Dissertationes de Plantis, Upsal, 1620, 1626, in-4°, et un ouv. en suédois sur les maladies contagicuses.

CHESTERFIELD (Philippe Doriner Stanhope comte de), né à Londres en 1694, m. en 1773, a été un des meilleurs philosophes moralistes d'Angleterre. Il fut, en 1722, capitaine aux gardes suisses; en 1726 membre de la chambre baute; eu 1728 ambassadeur à La Haye. A son retour à Londres, son éloquence et ses talens lui donnèrent une grande influence dans la chambre haute. Il avait obtenu le gouvernement de l'Irlande, où son humanité et son humeur libérale ont rendu sa mémoire très-chère. Ses ouv. sont: Bramine inspiré, trad. en fr. en un petit vol. in-12; Lettres à son fils, Amst., 1776, 4 v. in-12; trad. en franc.: les OEuvres complètes de Chesterfield ont été imprim. à Londres, 1777, 2 vol. grand in-40, auxquelles on joint ses Lettres, qui forment aussi 2 vol. in-4°, Londres, 1778.

CHETARDIE (Joachim Trotti de la), bachelier de Sorbonne et cué de Saint-Sulpice de Paris, né en 1636 a!! château de la Chétardie dans l'Angoumois, m. à Paris en 1714. On a de lui : Homélies pour tous les dimanches et fétes de l'année, 3 vol. in-4°; Catéchisme de Bourges, 2 v. in-12, et i v in-4°; Explication de l'Apocalypse par l'histoire ecclésiastique, Bourges, 1692, in-8° et in-40; Entretiens ecclésiastiques, 4 vol. in-12.-Chetardie (le chevalier de la ), neveu du précéd., m. vers 1700, a composé: Instruction pour un jeune seigneur, La Haye, 1683', in-12, Instruction pour une princesse, Anisterdam, 1685, 1702, in-12, Liége, 1771, in-12, etc.

CHETWODE (Knightly), théolog. anglais doyen de Glocester. Il a cerit quelques Poëmes et la Vie du lord Ros

common, qui n'a jamais été imprimée : m. en 1720.

CHEVALET ou CHIVALET (Antoine), gentilhomme dauphinois, n'est connu que par la Vie de saint Chris-, tophe, élégamment composée en rɩme française, et par personnages, Genoble, 1530, in-4°.

etc.

CHEVALIER (Antoine-Rodolphe), né à Montchamps près de Vire en 1507, protestant et zelé propagateur de la reforme. Oblige de quitter la France, il passa en Angleterre, où il enseigna le français à la princesse Elisabeth. Appelé successivement à Strasbourg età Genève, pour professer l'hébreu, l'amour de la patrie le rappela à Caen, d'où la guerre civile le chassa après la St.-Barthélemi. Il s'enfuit à Guernesey, où il mourut en 1572, laissant une édit. imparfaite de la Bible en quatre langues. On estime,` dans le grand nombre de ses ouvrages, sa Grammaire hebraïque. La Bible Polyglotte de Walton renferme plus. traduct. de Chevalier.

CHEVALIER ou DE CHEVALIER Guillaume), méd. et astronome, né à Saint-Pierre-le-Moutier en Nivernais. On n'a aucune certitude sur l'époque précise de sa naissance et de sa mort. Il

est auteur des Trois visions du décès ou

de la fin du monde, toutes par quatrains, poëme, 1584; d'un Recueil d'oeuvres et melanges poctiques, où les plus curieuses

raretés et diversités de la nature divine et humaine sont traitées en stances, rondeaux sonnets et épigrammes, Niort, 1647, in-8°.

CHEVALIER (Jean), jés. né à Poligny en 1585. Il exerça pendant près de trente ans la grande prefecture du college de la Flèche, où il m. en 1614. Il est auteur de Prolusio poëtica seu libri carminum heroicorum, variorumque poëmatum, Flexiæ, 1638, in-8o; sec. édit., 1647.

CHEVALIER (Nicolas), Francais réfugié à Utrecht, à cause de la religion protestante qu'il professait, a publié : Recherches curieuses d'antiquités venues d'Italie, de la Grèce et de l'Egypte, et trouvees à Nimègue, à Santen etc., Utrecht 1709, in-folio, et beaucoup d'autres ouv.

CHEVALIER (Jean-Damien), né à Angers, méd. de Paris On a de lui: Réflexions crit. sur le Traité de l'usage des différentes saignées, principalement de celle du pied, par Sylva, Paris, 1730, in-12; Lettres à M. Dejean, sur les maladies de Saint-Domingue, Paris, 1752, in-12: m. en 1770..

Son style est emphatique, et son érudition prodiguee sans sujet.

CHEVILLARD (Jean), généalog., né dans le 17 s., publia: Le grand armorial, ou Cartes de blason, de chronol. et d'hist., Paris, sans date, in-fol. Il a laissé en m.ss. un Recueil de blason et armoiries des prévôts des marchands, échevins, etc. de la ville de Paris, depuis 1268 jusqu'en 1729, avec une table alphab. et blasons coloriés, in-40. — Chevillard (Jacq.), son fils, a donné un Dict. herald. gravé, Paris, 1723, in-12, et un grand nombre d'autres cartes concernant l'art héraldiq.

- Chevillard (Louis), généal., m. en 1751, âgé de 71 ans. Suivant beaucoup de bibliogr., le même que le précéd., est auteur d'un Nobiliaire de Normandie, gr.-in-fol., sans texte.— Chevillard (Franc.) chan. mamertin de l'église d'Orléans, dans le 17e s. laissé: Portraits parlans, ou Tableaux animés, 1646, in-8°; L'Entrée pompeuse et magnifique d'Alphonse d'Elbène en son église, décrite en langue fr., ital. espagr. et lat., Orléans,

1638, in-4°, etc.

a

CHEVILLET grav. célèbre, né à Francf. en 1729. On a de lui. La Sante portée et son Pendant, d'après Terburg; Le Bon exemple et son Pend., d'aprés Heilmann; La Mort de Mont calm, d'après Vatteau.

CHEVILLIER (André), sav. doct. et biblioth. de Sorbonne, né à Pontoise en 1636, m. à Paris en 1700. On a de lui: Origine de l'imprimerie de Paris, Paris, 1694, in-40; Le grand Canon de l'Eglise grecque, trad. en fr., 1099, in-12; Dissert. latine sur le concile de Calcédoine, touchant les formules de foi, 1664, in-4°; Traité du vou de continence pour ceux qui aspirent aux ordres sacrés, 2 vol. in-8°, et plusieurs manuscrits.

ar

CHEVOTET (Jean-Michel), chit. du roi, et de la rre classe de l'acad. d'archit., né à Paris en 1698. L'art dans lequel cet habile archit. excella le plus fut celui de la distribution et de la décoration des jardins. Ce savant artiste avait joint à ses études la connaissance approfondie de l'hydraulique; nul ne savait mieux tirer parti des eaux distribuer leurs effets: m. en 1772. CHEVREAU (Urbain), né à Loudun en 1613, se distingua dans sa jeunesse par la connaissance des b.-lettr. La reine Christine de Suède le choisit pour son secrét., et l'élect. Palatin pour

et

son conseiller. Après la mort de l'élect., il revint en Fr., et fut précept. du due du Maine. Il se retira en suite à London, où il m. en 1701. Ses ouvr. sont: Les Tableaux de la fortune, 1651, in-8°, reimpr. avec des changemens, sous ce titre: Effets de la fortune, 1656, in-8°; L'Hist. du Monde, en 1686. La meill. édit. est celle de Paris, 1717, 8 vol. in-12; OEuvres mélées, 2 part. in-12, La Haye, 1697; Chepreana, 2 vol., Paris, 1697-1700, Amst., 1700; plus. pièces de theatre; la Suite et le Mariage du Cid, Avocat dupé, Lucrèce, Coriolan, les deux Amis, l'Innocent exile, les Frères rivaux, imprimées de 1637 à 1641.

et

CHEVREMONT (l'abbé Jean-Bapt. de), né en Lorraine, et Angl. d'orig., partit pour la Gr. Bret. en 1660. Il visita toute l'Europe et partie de l'Afrique et de l'Asie. Il fut secrét. de Charles V, duc de Lorraine, se retira à Paris après sa mort, y m. en 1702. On a de lui: La connaissance du monde; L'Histoire et les aventures de Kemiski, Georgienne, Bruxelles, 1697, in-r2; La France ruinée, par qui et comment ; Le Testament politique du duc de Lorraine, Leipsick, 1696, in-8°; L'Etat actuel de la Pologne, Cologne, 1702, in-12; Le Christian. éclairci relativement au quiétisme, etc.

CHEVREUSE (Marie de ROHAN MONTBAZON, duch. de), née en 1600, d'Hercule de Rohan, duc de Montbazon, épousa, en 1617, Charles d'Albert, duc de Luynes, connét. de Fr. Après la mort du connét., clie se remaria, en 1622, à Claude de Lorraine, duc de Chevreuse, ci-devant prince de Joinville. Cette dame fut célèbre par sa beauté et par son esprit. Son attachement pour la reine Anne d'Autriche lui fit hair le cardinal de Richelieu, qui l'en punit par l'esil; elle fut même obligée de sortir de Fr., et de se retirer à Bruxelles. Anne d'Autriche étant devenue régente, la duchesse de Chevreuse revint à la cour, et conserva toujours de l'ascendant sur l'esprit de la reine. Ce fut elle qui la porta à consentir à la disgrace du fameux surintendant Foucquet. Elle m. en 1679, à 79 ans.

CHEVRIER (Franc.-Ant.), né à Nanci en 151, vint à Paris, où il travailla pendant quelque tems pour le théâtre comique. S'etant fait des ennemis par son génie satirique, il quitta la capitale. Après avoir parcouru divers pays, s'être consacré tour à tour à l'indrigue et aux lettres, il alla mourir à