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21011
P396

1821

v.1:2

OF DICTIONNAIRE OR

BIOGRAPHIQUE ET BIBLIOGRAPHIQUE,

PORTATIF.

CASA

CASA

en 1620, se fit ecclésiastique. Clé-
ment X lui donna la pourpre, et lui con
fia les affaires les plus importantes. In-
nocent XII le nomma biblioth. du Va

Dominie. du couvent de la Minerve.
Casanate m. en 1700. Casanate (Marc-
Ant. Alegre de), carme d'Aragon, m.
en 1658, aut. du Paradis de la gloire
du Carmel, Lyon, 1639, in-fol.

CASALI (Jean-Baptiste), sav. antiq.
romain du 17e s. Ses ouv. sont: De pro-
fanis et sacris veterum ritibus, Rome,
1644 et 1645, 2 vol. in-40, Francf., 1681;
De veteribus sacris Christianorum ri-tican. Il fonda la biblioth. publique des
tibus explanatio, Rome, 1647, in-fol.,
fig. De ritibus veterum Egyptiorum,
Rome, 1644, in-4°, Francf., 1681, in-4°;
De urbis ac romani olim imperii splen-
dore, Rome, 1650, in-fol.; De ritu
nuptiarum veterum; De tragoedia et
comediá; De tricliniis, convivis et
lesseris velerum; De thermis; De in-
signibus, etc.; On trouve cinq de ses
Dissertations, dans les Antiquités de
Gronovius, tomes 8 et 9.

CASANOVA (Marc-Antoine), poète latin de Rome, m. en 1527, s'est distingué dans le genre épigrammatique. On trouve ses poésies dans les Delicia poetarum Italorum.

CASANOVA (François), peintre de CASALI (Jean-Vincent), frère ser- batailles et de paysages, né à Londres, vite, né à Florence en 1539, fut archit. en 1730, d'une famille italienne, vint se et sculpt. Il exerça ses talens en Italie,fixer à Paris, et fut reçu membre de l'acad. en France, en Espagne et en Portugal, de peint. A l'époque de la révol, il se' et m. à Coïmbre en 1593. retira à Vienne en Autriche, m. à Brühl, CASALINA (Lucie), née à Bologne près de Vienne, en 1805. en 1677, se distingua dans la peinture et se maria à Felix Torelli, un des meil leurs peintres de cette ville.

CASANUOVA (Antoine), martyr de la piété filiale, qui, revêtu en servante, pénétra dans la prison de son CASALPIN (André), méd., né à de San-Pietro, et tombé au pouvoir des père Léonard de Casanudva, partisan Arrezo en Italie et m. à Rome en 1583. Génois; ik changea d'habits avec lui, Il a écrit: Quæstionum peripatetica- resta à sa place, et fut pendu par les férum libri V, Venetiis, 1571, in-4roces Génois. Son père, qui s'était évadé, De plantis libri XVI, Florentiæ, 1583, in-40, augm. d'un Appendix ad libros vengea sa mort en ravageant les possesde plantis; De Metallicis libri III, CASAREGI (Jean-Barth. Stanislas, Romæ, 1596, in-4°; Ars medica, Ro-né à Gênes en 1676, m. à Florence en mæ, 1601, 1602, 1603, 3 vol. in-12. 1755, fut memb. des acad. Florentine CASALS (Guillaume-Pierre-de), et de la Crusca, et laissa la traduct. en troubadour du 13. s. aut., de 12 pièces de vers toscans du poème de Sannazar: De poésies. partu virginis et des Proverbes de Sa❤ CASANATE (Jérôme), né à Naples Flomon.

Tom. I. 2o partie.

sions de ses bourreaux.

M120924

*CASAS (Barth.de Las), évêque de homme très-instruit, né en 1722, et m Chiapa, né à Séville en 1474, s'est rendu dans sa patrie en 1804. Il s'adonna parimmortel par ses démarches à la cour ticulièrement à l'étude de la juri spr., et d'Espagne, en faveur des malheureux surtout à celle de l'histoire et des vieilles Indiens opprimés par ses concitoyens, chartes. Il a composé en ce genre quelet par son traité intitulé: Brevissima ques écrits pleins d'érudition, qui sont relacion de la destruccion de las Indias, restés dans son portefeuille ; le seul con1552, in-4°. Il laissa inédite une His-nu par l'impression est une dissertation toire générale des Indes. On lui doit en- de 207 pag. intit. Dell'origine delle core un traité sur cette question : Si les auguste case d'Austria e di Lorena, rois ou les princes peuvent, en cons- Milan, in-8°, 1792. cience, par quelque droit ou en vertu de quelque titre, aliéner de la couronne leurs citoyens et leurs sujets, et les soumettre à la domination de quelques seigneurs particuliers. 1625, in-4°. Après s'être signalé pendant 50 ans en Amérique par un zèle infatigable et par toutes les vertus épiscopales, Las Casas revint en Espagne en 1551, et m. à Madrid en 1566.

CASAS (Pons de Las-Cases, ou Las), seigneur de Belvèze en Languedoc, fut un des ornemens de la chevalerie sous le règne de François Ier; on l'appelait le vrai chevalier, la fleur de noble famille. Il eut part aux batailles d'Italie, et eut, à la façon du temps, trois combats singuliers dont il sortit vainqueur. Il m. en 1581, âgé de 86 ans,

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CASAUBON (Isaac), né en 1559, à Genève, prof. les b.-lett. dans sa patrie, et ensuite la langue grecque à Paris. Henri IV lui confia le garde de sa bibliot. Après la m. de ce prince, il passa en Angl., et y m, en 1614. On a de lui: De Satirica Græcorum poesiet Romanorum satyra libri duo; Exercitations sur les Annales de Baronius; Lettres; Commentaires sur plusieurs auteurs anciens, etc. Casaubon (Méric), son fils, né à Genève en 1599; chan. de Captorbery, m. en 1671. On lui doit des Commentaires sur plusieurs auteurs anciens; un Traité des langues hébraïque et saxonne; une Défense de son père contre ceux qui lui imputaient un Traité de l'origine de l'idolatrie, et Treatise concerning enthusiasmes.. : CASAUX (Charles de), consul de Marseille, voulut livrer cette ville au roi d'Espagne, et fut tué par un bour

CASAS (Christophe de Las), né à Séville, m. en 1576, pour avoir pris mal à propos tine dose de manne. Il a publié: Vocabulaire des deux langues, ita-geois en 1596. lienne et espagnole, Venise, 1576, CASAUX (Charles, marquis de),' in-8°, Venise, 1594, avec des additions membre de la Société royale de Londres de Camillo-Camilli; une Traduction et de celle d'agriculture de Florence. espagnole de Solin, Séville, 1573, in-4°. Après un long séjour dans l'île de GreCasas (Gonzalve de Las), habit. dunade, où il était propriétaire, il revint Mexique dans le 16 s., prenait le titre en France, se fixa à Paris en 1788 jusde seigneur de la province ou nation de qu'en 1791, passa à Londres en 1792, Zanguita. On a de lui: Arte para criar où il m. en 1796, dans un âge avancé. seda en Nueva España, Grenade, r581, Il s'était beaucoup occupé de la culture in-8°, réimpr. avec les traités de Her- de la canne à sucre, et il a donné : rera et autres sur l'agriculture, Madrid, Système de la petite culture des cannes 1620, in fol.; les ouv. suiv., qui sont à sucre, Londres, 1779, in-4o, Paris, restés m. ss. Tratado della guerra de sous le titre de Traité du sucre, 1789, los Chichimecos et defensa de con-in-12, par Le Breton. Casaux donna une quistas y conquistadores de las Indias occidentales.

édition augmentée et perfectionnée, avec ce titré Essai sur l'art de cultiver la CASATI (Paul), jés. né à Plaisance canne et d'en extraire le sucre. Paris, en 1617, prof. à Rome les mathém, et 1781, in-8o. Il a encore donné des Conla théolog. Il fut envoyé en Suède, à sidérations sur quelques parties du la reine Christine, qu'il acheva de dé-mechanisme des sociétés, Londres, terminer à embrasser la religion catholique. Il m. a Parme eu 1707. On a de fui plus. Traités de physique et de theologie. Son Optica disputationes a été imprimé à Parme, 1705.

CASATI (Christophe), patricien milanais, fils du comte Joseph Casati

1785-1788, 5 parties in-8°. On trouve la liste des ouvrages de Casaux dans la France littéraire de M. Ersch.

CASCELLIUS, sav. jurisc. romain, dont Cicéron et Pline font l'éloge, et qui vécut jusqu'au temps d'Anguste.

CASE (Jean de la). voy. CASA,

CASELLA (Pierre-Léon), d'Aquilée, auteur du 16 s. On a de lui: De primis Italiæ col nis; De Tuscorum origine et republica Florentina; Elogia illustrium artificum; Epigrammala et Inscriptiones.

CASE (Jean), né à Woodstock dans le comté d'Oxford, se distingua au 16 siècle dans l'univ. de cette ville pår son talent pour la dialectique. Soupçonné d'être catholique, on le destitua de ses places dans l'univ. Cependant, comme il était considéré comme un excel ent maître, on lui permit d'élever une école de philosophie, qui fut très-fréquentée, surtout par les catholiques. La plupart de ses ouvr. sont des comment. sur divers traités d'Aristote. On a de lui: Apologia musices, tam vocalis quam instrumentalis et mixtæ, Oxford, 1588, in- 9. Il a laissé en m.ss. Apologia academia-mond, et de l'Histoire des comtes de rum; Rebellionis vindicia.

CASE (Levacher de la), s'embarqua pour Madagascar en 1656, dans le tems où le maréchal de la Meilleraie possédait en son nom un fort dans cette île. A son arrivée, il se cistingua par un courage extraordinaire, en repoussant les insulaires rassemblés par milliers, quoique n'ayant avec lui qu'un petit nombre de soldats. Il combattit même et tua, avec les armes du pays, un souverain en réputation d'une grande valeur. Ces exploits lui attirèrent beaucoup de considération de la part des insulaires et des Francais. Chamargou, gouverneur du fort Dauphin, en devint jaloux et cher cha à le faire périr. Instru't de ce dessein, la Case se retira dans l'intérieur du avec quelques Français et une pays petite troupe de nègres; c'était à qui des princes obtiendrait son alliance. Dian, c.-à-d. le roi Rasisatte, lui fit épouser sa fille, la princesse Dian Nong. La Case, occupé sans cesse à faire des courses contre les ennemis des Francais et contre ceux de son beau-père, faisait passer au fort la plus grande partie de son butin. Le besoin que l'on avait de son secours engagea plus d'une fois Chamargou à se rapprocher de lui et à le rappeler. La Case ne s'y refusa jamais. Lorsque Rennefort arriva dans l'ile, La Case lui donna les meilleurs conseils; mais ces avis, que Rennefort porta en France, furent peu goûtés. Cependant on avait accordé à La Case le titre de major de l'île. Il mourut in 1670.

CASEARIUS (Jean), missionnaire de Cochin, a fait la Descript. des plantes de l'Hortus Malabaricus, 1678 et suiv. 12 vol. in-fol., auxquels il faut joindre Index de Commelin, 1696.

2

CASELIUS (Jean), né à Gottingue en 1553, professa la philos. et l'éloq. à Rostock et à Helmstadt, où il m. en 1613. On a de lui plusieurs Recueils de lettres latines.

CASENEUVE (Pierre de), né à Toulouse en 1591, prébendé de l'église St.Etienne, m. en 1652, est auteur des Origines ou Etymologies françaises ; de l'Origine des jeux floraux de Toulouse; du Franc-alleu de Languedoc ; de la Catalogne française; de la Caritée, roman ; de la Vie de Saint-Ed

Toulouse, etc.

CASES (Pierre-Jacques), peintre, né à Paris en 1676, où il m en 1754, membre de l'acad. Les ouvrages de sa vieillesse sont inférieurs à ceux qu'il a faits dans la vigueur de l'âge et qui sont très-estimés.

CASIMIR Ier, roi de Pologne, fils de Miécislas II, monta sur le trône en 1034. Ses sujets s'etant révoltés sous la régence de sa mère il passa incognito en France, sous le nom de Charles, et prit le diaconat dans l'ordre de Cluní. Sept ans après, les Polonais obtinrent du pape Benott IX que leur roi remonterait sur le trône et se marierait. Casimir se conforma à leur vœu, rendit le peuple heureux, défit ses ennemis, et m. en 1058.

Casimir II, roi de Pologne, surnommé le Juste, second fils te Boleslas III, né en 1117, m. en 1194. Elu roi en 1177, en place de son frère Mieczlaus, depose, il soulagea les paysans de l'oppression des seigneurs. Casimir II le Grand, né en 1309, succeda en 1333 à son père Ladislas, défit le roi de Bohême, conquit la Russie, maintint la paix, fonda des églises, des hôpitaux et m. en 1370.-Casimir IV, fils de Jagellon, fut appelé au tiône de Pologne en 1447. Il abaissa les chevaliers de l'ordre Teutonique, subjugua la Valachie et ordonna dans ses etats l'étude et l'u-. sage de la langue latine. Il m. en 1492,

Casimir V (Jean), fils de Sigismond III, roi de Pologne, d'abord jés. et card., obtint, après son election, une dispense da

pape et épousa la veuve de son frère Ladislas VII, auquel il succedait. D'abord défait par Charles-Gustave, roi de Suède, il le repoussa ensuite et conclut un traite de paix. Ses armées vainquirent les Moscovites, et il appaisa une sédition qui s'était élevée contre lui. Dégoûté du gouvernement, et ayant perdu son épouse il descendit du trône, se retira en France dans l'abbaye de St.

Germain-des-Prés ; il en devint abbé, ainsi que de St.-Martin de Nevers. Il m. à Nevers en 1672.-Casimir (St.), grandduc de Lithuanie, le 3 des 13 enfans de Casimir III, roi de Pologne, né en 1458. Ayant manqué la couronne de Hongrie, qui lui fut disputée par Mathias Corvin, se retira à Wilna, où il m. en 1483, dans sa 23 année. Il fut canonisé en 1521.

CASIN D'AREZZo (François-Marie), né à Arezzo en 1648, et m. en 1719, passa, dans l'ordre des capucins, par tous les grades, et fut fait cardinal par Clément XI. Il a traduit les Conseils de la sagesse, du franç. en ital.; Panegyrici de diversis sanctis; Etas hominis et Conciones habitæ in palatio apostolico; ce dern. imp. à Rome, 3 vol. in-fol.

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CASIRI (Michel), sav. orientaliste et religieux syro-maronite, né à Tripoli en 1710, m. à Madrid en 1791, fut attaché à la biblioth. de cette ville. Son principal ouvrage est Bibliotheca-arabico-hispana-Escurialensis, etc, Madrid, 1760-1770, 2 vol. in-fol.

CASLON (Guillaume), né en 1692 à Hales-Owen, m. en 1766, s'acquit de Ja célébrité par la beauté des caractères d'imprimerie qu'il gravait, et qui étaient recherchés non seulement par les Anglais, ses compatriotes, mais encore par les étrangers.

CASNODYN, poète gallois, qui vi vait vers l'an 1290 à l'an 1340. On conserve plusieurs de ses productions aux archives du pays de Galles.

CASONI (Gui) de Serravalle, dans la Marche trévisanne, vivait au commencement du 1e s. Il était savant dans les lang. et le droit. On a de lui: Vita del Tasso; la magia d'Amore; Il teatro poetico, etc.

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etc.

CASÓTTI (Jean-Baptiste), né à Prato en Toscane en 1669, et m. dans cette ville en 1737, se distingua par ses talens et ses connaissances. Ses princip. ouv. sont: Notizie storiche intorno alla vita e alla nuova edizione delle opere di monsignore Giovanni della Casa, Flo

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CASSAGNE (l'abbé Joseph la ), né dans le dioc. d'Oléron, a pub. : Recueil de Fubles mises en musiq., 1754, in-4o; Alphabet musical, 1765, in-8°; Traité gén. des Elémens du chant, 1766, in-8°. Dans ce dernier ouvrage, l'aut. propose la réduction de toutes les clés à une seule, celle de sol sur la seconde ligne.

CASSAGNES (Jacques), abbé, né à Nîmes en 1636, vint de bonne heure à Paris, s'y fit connaître par ses Poésies et ses Sermons. Il devint garde de la biblioth. du roi, membre de l'acad. franç. et de celle des inscript. Objet des traits satiriques de Boileau, il crut se venger en enfantant ouvi ages sur ouvrages. Le travail et la mélancolie lui firent bientôt perdre la tête on le mit à St.-Lazarre, où il m. en 1679. Il avait donné une édit. des OEuvres de Guez de Balzac, précédée d'une Préface, 1665; un Trailé de morale sur la Valeur, 1684, in-12; une trad. de la Rhétorique de Cicéron, Paris, 1673, in-80; une trad. de Salluste, intit.: Hist. de la guerre des Romains, Paris, 1675, in-8°.

CASSAN, emp. des Mogols dans la Perse, abjura le christian, pour monter sur le trône en 1294. Il subjugua la Syrie, vainquit le sultan d'Egypte, et mourut en 1304, après être retourné à sa prem. religion.

CASSANA (Jean-François), peintre génois, né en 1611, dont les ouvr. sont estimés. Il m. à la Mirandole en 1691, laissant trois fils, Nicolas, Jean-Bapt. et Jean-Augustin, qui excellèrent dans le même genre: le premier, né en 1659, est m. en 1713 à Londres, où il avait été appelé par la reine Anne; le second vint finir ses jours à Gênes, en 1720, âgé de 62 ans, et le troisième à la Mirandole ; il survécut peu de tems à son père. Marie-Victoire, sœur des précédens, morte à Venise en 1711, s'est aussi distinguée dans la peinture.

et un

CASSANATE (Marc-Ant. Alègre de), carme, né à Tarragone en 1590, m. en 1658, a laissé 9 vol. de Sermons ouvr. intitulé: Paradisus Carmelitici decoris, sive de origine Carmelitarum, etc., Lyon, 1639.

CASSANDRE (Cassandra) (mythol.); fille de Priam, roi de Troie, avait obtenu d'Apollon le droit de prédire l'avenir; mais ce dieu, irrité de ses dédains, voulut que personne n'ajoutât foi à ses prédict. Ajax le Locrien la déshonora pendant

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