Œuvres de Mirabeau: Des lettres de cachet et des prisons d'ÉtatLecointe et Pougin, 1835 |
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Common terms and phrases
absolument accusé assez avaient barbares Blackstone cent chap Charles Charles le Chauve château de Vincennes chose citoyens civile Clotaire Ier commandant constitution coupable crime criminelles cruel despotisme Dieu donjon de Vincennes donner édit emprisonnemens enfans enfin esclaves féodale François Ier funestes geôlier gouvernement hommes jamais judiciaire juges jurés juridiction justice l'autorité légal législation lettres de cachet liberté lois long-temps Louis XI magistrats maximes ment ministres monarchie monarque Montesquieu mort nation nécessaire Néron odieuse opprimer ordonnances ordres arbitraires ouvrage parlement particuliers passions personne peuple Philippe Philippe de Valois philosophe police politique porte porte-clefs pouvoir premier prérogative presque preuve prince principes prisonniers prisons d'État propriété prouver public publique puissance punir qu'un raison règne rois romain Rome Rougemont royale royaume s'il secret serait seul siècle société sorte souverain sujet sûreté Tacit talens Tibère tion tisme toyen tribunaux trouve tyrannie vérité Verrès Voilà volonté Voyez vrai
Popular passages
Page 373 - De minoribus rebus principes consultant ; de majoribus omnes : ita tamen, ut ea quoque, quorum penes plebem arbitrium est, apud principes pertractentur.
Page 12 - ... tout par rapport à lui. Celui-ci se fait le centre de toutes choses ; l'autre mesure son rayon et se tient à la circonférence. Alors il est ordonné par rapport au centre commun, qui est Dieu, et par rapport à tous les cercles concentriques, qui sont les créatures. Si la Divinité n'est pas, il n'ya que le méchant qui raisonne , le bon n'est qu'un insensé.
Page 78 - J'avoue pourtant que l'usage des peuples les plus libres qui aient jamais été sur la terre me fait croire qu'il ya des cas où il faut mettre pour un moment un voile sur la liberté, comme l'on cache les statues des dieux.
Page 189 - Qu'on nous dise qu'il est bon qu'un seul périsse pour tous, j'admirerai cette sentence dans la bouche d'un digne et vertueux patriote qui se consacre volontairement et par devoir à la mort pour le salut de son pays : mais si l'on entend qu'il soit permis au gouvernement de sacrifier un innocent au salut de la multitude, je tiens cette maxime pour une des plus exécrables que jamais la tyrannie ait inventées, la plus fausse qu'on puisse avancer, la plus dangereuse que l'on puisse admettre, et la...
Page 181 - Si vous examinez les formalités de la justice par rapport à la peine qu'a un citoyen à se faire rendre son bien , ou à obtenir satisfaction de quelque outrage, vous en trouverez sans doute trop. Si vous les regardez dans le rapport qu'elles ont avec la liberté et la sûreté...
Page 70 - Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques; Le méchant par le prix au crime encouragé, Le mari par sa femme en son lit égorgé ; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et, sa tête à la main, demandant son salaire, Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Page 181 - En Turquie , où l'on fait très-peu d'attention à la fortune , à la vie, à l'honneur des sujets, on termine promptement, d'une façon ou d'une autre , toutes les disputes. La manière de les finir est indifférente, pourvu qu'on finisse. Le...
Page 111 - Sire, qu'aucun citoyen de votre royaume n'est assuré de ne pas voir sa liberté sacrifiée à une vengeance ; car personne n'est assez grand pour être à l'abri de la haine d'un ministre, ni assez petit pour n'être pas digne de celle d'un commis des fermes.
Page 231 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit , il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels , et craint même des dieux...