in-8. Chez Treuttel et Würtz. Tome I. Numéros XI et XII, et tome II, numéro I.

Contenu: Le mariage. père et la belle mère. La vieillesse.

Le beau

Le célibat.

Le cœur pur verra Dieu. La dévotion. Nous ne pouvons extraire qu'au hasard quelques passages de ces méditations qui, fortes de raisonnement et pleines d'onction, sont propres à entretenir le sentiment religieux dans toutes les classes de la société, quel que soit leur culte. Le mariage. Chaque sexe honore dans le sexe opposé les avantages qui lui manquent la douceur toute-puissante, les sentimens délicats de la femme, modèrent la fierté impétueuse que donne à l'homme la conscience de sa vigueur; la force de l'homme et son courage protégent la faiblesse de sa compagne, Attirés l'un vers l'autre par les penchans de la nature, le jeune homme et la vierge timide se rapprochent ; et, dans leur cœur innocent, l'amour mutuel qu'ils éprouvent devient en quelque sorte un avant-goût de l'amour divin. Tous les peuples de la terre célèbrent avec respect l'institution du mariage; aux yeux de tous, le mariage est saint, ei ses droits demeurent inviolables..... La simplicité des mœurs multiplie les mariages heureux; elle facilite l'union des personnes que l'accord de leur esprit et de leurs sentimens appelle à.se créer un bonheur céleste sur la terre..... La paix et la sérénité de la vie entière dépendent du sage choix d'un éponx ou d'une épouse. Et toutefois avec quelle imprudente frivolité, tant de mortels franchissent ce pas, le plus décisif pour leur avenir! Quelle source de larmes brûlantes serait tarie, si l'on choisissait avec plus de prudence le compagnon ou la compagne de son pélerinage terrestre! Que de regrets sans terme l'on préviendrait ! Que de douleurs journel lement renouvelées; que de chagrins secrets, de vers rongeurs pour la santé du corps, comme pour celle de l'ame;

que de résolutions suggérées par le désespoir, l'on s'épargnerait!... La durée du bonheur domestique repose sur cette loi fondamentale : que les époux, couvrant du silence les secrets de leur maison aux yeux de tout le monde, sans excepter leurs plus intimes amis, aient l'un pour l'autre la plus grande sincérité, la plus entière franchise, dans toutes leurs relations, soit d'époux, soit de père et de mère, soit d'amis inseparables. - Le beau-père et la belle-mère. La haine des marâtres est passée en proverbe, comme la plus opiniâtre et la plus cruelle des haines. D'où peut naître ce vice si redoutable et si universellement méprisé ? D'où proviennent cette froideur, et ce manque d'amour, si fréquent, dont les enfans d'un autre lit sont les victimes? On trouve la première et la plus ordinaire de ces causes dans la prédilection que chacun a naturellement pour les siens ; car la nature elle-même a uni, des liens les plus étroits, les parens et leurs propres enfans..... Bientôt la froideur et le trouble divisent les époux. Le père voit avec donleur son enfant chéri, partout rebuté et négligé par l'injustice de la belle-mère. La mère s'attriste en voyant la sévérité d'un beau-père envers l'enfant qu'il avait promis de protéger. La maison en proie à la discension, finit par perdre l'estime qu'elle avait acquise. La discorde divise à leur tour les enfans; elle s'allume entre les enfans et les auteurs de leurs jours; et ce feu se propage d'année en année, loin de s'éteindre. Dans l'âge mûr et dans la vieillesse, ce souvenir aigrit encore les caractères les plus doux. Le Celibat. Tous les états, le célibat aussi bien que le mariage ont leurs écueils. Dans l'un comme dans l'autre il y a des dangers pour le repos et pour le bonheur. Apprenez, célibataire, à connaître et à éviter ceux qui sont particuliers à votre position, tels que cette rudesse de mœurs, incompatible avec la noblesse et la délicatesse des sentimens, sauvegarde de la verta; ce mépris des fem

mes, fruit ordinaire d'un ressentiment personnel que toutes n'ont pas mérité; cet esprit peu sociable qui vous prive de bien des heures d'épanchement, et quelquefois de l'affection de vos amis les plus dévoués; ces caprices bizarres et ces singularités que, dans le commun de la société, on pardonne quelquefois plus difficilement à des hommes de sens, que des vices réels et des fautes graves. La Vieillesse. Nous regardons avec raison une vieillesse tranquille et honorable comme la récompense de nos travaux et de nos soins. L'adolescent et l'homme fait souhaitent arriver à ce terme reculé de la vie humaine. Nos soins, nos efforts, notre économie, ont pour but les jouissances dont nous désirons entourer notre vieillesse. Le vieillard exempt de peines est en possession d'une félicité que nous poursuivons de tous nos vœux. Des milliers d'hommes sont moins heureux que lui; mille autres ont fait naufrage loin du port, et vu échouer leurs espérances. La vieillesse est l'heure du repos; moissonneur fatigué, l'homme se repose, au soir de la vie, sur ses gerbes amoncelées et considère avec plaisir le vaste champ qu'il a cultivé de ses mains: ses forces sont affaiblies, mais il fait tourner au profit de la société et sa longue expérience et les trésors de sagesse qu'il s'est amassés. Si d'autres ne peuvent recueillir de lui de bons conseils, ses fils et ses filles recueillent les paroles du vieillard. Le cœur pur verra Dieu. Ayez un cœur pur! Quel sens profond renfermé dans ce peu de paroles ! Il ne suffit pas que Vous vous absteniez extérieurement de tout mal; que vous ne vous déshonoriez par aucun crime; que vous ne soyez ni intempérant, ni fourbe, ni calomniateur,ni séducteur de l'innocence, ni parjure; il ne suffit pas que vos mains soient nettes de sang et de rapine,et votre corps des souillures de l'impureté; non, il faut encore que votre âme soit innocente, qu'aucune pensée vicieuse ne profane ce sanctuaire.... Bien que vous ne cher

chiez point à nuire, vous n'avez pas un cœur pur, tant que ce cœur ne vous rend pas le témoignage que vous faites

votre prochain tout le bien qu'il est en votre pouvoir de lui faire. Votre cœur n'est pas pur, tant que vous prêchez la vertu sans la pratiquer. Il n'est pas pur, tant que vos désirs et vos efforts ne tendent pas à vous rendre, dans votre sphère, le bienfaiteur de tous ceux qui se trouvent en rapport avec vous, et qui peuvent avoir droit à vos bienfaits. Votre cœur n'est pas encore pur, tant que vous ne pouvez chaque soir vous rappeler un service rendu dans la journée, à l'un de vos frères, un plaisir que vous lui avez procuré, quelquefois même au prix d'un sacrifice pénible.

ÉDUCATION. INSTRUCTION.

Callisthénie, ou Gymnastique des jeunes filles, traité élémentaire des différens exercices propres à fortifier le corps, etc. 2o édition. in-18. avec 25 pl. Chez Audot.

Du Goût, et de son influence sur l'éducation. Par Me Burtel. in18. avec fig. Chez Guérin.

L'Ecolier, ou Raoul et Vic'or. Par M Guizot. 4 vol. iu-12. Chez Dufey, 15 fr.

Le Portefeuille de la jeunesse, ou la Morale et l'histoire enseignées par des exemples. Par Bouilly. in-18. Chez Moutardier. Tome VIII. 2 fr. 25.

Les Encouragemens de la jeunesse. Par J. N. Bouilly. 2 vol. in-12. avec fig. Chez L. Janet. 10 fr.

La Sortie de pension, ou la Bonne tante. Par Mme Elisabeth Celnart. 2 vol. in-12. Chez Méquignon-Havard.

Les Vendanges. Par Me V. Trémadeure. in-18. avec pl. Chez Boulland.

Contes à ma petite nièce. Par MTM Gottis. 2 édition, augmentée. in-12. avec 6 pl. Chez Eymery et Fruger.

BEAUX-ARTS.

Monumens funéraires choisis dans les cimetières de Paris et les principales villes de France, dessinés, gravés et publiés par Normand fils. in-fol. Chez Normand fils. Livr I. avec 6 pl. 3 fr. 50.; pap. collé, 5 fr.

L'ouvrage aura 12 livraisons.

Principaux monumens et vues pittoresques de la ville de Paris et de ses environs, dessinés d'après nature par Civeton, et gravés au burin par Durau, avec texte historique et descriptif. in- 4. Chez Vallardi. Livr. I. avec 4 pl. pap. vélin, 10 fr.; pap. de Chine, 12 fr.

L'ouvrage aura 8 livraisons.

La Silhouette, album lithographique, beaux-arts, dessius, mœurs. théâtre, caricatures. in-4. Rue des Fossés - Saint-Germainl'Auxerrois, n. 24. Livr. I. Prix de l'abonnement pour trois mois, ou 13 livraisons, chacune avec 2 lithographies, 14 fr.

Histoire de la vie et des ouvrages des plus célèbres architectes du 11° siècle jusqu'à la fin du 18°,

puis sa source jusqu'à la mer. Par Sauvan. in-4. Chez Ostervald, Livr. V. VI. VII. avec 12 pl.

Voyage pittoresque dans le département de la Sarthe, dessiné et lithographié par Saint-ElmeChamp, publié avec un texte explicatif par J. Richelet. in-4. Chez Désauges. Livr. V. VI. avec 8 pl. Prix de chaque livraison, 1 fr. 50.; pap. de Chine, 2 fr.

Voyage autour du monde, exécuté par ordre du roi sur la corvette la Coquille, en 1822, 1823, 1824 et 1825, et publié par M. Duperrey, capitaine de frégate. 6 vol. in-4. accompagnés de 4 atlas, formant 376 planches infol. Chez A. Bertrand. Partie historique. Livr. IV. 12 fr.

mann; traduits de l'allemand par Loève-Veimars, et précédés d'une notice sur Hoffmann, par Walter Scott. 4 vol. in-12. Chez Renduet.

Précaution, ou le Choix d'un mari. 3 vol. in- 18. Chez Mame et Delaunay-Vallée.

Scharkan, conte arabe; traduit par Assetan-Riche. in-12. Marseille. Paris, chez Dondey-Dupré.

Sophie d'Alwin, ou le Séjour aux eaux de Bade, etc. Par Me de Montolieu. in-12. avec fig. Chez A. Bertrand.

Le Gentilhomme normand. Par Raban. 4 vol. in-12. Chez Thoisnier-Desplaces. 12 fr.

Le Conscrit. Par Raban. 3 vol. in-12. Chez Mame et Delaunay-Vallée. 9 fr.

Contes de Robert mon oncle. Par Brès. 2 vol. in-18. avec 10 pl. Chez L. Janet.

La Famille d'Aubeterre, ou Scènes du 16° siècle; roman historique. Par Mme de ***. 4 vol. in-12. Chez Gosselin.

La Maîtresse et la Femme mariée. Par Fr. de Castillon. 2 vol. in12. Chez Renduet.

Le Marchand de Coco; roman de mœurs. Par Aug. Ricard. 5 vol. in-12. Chez Lecointe. 15 fr.

Le Miroir de la tante Marguerite et la Chambre tapissée, contes, par sir Walter Scott; trad. de

in-12. Chez Mame et Delaunay-Vallée.

THEATRE.

Emmeline; opéra-comique en 3 actes. Par de Planard, musique de Hérold. in-8. Bezou, 2 fr. 50. (Th. de l'Opéra-Comique).

L'Enragé de Chaumont; comédie en un acte. Par MM. Simonnin et Benjamin. in-8. Imp. de Herhan. (Th. de la Porte-SaintMartin).

L'Homme du peuple; drame en 5 actes et en prose. Par MM. Dumersan et Gabriel. in-8, Au Palais-royal. 2 fr. (Th. de la Porte-Saint-Martin).

La Vieille des Vosges; mélodrame. Par MM. Saint-Amand et Henry. in-8. Quoy. 75 cent. (Th. du Cirque-Olympique).

La Femme, le mari et l'amant; vaudeville. Par MM. Paul de Kock et Dupeuty. in-8. Au Palais-royal. (Th. des Nouveautés).

La Cour d'assises; vaudeville. Par MM. Scribe et Varner, in-8. Pollet. (Th. de Madame).

Proverbes dramatiques. Par Charles Lemeste. in-8. Chez Mongie.

MELANGES.

Revue britannique, ou Choix d'ar

ticles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bre