Page images
PDF
EPUB

DICTIONNAIRE

HISTORIQUE.

TOME IV.

[blocks in formation]

HISTORIQUE,

OU

HISTOIRE ABRÉGÉE

DES HOMMES Qui se sont FAIT UN NOM PAR LEUR GÉNIE, LEURS TALENTS
LEURS VERTUS, LEURS ERREURS OU LEURS CRIMES, DEPUIS LE COMMENCE
MENT DU MONDE JUSQU'A NOS JOURS;

PAR L'ABBÉ F. X. DE FELLER.

SEPTIÈME ÉDITION,

ENRICHIE D'UN GRAND NOMBRE D'ARTICLES NOUVEAUX, INTERCALÉS PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE;
CORRIGÉE SUR LES OBSERVATIONS DE NOS MEILLEURS BIOGRAPHES, ET ORNÉE DU PORTRAIT
DE L'AUTEUR.

TOME QUATRIEME.

PARIS.

MÉQUIGNON-HAVARD, LIBRAIRE-ÉDITEUR,
RUE DES SAINTS-PÈRES, No 10.

M DCCC XXVII.

[ocr errors]

HARVARD UNIVERSITY LIBRARY

84725&

HISTORIQUE

DE FELLER.

CAI

+CAILLEAU (André-Charles), né le 17 juin 1731 à Paris, où il mourut en 1798, se distinguait par un caractère ouvert et une gaité franche et vive, qu'il porta partout dans ses écrits; il est auteur d'une foule d'almanachs, de chansons, d'étrennes badines et plaisantes, dont plusieurs, par leur singularité ou leur ton jovial, se font remarquer parmi les ouvrages de ce genre. Il a composé plusieurs autres écrits plus sérieux, tels que, 1o la Vie de le Sage à la tête du Bachelier de Salamanque ), 1749, 3 vol. in-12; 2o Le spectacle historique, 1764, 2 vol. in-12. Ce sont des éléments d'histoire grecque et romaine, simples, clairs et utiles à l'instruction de la jeunesse. 3o Lettres et Epitres amoureuses d'Héloïse à Abailard (contenant les imitations qui ont été faites en vers français), 1774, 2 vol. in-8°; souvent reimprimées depuis; 4° Vie privée et criminelle de Desrues, 1777, in-12. Quelques personnes ont attribué cette vie à Arnaud Baculard. 5° Principes philosophiques de consolation, traduits TOME IV.

CAI

de l'allemand, 2 vol. in-12, 1778; 6° Etrennes historiques 1774 et 1775, in-12; 7° Diction naire bibliographique, 1790, 3 vol. in-8°. Ce dictionnaire, connu sous le nom de Cailleau, est tout entier de Duclos son contemporaip et son ami.

+CAILLET ( Guillaume ), paysan natif de Mello, dans le Beauvoisis. Il se mit en 1358, pendant que le roi Jean était prisonnier en Angleterre, à la tête de la faction dite la Jacquerie, qui avait pris son nom de Jacques Bonhomme; car c'était ainsi que les révoltés appelaient leur chef. Ces séditieux étaient des paysans des diverses provinces septentrionales de la France, qui, au nombre de plus de 100 mille hommes armés de piques et de bâtons, parcouraient les campagnes, égorgeant les gentilshommes, brûlant les châteaux et portant partout le fer et la mort. Plus de 200 gentilshommes furent égorgés; dans cette extrémité, ces derniers eurent recours aux chevaliers de Flandre, de Brabant et de Bohême, qui, réunis à eux sous les ordres

[ocr errors]
« PreviousContinue »