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paysanne au rang d'épouse de Pierre Ier, emp. de Russie. Elle fut couronnée en 1724, et après la m. de ce prince, elle fut déclarée souveraine impératrice de toutes les Russies. Elle institua l'ordre équestre de Saint-Alexandre Newski, gouverna ses états avec gloire, et m. en 1727, à l'âge de 38 ans.

qui devint empereur sous le nom de Fordinand II, et préféra la vie monastique. Elle fut abbesse de Remiremont, et dans un siége de cette ville, elle eut le courage d'aller, à la tête des religieuses et des habitans, travailler à réparer une brêche faite par le canon. Elle mourut à Paris en 1648.

CATHERINOT (Nicolas), né près de Bourges en 1628, avocat en cette ville, où il m. en 1689, a fait un gr. nombre d'Opuscules concernant le Berry.

nie. La guerre s'étant déclarée entre les Persans et les Arméniens, Catich, qui commandait les premiers, fut vaincu et fait prisonnier. Il m. vers l'an 487.

CATHERINE II (Alexiewna), fille du prince d'Anhalt-Zerbst, se nommait dans sa jeunesse Sophie-Auguste. Elle épousa son cousin-germain, CharlesFrédéric, duc de Holstein-Gottorp, que CATICH (Molcaz-Korgoroung), ArPimp. de Russie, Elisabeth avait désigné ménien, né en 417, ennemi des chrépour son success., et qui monta sur le tiens qu'il persécuta, et qu'il calomnia autrône sous le nom de Pierre III. Cathe-près du roi de Perse, maître de l'Armérine sut se concilier l'affection des Russes, fit déposer son mari, qui m. subitem. quelque temps après. Elle se fit sacrer à Moscow en 1762, et plaça sur le trone de Pologne son anc. amant Poniatowski, CATILINA (Lucius), d'une famille qui prit le nom de Stanislas-Auguste. illustre de Rome, se déshonora par ses Les Turcs, vaincus sur terre et sur mer, crimies dans sa jeunesse, et se voyant furent forcés de demander la paix. La exclus du consulat, entreprit de faire asPologne démembrée fut partagée entre sassiner Cicéron, son concurrent. Il Catherine, le roi de Prusse et l'emp. forma même une conspiration tendante d'Allemagne. Elle fit convoquer des dé-à détruire Rome par le fer et par le feu; putés de tous les points de son vaste em- elle fut découverte par Cicéron, qui le pire pour réformer les lois et en faire de foudroya en plein sénat. Catilina sortit nouvelles, et elle en fit rédiger un Code. de Rome, alla se mettre à la tête d'une Elle encouragea les arts, les sciences, armée de ses partisans, et se fit tuer dans le commerce et la navigation. Elle fut le combat que lui livra Petreïus, lieutevisitée par plusieurs souverains. Ellenant d'Antoine, collègue de Cicéron, conçut le projet d'enlever aux Turcs CATILLUS (mythol.), fils d'Amce qu'ils possédaient en Europe, et rem- phiaraüs et frère de Tiburtus, bâtit la porta sur eux des avantages considéra-ville de Tibur en l'honneur de ce derbles; les puissances de l'Europe alarmées l'obligèrent à faire la paix. Elle acheva nier, qu'il avait eu le malheur de voir d'anéantir la Pologne en joignant à ses périr. états ce qui restait à son dernier souverain. Elle songeait au rétablissement de la monarchie en France, lorsqu'elle m. en 1796. On lui doit les écrits suivans: l'Antidote contre l'abbé Chappe; sa Correspondance avec Voltaire et d'auIres savans; Bibliothèque d'Histoire et de morale; Theatre de l'Ermitage;

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CATINAT (Abdias-Maurel, dit), maréchal de ce nom, devint un des chefs parce qu'il avait servi dans l'armée du des Camisards, et se conduisit avec aufut brûlé vifà Nîmes en 1705. tant de barbarie que d'emportement. Il

CATINAT (Nicolas de), né à Paris s'éleva par ses exploits au grade de maen 1637, quitta le barreau pour les armes,

réchal de France. Sa modestie et sa sim

Czarowitz-Chlore, conte moral; Instruction de S. M. I. Catherine II, pour la commission chargée de dresser le pro-plicité égalaient son courage et sa capajet d'un nouveau Code de lois, trad. de cité. Il m. dans sa terre de St.-Gratien l'allem.parCatherine elle-même.M.Casen 1712. Le marquis de Créqui est aut. tera a écrit la Vie de Catherine 11, d'une Vie de Nicolas de Catinal, maréchal de France, Amst., 1772, in-12. 1798, 3 vol. in-8°, ou 4 vol. in-12. CATHERINE DE LORRAINE, fille de Paris, 1775, avec quelques changemens, Charles, duc de Mayenne, née en 1585, sous le titre de Mémoires pour servir à épousa, en 1599, Charles de Gonzague, duc de Nevers, et depuis duc de Mantoue. Elle m. en 1618.

CATHERINE DE LORRAINE, fille du dur Charles III, née à Nancy en 1573, refusa la main de l'archiduc d'Autriche,

la Vie de Nicolas de Catinat.

CATOLET (N.) aut. dramat., m. en 1752, a donné quelq. pièc. de théâtre.

CATON-LE-CENSEUR(Marcus Porcius Cato), né l'an 232 av. J. C., & Tusculum,aujourd'hui Frascati,demeura

à Rome où il passa par toutes les charges. It apprit, étant déjà vieux, la langue grecque. Il fut envoyé en Espague; il y prit aux rebelles plus de 400 places, et à son retour il obtint le triomphe et la censure. Il exerça cette magistrature avec sévérité et m. l'an 147 av. J. C. D'un gr. nombre d'ouv. qu'il avait composés, il ne nous reste que les fragm. de ses Origines et un traité De re rusticá.

de lui qu'un discours en italien, prononcé. au couronném. du doge Agostino Centu¬ rione, et quelques autres opusc.

CATTANEO (Lazare), jés. et missionn. italien, né à Sarzane, sur la côte de Gênes en 1560, m. en Chine, à HangTchéou en 1640. Il a écrit en chinois plus. ouvr. destinés à l'instruction de ses néophites. Un seul, sous le titre de la Contrition ou de la douleur des péchés, a été imprimé.

CATTANEO (Danèse), sculpteur

CATON D'UTIQUE, ainsi nommé du lieu de sa mort, naq. l'an 660 de Rome et avait le précéd. pour bisaïeul. Philo-architecte et poète, né à Carrare au 160 sophe stoïcien, il montra la plus grande s., se distingua par ses talens et par un fermeté dans toutes ses actions; uni avec poème intitulé : l'Amor di Marfisa. II Cicéron contre Catilina, et avec Pompée m. à Padoue en 1573. contre César, lorsque celui-ci ent vaincu son rival, Caton s'enferma dans Utique et s'y dorna la mort 48 ans av. J. C. CATON (Valérius), poète et gram-out été publiées à Bâle en 1563. Sa Vie mairien latin, originaire des Gaules, ouvrit une école à Rome, où il m. 30 ans avant J. C. On a de lui un poème intitulé Diræ.

CATTANI DA DIACETTO(François), né à Florence en 1446, et mort dans cette ville en 1522. Ses OEuvres

a été écrite par Le Varchi.-Franç. Cattani da Diacetto, pelit-fils du préc., dominic., év, de Fiesole, m. en 1695. On a de lui: Discorso dell' autoritá del papa sopra il concilio; Florence, 1562, in-8°; Sopra la superstizione dell' arte magicá ibid., 1562, et des traductions de quelques ouv. de S. Ambroise.

CATON (Dionysius ou Valérius), écrivain qui vivait vers l'an 700 de J. C. On a de lui des Distiques moraux. CATROU (François), jés., né à Paris en 1659, mort en 137, fut un des collab. du journal de Trévoux. Ses princip. ouvrages sont: Histoire géné-le rale de l'empire du Mogol; Histoire du fanatisme des religions protestantes, de l'Anabaptisme, du Davidisme et des Trembleurs, Paris, 1733, 3 vol. in-12; Traduction de Virgile; Histoire romaine, 1725-37, 21 vol. in-4°, et 24 vol. in-12.

CATTANI (Gaetan), jés., né à Modène en 1696, passa aux missions dans Paraguay; il partit en 1726 et n'arriva à Ténériffe qu'en 1729, m. en 1733. On a de lui trois lettres sur ses voyages et les pays qu'il a habités; trad. en fr. sous ce titre : Relation des missions du Paraguay, Paris, 1754, in-12.

CATTENBURGH (Adrien van), cél. théologien de la sècte des ArmiCATS (Jacques ), né à Brouwersha-niens ou remontrans, né à Rotterdam ven en Zélande en 1577, l'un des restaurateurs ou plutôt créateur de la langue et de la poésie hollandaise. Il a rempli les premières fonctions administratives et diplomatiques. Ambassadeur en Angleterre en 1627 et en 1651. Il m. à sa campagne de Zorgvliet, près La Haye, en 1660. On assure que ses OEuvres out été traduites en allemand et en vers.

CATTANEO (Jean-Marie), savant littérateur italien, né à Novare, m. à Rome en 1529. Il composa fort jeune un commentaire sur les lettres et sur le panégyrique de Pline le jeune, qui parut à Venise en 1500, puis à Milan en 1506. Cet ouvrage le fit connaître avantageusement dans toute l'Italie.

en 1664, professa pendant 27 ans dans cette ville, m. au milieu du 189 s., a laissé Spicilegium theologiae chrisliana Philippi a Limborch, Amsterd., 1826; 2 vol. in-fol; Bibliotheca scriptorum remonstrantium, ibid., 1738, in-8°; Syntagma sapientiæ Mosaicæ, ibid., 1737, in-49; Vie de H. Grotius (en flamand), 1727, 2 vol. in-fol.

CATHO ou CATO (Angélo), né à Tarente, m. à Vienne en 1497, s'attacha à Louis XI, qui le nomma archev. de Vienne en Dauphiné. Il acquit beaucoup de crédit auprès de ce monarque par le double emploi de méd. et d'astrol.

CATTI (François-Antoine), chirurg. né à Lucques au i5ẹ s., aut. d'AnatoCATTANEO (Jérôme), noble Gé-mies Euchiridion, Naples, 1551, in-4% nois, né à Barletti en 1620, se fit jés. CATTIER (Philippe), avocat au Il fut choisi, par la république de Gè-parlement de Paris, donnait des leçons nes, pour être son historien: il n'a ce- de grec. On lui doit: Exercitationes IV pendant point laissé d'histoire. On n'a de usu linguae Græcorum, Paris, 16471

in-4; Gazophylacium græcorum, 1651, Leyde, 1809, in-8°, Paris, 1790, in-4o; Hortus Augusti in quo radices linguae latina revirescunt, 1667, in-4°. Il florissait au 17 s.

CATTIER (Isaac), né à Paris, où il pratiqua la méd, et fut nommé premier médecin du roi. On a de lui : Description de la Macreuse, Paris, 1651, in-8°; Discours sur la poudre de sympathie, Paris, 1651, in-8o; et Réponse à M. Papin, touchant la poudre de sympathie, 1651, in-8°; enfin, Observationes medicæ rariores, Castris, 1653.

CATULLE (Caïus Valerius Catullus), poëte latin, né à Véronne 86 ans avant J. C., s'acquit l'amitié des personnages les plus distingués de son siècle. César, qu'il avait offensé dans ses vers, s'en vengea en l'invitant à souper. Ce poète, qui aimait les plaisirs et les voyages, ne fut riche que par les bienfaits de ses amis. Il mourut 57 ans avant J. C. La prem. édit. de ses oeuvres a été imprimée en 1472, sans nom de ville ni d'imprim. Les poésies de Catulle ont été trad. en prose francaise, entr'autres par l'abbé de Marolles, Paris, 1653, in-8°; par Pézay, Paris, 1771, 2 vol. in-8°; par M. Noël, Paris, 1803, 2 vol. in-8°, etc.

CATULUS (Caïus), consul romain l'an 242 avant J. C., commandant la flotte de la république dans le combat livré aux Carthaginois entre Drépani et les îles AEgates, il leur coula à fond 50 navires et en prit 70. Cette victoire mit fin à la première guerre punique.

CATULUS (Quintus-Lutatius), cons. rom. l'an 102 av. J. C., vainquit les Cimbres avec Marius son collègue; dans la suite, Marius s'étant rendu maître de Rome, le mit au nombre des proscrits et le fit périr dans une chambre, par la vapeur du charbon. Catulus son fils fit mourir Lépidus, qui voulait, après la mort de Sylla, renouveler la guerre civile; il fit rebâtir le capitole qui avait été brûlé.

CATZ (Jacob van), pensionnaire de Hollande et de West-Frise, politique habile et poète ingénieux, se démit de tous ses emplois pour cultiver en paix les lettres et la poésie. Los Holland. font un cas infini de ses poésies. Il m. à Sorgoliet, dans une de ses terres en 1660, âgé de 83 ans.

a

CATZ (Mathieu) minime, m. à Louvain en 1587, où il était provincial, composé des Traités sur la religion. CAVACCI (Jacques), de Padoue, religieux du mont Cassin au 1ŋe s., Tom. I.

laissé: Histoire du monastère de SainteJustine de Padoue, et Illustrium anachoretarum elogia, Rome, 1661, in-4°.

CAVALCANTI (Guido), poète et philos. florentin, m. en 1300, laissant des ouvr. en vers et en prose.

CAVALCANTI (Barthélemi), né à Florence en 1503, m. à Padoue en 1562, fut employé par Paul III et Henri II, roi de France. Il a écrit sept livres de rhétorique, Venise, 1558, in-fol, et un Commentaire du meilleur état d'une république, qui parut après sa m.

CAVALIER ou plutôt CAVELIER (Jean), né au village de Ribaute, près d'Anduse, en 1679, garçon boulanger qui se fit prédicant dans les Cévennes ; et, à la tête d'une multitude d'enthou siastes, il résista aux troupes que le gouvern. de France envoya contre lui. Le maréchal de Villars négocia avec lui, et il obtint de lever un régiment dont il serait colonel. Observé en France, il passa en Angleterre, y servit avec distinction et m. gouverneur de l'île de Jersey, entièrement guéri de ses fureurs. Il m. à Chelsea en 1740.

CAVALIER (Louise), née à Ronen en 1703, m. à Paris en 1745, avait épousé un gendarme de la garde, nommé Lévêque. Elle fut distinguée par sa belle figure et les grâces de son esprit ; elle a laissé des poésies agréables.

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CAVALIERI (Marcel), dominicain, évêque de Gravina, où il m. en 1795. IÍ a laissé des Statuts synodaux, et divers écrits sur les règles et les cérémonies ecclésiast. Son frère, Jean-Michel, aussi dominicain, est auteur d'un Traité sur le Rosaire, et d'une Histoire des papes, patriarches et archevêques tirés de son ordre.

CAVALIERI (Bonaventure), célèbre géomètre, né à Milan en 1598. Ses principaux ouv. sont: Lo Specchio ustorio, overo trattato delle settioni coniche, Bo logne, 1632, in-4°; Directorium generale uranometricum in quo trigonometria logarithmice fundamenta ac re gula demonstrantur, Bologne, 1632, in-40; Rota planetaria, 1640, sous le nom de philomantius, etc. Il mourut en 1647.

CAVALIERI (Jean-Michel), de Bergame, ne vers la fin du 17e s., de l'ordre des ermites de St. Augustin, m. en 1757, a laissé un ouvr. lat. sur les décrets de la congrégation des rites, Brescia et Bergame, 1743, 3 vol. in-4°; Venise, 1758.

CAVALLERII ( Jean-Baptiste), des 35

et grav.,

sinat. et grav. au burin, né à Lagherino | il était directeur du jardin royal de bovers 1530, il a travaillé 20 ans à Rome. tanique: m. à Madrid en 1804. On a de lui près de 400 gravures. CAVAZZA (Jean-Baptiste), peintre CAVALLERIUS (Antoine), poète, né à Bologne en 1620. 11 avait né à Milan au 17 s., aut. de quelques orné plusieurs églises de Bologne de ses tragédies. ouvr., entr'autres celles de la Madonna delle Libertà et dell' Annonciata. Lecurieux font un cas particulier de ses gravures.

CAVALLI (François), cél. organ., né à Venise au commenc. du 15 S., maître de la Chapelle à l'égl. de St.-Marc, il a comp., depuis 1637, jusqu'en 1669, 38 ouv. tous représ. avec succès.-Cavalli (Jacques), né à Véronne, ministre plénipot. du roi de Portugal à Rome, auprès de Clément XI, aut. de Dic-duk ou grammaire hébraïque et chaldéenne et d'un ouv. sur la Sainte-Trinité. Il mourut à Rome en 1758.

CAVALLINI (Pietro), peintre et sculpteur, né à Rome en 1259, m. dans la même ville en 1344, fut élève de Giotto; il est regardé comme le plus anc. peint. que l'école romaine ait proCavallini duit depuis sa régénération. (Phillippe), méd. à Malte, vers la fin du 17 s.; il publia, en 1689, sous le titre de Pugillus meliteus, la prem. Flore de cette ile. Il y fait mention de plus. plantes curieuses, entre autres, Fucus helminthocorton ou coraline de Corse.

du

CAVALLINO (Bernardo), peint., né à Naples en 1612, m. pauvre en 1656; il excella princip. dans les tabl. d'hist. On ne reconnut le mérite de ses ouvrages qu'après sa mort.

CAVALLO (François), méd. de Brescia, m. en 1540, a laissé quelques ouv. sur Averroès et la phys. d'Aristote.

CAVAZZA (Pierre-François), peint., né à Bologne en 1675; m. en 1733, se distingua par ses ouvrages qui consistaient principalement à peindre l'histoire sacrée.

CAVAZZI (Jean-Antoine), capuc. né à Montécuculo, dans le Modenais, fut missionn. dans le pays de Congo, résida plusieurs années à Embaca; il recut l'ordre de se rendre, en 1658, auprès de Zingha, reine de Matamba, qui avait embrassé, quitté et repris le christian., retourna à Congo en 1670, y acquit de nouv. connaissances sur ce qui concerne ce pays; il revint en Europe, et m. à Gênes en 1692. Son long séjour au milieu de nations barbares lui ayant fait perdre l'habitude de bien s'exprimer en italien, la congrégation de la Propagande chargea le général des capucins de faire rédiger les mémoires de Cavazzi. Le P. Fortuné Alamandini, de Bologne, publia l'ouvr. sous ce titre: Gi, Ant. Cavazzi descrizione dei tre regni cioe Congo, Matamba e Angola e delle missioni apostoliche, essercitatevi da religiosi capucini, e nel presente stile ridotta dal. P. Fortunato Alamandini, etc. Bologne, 1687; in-fol., Milan,. 1690, in-4°. Le P. Labat en a donné une trad. franc. Relation historique de

:

CAVALLUCCI (Ant.), peint., né à Sermonette en 1752, m: à Rome en 1795. Un tableau représentant Saint-Ethiopie occidentale, etc., Paris, 1732, 5 vol. in-12, avec fig. François de Paule pour l'égl. de N. D. de Lorette, a été jngé digne d'être exécuté en mosaïque. Celui de la cathédrale de Pise, où il a peint Ste. Bona prenant l'habit de religieuse, passe pour son chef-d'oeuvre.

CAVAZZONE ( Franc.), peintre de Bologne au 16e s., aut. d'un Traité de toutes les madones antiques et miraculeuses de Bologne, dessinées et décrites, et d'un Traité du saint voyage de Jérusalem et de toutes les choses les

CAVALLUS (François), philos. et méd., né à Gergenti, m. à Naro en Si-plus remarquables. cile en 1660, a composé quelques écrits sur la physique et les maladies.

CAVANILLES (Antoine-Joseph), né à Valence en Espagne en 1745, vint à Paris en 1777, surveiller l'éducapour tion des enfans du dernier duc de l'Infantado, et y publia des Observations sur l'article Espagne, de la Nouvelle Encyclopédie, et dix Dissertat, sur la monadelphie. De retour dans sa patrie, il publia son Icones plantarum, et autres ouvrages de botanique. En 1801,

CAUCASE (myth.), berger Scythe, tué par Saturne, et qui donna son nom au mont Niphate. Prométhée y fut enchaîné par ordre de Jupiter.

CAUCHE (Franc.), voyageur français, qui a publié, en 1651, une des premières relations sur l'île de Madagasgar, où il avait séjourné pend. 3 ans.

CAUCHON (Pierre), év. de Beauvais, puis de Lisieux, fut un des juges de la Pucelle d'Orléans, et m. subitem. bientôt après en 1443.

GAUGON (mythol. ), fils de Clinus, fut le premier qui introduisit les mystéres d'Eleusis chez les Messeniens.

CAUCUS (Antoine), Archevêq. de Corfou, a recherché les Erreurs des Grecs, et en recueillit 31 dans un ouvr. latin dédié à Grégoire XIII, m.ss.

CAUDREY (Daniel), theol., non conformiste, m. en 1664, aut. d'Écrits polémiques contre l'église anglicane, de Sermons et de Traites de pratique.

CAVE (Guillaume), chanoine de Windsor, né en 1637, m. en 1713, a écrit différens ouvr. sur l'histoire et les antiquités ecclesiast. en latin, Londres, 1688, 1698, 2 vol. in.fol.

CAVE (Edouard), libraire et journaliste anglais, né en 1691 à Newton, m. en 1754, entreprit le Gentleman's magazine qui eut un gr. succès, et fut la source de sa fortune; le doct. Johnson

a donné une notice sur sa vie.

CAVENDISH (lord Jean), fils du 4e duc de Devonshire, m. en 1796, fut chancelier de l'Echiquier et du parti de l'opposition.

CAVENDISH (lord Frédéric), feldmaréchal des troupes d'Angleterre, né en 1729, m. à Twickenham en 1803, fut membre du parlement. Prisonnier en 1758, du duc d'Aiguillon, il refusa de retourner dans sa patrie sur sa parole, craignant de la violer en votant des subsides pour la continuation de la guerre.

CAVENDISH (Henri), cél. chymiste angi, membre de la société royale de Londres, associé de l'institut de France, né en 1733, m. à Londres en 1810, était second fils du duc de Devonshire. On lui doit la découverte de la composition de l'eau, et il est le premier qui ait analyse les propriétés du gaz hydrogène. Il fit un Rapport en 1776, sur les instrumens de météorologie, et un Memoire sur la théorie mathématique de l'électricité. Un de ses oncles lui laissa

d'écrits de Cavendish sont insérés dans les Transactions philosophiques.

CAVEIRAC (Jean Novi de), né à Nimes en 1713, embrassa l'état ecclés., et publia: L'Accord parfait de la rai-plus de 300,000 liv, de rente. Le peu son, de la révélation et de la politique; La vérité vengée, ou Réponse à la dissertation sur la tolérance des protestans; Apologie de Louis XIV et de son conseil sur la révocation de l'édit de Nantes; Appel à la raison des écrits et libelles publiés contre les jésuites; Lettres d'un Visigoth à M. Fréron sur sa dispute harmonique avec Rousseau; Memoire politico-critique sur le mariage des calvinistes, etc.

CAVENDISH (Guillaume de), comte de Newcastle, né en 1592, fut précept. de Charles II, et en fut comblé de bienfaits lors du rétablissement de ce prince sur le trône. Il m. en 1676. On a de lui une Méthode nouvelle de dresser et travailler les chevaux, trad. en franç., Anvers, 1658, in-fol. Marguerite Lucas, sa seconde femme, a publié sa vie, Londres, in-f.

CAVICEO (Jacques), prêtre italien, né à Parme en 1443, m. en 1511, s'est fait connaître par son roman il Peregrino (le Péleriu), Venise, 1526, in-8°, trad. en franç., 1528, in-8°, etc.

CAVINO (Jean), excellent ouvrier de Padoue au 16e s., habile dans l'art de frapper les médailles et de contrefaire les anciennes.

CAUFAPÉ (Anicet), méd. du 176 siècle, aut. d'un Traité sur la saignée et d'un autre sur les fièvres, Toulouse, 1667, 1691 et 1696.

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CAULET (François-Etienne de ), né à Toulouse en 1610, évêq. de Pamiers donna une nouvelle forme à son diocèse désolé par les guerres civiles et par les déréglemens du clergé et du peuple. Il fonda trois séminaires, s'opposa à la réCAVENDISH ( sir Guillaume), gen-gale, et fut réduit à vivre des aumônes tilhomme angl., né au comté de Suffolk, m. en 1557, mérita la confiance du cardinal Wolsey, de Henri VIII et d'Edouard IV. Il a écrit la vie de Wolsey en 1667, et réimpr. en 1706.

CAVENDISH (Guillaume), gentilh. angl., né en 1640, m. en 1707, fut du parti de l'opposition, hérita du titre de comte de Devonshire, et nommé cons. privé en 1689, et 5 ans après, créé duc de Devonshire. On a de lui une Ode sur la mort de la reine Marie, et une Allusion au supplément à Homère de l'év. de Cambrai.

de ses partisans par la saisie de son temporel. Il m. en 1680, honoré comme un saint par les jansenistes. Il a laissé un Traité de la regale, Toulouse, 1681, in-4o. Jean de Caulet, év. de Grenoble, petit-neveu du précéd., né à Toulouse en 1693, et m. en 1771, connu par son Instruction pastorale sur la pénitence, 1749, in-4°.

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CAUMARTIN (Louis Lefèvre de), né à Leyde en 1552, était originaire de Ponthieu; il fut successivement intendant du Poitou et de Picardie, ambassadeur en Suisse, conseill. d'état, prés

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