signe. in-8. Chez Dondey-Dupré fils.

OEuvres posthumes de Cabanis, formant le tome cinquième et dernier de ses OEuvres complètes. in-8. Chez Bossange frères. 7 fr.

Voyage bibliographique, archéologique et pittoresque en France. Par le chev. Th. Frognall Dibdin. Trad. de l'angl. avec des notes, par MM. Lecointe et G. A. Crapelet, imprimeur. 4 vol. in-8. avec gravures en bois et un facsimile. Chez Crapelet. 48 fr. Nous avons rendu compte de l'édition originale de cet ouvrage dans notre Journal de la littérature étrangère. Cette traduction est faite avec beaucoup de soins et imprimée avec ce luxe typographique que M. Crapelet donne à tout ce qui sort de ses presses.

ÉTUDE DES LANGUES. Analyse des participes, suivie de la critique de quelques fausses règles, contenues dans l'ouvrage intitulé: Grammaire des Grammaires. Par J. L. Gassier. in-12. Aix.

ton. 5o édition, augmentée par P. Mariavat. in-8. Chez Janet et Cotelle. 4 fr. 50 c.

Nouveau Vocabulaire de la langue française. Par LambertGentot. in 8. Lyon. Paris, chez Périsse frères.

Grammaire allemande. Par J. T. Hermann. 2° édition. in-8. Chez l'Auteur, rue Bailleul, n° 7. 5 fr.

HISTOIRE LITTÉRAIRE. Répertoire de la littérature ancienne et moderne. in-8. Chez Castel de Courval. T. XVIII et XIX. Prix de chaque volume, 6 fr. 50 c.

L'ouvrage aura trente volumes. JOURNAUX LITTÉRAIRES. Journal des Savans. Imp. roy. Chez Treuttel et Würtz. Octobre et Novembre 1825. Prix pour l'année, 36 fr.-40 fr.

Analyse des ouvrages suivans: Histoire de René d'Anjou, roi de Naples; de M. le vicomte de Villeneuve-Bargemont. (Article de M. Raynouard.) Forschungen, etc. Recherches relatives à l'histoire ancienne de la culture des peuples de l'Asie centrale, par Schmidt, avec Réfutation de ce livre, par J. Klaproth. (Art. de M. Silv. de Sacy.)

Elémens de la grammaire japonaise, par Landressi. (Art. de M. Abel Rémusat.) Traité de minéralogie, par Beudant. (3o article de M. Chevreul.)— Das Erbrecht, etc. Histoire du droit d'héritage, etc., par Gans. ( Art. de M. Hase. An account of experiments, etc. Exposé d'expériences pour déterminer la figure de la terre par les vibrations du pendule à secondes à diverses latitudes, par Ed. Sabine. Art. de M. Biot.)-Restitution de

--

cen

deux frontons du temple de Minerve à Athènes, par Quatremère de Quincy. (Art. de M. Letronne.) Histoire de la législation, par le marquis de Pastoret. (Art. de M. Raynouard.) Forschungen im Gebiete, etc. Recherches relatives à l'histoire ancienne de la culture des peuples de l'Asie trale, etc., par J. Schmidt, et Réfutation des Recherches, par J. Klaproth. (Second article de M. Silvestre de Sacy.) -Tableau des mœurs françaises au de temps de la chevalerie. ( Art. M. Daunou.-Transactions of the royal asiatic Society of Great Britain, etc. (Second article de M. Abel Remusat.) Journal de la Société de la morale chrétienne. in-8. Au Bureau, rue Taranne, n° 12, et chez Treuttel et Würtz. Tome V. N° XXXIII.

Almanac de Saxe-Gotha. in-16. relié avec tranche d'or en un étui. Chez Treuttel et Würtz. 5 f.

Cet Almanac, qui paraît depuis un grand nombre d'années, contient cette année-ci : un Tableau des Pavillons de poupe des principales puissances maritimes de l'Europe, gravé et colorié avec soin. La généalogie des souverains de l'Europe et des membres vivans de leur famille. La généalogie des familles de plusieurs princes - Détails généalogiques de plusieurs autres grandes familles. Un Annuaire diplomatique, contenant 1) une liste des ministres

non souverains.

L'Astrologue alsacien, ou le petit Messager, qui n'est ni borgne ni boiteux, in- 16. avec une lithographie. Strasbourg. Schuler.

Almanac dédié aux demoiselles. in-18. avec fig. Chez Janet. 4 fr. Le nouveau Caveau. Par Ourry. avec fig. Chez Bouquin de la Souche. 2 fr.

Hommage aux Dames. in-18. avec fig. Chez Janet. 4 fr.

BULLETIN DES SOCIÉTÉS SAVANTES.

Institut royal de France. Novembre 1825. L'Académie a élu M. Mathieu de Montmorency à la place vacante par le décès de M. le comte de Bigot de Préameneu, et M. Blainville, pour succéder à feu M. de Lacepède.

Académie royale des sciences de Toulouse. Août. 1825. - Discours du président à M. de Malaret, sur cette

question: « Les sciences physiques ne peuvent-elles prospérer sans porter atteinte au développement des sciences morales ?>>> Rapport de M. Tajan sur le concours ouvert, par l'Académie, sur cette question : « Peut-on se flatter, sans l'étude des langues anciennes, d'être mis au rang des bons écrivains? et dans le cas où l'on soutiendrait la négative,l'étude de la langue latine peut-elle suppléer à l'étude de toute autre?»Prix pour 1825. 1) « Déterminer l'état politique, civil et religieux de la Gaule avant l'entrée des Romaius dans cette partie de l'Europe; 2) fixer, d'après les auteurs et les monumens, les connaissances que les Gaulois avaient acquises dans les sciences et dans les arts. >> - - Prix à décerner en 1826: Une théoric physico-mathéinatique des pompes aspirantes et foulantes, faisant connaître le rapport entre la force motrice employée et la quantité d'eau réellement élevée (la hauteur de l'élevation étant connue), en ayant égard à tous les obstacles que la force peut avoir à vaincre, etc. Cette théorie doit être basée sur des expériences positives. - Prix proposé pour 1827 « Déterminer la manière dont les réactifs antifermentescibles et les antiputrides connus, tels que le camphre, les péroxide et perchlorure de mercure, le gaz acide sulfureux, etc., mettent obstacle à la décomposition spontanée des substances végétales et animales, préviennent ainsi la formation de l'alcohol dans les premiers, et le développement de l'ammoniaque dans les secondes. >> Prix pour 1828 : « A laquelle des deux littératures, grecque et latine, la littérature française est-elle le plus redevable ?>

Académie royale de médecine. Octobre 1825. Note de M. Bally sur l'action du sulfate de cinchonine dans les fièvres. Rapport de la commission de vaccine sur les vaccinations effectuées. en 1824.-Projet sur la fondation d'une

école de médecine légale. Rapport sur les eaux minérales de Cramagnet et de Chaudesaigne. Sur l'emploi de la cautérisation dans la variole; par MM. Damiron, Noble, Marc et autres.

Sur l'emploi de l'émétique à l'ex'érieur en plusieurs maladies; par Bertrand.Tableau sommaire des maladies dominantes dans le département de la Haute-Saône, depuis 1815 jusqu'en 1824; par Prathernon. SECTION DE CHIRURGIE. Sur les fausses eaux considérées par rapport à l'accouchement; par Baudelocque neveu. - Sur un cas de corps étranger dans l'œsophage; par Boulu. Sur un cas de rupture da tendon d'Achille; par Mayeux. Sur les perforations spontanées de l'estomac; par Canuet. Observation sur un abscès de l'œsophage; par Barras -Sur le débridement dans le traitement de plusieurs maladies chirurgicales; par Boulu. Observation d'un

cas de brisement du calcul vésical; par Brousseau. SECTION DE PHARMACIE. Analyse d'un calcul vésical de cochon; par Caventou. - Sur un couteau ou cisaille à tranchant circulaire pour couper les racines, de l'invention de M. Arnheiler. Sur l'analyse de l'opium, par l'action de solutions aqueuses de muriate de soude; par MM. Robiquet et Robinet. Sur la formation des mélasses de betterave; par Tilloy.-Sur la recherche de l'acétate de morphine dans les liquides.animaux; par Dublanc. - Sur la conservation et la reproduction des sangsues; par Chatelain.-Sur un nouvel alcali végétal appelé rhabarbarine; par Ca

venlou.

ANNONCES.

OEuvres choisies du cardinal Gerdil, nouvellement traduites en partie, recueillies et publiées par M. l'abbé Cabanès. 12 vol. in-8.

Le cardinal Gerdil fut un des personnages les plus illustres du xvine

avec

:

siècle. Ses ouvrages seuls permettraient de l'appeler un grand homme, si l'éminente dignité où il s'éleva d'une condition assez médiocre, et qu'il soutint une modestie, une simplicité, un recueillement admirables, ne l'avait pas placé parmi les hommes extraordinaires. Il fut question au conclave tenu à Venise de le choisir pour successeur de Pie vi; mais son grand âge et l'influence d'une cour d'Allemagne empêchèrent cette élection. Engagé de bonne heure dans l'état ecclésiastique, il dut nécessairement tourner ses études et son esprit vers la science de la religion il professa long-temps la théologie. Les éditeurs des OEuvres complètes ont cru rendre un service, en faisant imprimer les cahiers que dictait l'habile maître ils ne se sont certainement pas trompés. Le cardinal Gerdil a porté la lumière dans plus d'une sombre question de scolastique et de morale. Ce qu'il a écrit sur l'usure et le mariage, deviendra probablement l'opinion la plus générale des fidèles. Mais il est une autre partie de la science du christianis ne tout-à-fait analogue à la trempe d'esprit qu'avait reçue de la nature cet écrivain célèbre, parfaitement conforme au goût des temps qui le virent naître, et dans laquelle on peut dire qu'il excella : c'est le genre de l'apologie. Il a laissé plusieurs ouvrages, qu'on peut d'autant plus justement appeler Défense du christianisme, que cet habile et profond métaphysicien déduit toutes ses preuves de la nature même des choses, comme des plus belles notions de la philosophie, Ajoutez que sa vaste érudition et sa combinaison puissante lui faisaient trouver partout, dans les sciences même mathématiques, de quoi ériger le christianisme en une véritable science exacte.

Cette édition contiendra les chefsd'œuvre de Gerdil, sa réfutation de l'Emile de Rousseau, réfutation à laquelle Rousseau lui-même rendit,

dans le temps, un hommage si distingué; les principes métaphysiques de la morale chrétienne; l'immatérialité de l'âme, démontrée contre Locke et par les principes de Locke; le grand ouvrage sur les Dispositions de l'esprit dans l'étude de la religion; l'exposition des caractères de la vraie religion; enfin une foule d'autres grandes compositions de cet écrivain.

L'ouvrage, formant douze volumes in-8. d'environ 500 pages, paraîtra tous les trois mois, par livraison de deux volumes. Prix de chaque volume, pap. fin, 6 fr., et 7 fr. 50 c. franc de port. La souscription sera fermée au 1er avril 1826. On souscrit chez Trouvé, et chez Treuttel et Würtz.

( Extrait du Prospectus.)

Vues prises dans les Hautes-Pyrénées, accompagnées d'un texte narratif et descriptif, et de recherches sur l'histoire naturelle de ces contrées. Par E. B. D.、 Frossard.

On a lieu de s'étonner que nos Album lithographiques ne nous offrent encore aucune vue des Pyrénées. Cependant rien n'est plus digne du crayon de nos artistes que ces montagnes célèbres, qui attirent chaque année, par la variété de leurs sites, la renommée de leurs eaux minérales et leurs richesses naturelles, un grand nombre d'étrangers, de savans et de personnes distinguées. Elles ne le cèdent en rien aux Alpes ni aux Apennins, sous le rapport de la magnificence de leurs aspects; elles l'emportent même par le luxe de la végétation, le nombre des cascades et la singularité de leurs accidens. Il est vrai qu'elles n'offrent pas d'aussi vastes glaciers que ceux des montagnes de la Suisse; mais elles ont un caractère qui semble n'appartenir à aucune autre région: ainsi, vers la partie supérieure, elles se redres

sent, non comme les Alpes, en pointes, en aiguilles, ou, comme les Andes, en cônes élancés, mais en murailles gigantesques, entassées les unes sur les autres en forme d'amphithéâtres, dont les gradins sont couverts de neiges éternelles. Les sommités de ces inaccessibles remparts offrent l'aspect de tours et de créneaux, qu'on croirait élevés de la main des hommes, si la hardiesse et la majesté qui les caractérisent n'en révélaient l'origine. De nombreuses cascades descendent de ces sommets escarpés, et se creusent un passage sous des glaces qui, minées dans leurs bases, prennent tantôt la forme d'une arche élevée, tantôt d'une grotte pro fonde. C'est par des monumens de ce genre que se terminent la plupart des vallées supérieures. Dans les Pyrénées, la nature offre aux regards les plus brusques transitions et les contrastes les moins attendus. Ainsi, dans la vallée de Campan et le bassin d'Argelez, elle est paisible et riante; à Barèges, elle est âpre et sévère; elle devient effrayante au pied des cascades de Cauteretz, dans les cirques de Gavarnie, de Héas, dans les déserts du MontPerdu et de Vignemale. Ces montagnes, si riches en aspects pittoresques et en curiosités naturelles, sont aussi trèsfécondes en souvenirs historiques d'un grand intérêt. Chaque vallée, chaque torrent rappelle quelque légende populaire, où la superstition est mêlée au merveilleux. C'est dans ces traditions orales que l'Arioste a trouvé les matériaux de son poëme, de même que Macpherson a puisé ses inspirations dans les chants des Bardes galliques. M Emilien Frossard, ayant senti qu'il existait une lacune dans la topographie des Pyrénées, se propose d'offrir au public le fruit de deux voyages qu'il a faits dans ces contrées, et de joindre au récit de ses excursions une série de planches lithographiées. Son ouvrage se divisera en journées, qui pourront servir d'itinéraire aux per

certaine

sonnes qui désirent visiter ces montagnes; mais pour ne pas interrompre ses récits et ses descriptions par des digressions naturellement arides, qui n'intéresseront qu'une classe de lecteurs, il a cru nécessaire de renvoyer à la fin de chaque chapitre la partie de l'ouvrage exclusivement consacrée à l'histoire naturelle. L'auteur s'est attaché surtout à la partie géologique. Celle de la botanique et de l'entomologie consistera en catalogues très-détaillés des plantes et insectes des Pyrénées, avec leurs exactes localités. L'auteur a cru devoir réunir à ses propres observations celles des plus célèbres voyageurs, parmi lesquels se distinguent MM. Ramond, de Charpentier, La Peyrouse, etc. Dans la partie descriptive, il n'a pas jugé superflu d'entrer dans quelques détails sur le langage primitif, la poésie et les chants nationaux des habitans des Pyrénées. Les dessins, que M. Frossard a pris lui-même sur les lieux et dans lesquels il a mis la plus scrupuleuse exactitude, ont été confiés au crayon facile et spirituel de M. Villeneuve et de quelques autres artistes également recommandables par leurs talens.

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L'ouvrage se composera : 1o d'un volume de 3 à 400 pages, imprimé sur format in-4. Il en sera papier vélin, tiré deux éditions, l'une en français et l'autre en anglais; 2° d'un atlas in-folio, contenant une carte géographique et géologique; un tableau de la hauteur des principales montagnes dans lesquelles l'auteur a voyagé. Ce tableau sera disposé d'une manière toute nouvelle. Vingt planches ithographiées avec beaucoup de soin. Elles seront exclusivement consacrées aux vues les plus remarquables des vallées de Campan, du Bastan, du Lavédan, de Barèges, de Gavarnie, d'Estaubé, de Cauteretz, etc., etc. Divers profils de la chaîne des Pyrénées, parmi lesquels il en est deux qui ont été dessinés