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Société d'encouragement. Prix proposés pour 1825 : pour la meilleure âpe, d'une construction simple et économique, propre à réduire en pulpe 600 kilogrammes de betteraves par heure Pour la meilleure presse qui devra extraire 72 à 75 pour cent du suc de la pulpe de la betterave. Pour la fabrication des fils d'acier dans tous les degrés de finesse. Fabrication des aiguilles à coudre, comparables, par la variété de leur forme ou grandeur, la perfection et le prix, à celles que le commerce préfère. Pour la préparation de 500 kilogrammes de chanvre ou de lin sans rouissage, et par des opérations simples, faciles, et nullement nuisibles à la santé. Pour la découverte d'un procédé économique, à l'aide duquel on puisse faire de toutes pièces de l'outre-mer, semblable en qualité à celui que l'on retire du Lazulite, - Pour indiquer dans la teinture en noir un procédé applicable aux chapeaux, et tel que la couleur et le lustre n'en soient pas sensiblement altérés par le frottement et l'action du soleil. Pour indiquer la meilleure construction des différentes espèces de fourneaux, soit de ceux propres à chauffer les liquides, soit de ceux destinés à l'oxidation des métaux, et dans lesquels l'air atmosphérique, qui fournit l'oxigène, doit être porté le plus abondamment possible sur le métal, soit enfin dans les fourneaux de réduction, où le calorique doit pénétrer le métal sans que l'oxigène retarde l'opération. Pour une machine à l'aide de laquelle on puisse fabriquer, avec la plus grande précision, des verres de lunettes d'une courbure déterminée. - Pour la construction d'un moulin à

bras, simple, peu coûteux, et facile à mettre en mouvement, ou toute autre machine propre à faciliter aux consommateurs les moyens d'écosser les légumes secs; il devra dépouiller au moins un décalitre de pois par heure. - Pour la construction d'une presse hydraulique simple, solide et économique, propre à l'expression, soit de jus de raisins ou des fruits, soit de la matière oléagineuse des olives et des graines de quelques végétaux. Pour une machine propre à raser les poils des peaux employés dans la chapellerie, après que ces poils ont été sécrétés. Cette machine devra raser au moins 12 livres de poil par jour, et offrir sur le même travail fait à la main un bénéfice de 500 pour 100 au moins.— Pour la fabrication économique de d'verses cordes à boyaux, propres aux instrumens de musique, et particulièrement les chanterelles, égalant en qualité les meilleures cordes de Naples. Pour la fabrication, avec l'écorce employée par lesChinois, d'une quantité de papier égale à cinq rames de format grand-raisin. Pour l'établissement en grand d'une fabrication de creusets assez réfractaires pour pouvoir être employés à fondre du fer pur. Pour un procédé peu dispendieux, à l'aide duquel on puisse obtenir de la fonte douce propre au moulage des pièces les plus délicates, aussi bien qu'aux grandes pièces. Pour le procédé le plus sûr, le plus économique et le plus prompt, pour mouler en fonte douce des pièces d'exécution ou autres, destinées à un travail ultérieur, de quelque forme et de quelque dimension qu'elles soient. Pour des laines propres à faire des chapeaux cominans à poils. — Pour l'étamage des glaces à miroir par un procédé différent de ceux qui sont connus.-Pour le perfectionnement des matériaux employés dans la gravure en taille-douce. - Pour la découverte d'un métal ou alliage moins oxidable que le fer et l'acier, propre à être employé dans les machines à diviser les substances molles alimen

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Journal des Prisons, Hospices, Ecoles primaires et Établissemens. de bienfaisance; rédigé par B. Appert. ( Prospectus. )

Depuis long-temps les amis de l'humanit é réclament des améliorations importantes pour le régime des prisons et des hospices. Plusieurs ouvrages estimables ont été publiés sur cette matiére; or distingue parmi eux le rapport sur les prisons, les hospices et les écoles, qui a reçu de la part d'augustes personnages et du public éclairé, l'accueil le plus bienveillant. Ce succès honorable pour l'auteur, l'intérêt qu'il a provoqué en faveur des malheureux prisonniers et orphelins est sans contredit ia plus douce recompense que M. B. Appert puisse recevoir. Ces marques réitérées d'approbation expriment le besoin qu'éprouve la société de connaître les abus dont la réforme a été réclamée tant de fois et vainement attendue.

Un prince digne de tous nos hommages a particulièrement accordé sa bienveillance au jeune auteur de cet écrit ; il a bien voulu l'entendre et applaudir à ses bienfaisantes intentions. Monseigneur le dauphin désirait lui faciliter l'entrée des prisons pour connaître avec exactitude l'état de ces tristes maisons: le ministre de l'intérieur ayant refusé l'autorisation demandée pour M. B. Appert, ce projet n'a pu s'accomplir.

Quoi qu'il en soit de cette opposition,

les vues charitables de S.. A. royale n'en sont pas moins précieuses, et c'est peut être deviner ses sentimens que de publier avec fermeté, indépendance et loyauté, les abus dont gémissent plus de cent mille malheureux. Les améliorations introduites seront signalées avec la même justice puissions-nous souvent trouver l'occasion de remplir ce devoir !

Déjà M. Appert a recueilli des renseignemens curieux sur les hospices et les écoles primaires de la France et des pays étrangers. Les philanthropes de toutes les nations, les aumôniers des prisons, des hospices, et les personnes estimables des départemens qui pratlquent la bienveillance, nous adresseront sans doute des détails dont la publication produira un excellent résultat. Nous profiterons avec reconnaissance des lumières de ces respectables citoyens ; notre entreprise sera totale. ment dirigée vers le bien, et restera étrangère à tout autre objet.

C'est en ce moment surtout qu'il faut s'attacher aux progrès du juste sur l'iojuste cette conquête est vraiment chrétienne et digne de tous les bons esprits. Elever la voix en faveur de l'infortune, c'est parler au cœur des Français. Ce sentiment nous soutiendra dans cette tâche, que nous remplirons avec conscience et courage. Nous aurons la satisfaction de répandre dans les provinces le tableau de la société royale des prisons; les pauvres captifs verront que l'auguste président de cette belle association s'occupe avec un zèle ardent d'améliorer lenr sort, et que tous ses efforts tendront à ce but. Nous ne négligerons rien pour rendre ce travail susceptible d'obtenir l'approbation des hommes religieux et moraux : la vérité, la bonne foi, l'envie d'être utile, seront notre guide, aucune autre considération n'arrêtera notre résolution invariable de défendre le malheur; et, quels que soient les obstacles, les dé

goûts, les calomnies dont nous aurons souffrir, notre persévérance n'en resera pas moins fidèle à la cause sacrée e tous les genres d'infortunes.

On s'abonne chez Baudouin frères. rix, 1 fr. 50 c. par mois; 15 fr. pour année.

conographie ancienne par feu le chevalier E. Q. Visconti, membre de l'Institut royal de France, de l'Académie des inscriptions et belles lettres, des beaux-arts, etc.; continuée par M. le chevalier Mongez, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, à partir du second volume de Iconographie romaine; publié en février 1825. 5 vol. in-4. avec trois atlas in-fol. maximo, dont un appartient à l'Iconographie grecque, et les deux autres aux I et II volumes de l'Iconographie romaine. De l'impr. de P. Didot. Prix des volumes qui paraissent: Iconographie grecque, 3 vol. in-4. et atlas de 5 pl., outre la vignette du frontispice, cartonné, 240 fr.; Iconographie romaine, 1 vol. in-4. et l'atlas contenant 17 pl. outre la vignette du frontispice, cartonné, 72 fr.; Fidem, vol. II in-4., et l'Atlas contenant 21 pl., outre la vignette du frontispice et le portrait de Visconti en médaillon, cartonné, 100 fr. Ces ouvrages se vendent ensemble ou séparément, chez Treuttel et Würtz, Paris, Strasbourg et Londres.

Un recueil de portraits authentiques es hommes qui se sont rendus illustres ans l'antiquité soit par leurs dignités, Dit par leurs vertus et leurs talens, nanquait encore, il y a vingt ans, à Europe savante.

Il fallait qu'un concours de circons

:

tances extraordinaires conduisît, dans la capitale de la France, l'archéologue qui était le mieux en état de l'exécuter, et qu'il se trouvât chargé par le gouvernement de ce travail aussi important que dispendieux.

Quoique les ouvrages du même genre, antérieurs à celui dont nous allons parler, soient aussi, sans contredit, le fruit des longues méditations et des veilles d'artistes ou d'antiquaires distingués, il n'en est pas moins vrai qu'ils sont presque tous reconnus aujourd'hui comme plus ou moins incomplets.

L'Iconographie de Visconti l'emporte incontestablement, par le choix des monumens, la fidélité des dessins, la profondeur des recherches, la justesse de la critique, le luxe et la correction typographiques, sur les Ouvrages de Fulvius Ursinus, sur les recueils de Lafrérie, sur celui de J. Faber, sur l'Iconographie de J. A. Canini, sur la collection de J. P. Bellori, sur le recueil de J. Gronovius, sur les ouvrages de Mariette et de Gori, sur le Musée Capitolin, sur les Antiquités d'Herculanum, et sur toutes les autres collections d'antiquités connues jusqu'à ce jour.

Les auteurs de ces ouvrages, dont plusieurs sont très-volumineux, n'ayant été que de modestes savans, que de simples particuliers, leurs facultés pécunaires se trouvaient bien loin de suffire aux énormes dépenses auxquelles la publication d'une Iconographie complète donne nécessairement lieu : une entreprise semblable ne pouvait être exécutée que par un souverain.

Une autre difficulté non moins grande s'oppose en général à la perfection de ces sortes d'ouvrages; c'est la nécessité de recourir à des monumens originaux. On sent combien d'obstacles il faut surmonter, pour se procurer des dessins exacts et corrects des statues, des bustes, des camées, des pierres gravées, dont se compose une semblable collection; pour faire venir les empreintes des

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La grande édition de l'Iconographie, in-folio maximo, tirée sur papier vélin, qui ne vend se pas, et qui est destinée seulement à être offerte en présent aux /princes et aux souverains, avait à peine

paru en 1811, qu'on sentit la nécessité de mettre les savans, les artistes et les amateurs, à portée de jouir d'un travail si précieux, et à cet effet, le gouvernement ordonna l'édition in-4°, qui est exécutée avec autant de soin que la première, et dont les planches sont les

mêmes.

Un volume seulement de l'Iconographie romaine avait paru, en 1817, lorsque Visconti fut enlevé à ses amis et à

ses travaux. Il se termine, comme l'or sait, à la chute de la république re maine. L'auteur avait arrêté le plan di second et du troisième volume; la liste des monumens qu'il devait y faire en trer était dressée. Déjà même il avait fait graver 27 planches, et exécuter pres que tous les dessins. Toutefois aucune partie du texte n'etait composée; existait seulement, parmi les papiers de Visconti, des notes destinées à ce tra vail. M. Mongez, son savant continu teur, en se conformant à ses idées for damentales, a joint encore quelque monumens à ceux que Visconti arait choisis, et plus d'une fois il a enrichi son texte de quelques-unes des notes tracées par ce dernier de sorte que le public peut jouir de tout ce qu'il a été possible de recueilir du projet conç par l'illustre et premier auteur de l'o vrage, et du produit des lumières d'u des hommes les plus dignes de lui suc céder.

Quant aux limites de son Iconogra phie, Visconti les a trouvées dans la na ture même des matériaux, c'est-à-dire dans l'état des arts du dessin, au 4° siè cle de l'ère vulgaire. Leur dégradation devint alors si sensible dans l'imitation de la figure humaine, pour quiconque a la plus légère connaissance des mo numens, que cet écrivain a cru ne pas devoir étendre sa collection au-delà du milieu de ce siècle; et pour s'arrêter à va point nettement prononcé dans les an nales de l'histoire, il a choisi l'époque ou la famille de Constantin-le-Grand s'éteint avec Julien l'Apostat.

Il est inutile d'ajouter que l'exécution typographique, et la gravure des not velles planches, sont dignes en tout de ce qui avait précédé. Leurs Majeste Louis XVIII et Charles x ont daigné bo norer cet ouvrage de toute leur bienveil lante protection.

Imprimerie de Marchand Du Brevil rue de la Harpe, no. 8c.

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Prix, pour 12 cahiers par an, 15 fr. franc de port.

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Les doubles, prix, séparés par un tiret cotés aux articles annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIERE CLASSE.

HISTOIRE NATURELLE. Nouveau Recueil de planches coloriées d'oiseaux, etc., etc. Par MM. Temminck et Meiffren Laugier. in-4. Chez Dufour et d'Ocagne. Livr. LI.-LV. Prix de chaque livraison in-4. 10 fr. 50 c. ; in-fol. 15 fr.

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Les six sujets figurés dans la 55e livraison, sont: Le Faulcon biarmique.

Le Busc à joues grises. Le Couroucou temnure. La Pie chauve. La Perdrix de Hey, mâle et femelle.

Description des coquilles fossiles des environs de Paris. Par P. Deshayes. in-4. Chez l'Auteur,

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rue de Paradis, n° 14. Livr. VII. 5 fr.; papier vélin, satiné, 10 fr. L'ouvrage aura 25 à 30 livraisons. Dictionnaire des Sciences naturelles. Par plusieurs professeur du Jardin du Roi. in-8. Chez Levrault. Tome XXXIII (MORC -MYC.) 6 fr., plus les fig. 5 fr. Faune des médecins, où Histoire des animaux et de leurs produits. Par Hippolyte Cloquet. in-8. ChezCrochard. T. V. Livr. XX. Prix de chaque livraison, 2 fr. ; fig. color., 3 fr.

Histoire naturelle des Mammi

Journal général de la Littérature de France. 1825. No. 3.

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