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des fluides électrique et magnétique. Par J. B. Peytavin. in-8. avec pl. Nantes.

MÉDECINE. CHIRURGIE.

Cours d'études anatomiques. Par J. Cruveither. in-8. Chez Béchet jeune. Tome I.

Notice sur un nouveau traitement de la goutte au moyen de la scɔrodine, principe actif des plantes dites asphodelées. Par le docteur Léonard. in-8. Chez l'auteur, rue Ticquetonne, n. 6. 1 fr. 50.

Anatomie analytique: Nerf grand sympathique. Par J. P. Manec. in-plano. Chez Baillière. 6 fr. 50.; color. 13 fr.

Avis aux jeunes mariés, ou de la nature et des causes de la gonorrhée bénigne et des fleurs blanches. Par Doussin Dubreuil. 4° édition. in-12. Chez l'auteur, rue Taranne, n. 14. 3 fr.

Des fièvres puerpérales observées à la Maternité pendant l'année 1829, etc.; des différens moyens employés pour les cómbattre, et spécialement des saignées locales et générales, des vomitifs et des mercuriaux. Par L. Tonnellé. in-8. Impr. de Migneret.

Principes de physiologie comparée, ou Histoire des phénomènes

de la vie dans tous les êtres qui en sont doués, depuis les plantes jusqu'aux animaux les plus complexes. Par Isid. Bourdon. in-8. Chez Gabon.

Anatomie de l'homme, etc. Par J.
Cloquet. in-fol. Rue de Grenelle-
Saint-Germain
n. 59. Livr.
XLIX. 9 fr.

De la paralysie partielle de la face et de son traitement. Par Pichonnière. in-8. Chez M Delaunay.

MATHÉMATIQUES.

Traité des roues hydrauliques et des roues à vent, à la portée des personnes qui connaissent les premiers élémens de mathématiques. Par P. Coste. in-8. avec pl. Chez Anselin. 3 fr. 50.

Traité des surfaces, depuis une ligne jusqu'à 200 pieds anciens ou métriques de longueur, par une ligne jusqu'à 60 pieds 11 pouces anciens ou métriques de largeur. Par A. Bernerie. in-8. Bordeaux.

Guide pratique de l'arithméticien, contenant près de 6,000 opérations graduées sur toutes les parties de l'arithmétique. Par 4. Boniface. Réponses et solutions. Livre du maître. in-8. Chez Colas.

DEUXIÈME CLASSE.

ÉCONOMIE RURALE ET

DOMESTIQUE.

Voyage agronomique en Angleterre, fait en 1829, ou Essai sur les cultures de ce pays, comparées à celles de France. Par Fr. Philippar. in-8. avec 20 pl. Chez Rousselon.

L'Agriculture pratique de la France. Par L. Van Aelbroeck. in-8. avec 16 pl. Chez M Huzard. 7 fr. 75.

Essai de météorologie appliquée à l'agriculture. Par J. Duplan. in-8. Bordeaux.

Cours complet et simplifié d'agriculture et d'économie rurale et domestique. Par Louis Dubois. 2o édition. in-12. Chez Raynal. 3 fr. 50.

L'édition aura 8 volumes.

L'Art d'éléver les vers à soie, pour obtenir constamment d'une quantité donnée de feuilles de mûrier la plus grande quantité possible de cocons de première qualité, et de l'influence de cet art sur l'augmentation annuelle des richesses des particuliers et des nations. Trad. de l'ital. du comte Dandolo, par Ph. Fontaneilles. in-8. avec portrait, tableaux et planches. Lyon, chez Bohaire. 6 fr.

JARDINAGE.

Traité des arbres fruitiers. Par Du

hamel du Monceau. Nouv. édition, augmentée, etc., par A. Poiteau et P. Turpin. in-fol. Chez Levrault. Livr. LX et LXI. avec 12 pl. Prix de chaque livraison, 30 fr.

ARTS MÉCANIQUES ET INDUSTRIELS.

Conseils aux fondeurs de suifs, aux fabricans de chandelles et de cire. Par Ch. Lefebure. in-18. Rouen. 5 fr.

Manuel du bonnetier et du fabri'cant de bas. Par V. Leblanc et Préaux Caltot. in-18. avec 2 pl. Chez Roret.

Manuel théorique et pratique du serrurier. Par le comte de Grandpré. 2e édition, augmentée. in18. avec 4 pl. Chez Roret, 3 fr.

Choix de modèles appliqués à l'enseignement du dessin des machines, avec un texte descriptif. Par Leblanc. in-4. Chez Mather. Partie I. Texte.

De la Chaleur, spécialement appliquée à l'industrie manufacturière. Par F. Bresson. in-8. avec pl. Chez Papinot. Livr. I—III.

Guide du chauffeur et du propriétaire de machines à vapeur, ou Essai sur l'établissement, la conduite et l'entretien des machines à vapeur, etc. Par MM. Grou

velle et Jaunes. in-8. avec atlas in-4. de 10 pl. Chez Mather. 9 fr.

COMMERCE.

Du Commerce des soies et soie

ries en France, considéré dans

ses rapports avec celui des autres états. Par Léon de Teste. in-8. avec 2 tableaux. Avignon. 3 fr.

TROISIÈME CLASSE.

HISTOIRE.

Mémoires et Souvenirs d'un Pair de France, ex-membre du sénat conservateur. 4 vol. in-8. Chez Guyot.

Nous avons parlé avec assez d'étendue des trois premiers volumes de cet ouvrage, c'est du quatrième que nous entretiendrons le public. J'entends déjà raconter comme de l'histoire des faits hasardés dans les premiers volumes, par exemple, les relations de Monsieur, depuis Louis XVIII, avec Robespierre, qui était lui-même en correspondance ou en intelligence avec les cabinets de Londres, de Vienne et de Berlin. Deux maîtresses disposant de tout dans les deux cours de Coblentz, unies seulement entre elles contre l'infortuné Louis XVI, et d'autres assertions plus ou moins inconsidérées. Personne ne prend la peine de les démentir, et voilà notre pair de France qui en tire déjà la conséquence que tout cela est reconnu et avéré; dans un siècle, on n'en doutera plus. Bayle avait bien raison de s'élever contre les mémoires apocryphes, et de vouloir qu'on les réfutât, afin que la vérité seule pût passer dans l'avenir. Mais quelle tâche grands dieux! Le travail est effrayant, et le résultat en serait nul pour l'écrivain, qui, par le temps qui court, ne fait rien pour rien. Il faut donc se résigner à voir tromper la postérité, comme nous

l'avons été par ceux qui nous ont transmis tant de vieilles fables, et à laisser le mensonge en possession de régner sur la terre; il faut s'envelopper plus que jamais dans le manteau du sceptique. Nous procéderons par chapitres, et nous dirons avec franchisé ce qu'une vieille expérience, nos relations et la vérité, à laquelle nous avons toujours tout sacrifié, nous dicteront dans l'intérêt de la vérité. Chap. LXXVI. La cour et le clergé contraires à la Charte.-Première assemblée des conjures impérialistes. Alors comme aujourd'hui, et jusqu'au moment où les souverains conviendront franchement qu'ils tiennent leurs couronnes de leur peuple et du pacte social, les cours, c'est-à-dire les courtisans et le clergé, seront contraires aux chartes, à ce contrat synallagmatique, qui, une fois donné et accepté, lie les parties contractantes de manière à ne plus leur laisser la possibilité de le rompre a Sottise que tout cela, disait certain courtisan en arrivant de chez le roi Joseph, il n'y a de gouvernement possible que la monarchie absolue, il faut y revenir de suite quand on a pour soi la trésorerie, l'armée, la noblesse et le clergé. » Et ce courtisan était le double organe de la noblesse et du clergé, qui ne voulaient dès le principe que la contre-révolution et toute la coutrerévolution. Ce que l'auteur rapporte ensuite nous a paru exact et vrai; mais il nous permettra de ne pas croire à ce

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qu'il a fait suivre relativement à une conspiration qui aurait eu pour but de ramener Napoléon de l'île d'Elbe du consentement de l'Autriche et de l'Angleterre. Il ne croit pas lui-même à ces conventions plus que ridicules arrêtées avec les chefs des républicains et des bonapartistes. Il est constant au contraire que son apparition inattendue est venue déranger d'autres combinaisons, bien autrement sûres et bien moins funestes. On eût vu alors si le peuple, que Bonaparte redoutait plus que l'étranger, avait donné sa démission: loin d'être vrai, ce mot n'est que spirituel dans le genre de M. de Talleyrand. Chap. LXXVII. Ma conversation aveo l'abbé de Montesquiou, Dandré et le prince de Talleyrand. Portrait de Fouché. Une de ses lettres. Les ordres de la Girouette et de l'Eteignoir. Le Noin jaune.-La noblesse ancienne.Tout nous a paru au moins vraisemblable dans ce chapitre. Les portraits sont frappans. Chap. LXXVIII. Les républicains. Une séance de leur comité. Barrère prononce un discours. Lassitude de la nation. « Chassez le naturel, il revient au galop. Les républicains, même ceux comblés des faveurs de Napoléon, préféraient le retour de la répu blique à celui d'un empire despotique. Nous répétons qu'à cette époque il n'a existé ni comité ni discours de Barrère, et si la nation était lasse, c'était d'être comptée pour rien. Chap. LXXIX. Situation de la France vers 1815.. Détails curieux contenus dans une des lettres inédites de Napoléon.- Réunion des conjurés.—Discours prononcés. Le tableau de la situation de la France en 1815 est parfait. Nous voudrions voir cette lettre inédite de Napoléon. Il n'existait ni conjurés ni conjuration, nous le répétons, il n'y a pas eu de discours; ils ne font honneur qu'au talent de l'auteur.- Chap. LXXX. Traité entre les républicains et Napoleon.-Sensation que le débarquement de Napoléon produisit à Paris. Il n'y a pas eu de traité pareil, il ne pouvait pas en

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exister entre Napoléon et les républi cains, ni avec l'Autriche ni avec l'Angleterre. C'est en rêve que l'auteur a conversé avec un employé de Bonaparte. Le tableau qu'il fait de la France à cette époque est d'une grande vérité. Oui, la France était séparée en deux portions distinctes et fortement tranchées, d'un côté le midi, toujours adroit, et surtout très désintéressé, tout comme après la bataille de Poitiers, comme au temps où, tout en traitant avec le général Clausel, on accusait le lieutenant-général Decaen. Ce n'était qu'une voix, fidélité, constance, et sans espoir de récompense. De l'autre côté, la Bourgogne, l'Alsace, la Franche-Comté, la Champagne, et l'Est enfin, qui avait supporté tous les malheurs de la première invasion de 1792 et la longue agonie de la dernière, avait eu le tort de se laisser persuader par des factieux que le roi et sa famille étaient ligués avec l'étranger, et tout en détestant l'ambition de Bonaparte, on ne voulait pas oublier l'origine de la guerre; on y rapportait tous nos malheurs, et on en regardait encore les provocateurs, alors triomphans, avec indignation. Il est donc très - vrai qu'on attendait l'occasion de se venger, et qu'on soupirait après le moment de ressaisir les frontières que l'on venait de céder sans mot dire, et même en refusant l'intervention de l'empereur Alexandre et du roi de Suède, qui s'opposaient à l'avidité de l'Autriche et de la Prusse et aux combinaisons du cabinet britannique, regardant ces envahissemens de nos frontières naturelles par les souverains, qui n'y avaient aucun droit, comme une source éternelle de guerres et de calamités. Chap. LXXXI. M. Bourrienne, préfet de police. - Détails

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maître Pirot-Deschaume soit parvenu à faire parler de lui. L'auteur paraît l'avoir bien connu. Le 21 mars il est allé rendre ses respects à l'empereur, et c'est ce même Marchangy qu'on a entendu depuis tonner avec tant de violence contre les parjures! Le duo de Rovigo. Il a pris soin d'achever de se faire connaître par ses écrits. Benjamin Constant, s'il rencontre cet écrit, nous dira ce qu'il y a de vrai dans ce chapitre. Chap. LXXXIII. Voyage sentimental de Napoléon depuis le golfe Juan jusqu'à Paris. A son arrivée à Grenoble, la Cour royale, les autorités civiles et militaires assistèrent à son lever. Le maréchal duc de Tarente, le comte d'Artois et le duc d'Orléans se hâtent de quitter Lyon qu'ils étaient venus défendre. Le seul obstacle que Napoléon aurait pu rencontrer ayant été levé par la soumission du maréchal Ney, il continua tranquillement sa marche, et coucha le 19 à Fontainebleau. Pourquoi, si le maréchal Ney était le seul obstacle, lui avoir fait payer de son sang la faute de son impuissance?—Car. not. Tout ce qui a rapport à lui est fort bien imaginé et fort dramatique, il n'y manque que la vérité. Nous voudrions croire à ce que notre pair nous dit de Barras et de Gohier; mais Gohier, notre ami, jusqu'à sa dernière heure, ne nous a jamais rien dit d'une anecdote qui lui aurait fait tant d'honneur. - Chap. LXXXIV. Le duc d'Angoulême dans le Midi. Il y a fait tout ce qu'il était possible de faire, et la duchesse, à Bordeaux, montra autant de courage que de résolution... Mais quelle résistance opposer au général Clausel avec des troupes qui refusaient de se battre, et les jactances de quelques fonctionnaires qui venaient échouer contre l'expérience et la sagesse du général Decaen, qui conseillait à la princesse de ne pas croire à ces gasconnades et de se réserver pour des temps meilleurs, lui offrant avec sincérité et abandon de suivre sa fortune et de l'accompagner partout ? Le duo d'Angoulême avait trouvé à

Toulouse dee soldats à quarante sous par jour..., et parmi ceux qu'on appelle la noblesse, on obtint à la suite de vives protestations d'amour et de dévouement à la cause royale, ainsi qu'un régiment de cavalerie fort de 25 hommes, auxquels on conféra les grades de lieutenant, et qu'on reçut depuis à ce titre dans la ligne. Seul, avec la fermeté de son âme, le prince marchait à la victoire quand la défection de ses troupes le contraignità la retraite et à se rendre au général Gilly. On sait comment un autre général qui vint chercher dans cette triste mission le bâton de maréchal de France, qu'il méritait de conquérir ailleurs, refusa de maintenir le traité, et comment au mépris d'un engagement sacré la personne de S. A. R. fut retenue. Pourquoi faut-il que pour atteindre ce général on blesse tous les droits acquis en condamnant à la retraite tant de braves qui s'indiguent d'un honteux repos et dont les services seraient aujourd'hui si utiles? Mais il faudrait employer, dit-on, celui contre lequel on a de si justes sujets de plaintes; la conséquence est évidemment fausse... Conversation d'un volontaire royal mécon tent chez le comte Fabre de l'Aude. II est faux que les républicains cherchaient alors à dépopulariser Napoléon. Il fallait se lancer de nouveau dans le tour. billon révolutionnaire. L'empereur devait prendre le langage de 93. Son peuple souverain était la canaille; il fallait le caresser, lui lâcher la bride, c'était le seul moyen de se l'attacher. Pour le précipiter sur la canaille ennemie, on doit lui tenir compte de ne l'avoir pas voulu.-Chap. LXXXV. Préliminaires de la conférence chez Cambacerès. Détails importans de ce qui eut lieu en cette circonstance. On s'accommode. L'acte additionnel. Intrigues de Fouché. L'auteur ne sort pas de sa thèse, il lui faut des conciliabules, des discours, des conditions, des traités; son imagination s'en va créant. L'acte additionnel, type de folie, qui a tout perdu, lui donne ici un démenti formel.

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