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Annales des Arts ou Manufactures ou Mémoires technodécouvertes logiques sur les

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modernes concernant les arts, les manufactures, l'agriculture et le commerce, No. XX. (Brumaire an x ). gr. in-8. avec planches. Rue J. J. Rousseau,

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. 11. Prix pour 12 cahiers 24 fr. et 29 fr. fr. de port.

nible au conducteur; 9.) perfection- genre, marchands en gros et en détail nement des brouettes ordinaires, pro- de toute espèce. On y a joint des indiduisant le même avantage; 10.) brouette cations concernant la banque de France, servant également à l'arrosage [des et les divers établissemens d'escompte jardins et au transport des matériaux; existans à Paris, la bourse, les voitures 11.) catapulte en forme de brouette, publiques, etc. pour lancer quantité de grenades à la fois, sans qu'elle puisse servir à l'ennemi en cas de surprise; 12.) brouette mécanique faisant le service de plusieurs moissonneurs ; 13.) autre brouette pour accélérer la moisson; 14.) machine avec laquelle un seul homme fait mouvoir deux forts martinets de forge, ainsi que le soufflet; 15.) pont économique d'une seule arche susceptible d'ètre transporté; 16.) machine peu dispendieuse, dite parafeu, pour sauver les incendiés; 17.) deuxième parafeu, non sujet à la rencontre des flammes; 18.) troisième parafeu, joignant cet avantage celui d'être plus expéditif; 19.) quatrième parafeu pour sauver trèspromptement les incendiés et les effets précieux par la maison voisine; 20.) perfectionnement du cabestan pour accroître sa force; 21.) perfectionnement du cric produisant le même avantage : 22.) moulin à bras, dont la puissance est considérablement augmentée; 23.) machine sans rouage, faisant agir quatre martinets de forge et six pilons; 24) machine à cabestan qui fait mouvoir douze meules, pour aiguiser et polir les armes blanches. Cet ouvrage très bien exécuté, mérite d'être apprécié par les mécaniciens.

Almanach des Commerçans de Paris, pour l'an x de la république. Vol. in-24. Au bureau du commerce, rue Grange-Batelière, n°. 3. 1 fr. 50 c. et 1 fr. 80 c. fr. de port.

Cet Almanach a sur-tout le mérite d'être portatif et commode pour les recherches. Il contient les noms et demeure des banquiers, négocians, agens de change, courtiers, épiciers, marchands de vin, fabricans de tout

Voici les mémoires qui composent ce nouveau cahier. Metallurgie, suite du, mémoire sur les hauts fourneaux anglais. Technologie ; 1.) machine pour faciliter la teinture des cotons; 2.) nouvelle méthode pour tanner les peaux; 3.) précautions à prendre pour éviter les inflammations spontanées; 4.) pourpre minérale employé dans la peinture, sur porcelaine et sur émaux; 5.) nouvelles méthodes de fabriquer la céruse. Mécanique, 1.) description d'un moulin à vent, à voile; 2.) mécanisme pour donner un

mouvement

égal aux roues des tours en l'air. Hydraulique, fin du mémoire sur une nouvelle pompe aspirante. Ponts et chaussées; pont de fer de 600 pieds d'ouverture; Herse pour réparer les

routes.

Histoire des procédés du polytypage et de la Stéréotypie, par A. G. Camus. Un vol, gr. in-8. Renouard, 2 fr. et 2 fr. 50 c. fr. de port.

Ce mémoire fut lu par l'auteur, à l'Institut national, en l'an vi, et contient la description de tous les moyens et procédés employés jusqu'ici pour le stéréotypage.

ART MILITAIRE.

ART MILITAIRE. Esprit du Systême de guerre moderne, destiné aux jeunes militaires, avec 58 figures, par un ancien officier prussien, traduit de l'allemand, par le cit. Tranchant - Laverne. Vol. in-8. Bernard, Levrault et Magimel. 4 fr. et 5 fr. fr. de port.

Les trois parties dans lesquelles l'auteur a divisés son ouvrage, traitent 1.) du principe d'une fase militaire, qui doit être le commencement de toutes les opérations; 2.) des conséquences de ce principe et de son influence politique et inilitaire, et de l'application de ce principe, particulièrement aux évènemens militaires depuis le nouveau systême des nations européennes.

TROISIÈME CLASSE.

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fent avec autant d'équité le règne et la personne de Louis XVI; nous les traduisons n.

L'auteur de ces mémoires ne parle ni de Louis XVI, ni dé la couronne, ni du culte religieux, comme les premiers révolutionnaires. Il n'en parle pas dans le style des girondins, qui livrèrent la monarchie des constituans à la férocité des révolutionnaires suivans. Il ne parle point de l'état des personnes et de la société, comme les montagnards qui, le fer et le feu à la main, fabriquerent, on sait quelles constitutions, quelle étrange républi et conduisirent le monarque à Péchaffaud. L'auteur a pris le ton de l'indépendance la plus absolue d'un Européen étranger à l'ancien régime et au régime révolutionnaire. Faudrait

que,

il s'étonner si les vieux restes des factions qui agitèrent la France sous Louis XV, ou pendant la révolution, se disaient offensés du tableau de leurs erreurs ou de leurs forfaits ? L'auteur n'est ni incrédule, ni dévot; ni romain ni protestant; ni jésuite, ni parlementaire. Il n'est point sectateur du parti de Choiseul, car il rapporte les opinions du parti des jésuites et des dévots, qui Paccusent d'avoir empoisonné le père de Louis XVI. Il n'est pas du parti des jésuites ou du dauphin, car il eite les opinions qui les accusent de complicité avec Damiens, S'il montre Louis XV moribond et tourmenté des intrigues du parti des dévots, qui ne vou

Des correspondans de Berlin et de Rome, de Copenhague et de Stockolm, apprennent que ces mémoires y sont lus et bien accueillis. On écrit de Londres: Vous jouissez en France, sous Bonaparte, de la veritable liberté de la presse, que les français cherchaient envain depuis 1789, puisque vous publiez des ouvrages qui juJournal général; cinquième année, No. 2.

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laient pas que le prince fut confessé, » et elle communiquait ses lumières à parce que l'absolution devait être pré- » la masse de la nation, par les arts, cédée de l'expulsion de la concubine » par ses besoins,par sa sociabilité et ses qu'ils avaient placée à la cour, en habitudes. Une génération plus haropposition au parti philosophique de die qu'éclairée a hérité de ses biens, Choiseul; d'un autre côté, il montre » et l'instruction sociale a été interle malade tourmenté par la faction de rompue. Elle l'a été encore à l'époque Choiseul et des incrédules, qui vou- deli destitution de la seconde classe. lait que le prince fut confessé pour Alors nous avons vu la dissolution jouir des humiliations préparées à la des bureaux, la chûte des universifavorite. L'auteur des mémoires parait tés, des collèges, des académies et connaitre à fond les vues, les principes, de vingt mille pasteurs qui avaient les intérêts de cette variété de factieux, » reçu l'ancienne éducation ecclésiasqui, vers la décadence ultérieure de la tique, et étudié dans les institutions monarchie, tentèrent sur leur patrie, établies, les treate traités de morale soit par ineptie, soit par des méchanqu'on y enseignait. Les français qui cetés, de si cruelles expériences mé- occupaient ces postes et ces emplois taphysiques ou politiques. ont cédé la place à cent mille enfaus La génération présente n'est pas de la révolution. Voilà les causes mieux traitée relativement à ses crimes principles de l'ignorance qu'on obou à ses erreurs. Dans toutes les parties » serve dans la génération actuelle. La de l'ouvrage, on trouve des expres-partie la plus éclairée des français sions sentimentales en faveur des principes actuels et réparateurs de l'état; mais il poursuit v goureusement les vices dont la révolution a entàché notre existence sociale. Il pique d'émulation l'ignorance de la génération qui s'élève : Faute de pièces historiques, dit-il, » la génération qui s'élève connait moins l'administration, les usages, » les mœurs des dernières années de » la monarchie, que les mœurs, les » usages, l'administration et l'histoire » du règne de Louis XIV. C est que » les communications de l'anc en tems << avec le nouveau ont été rompues, » au point que la révolution a laissé » un abyme entre deux.

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» était la régulatrice de toutes choses; une autre classe moins riche mais

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n'est plus comme jadis la plus riche. Les anciennes sources des lumières sont taries: un grand nombre de » ceux qui administrent, créatures de la révolution, en ont les opinions dangereuses à l'administration. Ce malheur fut une des causes de la chûte de cette variété de gouvernemens qui ont désolé la France depuis 1792; car au lieu de gouver»ner leur pays, ils le révolutionnèrent. » Les instructions générales de l'état » sont heureusement aujourd'hui con» servatrices de leur nature, et oppo»sées à l'esprit révolutionnaire direc

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torial, thermidorien, montagnard, » mème gironlin. Aussi l'Etat doit sa » conservation au caractère actuel de " son savoir. C'est pour l'utilité de ce gouvernement et de la génération ac

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» tuelle, que j'ai voulu publier mes travaux historiques sur les dernières

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» années de l'ancienne France plus instruite, qui composait les bu

»reaux des différentes adininistrations, " et possédait exclusivement des connaissances précieuses, n'existent plus. » La révolution et l'émigration ont dépouillé la première classe, elle possédait près de deux tiers de la surface de la France en propriété, » elle avait reçu l'ancienne éducation,

"

L'auteur présente, en effet, dans cet ouvrage, les différens points de contact de l'ancien régime, et de la révolution; et ceux de la révolution avec la restauration sociale. Sous ce point de vue, l'ouvrage doit être moins considéré comme production anecdo tique que comme une histoire réflé

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chie du mécanisme de l'ancien gouvernement et de la révolution on peut en juger par ce passage relatif à Marie-Antoinette. Un esprit superficiel croirait avoir épuisé l'histoire de cette princesse, en citant des traits de sa vie et en parlant de son influence sur le gouvernement. L'auteur expose des rapports d'une autre nature. de cette princesse, avec les puissances jalouses de l'union politique des maisons de Bourbon et d'Autriche. « La reine, dit-il, née princesse autri chienne, et destinée par MarieThérèse à cimenter l'alliance conclue » entre les deux maisons de Bourbon » et d'Autriche; alliance réputée par les bons esprits, contraire à nos in» térêts et à ceux des puissances se» condaires de l'Europe avait en France et en Europe des ennemis » secrets, actifs et vigilans que cette princesse n'eut point l'adresse de déjouer, ni la force de réprimer. "Gardienne à Versailles des intérêts » de sa maison, au préjudice de tant et de si grands intérêts contraires, tra» versant les vues et les plans de la Prusse, des anglais et des puissances » subalternes de l'Italie et de l'Empire, * tous offensés d'un traité que l'on » nommait monstrueux, dans le parlement d'Angleterre, la reine, eût» elle été un modèle de perfection, se » trouvait odieuse en France, à tous » ces intérêts diplomatiqnes. Le parti autrichien avait despotiquement dominé à Versailles, tant que le duc » de Choiseul avait conduit les intérêts de l'archi-duchesse dauphine. Ce mi»nistre avait même acheté le dévouement des grands par des pensions ruineuses; mais depuis l'exil de ce ministre, les auteurs et les partisans de l'alliance avaient sans cesse éprouvé des défaites par l'adresse du duc d'Aiguillon, successeur du duc de » Choiseul, et par la politique silenmais toujours anti-autrichienne du comte de Vergennes, qui n'eût jamais d'autre énergie dans le caractère que l'opposition * constante et secrète qu'il inspira au

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Dernière Campagne des français en Egypte. 226 pages gr. in-8. Mongie. 2 fr. 50 c.

Ce recueil contient la correspondance de l'armée d'Egypte, depuis le 2 vendémiaire an 9 jusqu'au 23 du. mois suivant, et les pièces relatives à la procédure et au jugement de l'assassin de Kléber. Les dépêches dont il est composé sont celles qui furent apportées d'Egypte par le général de brigade Vial, et par le chef de brigade. Netherwood, arrivés le 19 frimaire sur la corvette Heliopolis. Quoique les journaux les aient publiées. dans le tems, on saura gré aux éditeurs. de les avoir réunies séparément.

an 9,

Révolution française, on Analyse complète et impartiale du Moniteur, y compris l'introduction qui commence en 1787,formant quatre volumes in-folio, ou six vol. in-4. Girardin, éditeurpropriétaire. Prix 120 fr. et 240 fr. avec les gravures.

L'utilité de cet ouvrage est généralement reconnue; il peut remplaces le Moniteur et tous les autres journaux, et d'autaut plus que les erreurs même du Moniteur out été rectifiées d'après les archives nationales.

Les gravures qui accompagnent l'ouvrage sont au nombre de 6o, et représentent les principaux personnages qui ont figuré d'une manière remarquable dans l'histoire de la révolution française, gravée par Levacher, la plupart d'après les dessins de Fragonard, avec une notice historique et une gravure représentant le trait le plus ca

ractéristique de la vie de chaque personnage, composé et gravé par Duplessis-Bertaux,

L'analyse ou table chronologique formant 2 volumes in-folio ou 3 in-4, est en vente. La table alphabétique qui doit completter cet ouvrage, jusqu'au premier vendémiaire an 8, paraîtra incessaminent. Elle sera composée de 2 vol. in-folio ou 3 vol. in-4. et divisée en trois parties, 1°. nous d'hommes; 2°. noins de viiles, pays, républiques; royaumes, etc.; 3°. lois, décrets, discours, etc.

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L'original de cet ouvrage a été ac cueilli en Suisse et en Allemagne ; l'histoire des petits cantons, intéressante par la simplicité des mœurs de ses habitans, et par leur dévouement à la liberté de leur pays, offre depuis leurs désastres un intérêt beaucoup plus général. L'auteur fnt nominé en 1798, par le directoire helvétique, commissaire du gouvernement dans ces petits cantons, et dans cette mission il a rassemblé un grand nombre de matériaux de cette histoire, pour laquelle les archives du pays lui ont fourni tous les documens qui pouvaieut contribuer à la rendre authentique. La traduction du cit. Briatte est exacte et parfaitemeut conforme au texte, sans additions ni omissious.

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400 pag. Bordeaux, chez PellierLawalle, et Paris, chez Treuttel et Würtz. 4 fr. et 5 fr. fr. de p.

Cet Ouvrage, écrit fugié, témoin de presque tous les faits par un colon réqu'il rapporte, a pour objet, de dévoiler les causes des malheurs survenus depuis la révolution dans la partie française de l'île Saint-Domingue et les intrigues et les manœuvres employées pour renverser cette intéressante colonie.

L'auteur entre dans des discussions politiques relatives au régime des colonies, à l'esclavage ou à la liberté des noirs; il cite des faits précieux et lesquels on peut apprécier les hommes presqu'inconnus jusqu'à ce jour, d'après qui ont figuré dans cette étonnante révolution : il donue des détails trèsétendus sur le caractère, les mœurs, et les habitudes des noirs et des gens de couleur; il compare la manière dont on traitait les esclaves avant leur afjournaliers blancs de France, et di◄ franchissement, avec la situation des montre, par cette comparaison, l'ignoqui ont prétendu que les noirs des rance ou la mauvaise-foi des personnes colonies étaient les plus malheureux des hommes.

Cet ouvrage est d'autant plus inté

ressant, que

Te gouvernement s'occupe aujourd'hui du rétablissement des colouies.

BIOGRAPHIE.

Vie privée politique et littéraire de Beaumarchais, suivie d'anecdotes, bous-mots, reparties, épigrammes, satyres et autres pièces propres à faire connaître le caractère de cet homme cé lèbre et singulier. Vol, in-12. fig. Michel, 2 fr. et 2 fr. 50 c. fr. de pors.

Beaumarchais, dit l'auteur, dût sa grande célébrité à une réunion de

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