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DICTIONNAIRE

HISTORIQUE.

T. VIII.

DE L'IMPRIMERIE DE L.-T. CELLOT.

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HISTOIRE ABRÉGÉE

DES HOMMES QUI SE SONT FAIT UN NOM PAR LEUR GÉNIE, LEURS TALENS LEURS VERTUS LEURS ERREURS OU LEURS CRIMES, DEPUIS LE COMMEN~ CEMENT DU Monde jusqu'a NOS JOURS ;

PAR L'ABBÉ F.-X. DE FELLER.

CINQUIÈME ÉDITION,

Enrichie d'un grand nombre d'articles nouveaux, intercalés par ordre alphabé tique, et corrigée sur les observations de nos meilleurs Biographes.

Convenientia cuique. HOR. Art poet.

TOME HUITIÈME.

BIBL. UNIV.

GENT

A PARIS,

A LA LIBRAIRIE DE LA SOCIÉTÉ TYPOGRAPHIQUE,
CHEZ MÉQUIGNON FILS AINÉ, LIBRAIRE,
RUE DES SAINTS-PÈRES, N° 10;

A LYON, .

CHEZ PÉRISSE FRÈRES, LIBRAIRES,
RUE MERCIÈRE, no 33.

1822.

DICTIONNAIRE

HISTORIQUE.

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LEANDRE ( saint), fils d'un gouverneur de Carthagène, embrassa d'abord la vie monastique, et fut ensuite évêque de Séville, où il célébra un concile. Il travailla avec beaucoup de succès à la conversion des ariens de son diocèse, assista avec éclat au concile de Tolede en 589, et mourut en 601. Quelques-uns lui attribuent le Rite mozarabique. (Voyez ORTIZ Alphonse.) Saint Grégoire-le-Grand lui dédia ses Morales sur Job, qu'il avait ́entreprises à sa persuasion. On a de saint Léandre une Lettre à Florentine sa sœur, qui renferme des avis fort utiles pour des religieuses. On la trouve dans la Bibliothèque des pères; ainsi que son Discours Sur la conversion des Goths ariens, inséré aussi à la fin des Actes du 3 concile de Tolède.

LEANDRE. Voyez HERO. LEANDRE (le père), capucin, mort à Dijon, sa patrie, en 1667, composa plusieurs ouvrages qui lui firent un nom. Les plus accueillis sont les Vérités de l'Evangile, 1661 et 1662, Paris, 2 vol. in-fol.; et un Commentaire sur les Epitres de saint Paul, 1663, 2 vol. in-fol. Ce dernier est en latin.

VIII.

L.

LEANDRE. Voyez ALBERTI. LEBAS (Philippe), né à Frevent en 1760, d'une famille estimable, venait d'être reçu avocat lorsque la révolution française éclata : il en adopta les principes,. et fut nommé en 1790 administrateur de son département. Les événemens du 10 août 1790 portèrent son imagination, entraînée vers les partis extrêmes, au plus haut degré d'exaltation. Elu en septembre suivant député du Pas-de-Calais à la convention nationale, il y vota la mort de Louis XVI. sans appel et sans sursis, et ne se prononça en faveur des attentats du 31 mai, 1 et 2 juin, qu'avec une sorte de réserve, qui tenait beaucoup moins à la bonté de son âme et à la droiture de sa raison qu'à des formes naturellement timides et réservées. Le 14 septembre 1793, il fut nommé membre du comité de sûreté générale. Lié d'une amitié étroite avec SaintJust et Robespierre, il puisa dans ces âmes atroces cette férocité qui n'était point le caractère de la sienne. Chargé successivement de missions dans les départemens du Pas-de-Calais, de la Somme, du Haut et du Bas-Rhin, sa tyrannie

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