Histoire de la science politique dans ses rapports avec la morale, Volume 2F. Alcan, 1887 - Political ethics |
Contents
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Common terms and phrases
anglaise aristocratique Aristote Bodin Bossuet c'est-à-dire choses citoyens consentement conséquent conservation constitution contraire Contrat social défendre démocratie despotisme Dieu dire dit-il divin doctrine doit écrits enfin esprit établi état Fénelon force forme de gouvernement général gouv Grotius guerre Hobbes hommes Hubert Languet humaine Ibid idées JANET juge juste justice Kant l'abbé de Saint-Pierre l'auteur l'autre l'égalité l'esclavage l'Esprit des lois l'état de nature l'homme l'honneur l'un légitime Leibniz Lettres persanes Leviath liberté libre limites livre Locke loi naturelle lui-même Mably Machiavel magistrats maxime ment monar monarchie monarque Montesquieu morale moyen âge nation nécessaire noblesse pacte paix passions pensée personne peuple philosophie Platon polysynodie pouvoir absolu pouvoir exécutif pouvoir législatif premier prince principe propriété public Puffendorf puissance qu'un question raison religion république révolution rien rois Rousseau s'il Science politique sentiment serait seul sorte souverain souveraineté Spinoza Suarez sujets système théorie tion tyrannie Vauban vertu volonté Voltaire vrai XVIe siècle
Popular passages
Page 373 - juger était jointe à la législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire, car le juge serait législateur: si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge pourrait avoir la force d'un oppresseur. « Ainsi, c'est déjà un premier principe du gouvernement modéré de laisser le pouvoir judiciaire absolument
Page 363 - point de monarque, point de noblesse ; point de noblesse, point de monarque, » autrement c'est un despote; 2° l'existence d'un clergé : « autant le pouvoir du clergé est dangereux dans une république, autant il est convenable dans une monarchie... barrière toujours bonne, quand il n'y en a pas d'autres » ; 3
Page 429 - formulait ainsi ce problème embarrassant : « Trouver t une forme d'association qui défende et protège de toute la « force commune la personne et les biens de chaque associé, • et par laquelle chacun, s'unissant à tons, n'obéisse pourtant
Page 431 - chacun se donnant à tous ne se donne à personne ; et comme il n'ya pas un associé sur lequel on n'acquière le même droit qu'on lui cède sur soi, on gagne l'équivalent de ce qu'on perd et plus de force pour conserver ce qu'on a (1). » Voilà bien des abstractions et. des obscurités. On comprend
Page 291 - soit soumise aux puissances supérieures ; car il n'y a point de puissance qui ne vienne de Dieu, et c'est lui qui ordonne celles qui sont sur la terre : celui donc qui s'oppose aux puissances s'oppose à l'ordre de Dieu. Nous déclarons en conséquence que les rois et les souverains ne sont soumis
Page 291 - à l'ordre de Dieu. Nous déclarons en conséquence que les rois et les souverains ne sont soumis à aucune puissance ecclésiastique par l'ordre de Dieu dans les choses temporelles ; qu'ils ne peuvent être déposés ni directement, ni indirectement par l'autorité du chef de l'Église ; que
Page 681 - nouveaux en toutes choses, et formaient l'enfance des hommes proprement ; et, comme nous avons joint à leurs connaissances l'expérience des siècles qui ont suivi, c'est en nous que l'on peut trouver cette antiquité que nous révérons dans les autres :5). » Dans Fontenelle, la même idée est présentée
Page 146 - II est entré dans le sanctuaire. Il a levé le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l'on peut dire, et tout ce que l'on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne s'accordent jamais si bien ensemble que dans le silence.
Page 299 - malaisées et embarrassées de dettes et de procès ; et que dans la dixième on ne peut pas compter sur cent mille familles, et je ne croirais pas mentir quand je dirais qu'il n'y en a pas dix mille, petites ou grandes, qu'on puisse dire être fort à leur aise ; et qui en
Page 458 - y a toujours dans un État des gens distingués par la naissance, la richesse ou les honneurs. Mais s'ils étaient confondus parmi le peuple, et s'ils n'y avaient qu'une voix comme les autres, la liberté commune serait leur esclavage, et ils n'auraient aucun intérêt à la défendre, parce que la plupart des résolutions seraient contre eux.