cace et peu coûteux, appuyée par de nombreux exemples rapportés. Par J. F. Most. Trad. de l'allem. in-8. Chez Rey et Gravier. 1 fr. 80 c.

Nouveaux Elémens de pathologie médico chirurgicale, ou Précis théorique et pratique. Par MM. J. Ch. Roche et L. J. Sanson. in-8. Chez Baillière. Tome I. 10 fr.

Nouvelle Doctrine des maladies mentales. Par J. Bayle. in-8. Chez Gabon. 1 fr. 50 c.

La Morve st-elle contagieuse ? Non. Par A. Louchard. in-8. Chez Gabon. 1 fr 50 c.

Exposition d'un cas remarquable de maladie cancéreuse, avec oblitération de l'aorte, et réflexions en réponse aux explications données à ce sujet par M. Broussais. Par A. Velpeau. in-8. Chez Béchet jeune.

Recueil de mémoires de médecine, de chirurgie et de phar-. macie militaire, faisant suite au Journal qui paraissait sous le même titre; rédigé sous la surveillance du conseil de santé. in - 8. Chez Mme Huzard. Tome XVI.

Essai de thérapeutique spéciale. Par F. A. Marcus; trad. de l'allem. par E. Jacques, avec des notes. in-8. Chez Baittière. 6 fr.

Des Maladies inflammatoires des femmes en couches. Par West. in-8. Chez Béchet jeune.

La France et ses ennemis savent apprécier les talens militaires du général Lamarque. Son Traité des batailles prouve qu'il manie la plume comme l'épée: conception profonde, définition juste, clarté, précision, beaucoup d'art dans les concessions « à la fortune, que les vainqueurs peuvent avouer, et qui console les vaincus. » Avec des difficultés d'établir des règles fixes pour des événemens qui dépendent du moment, du hasard, et des élémens que l'on ne peut pas maîtriser; modestie, hésitation même, en abordant un sujet traité par Hérodote, Xenophon, Polybe, etc. chez les anciens, et par tant de modernes célèbres; développement rapide d'une immense érudition, style correct et sévère. Voilà ce qu'on admire

dans ce Traité qui obtiendra le juste tribut d'éloges du militaire et du littérateur; et comme toutes les productions du génie portent un cachet particulier, qui laisse percer les affections des âmes généreuses, il est facile de reconnaître que le général Lamarque a écrit sous le charme et l'influence de l'amour du pays et de la liberté. La lecture de cet ouvrage plaira à toutes les personnes qui font une étude particulière de la stratégie; elles trouveront dans les nombreux exemples que l'auteur met sous leurs yeux, des raisons d'adopter tel ou tel mode d'attaque et de défense, qnoique l'expérience démontre que la manoeuvre qui a réussi aujourd'hui a fait échouer dans une autre occasion. Le seul reproche que l'on aurait peut être le droit d'adresser à l'auteur, serait d'avoir trop souvent et trop favorablement parlé de certains généraux qui ont survécu à leur réputation, et d'avoir été un peu avare envers ces hommes rares, et fidéles aux nobles sentiment qui les dirigeaient, lorsqu'ils chassaient devant eux des ennemis imprudens qui avaient mal jugé la France, et qui ne dûrent la conservation de leur existence politique qu'à sa générosité. M......

ÉCONOMIE RURALE ET

DOMESTIQUE.

L'Agriculture pratique et raisonnée. Par John Sinclair. Trad. de l'anglais par C. Mathieu de Dombaste. 2 vol. in-8. avec pl. Chez Mm Huzard. 15 fr.-19 fr.

Ce traité embrasse, de la manière la plus complète toutes les branches de l'art de la culture des terres,

en y comprenant l'éducation du bétail, les prairies, les jardins, les bois et les plantations; il sera considéré comme un des guides les plus sûrs dans l'art de tirer du sol, avec le moins de dépenses, les produits les plus abondans et les plus variés qu'il soit possible d'en obtenir.

Cours complet et simplifié d'agriculture et d'économie rurale et

domestique. Par Louis Dubois. in-12. Chez Raynal. Tome V. avec 8 pl. 3 fr. 50 c.

Recherches théoriques et pratiques de la meilleure méthode pour faire fermenter économiquement le vin, le cidre et les autres liqueurs du même genre. Par Bigot de Morogues. in-8. Chez Me Huzard. 4 fr. Mémoires d'agriculture, d'économie rurale et domestique, publiés la Société royale et cenpar trale d'agriculture. Année 1824. in-8. Chez Mme Huzard. 6 fr.

ART VÉTÉRINAIRE.

Cours d'hippiatrique, comprenant des notions sur la charpente osseuse du cheval, la description de toutes ses parties, etc., etc. Par Valois. Seconde édition. in-8. Chez Mme Huzard. 1 fr..

50 c.

ARTS MÉCANIQUES ET
INDUSTRIELS.

La Clef de l'industrie et des sciences qui se rattachent aux arts industriels, ou table générale de ce que contiennent de relatif à l'industrie; l'établissement du Conservatoire des arts et métiers; 2° les brevets d'invention, de perfectionnement, etc., délivrés en France depuis 1791 jusqu'à la fin de 1824; 3° 138 ouvrages périodiques, etc. Par J. R. Armonville. in-8. Chez Mme Huzard. Livr.I.II.III. 15 fr.-18 fr. La quatrième et dernière livraison

paraîtra au commencement de juin prochain.

Traité de mécanique industrielle, ou Exposé de la science de la mécanique déduite de l'expé-rience et de l'observation; principalement à l'usage des manufacturiers et artistes. Par Christian. in-4. Chez Bachelier. Tome III. avec 24 planches. Description hydrographique et historique des marais Pontins. Par de Prony, membre de l'Institut. in-4. avec atlas. Chez F. Didot. 40 fr.

M. Ch. Dupin à rendu un comptefort détaillé de cet ouvrage dans le Bulletin universel des Sciences. Février 1825.

Annales de l'industrie nationale et étrangère. Par Seb. te Normant et V. de Moléon. in-8. avec pl.. Chez Bachetier. Février 1825. Prix pour l'année, 30 fr.-36 fr..

Articles: Mémoires sur les fusées, ou rochettes, dites fusées à la Congrève; par de Montgéry. Notes sur le rap

port fait à l'Institut, relativement au classement des usines dans lesquelles: on prépare le gaz propre à l'éclairage. – Résumé général des applications de la géométrie aux arts; par Ch. Dupin.. Mélanges, etc.

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COMMERCE.

Essai sur la comptabilité commerciale, ou Tenue de livres à parties doubles, rendue facile à pouvoir apprendre sans maître.. Par B. Dezarnaud. in 4. Chez l'Auteur, quai Pelletier, no 30. o fr.

HISTOIRE.

Chroniques Neustriennes, ou Précis de l'histoire de Normandie, ses ducs, ses héros, ses grands hommes; influence des Normands sur la civilisation, la littérature, les sciences et les arts; productions du sol et de l'industrie; commerce, caractères et mœurs des habitans, depuis le 9° siècle jus qu'à nos jours; suivi de chants neustriens. Par Marie du Mesnil. in-8. Chez Renard. 6 fr. 50 c.

C'était une témérité de publier l'histoire de la Normandie, au moment où M. de Barante venait de donner celle des ducs de Bourgogne, et quand M. de Sismondi était parvenu au règne de Philippe Auguste. Cependant, malgré les concessions que M. Marie du Mesnil fait au pouvoir, le tableau des malheurs qu'il décrit, et que les discordes des grands ont fait peser sur les peuples ne sera pas sans fruit; vil servira à convaincre la France, que si l'on parvenait à rattacher le peuple à la glèbe et à s'en servir encore comme d'instrument de l'ambition des factions nobiliaires et sacerdotales, tous les crimes et toutes les calamités, dont on lira les affreux détails dans les Chroniques neustriennes, fondraient de nouveau sur notre malheureuse postérité. Il n'y a aujourd'hui de salut que dans le maintien de nos institutions et l'exécution rigoureuse de la Charte confiée à la garde du peuple. Il ne doit donc pas permettre, qu'il y soit dérogé, s'il ne veut pas perdre en un moment le fruit de tant de travaux employés à son émancipation et à celle des générations, dont il tient

les destinées dans la main. Ce livre peut suppléer à un Abrégé de l'histoire de France et d'Angleterre, à compter de Charles-le-Chauve jusqu'aujourd'hui, et sous ce rapport il peut encore être utile.

De la Cérémonie du sacre des rois, avec des réflexions sur son origine, sur les règnes des rois de France, et sur S. M. Charles X. Par l'abbé Juin. in-18. Chez Aubrée, rue Dauphine, n° 12. 2 fr.

Ce volume est divisé en sept chapitres: Origine de cette cérémonie et des usages que les peuples de l'antiquité ont suivis aux inaugurations de leurs souverains. De la première, seconde et troisième dynastie des rois de France, jusqu'aux Valois. Des Valois et de leurs successeurs jusqu'à Louis XVI. Le septième chapitre est consacré à Charles X.

Histoire de la révolution actuelle de la Grèce, son origine, ses progrès, et détails sur la religion, les mœurs et le caractère national des Grecs. Par Edwards Blaquières. Trad. de l'anglais par le Dr Blaquières. in-8. Chez Bossange frères.

L'auteur venge la Grèce et les Grecs des impostures que les gouvernemens absolus, qui font, ouvertement ou dans l'ombre, cause commuue avec ses barbares oppresseurs, dictent aux échos chargés de répéter jusqu'à satiété que la liberté n'est qu'une chimère, que la Grèce n'est pas plus faite pour l'indé

pendance que les Amériques, que les Grecs sont des Sinons, qu'il faut abandouner aux suites nécessaires de la folie qui leur a fait rompre le joug du gouvernement du Grand-Seigneur.

Voici la description topographique de la Grèce, de ses ressources et de sa richesse: «La Morée contient actuellement plus de 300,000 âmes: malgré la dévastation qui a plané sur l'Epire, la Thessalie et la Macédoine, la population de ces trois provinces est de plus d'un million d'âmes; celle de la Livadie, de l'Attique et de Négrepont peut être portée à 300,000, et le cens décrété par le gouvernement provisoire démontrera sans doute, que cette évaluation n'est point exagérée. Quant aux îles de l'archipel, si intéressantes par de glorieux souvenirs, et douées si richement de tous les élémens de la force..... Candie seule renferme au moins 200,000. Crètes, Chypre, Rhodes et Mytilène plus de 400,000. Si on ajoute 1,500,000 âmes dispersées dans les différentes contrées de l'Europe, de l'Asie mineure, de la Thrace et de la Bulgarie, on voit s'élever la population des Hellènes à près de cinq millions d'individus..... Si la possession des avantages déjà acquis et pour jamais assurés au peuple grec en font une puissance respectable, qui pourrait dire ce que l'avenir lui réserve en richesse et en prospérité sur un sol dont la fertilité est supérieure à toutes les contrées connues? Le lin, le sucre, le café, la cochenille, l'indigo, etc., etc., couvrent ses marchés avec abondance, assurent toutes ses opérations commerciales. Il n'en est pas encore de même du blé, du vin, de l'huile, de la soie et des laines; ces produits ne s'exporteront que lorsque la civilisation, qui marche à grands pas, donnera des développemens au commerce et à la population..... On ne saurait établir de similitude entre les Grecs et les nations de l'Amérique du sud. L'immense supériorité des Grecs est évidente à tous les yeux, sous le rapport des moyens qu'exige l'entreprise

difficultueuse de l'indépendance nationale. La tyrannie, qui a pesé sur les Grecs, et qui les a éprouvés par toutes les violences, n'a pu abattre leur courage, ni leur faire oublier la gloire de leur origine... Il faut leur rendre la justice, que la dégénération du christianisme n'a engendré parmi eux ni l'immoralité, ni l'habitude du crime. Si on considère la population robuste de la Grèce, également propre à la guerre et à l'agriculture, sa marine de plusieurs milliers de navires et de plus de vingt mille matelots les plus habiles de l'Europe, ses baies, ses hâvres si nombreux et si vastes, on conviendra que la force physique de ce pays est au moins égale à celle du continent de l'Amérique du sud. Le gouvernement et le peuple, quoique on en ait dit, sont reconnaissans de ce que les cœurs généreux ont déjà fait pour eux, et ils sauront faire dans la conduite politique des cabinets la part qui revient à chacun ; mais le système que l'on a suivi jusqu'ici, les doctrines monstrueuses dont on ne craint pas de faire journellement l'application, sont bien faits pour exciter les méfiances et les craintes de voir usurper par d'autres le fruit de leurs combats et de leurs victoires..... Après le partage de la Pologne il ne faut s'étonner de rien; et comme la Sainte Alliance, ou plutôt les hommes d'état qui l'exploitent, pourraient avoir quelque projet de ce genre, il est bon pour mettre au fait ces illustres personnages, d'examiner l'effet du système monarchique que l'on introduirait dans la Grèce. Ce genre de gouvernement ne lui convient pas du tout..... Ce n'est pas à cause de l'esprit révolutionnaire des habitans, comme l'a prétendu l'empereur Alexandre au congrès de Vérone, mais parce que celui qu'on enverrait pour occuper le trône, n'y trouverait pas les élémens d'une aristocratie; à l'exception des primats; tout le monde y est sur le pied d'une égalité parfaite Il est vrai que ces primats, qui ont eu des rapports étroits avec les Turcs, en ont conservé beau